Des permanences :
jeudi 17 à 17h,
mercredi 23 à 17h
et jeudi 24 à 18h
ateliers de français le lundi à 18h30 et le samedi à 11h30
Assemblée du kiosque le vendredi 18 à 16h30
Des perm’à’thème
Les perm’à’thème sont des moments pour partager nos connaissances et questionnements, réfléchir à plusieurs sur des sujets politiques et remettre en cause ce monde. Pour enrichir le débat et affûter nos critiques, chacun-e peut venir avec un bout de texte à lire ou à faire lire, avec la langue bien pendue ou au contraire avec l’envie de la laisser dans sa poche, avec les oreilles grandes ouvertes et l’envie d’affiner ses arguments.
jeudi 17 novembre à 18h : Perm’à’thème contre la démocratie
On entend souvent qu’en réalité, nous ne serions pas en démocratie, que la Vraie Démocratie est à construire, et que le(s) gouvernement(s) ment. Et pourtant… c’est une des particularités de la démocratie même que de se prétendre perfectible, et c’est une des particularités intrinsèques au scrutin et à la représentativité que de prétendre prendre en compte toutes les voix, ou la majorité. Retrouvons nous pour analyser en quoi nous sommes bien en démocratie, et en quoi nous n’y sommes pas bien.
(début de la permanence à 17h).
« Toute critique du principe démocratique fera naître le soupçon de flirt avec des oppositions réactionnaires ou fascistes. Car pour presque tout un chacun, le moins pire des régimes, c’est la démocratie, cet empire du moindre mal. Mieux valent des maux relatifs que le mal absolu. Et mieux vaut le mal commis au nom du bien que le mal commis pour le mal : le premier, au moins, on peut le corriger. Le dictateur torture. Le démocrate torture en réglementant la torture. »
(Gilles Dauvé et Karl Nesic, Au-delà de la démocratie).
L’idéologie démocratique est construite de telle façon qu’elle se veut non critiquable et indépassable. Et pourtant… depuis les campagnes électorales jusqu’au vote comme « expression de la volonté populaire », en passant par les modes de scrutin, on peut démonter un par un les arguments démocratiques pour faire tomber ce contrat social de son sacro saint piédestal.
Des idées de textes qui donnent des idées :
Mort à la démocratie de Léon de Mattis, en ligne ici.
des textes de Gilles Dauvé et Karl Nesic ici.
ou encore quelques courts textes là.
mercredi 23 novembre à 18h : Perm’à’thème à propos de justices
Crève la justice !
Questionner radicalement nos rapports, nos conflits et les aggressions qui peuvent en découler est primordial pour éviter de s’en remettre aux flics et aux institutions mais aussi pour anticiper certaines situations. On parle souvent de justice sociale voir de justice réconciliatrice, certain.es demandent vérité et justice, la justice serait réparatrice. Des mots qui questionnent voir provoquent un peu d’urticaire chez certain.es d’entre nous parce qu’ils peuvent entrer en contraddiction avec nos principes anarchistes et anti autoritaires (dénonciations, judiciarisation, punition…). Pour autant la « gestion » ou prise en charge des situations et des conflits, parfois en amont, parfois seul.e ou collectivement, valent la peine d’être discutés, sans pour autant prétendre à trouver une méthode ou une solution implaccable face à la complexité et à la multiplicité des conflits qui nous traversent.
Quelques textes autour du sujet
1) Pour régler les comptes (Revue Salto numéro 4 août 2014)
2) Pourquoi faudrait-il punir ?(Catherine Baker)
3) Jour après jour (Violences entre proches – apporter du soutien et changer les choses collectivement)
4) Lavomatic Lave ton linge en public (dispo sur infokiosques.net)
Vendredi 2 décembre à 18h : soirée d’info sur la lutte contre la THT en Haute Durance
Présentation par le collectif No THT 05. Infokiosque, grignotages en soutien.
Depuis plusieurs années, la lutte contre les lignes à Très Haute Tension entre Gap et Briançon s’intensifie. Les travaux ont commencé à l’automne dernier. Au delà des recours juridiques, des collectifs, des individus s’organisent face à ce projet : manifestations, blocages et sabotages se sont multipliés pour tenter de ralentir, de visibiliser les travaux et la lutte ces derniers mois.
Le mouvement contre ce projet a de nombreuses facettes. Des personnes, des associations, des collectifs assez différents s’y retrouvent et apprennent ensemble à refuser, à résister, à lutter. Des pratiques très variées se croisent et s’entremêlent (de la lettre au président de la république au sabotage nocturne).
La critique des lignes THT ne doit pas se limiter à une défense d’un territoire, mais à la critique du système énergétique donc du capitalisme et de l’Etat. C’est à ce moment là, qu’elle pourrait devenir une lutte offensive qui s’attaquerait aux infrastructures à venir et existantes.
Les lignes THT ne passeront pas!