AccueilPerception et pratique de santé chez les populations Akan

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Perception et pratique de santé chez les populations Akan

Perception and practice of health among the Akan people

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Publié le mercredi 12 juin 2024

Résumé

Ce colloque transdisciplinaire vise à analyser les perceptions, les pratiques et les connaissances traditionnelles et modernes en matière de santé chez les Akan. Chaque contribution, qu’elle soit le fruit d’une analyse approfondie, d’une expérience personnelle en matière de santé, ou d’une perspective académique participera à la « glocalisation » de la compréhension du système et des pratiques de santé dans le monde Akan.

Annonce

Argumentaire

Les expériences initiées depuis plusieurs décennies dans le vaste domaine des interactions homme, société, langue et culture ont fini par confirmer le fait que l’homme est le centre d’une construction sociale qui se structure comme un système ou les diverses composantes interagissent. Les efforts pour comprendre les sociétés humaines en général et celles des Akan en particulier ne peuvent se limiter uniquement au produit brut tiré de leur histoire. Cette quête de données sur la genèse doit aider à mieux anticiper en matière de prospective si l’on veut mieux cerner le développement à moyen et long terme. Ainsi, la culture doit-elle permettre d’établir un lien avec les exigences actuelles du développement ainsi que les déterminants d’un meilleur encadrement en matière de besoins sociaux et économiques.            

De ce point de vue, la santé joue un rôle clé dans la promotion humaine et dans les processus d’évaluation du cadre de vie. Elle constitue une dimension non négligeable dans le corpus de la  construction civilisationnelle. Les débats suscités par son fonctionnement et sa compréhension ne laissent personne indifférent. Tous les champs disciplinaires sont ainsi concernés par ce que la santé peut vouloir signifier en termes de promotion des civilisations.

C’est donc à juste titre que les constats alarmants concernant l’état de santé des populations des pays en développement ont incité l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à adopter la stratégie des soins de santé primaires. Cette initiative mise en œuvre par la déclaration d’Alma-Ata du 12 septembre 1978, vise à réduire les disparités entre les populations favorisées et défavorisées. L’OMS et d’autres organisations, œuvrant dans des domaines similaires, ont harmonisé leurs efforts pour faciliter l’accès aux soins de santé pour tous. Cette stratégie comprend plusieurs mesures essentielles. Il s’agit en autres de l’amélioration de l’accès aux soins de santé primaires (cela implique la mise en place d’un paquet minimum d’activités de santé de district afin de garantir que les soins de base soient disponibles et accessibles à tous), l’optimisation de l’efficacité des structures de soins (pour ce faire, des incitations financières octroyées au personnel de santé, des contrôles plus rigoureux (mis en place grâce à la participation active des usagers et des clients) et de la participation communautaire au financement des soins (les centres de santé sont gérés en collaboration avec la communauté, permettant ainsi un droit de regard des usagers et une meilleure prise en compte de leurs besoins).

Malgré ces avancées organisationnelles, l’accès aux soins pour tous reste un dilemme majeur dans les systèmes de santé. Les populations rurales akan sont particulièrement touchées par ce problème, soulignant l’importance de poursuivre les efforts en matière d’interventions en santé publique. Par ailleurs, il faut noter que la santé et les maladies représentent des concepts subjectifs qui varient en fonction de nombreux facteurs, notamment la culture d’appartenance. L’état de santé perçu est une mesure subjective de la santé d’une population. À travers les époques, les concepts de santé et de maladie ont été définis de bien des façons et ils continuent à faire l’objet de débats. En effet, dans le monde akan, les populations adhèrent à une variété de croyances relatives à la santé et aux maladies, croyances qui sont qualifiées de représentations ou conceptions de la santé et des maladies. Les représentations ou conceptions de la santé font référence à la façon dont les peuples akan perçoivent et définissent la santé. Les représentations des maladies, pour leur part, sont définies comme un ensemble organisé de croyances qu’entretiennent les individus au sujet des maladies en général ou d’une maladie en particulier. Ainsi, les politiques et l’action pour la santé doivent s’orienter vers une prise en compte des déterminants sociaux de la santé des populations en question afin de s’attaquer aux  causes de la mauvaise santé avant que celles-ci ne créent des problèmes.

Toutes les décennies, depuis les années 1940, les décideurs, les professionnels et les prestataires de la santé lancent de nouvelles initiatives mondiales et nationales qui cherchent à faire face aux problèmes de santé et à satisfaire les besoins des populations. Qu’en est-il dans la société akan ? Les débats récents ont mis l’accent sur la manière de mieux renforcer les systèmes de santé, d’instaurer une couverture sanitaire universelle et de progresser en vue de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Dans l’espace akan, comme ailleurs, les inégalités sociales de santé se manifestent par des disparités entre les individus, les groupes socio-économiques ou les territoires concernant divers aspects de la santé des populations. En réalité, ces inégalités résultent de processus sociaux sur lesquels il est possible d’agir.

En réduisant les écarts dans l’exposition ou la distribution de certains déterminants de la santé, nous pouvons contribuer à atténuer ces inégalités. Dans une société équitable, chaque individu devrait avoir une chance de bénéficier d’une bonne santé et de survivre, indépendamment de son statut social. Les définitions proposées dans la littérature reflètent l’impact des relations entre la santé et l’appartenance à une catégorie sociale. Elles transcendent le seul domaine de la santé pour englober le fonctionnement global de la société,  y compris les rapports de force, les différences liées au genre, la distribution des revenus, les conditions de vie locales ou professionnelles, ainsi que l’accessibilité aux services de santé.

Le premier principe énoncé dans la Constitution de l’OMS met en avant que l’Organisation ne doit pas seulement agir sur la réduction de la charge de morbidité, mais également sur ses causes profondes. Pour ce faire, il est essentiel d’intervenir de manière systématique sur les déterminants sociaux, environnementaux, organisationnels et économiques de la santé dans le monde akan. Au cours des 100 dernières années, d’énormes progrès sanitaires ont été réalisés à travers le monde, mais leur répartition reste très inégale. En matière de santé, des inégalités persistent tant entre les pays qu’au sein de chaque pays, notamment dans l’espace akan. Les inégalités sociales et territoriales en matière de santé mettent en évidence un lien clair entre la situation des populations, qui sont plus ou moins discriminées en raison des difficultés géographiques d’accès, et l’histoire économique et culturelle de leur région, ainsi que celle de leur groupe social.

C’est dans ce contexte qu’il a été décidé du colloque transdisciplinaire sur les perceptions et pratiques de  santé chez les populations akan dans la longue durée. Il se profile comme un espace de réflexions approfondies, où émergeront des discussions animées et une exploration collective des perceptions, des pratiques et des connaissances traditionnelles et modernes en matière de santé chez les Akan. Chaque contribution, qu’elle soit le fruit d’une analyse approfondie, d’une expérience personnelle en matière de santé, ou d’une perspective académique participera à la ‘’glocalisation’’ de la compréhension du système et des pratiques de santé dans le monde Akan. Des analyses comparatives des pratiques médicinales des Akan avec celles d’autres peuples sont vivement encouragées.

Les axes envisagés sans être exhaustifs sont les suivants :

AXE 1 : Culture, société, tradition et santé chez les Akan

Dans cet axe, les réflexions doivent porter sur les aspects suivants :

  • Dimension de la santé sur le plan culturel, cultuel, anthropologique et social dans les traditions akan
  • Pharmacopée et pharmacologie akan
  • Posologie ethnoculturelle/médecine traditionnelle
  • Perception de la maladie dans l’univers sociologique akan
  • Champ lexical des maux et des thérapies en pays akan

AXE 2 : Fonction du système sanitaire moderne et conventionnel en lien avec le pays akan

Les contributions de l’axe 2 doivent considérer les éléments ci-après :

  • Disponibilité de l’offre de soin, inventaire et implantation
  • Accès aux services publics/accessibilité
  • Problématique du secteur privé et sa perception
  • Modalité de fréquentation des institutions d’offre de soins
  • Recours à la carte sanitaire

AXE 3 : Outil de gestion et de gouvernance des systèmes sanitaires dans l’espace akan

Les communications de l’axe 3 s’articulent autour des points ci-dessous :

  • Leviers institutionnels et adaptation territoriale
  • Dispositions règlementaires, législatives et applicabilité
  • Outil de contrôle et de suivi des pratiques thérapeutiques

Modalités de soumission des propositions de communications

Les propositions de communications (titre et résumé de 300 mots) accompagnées d’une brève présentation de l’auteur (Nom, prénoms, institution de rattachement, spécialité) et une courte bibliographie sont à envoyer à l’adresse suivante : ila.ufhb@gmail.com.

Calendrier :

  • 15 Juillet 2024 : Date limite de la réception des résumés

  • 15 Août 2024 : Réponse du comité scientifique

  • 30 Septembre 2024 : Envoi de la communication intégrale
  • 31 Octobre 2024 : Programme définitif du colloque
  • 19 – 21 Novembre 2024 : Tenue du colloque

Frais de participation

Les frais de participation individuelle pour les communicants s’élèvent à 50000 frs CFA (environ 77 Euros). Les étudiants (communicants) paient 15000 frs CFA (environ 23 euros). Ces frais prennent en charge le livret-programme, les repas de la mi-journée et les pauses-café.

Comité d’organisation

KAKOU Foba Antoine, COULIBALY Sidki Youssouf, ANGOUA Adjé Séverin, AKA Konin, NOGBOU M’domou Eric, BOSSON Eby Joseph, KONE Vassamouka, MAI Gilles Harole, GUEDE Marius, AKONDA Charles Armel, Alain ADEKPATE, KALLET Vahoua, ASANVO Dihye, TAPE Jean Martial, KOUADIO Adou Pierre, ASSOUANGA Kouakou Laurent, GNAMIEN Christiane, DODO Jean Claude, N’GORAN Kouakou Jacques, ALLOU Yannick, ANDREDOU Pierre, AHATE Tamala Louise, EBIELE Ayemou Joseph, Mme AKHE Sandrine, FALLE Velerou Adelin, YAO Affouet Prisca Elodie, KOUASSI Yéboua Vincent, N’GORAN Fortuna, YAO Koffi Alfred, AGNISSONI Sidoine, DAPA Florent Fabrice, MOMO LOU Yeri Constance.

Comité scientifique

  • Prof. NASSA Dabié Désiré Axel, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. COULIBALY Adama, Université Félix Houphouët BOIGNY      
  • Prof. HAUHOUOT Asseypo Antoine, ASCAD, Côte d’Ivoire
  • Prof. KOUADIO N’Guessan Jérémie, ASCAD, Côte d’Ivoire
  • Prof. BIKOÏ Charles Binam, CERDOTOLA, Cameroun
  • Prof. ALLOU Kouamé René, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. ABOA Abia Alain Laurent, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. ABOLOU Camille, Université Alassane OUATTARA
  • Prof. AHOUA Firmin, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. AKPESSE Apka Alexandre Moïse, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. AMEKA Félix, Université de Leiden, Pays Bas
  • Prof. BOGNY Yapo Joseph, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. DEDI Seri, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. EZANI Niamkey, Directeur honoraire du CHU de Treichville
  • Prof. KADJO Kouamé Alphonse, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. KIENON-KABORE Timpoko Hélène, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. KOFFIE Bikpo Céline, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. KONAN Kouadio Eugène, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. KOUA Kouakou Hervé, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. KOUAME Koia Martial, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. KRA Enoc, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. LEZOU Koffi Aimée Danielle, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof LOBA Akou Don Franck Valey, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. PARE Moussa, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. TCHAGBALE Zakary, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Prof. QUINT Nicolas, Laboratoire LLACAN, France
  • Prof. VEEN Lolke Van Der, Université Lumière Lyon 2
  • Dr. (MC) GONNIN Gilbert, Université Félix Houphouët BOIGNY
  • Dr. (MC) LIGAN Dossou Charles, Université d’Abomey-Calavi
  • Dr. (MC) N’GUE Um Emmanuel, Université de Bertoua, Cameroun
  • Dr. (MR) MAKOSSO Mosely Emmanuel, CERDOTOLA, Cameroun

Contacts utiles : (+225) 0747620978 / 0757055815 / 0709706163

Organisateurs

  • ILA (Institut de Linguistique Appliquée), Université Félix Houphouët BOIGNY
  • IHAAA (Institut d’Histoire, d’Art et d’Archéologie Africains), Université Félix Houphouët BOIGNY
  • IGT (Institut de Géographie Tropical), Université Félix Houphouët-Boigny

Organisations scientifiques Partenaires

  • ASCAD (Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas africaines), Côte d’Ivoire.
  • CERDOTOLA (Centre International de Recherche et de Documentation sur les Traditions et les Langues Africaines), Cameroun.
  • LADYLAD (Laboratoire Dynamique des Langues et Discours), Université Félix Houphouët BOIGNY
  • CAPDEV (Laboratoire de Géographie de la Population), Université Félix Houphouët BOIGNY
  • UFR Sciences Médicales, Université Félix Houphouët BOIGNY  
  • UFR Sciences Pharmaceutiques, Université Félix Houphouët BOIGNY 
  • UFR d’Odonto-Stomatologie, Université Félix Houphouët BOIGNY 

Bibliographie sélective

ADEDZI Kodzo Awoenam, (2019), Culture et santé infantile chez les Agotimés du Togo. Place de la médecine traditionnelle dans le système de santé publique, Thèse de doctorat en Anthropologie, Université LAVAL, 420 p.

ADJAMAGBO Agnès, GUILLAUME Agnès, VIMARD Patrice, (1999), « Santé maternelle et infantile en milieu akan (Côte d'Ivoire) », In : Adjamagbo A. (ed.), Guillaume Agnès (ed.), Koffi N. (ed.). Santé de la mère et de l'enfant : exemples africains. Paris, Abidjan, IRD, GIDIS-CI, pp. 109-129.

AMANI Ahou Florentine, (2019), « Terminologie locale et interprétation populaire des maux de grossesse chez les Baoulé en Côte d’Ivoire », European Scientific Journal, vol. 15, no 1, pp. 199-213.

BELANGER Lise, VALDERRAMA Alena et SATTLER Ileana, (2022), « Inégalités sociales de santé : comprendre pour agir avec soin » in : ABCdaire — Suivi collaboratif des 0 à 5 ans, p. 27, Disponible sur  https://enseignement.chusj.org/ENSEIGNEMENT/files/ad/ad60e57e-d441-402e-a96d-a7ec0700883e.pdf, Consulté le 15 mars 2024.

BRASSEUR Pierre, (2022), « Représentations sociales de la santé : Sociologie de la santé », Paris, Disponible sur : https://shs.hal.science/halshs-04257303, Consulté le 13 janvier 2024.

GAIMARD Maryse, (2015), « La santé des populations », L'Europe en Formation, vol. 377, no 3, 2015, pp. 79-95.

HOUETO, David, et VALENTINI Hélène, (2014), « La promotion de la santé en Afrique : histoire et perspectives d'avenir », Santé Publique, vol. 1, no. HS, pp. 9-20.

JACQUEMOT Pierre, (2012), « Les systèmes de santé en Afrique et l'inégalité face aux soins », Afrique contemporaine, vol. 243, no 3, pp. 95-97.

JEOFFRION Christine, (2009), « Santé et Représentations sociales : une étude « multi-objets » auprès de Professionnels de Santé et Non-Professionnels de Santé », Les Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale, vol. 82, no 2, pp. 73-115.

KOUAKOU Bah Jean-Pierre, (2013), Perception et prise en charge du paludisme et médecine traditionnelle en Côte d’Ivoire, Paris, Karthala, 122 p.

KOUAKOU Bah Jean-Pierre, « La santé infantile dans la puériculture africaine : le cas des Akan de Côte d’Ivoire », Disponible sur  http://www.ethnographiques.org/IMG/pdf/article_kouakou.pdf, Consulté le 20 avril 2024.

LARCHER Pierre, (2008), « Déterminants sociaux et inégalités de santé », Revue Projet, vol. 304, no 3, 2008, pp. 57-63.

LEVESQUE Anabel, (2015), « Identité, culture et représentations de la santé et des maladies », Cahiers franco-canadiens de l'Ouest, vol. 27, no 1, pp. 35–56, Disponible sur https://doi.org/10.7202/1031241ar

LORCY Armelle, Ouakki Manale et Ève Dubé, (2020) « Étude sur les connaissances, attitudes et perceptions de la population québécoise sur l’utilisation des antibiotiques : 2019 » in : Rapport d’étude Institut Nation de Santé Publique du Québec (INSPQ), Québec, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 70 p.

OMS, (‎2012)‎, Systèmes de santé en Afrique : perceptions et perspectives communautaires : rapport d'une étude multipays, Organisation mondiale de la Santé, Bureau régional de l'Afrique, République du Congo, 77 p., Disponible sur https ://iris.who.int/handle/10665/82141, Consulté le 10 mai 2024.

OMS, (2022), Atlas des statistiques sanitaires africaines 2022 : Analyse de la situation sanitaire de la Région africaine, OMS, Bureau régional de l’Afrique, République du Congo, 101 p.

Catégories

Lieux

  • Adiaké, Côte d'Ivoire

Format de l'événement

Événement uniquement sur site


Dates

  • lundi 15 juillet 2024

Mots-clés

  • pratique médicinale, perception, akan, santé

Source de l'information

  • Adjé Séverin ANGOUA
    courriel : severinadje [at] yahoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Perception et pratique de santé chez les populations Akan », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 12 juin 2024, https://doi.org/10.58079/11svd

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