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La Découverte scientifique dans les arts, Persistance et mutation de la merveille, du XIXe siècle à nos jours

Colloque Jeunes Chercheurs, 19 et 20 novembre 2015

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Coordinateurs : Azélie Fayolle et Yohann Ringuedé – Comité scientifique : Juliette Azoulai (maître de conférence, UPEM) – Sylvie Catellin(MCF-HDR, Versailles) – Jean-François Chassay (Professeur, UQAM) – Carmen Husti (Ingénieur de recherche, UPEM) – Gisèle Séginger (Professeur, UPEM-Fondation Maison des Sciences de l’Homme).

Équipe d’accueil : LISAA-Littérature, Savoirs et Arts-EA4120 – UPEM

Programme

 

Les valeurs du vivant au tournant des XIXe et XXe siècles

Les valeurs du vivant au tournant des XIXe et XXe siècles

Cabanès Jean-Louis

Le darwinisme et le néo-darwinisme ont imposé un cadre notionnel dont Bergson hérite même s’il conteste le monisme de Haëckel et le « système » spencérien. La vie se perpétue et s’accroît à travers les formes évolutives du vivant, tandis que l’individu est à la fois un récapitulatif et un individu nouveau, un bourgeon en qui se manifeste la poussée vitale, mais aussi un être pour la mort. À ce gradualisme semblent correspondre sur le plan rhétorique des réseaux métaphoriques qui lient le biologique et le social, le psychique et le biologique. Dans les dix dernières années du siècle, la vie s’impose comme l’institutrice des valeurs. Elle est fécondité, elle en appelle à la productivité économique, à l’expansion des races civilisées. Donnée immédiate, socle premier, elle est aussi l’horizon final d’une éthique dans le roman de Zola, Le Docteur Pascal, comme dans les essais de Jean-Marie Guyau. Il faut réconcilier l’art et la vie, estiment, à l’instar de ce philosophe, les écrivains naturistes que Gide semble prolonger dans Les Nourritures terrestres. En réalité, il s’en distingue par l’abandon de tout solidarisme et rompt avec le gradualisme biologique. Plus généralement, les dix dernières années du siècle s’éloignent du pathos, du dramatisme dont le darwinisme s’était parfois auréolé. L’apologie de l’être en vie, c’est aussi celle de la joie dont Bergson se fait le chantre.

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Le temps du vivant

Le temps du vivant

Cycle de séminaires organisés dans le cadre du programme
« Littérature et savoirs du vivant »

 À FONDATION MAISON DES SCIENCES DE L’HOMME DE PARIS

190, avenue de France, 75013, Paris,
métro Quai de la Gare ou Bibliothèque nationale de France

 Coordination : Gisèle Séginger

24 janvier de 15h à 17h, salle 1

Miroslaw Loba (université de Poznań) « Le temps d’un regard. L’humanité et l’animalité : Flaubert et Gombrowicz »

21 février de 17h à 19h, salle 2 – séance annulée

Simona Gîrleanu (UPEM) « Le temps de la Genèse : Buffon et les traditions des Lumières »

 

21 mars de 15h à 17h, salle 2

Juliette Azoulai (UPEM) « Temps évolutionniste et temps révolutionnaire »

4 avril de 15h à 17h, salle 2

Michael Soubbotnik (UPEM) « Visions du destin et monologue de l’ombre : les sciences du vivant dans la poésie d’Augusto dos Anjos (1884-1914) »

 

16 mai de 17h à 19h, salle du conseil B

Michel Morange (ENS Ulm)« Évolution et histoire du vivant : deux conceptions du temps biologique »

 

20 juin de 15h à 17h, salle 1

Nathalie Vuillemin (université de Neuchâtel) « Le retour aux origines de la nature vivante : stratégies de représentation d’une temporalité inaccessible (1770-1820) »