Announcement
Argumentaire
Ce dossier thématique entend mettre en discussion des approches ethnographiques permettant de rendre compte de la pluralité des formes associatives, de leurs pratiques et des univers de sens qu’elles proposent, afin de contribuer à un renouveau du questionnement sur le potentiel politique des associations. D’une part, les contributions permettront, en s’appuyant sur des enquêtes ethnographiques, d’appréhender la grande variété de situations et de visions du monde que le phénomène associatif recouvre et, ce faisant, d’ouvrir la voie aux questions sociologiques sous-jacentes. D’autre part, elles devront interroger l’apport de l’ethnographie pour explorer le potentiel politique de l’action associative, sans se limiter à une approche organisationnelle ou motivationnelle des origines d’une association. En somme, il s’agit d’éclairer comment l’approche ethnographique renouvelle la sociologie de l’association, dont les prémices remontent seulement en Suisse aux années 1970, alors que le phénomène y avait déjà une ampleur considérable (Kellerhals 1974).
De l’initiative citoyenne à la mise en oeuvre d’une politique publique, en passant par l’action communautaire ou bénévole, les associations prennent des formes diverses selon leurs rapports à l’État, sur un continuum allant de l’opposition critique à la collaboration (Laville et Salmon 2015), en passant aussi parfois par la recherche d’indépendance et d’autonomie. Si les associations sont, de fait, des entités distinctes de l’État, « opérant le passage de la sphère privée à la sphère publique par une rencontre inter-personnelle » (Laville 1997, 66), elles n’y sont pas forcément opposées, ni le signe d’un désengagement de celui-ci ou d’une dérégulation (Chanial 2001). À travers des ethnographies de l’association, c’est une sociologie des conditions de la coopération (Candau 2012) et du conflit (Simmel 2003) qui prend forme, attentive aux manières dont les individus et les groupes sociaux entrent en relation pour défendre des causes, promouvoir leurs intérêts ou organiser des dispositifs. Ce numéro spécial propose dès lors de dépasser l’opposition traditionnelle entre une approche par les mouvements sociaux et une étude des politiques publiques, en considérant que si lesassociations composent avec l’action publique, le politique peut également y prendre desformes plus diffuses ou « ordinaires » (Carrel et Neveu 2014 ; Berger, Cefaï et Gayet-Viaud2011). Par ailleurs, comme l’a montré Eliasoph (1998), le militantisme à l’origine d’uneassociation peut aussi aller de pair avec un « évitement du politique ». Alors que lesassociations occupent une place de choix dans l’action publique suisse, il importe dequestionner à nouveaux frais leur dimension politique, tout en posant les jalons d’unecomparaison internationale en abordant les réalités propres à différents pays.
Le recours à l’ethnographie permet de rendre compte de la pluralité du phénomène associatif,de ses formes institutionnelles, des pratiques qu’il englobe et des univers de sens quil’entourent. De plus, les contours des associations se dessinent également dans l’action ensituation, au gré de transformations et de redéfinitions menées par des collectifs (en formation,stabilisés, institutionnalisés ou en voie de déliaison). Si les associations reposent largementsur un engagement volontaire, elles sont aussi confrontées à l’institutionnalisation de leurspratiques et à la « régulation » de leurs relations internes, comme l’a souligné « l’ethnographieinstitutionnelle » proposée par Smith (2005). Par ailleurs, la compréhension des pratiquesassociatives, souvent ancrées dans un espace local, impose d’en sortir, en multipliant lesregards sur différents sites (Marcus 1995) ou en combinant les situations pour étudier unediversité d’opérations constitutives de ces activités (Dodier et Baszanger 1997).
Toutes les propositions de contributions se penchant sur des dynamiques associatives variéessont les bienvenues, qu’elles réinterrogent des types d’associations largement étudiées ouportent leur attention sur des formes nouvelles ou plus originales. Elles pourront notammentapporter des éléments d’analyse pour répondre aux questions suivantes : commentethnographier ces espaces pluriels et hybrides que sont les associations, qui répondent à lafois à des logiques d’action publique et à des logiques d’engagement citoyen ? Quels universde sens ou visions du monde prennent forme, sont entretenus ou recomposés au seind’associations ? Comment rendre compte simultanément des régulations et des marges demanoeuvre dont disposent les acteurs de ces organisations dans leurs pratiques ? Ou encore,quels sont les enjeux méthodologiques et épistémologiques propres à l’ethnographie politiquedu phénomène associatif ?
Références
Berger, Mathieu, Cefaï Daniel et Carole Gayet-Viaud (éds.). 2011. Du civil au politique.Ethnographies du vivre-ensemble. Bruxelles : Peter Lang.
Candau, Joël. 2012. Pourquoi coopérer. Terrain 58 : 4-25.
Carrel, Marion et Catherine Neveu (éds.). 2014. Citoyennetés ordinaires. Pour une approcherenouvelée des pratiques citoyennes. Paris : Karthala.
Chanial, Philippe. 2001. Justice, don et association. La délicate essence de la démocratie.Paris : La Découverte.
Dodier, Nicolas et Isabelle Baszanger. 1997. Totalisation et altérité dans l’enquêteethnographique. Revue française de sociologie 38(1): 37-66.
Eliasoph, Nina. 1998. Avoiding politics. How Americans produce apathy in everyday life.Cambridge : Cambridge University Press.
Kellerhals, Jean. 1974. Les associations dans l’enjeu démocratique. Lausanne : Payot.
Laville, Jean-Louis. 1997. L’association : une liberté propre à la démocratie. pp. 35-73 in Sociologie de l’association. Des organisations à l’épreuve du changement social, édité par Jean-Louis Laville et Renaud Sainsaulieu Renaud. Paris : Desclée de Brouwer.
Laville, Jean-Louis et Anne Salmon (éds.). 2015. Associations et Action publique. Paris : Desclée de Brouwer.
Marcus, George E. 1995. Ethnography in/of the World System: The Emergence of Multi-Sited Ethnography. Annual Review of Anthropology 24: 95-117.
Simmel, Georg. 2003. Le conflit. Saulxures: Circé.
Smith, Dorothy E. 2005. Institutional Ethnography. A Sociology for People. Lanham : AltaMira.
Modalité de soumission
Merci de soumettre votre proposition d’article pour le 15 Novembre 2019.
La proposition d’article comprendra les informations suivantes :
- Nom et prénom, adresse courriel et affiliation de l’ensemble des auteur·e·s
- Titre de la contribution
- Résumé d’environ 500 mots plus une bibliographie indicative (sujet, objectif, perspective théorique, méthode, principaux /premiers résultats).
Les résumés seront évalués par les éditeurs·trices invité·es et une décision d’acceptation ou de rejet sera communiquée le 15 décembre 2019.
Les auteur·e·s dont la proposition aura été retenue seront invité·e·s à soumettre un article (max. 8’000 mots ou 50’000 caractères incluant les tables, figures et références bibliographiques). Le dépôt de la version définitive est fixé au 1 juin 2020. Les articles seront soumis au processus d’évaluation anonyme habituel de la Revue suisse de sociologie. Les propositions ainsi que les articles peuvent être écrits en anglais, français ou allemand. Des informations supplémentaires sur la Revue suisse de sociologie et la procédure de soumission sont accessibles à l’adresse www.sgs-sss.ch/sociojournal.
La publication du numéro spécial est prévue pour le mois de Novembre 2021.
Argument
This special issue aims to discuss ethnographic approaches that allow to shed light on the plurality of associations, societies and clubs. The aim is to examine the plurality of associational practices and meanings of associations, in order to contribute to a new scrutiny of the political dimension of associations. On the one hand, the papers will allow, by relying on ethnographic enquiries, to grasp the large variety of situations and worldviews that the world of associations entails, and through this, to open the way for underlying sociological questions. On the other hand, they shall question the contribution of ethnography to an exploration of the political potential of associational action - without limiting themselves to an organizational or motivational approach of the origins of an association. The special issue aims to clarify how the ethnographic approach can renew the sociology of associations, which originated in Switzerland in the 1970s (Kellerhals 1974).
From civic initiatives to elaborating public policies, without forgetting community or voluntary actions, associations take many forms, according to their relationship to the State. This relationship to the state is situated on a continuum, going from critical opposition to collaboration (Laville and Salmon 2015), and sometimes through a quest for independence and autonomy. If associations are de facto distinct entities from the State, “making the transition from private to public sphere through an interpersonal encounter” (Laville 1997, 66), they are not necessarily opposed to it; nor are they the sign of non-commitment or deregulation of the State (Chanial 2001). Through ethnographies of associations, a sociology of the conditions of cooperation (Candau 2012) and conflict (Simmel 2003) takes shape, mindful of the ways individuals and social groups engage with each other in order to stand up for causes, promote their interests or organize the collective. This special issue seeks to go beyond the traditional opposition between social movement studies and the analysis of public policies. Weconsider that if the associations deal with public action, politics can also take more diffuse or “ordinary” forms (Carrel and Neveu 2014; Berger, Cefaï and Gayet-Viaud 2011). Furthermore, as Eliasoph (1998) showed, the activism from which an association originates can also go hand in hand with a “culture of political avoidance”. While associations have a prime role in Swiss public action, it is important to examine their political dimension and to study associations comparatively, thereby addressing various national realities.
Using ethnography gives researchers the opportunity to shed light on the plurality of associations, of their institutional shapes, of the practices they encapsulates, and of the worlds of meaning around them. Moreover, associations are also shaped in situative action, they are transformed as collectives (in formation, stabilized, institutionalized or about to be dissolved) and constantly redefine themselves. If associations mostly rely on a voluntary engagement, they also face the institutionalization of their practices and their “ruling relations”, as underlined by the “institutional ethnography” of Smith (2005). Furthermore, the understanding of associative practices, often set in a local space, requires exiting that space, by multiplying observations on different sites (Marcus 1995) or by combining situations to study the many operations that constitute these activities (Dodier and Baszanger 1997).
All submissions examining associative dynamics are welcome, for instance reconsidering often studied forms of associations or paying attention to new or original forms. Submissions examining the following questions are particularly welcome: how can we make an ethnography of these plural and hybrid spaces called “associations” that act following both public action and civic engagement? What meaning and worldviews are created, maintained or reconfigured in these associations? How can we shed light on the regulations and room of manoeuvre available to the actors in these organizations? Or what are the methodological and epistemological issues that characterize the political ethnography of associations?
References
Berger, Mathieu, Cefaï Daniel and Carole Gayet-Viaud (eds.). 2011. Du civil au politique. Ethnographies du vivre-ensemble. Brussels: Peter Lang.
Candau, Joël. 2012. Pourquoi coopérer. Terrain 58: 4-25.
Carrel, Marion and Catherine Neveu (eds.). 2014. Citoyennetés ordinaires. Pour une approche renouvelée des pratiques citoyennes. Paris: Karthala.
Chanial, Philippe. 2001. Justice, don et association. La délicate essence de la démocratie. Paris: La Découverte.
Dodier, Nicolas and Isabelle Baszanger. 1997. Totalisation et altérité dans l’enquête ethnographique. Revue française de sociologie 38(1): 37-66.
Eliasoph, Nina. 1998. Avoiding politics. How Americans produce apathy in everyday life. Cambridge: Cambridge University Press.
Kellerhals, Jean. 1974. Les associations dans l’enjeu démocratique. Lausanne: Payot.
Laville, Jean-Louis. 1997. L’association : une liberté propre à la démocratie. pp. 35-73 in Sociologie de l’association. Des organisations à l’épreuve du changement social, editors: Jean-Louis Laville and Renaud Sainsaulieu. Paris: Desclée de Brouwer.
Laville, Jean-Louis and Anne Salmon (eds.). 2015. Associations et Action publique. Paris: Desclée de Brouwer.
Marcus, George E. 1995. Ethnography in/of the World System: The Emergence of Multi-Sited Ethnography. Annual Review of Anthropology 24: 95-117.
Simmel, Georg. 2003. Le conflit. Saulxures: Circé.
Smith, Dorothy E. 2005. Institutional Ethnography. A Sociology for People. Lanham: AltaMira.
Submission Guidelines
Please submit your proposal for a contribution by 15 November 2019.
Your submission for the special issue should include the following:
- name, email address, and affiliations of all the authors
- title of the paper
- abstract of around 500 words, structured (topic, aim, methods, results, discussion, conclusion)
The guest editors will decide on the acceptance or rejection of the abstract until 15 December 2019
Selected authors will be invited to submit their manuscript (max. 8,000 words, 50,000 characters including tables, figures and references) by 1 June 2020. The manuscripts will go through the usual peer-review process of the Swiss Journal of Sociology. Accepted languages are English, German or French. More information about the Swiss Journal of Sociology and the submission process are available on https://szs.sgs-sss.ch/en/
Publication is planned for November 2021.
Präsentation
Dieses Sonderheft möchte den Dialog zwischen ethnographischen Ansätzen fördern, die sich für Vereine und ihre verschiedenen Formen interessieren. Um die Frage nach dem politischen Potential von Vereinen zu erneuern, sollen verschiedene Vereinsformen, assoziative Praktiken und Deutungsmuster untersucht werden. Zum einen sollen die Beiträge dieses Sonderheftes, gestützt auf ethnographische Untersuchungen, die Vielfalt der Situationen und Lebensentwürfe im Vereinswesen erfassen – und daraus soziologische Fragestellungen ableiten. Zum anderen sollen sie den Beitrag ethnographischer Verfahren zu einem politischen Verständnis des Vereinswesens erkunden – ohne sich auf die organisatorischen oder motivationalen Ursprünge der Vereine zu beschränken. Kurz, es soll beleuchtet werden wie ethnographische Ansätze die in der Schweizer bis in die 1970er Jahre zurückreichende Soziologie des Vereinswesens zu erneuern vermögen (Kellerhals 1974).
Von der Bürgerinitiative, über die Formulierung öffentlicher Politiken bis zur Freiwilligenarbeit: Vereine nehmen auch in ihrem Verhältnis zum Staat verschiedene Formen an. Das Spektrum reicht von kritischem Widerstand bis zur Zusammenarbeit oder dem Streben nach Unabhängigkeit und Autonomie (Laville et Salmon 2015). Wenn die Vereine vom Staat zu unterscheidende Einheiten sind, « die den Übergang von der privaten zur öffentlichen Sphäre mittels zwischenmenschlichen Begegnungen ermöglichen » (Laville 1997, 66), sind sie diesem nicht notwendigerweise feindlich gesinnt. Noch sind sie Zeichen eines Rückzuges oder einer Deregulierung des Staates (Chanial 2001). Mittels ethnographischer Studien von Vereinen, können wir eine Soziologie der Bedingungen der Zusammenarbeit (Candau 2012) und des Konfliktes (Simmel 2003) formulieren, die sich dafür interessiert, wie Individuen und Gruppen zusammenarbeiten oder ihre Interessen verteidigen. Dieses Sonderheft möchte die traditionelle Kluft zwischen der Soziologie der sozialen Bewegungen und der Studie öffentlicher Politik überwinden. Während sich auch Vereine mit der Politik der öffentlichen Hand auseinandersetzen, so kann Politik ebenso diffuse oder alltägliche Formen annehmen(Carrel et Neveu 2014; Berger, Cefaï et Gayet-Viaud 2011). Zudem kann das Engagement das am Anfang eines Vereines steht, wie von Eliasoph (1998) gezeigt, auch mit einer „Vermeidung des politischen“ einhergehen. Während die Vereine einen zentralen Stellenwert im öffentlichen Leben der Schweiz geniessen, ist es wichtig, ihre politischen Dimensionen mit einem frischen Blick zu würdigen und sie international vergleichend einzuordnen.
Die Verwendung ethnographischer Verfahren erlaubt es, die Vielfalt des Vereinswesens in all seinen institutionellen Formen zu erfassen und seine Praktiken und Kontexte zu untersuchen. Gerade in situativen Aktionen, in denen sie durch kollektive Transformationen und Neudefinitionen verändert werden (Entstehung, Stabilisierung, Institutionalisierung oder Auflösung von Vereinen) zeichnen sich die Umrisse von Vereinen besonders deutlich ab. Auch wenn Vereine stark von freiwilligem Engagement leben, sind sie regelmässig mit der Institutionalisierung ihrer Praktiken und der Regulierung ihrer internen Beziehungen konfrontiert, wie es Smith (2005) in ihrer « institutionelle Ethnographie » zeigt. Zudem zwingt uns die lokale Verankerung der Vereinspraktiken, unsere Perspektive mit Studien verschiedener Kontexte zu erweitern (Marcus 1995) oder durch die Kombination verschiedener Vereinstypen die Vielfalt der Praktiken herauszuarbeiten (Dodier et Baszanger 1997).
Wir heissen alle Beiträge willkommen, die sich für die Dynamik des Vereinswesens interessieren. Solche die schon erforschte Vereinsformen mit neuem Blick betrachten genauso, wie jene die sich für neue und originelle Vereinsformen interessieren. Insbesondere Analysen und Antworten zu den folgenden Fragen heissen wir willkommen: wie können hybride Räume, zwischen institutioneller Politik und Bürgerengagement mit ethnographischen Methoden erfasst werden? Welche Deutungsmuster und Weltdeutungen werden in den Vereinen geschaffen, gepflegt oder verändert? Wie können wir die Gleichzeitigkeit von Regulierung und Handlungsfreiheit verstehen, über die die Akteure in ihrer Vereinsarbeit verfügen? Oder auch: welches sind die methodologischen und epistemologischen Herausforderungen einer politischen Ethnographie des Vereinswesens?
Literatur
Berger, Mathieu, Cefaï Daniel et Carole Gayet-Viaud (éds.). 2011. Du civil au politique. Ethnographies du vivre-ensemble. Bruxelles : Peter Lang.
Candau, Joël. 2012. Pourquoi coopérer. Terrain 58 : 4-25.
Carrel, Marion et Catherine Neveu (éds.). 2014. Citoyennetés ordinaires. Pour une approche renouvelée des pratiques citoyennes. Paris : Karthala.
Chanial, Philippe. 2001. Justice, don et association. La délicate essence de la démocratie. Paris : La Découverte.
Dodier, Nicolas et Isabelle Baszanger. 1997. Totalisation et altérité dans l’enquête ethnographique. Revue française de sociologie 38(1): 37-66.
Eliasoph, Nina. 1998. Avoiding politics. How Americans produce apathy in everyday life. Cambridge : Cambridge University Press.
Kellerhals, Jean. 1974. Les associations dans l’enjeu démocratique. Lausanne : Payot.
Laville, Jean-Louis. 1997. L’association : une liberté propre à la démocratie. pp. 35-73 in Sociologie de l’association. Des organisations à l’épreuve du changement social, édité parJean-Louis Laville et Renaud Sainsaulieu Renaud. Paris : Desclée de Brouwer.
Laville, Jean-Louis et Anne Salmon (éds.). 2015. Associations et Action publique. Paris : Desclée de Brouwer.
Marcus, George E. 1995. Ethnography in/of the World System: The Emergence of Multi-Sited Ethnography. Annual Review of Anthropology 24: 95-117.
Simmel, Georg. 2003. Le conflit. Saulxures: Circé.
Smith, Dorothy E. 2005. Institutional Ethnography. A Sociology for People. Lanham : AltaMira.
Richtlinien für die Einreichung
Bitte senden Sie Ihren Vorschlag für einen Beitrag bis zum 15. November 2019.
Folgende Unterlagen sind dem vorgeschlagenen Beitrag mitzuliefern:
- Name, e-mail-Adresse und institutionelle Zugehörigkeit aller Autoren und Autorinnen
- Titel des Beitrags
- Abstract von rund 500 Wörtern plus kurze Literaturliste (Thematik, Hauptzielsetzung, theoretische Perspektive, empirische Grundlagen, Hauptresultate/erste Resultate).
Die GastherausgeberInnen werden bis am 15. Dezember 2019 entscheiden welche Autoren und Autorinnen zur Ausarbeitung eines Manuskriptes eingeladen werden.
Die ausgewählten Autoren und Autorinnen werden zur Einreichung eines Beitrags (von maximal 8’000 Wörtern bzw. 50’000 Zeichen inkl. Tabellen, Graphiken und Referenzen) eingeladen. Die Frist zur Einreichung eines Beitrages ist der 1. Juni 2020. Die Beiträge unterliegen dem üblichen Begutachtungsprozess der Schweizerischen Zeitschrift für Soziologie. Die Vorschläge sowie die Beiträge können in Englisch, Deutsch oder Französisch geschrieben sein. Für weitere Informationen zur Schweizerischer Zeitschrift für Soziologie und zur Vorbereitung von Manuskripten vgl. https://szs.sgs-sss.ch/Geplantes
Erscheinungsdatum: November 2021.