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mercredi, janvier 19, 2011

Archives en-ligne des publications francophones de la NEFAC


Avec la publication récente des numéros 1, 2 et 3 de la revue Ruptures sur notre site web, CauseCommune.net, celui-ci contient désormais la collection numérique complète de la revue francophone de la NEFAC, la Fédération des communistes libertaires du nord-est, dont l'UCL est aujourd'hui héritière.

On y retrouve aussi en format numérique tous les numéros publiés du journal Cause Commune, fondé par l'Union régionale de la NEFAC il y a sept ans, en 2004.

Les archives de ces deux publications peuvent être accédées à :

Pour l'occasion, nous avons élaboré une liste de suggestions de lecture tirées des sept premiers numéros de la revue Ruptures. Ces textes ont été choisis pour leur qualité et les débats qu'ils ont suscité tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de notre organisation.

Ruptures #1 : Question d'organisation : NOUS SOMMES PLATEFORMISTES!
Ruptures #2 : Les femmes, l'État et la famille
Ruptures #3 : La question de l'organisation révolutionnaire anarchiste
Ruptures #4 : Notes sur la maudite question nationale québécoise...
Ruptures #4 : Retour vers le passé : Portrait de l’extrême droite au Québec
Ruptures #5 : Chemin faisant, nous apprenons - Les cinq premières annéesde la NEFAC
Ruptures #5 : La gauche révolutionnaire et les mouvements sociaux
Ruptures #6 : Position de la NEFAC sur le syndicalisme et les luttes surles lieux de travail
Ruptures #7 : Une certaine conception de la Nature: Quand l’extrêmedroite se mêle de santé et d’environnement
Ruptures #7 : Autodéfense : la domestication de la violence commestratégie d'émancipation

D'autres textes sont aussi disponibles sur notre site web dans la
section « Éditions Ruptures », où des nouvelles brochures seront
ajoutées au fil du temps.

Bonne lecture!

dimanche, octobre 19, 2008

Le mouvement étudiant à travers la presse anarchiste

Nous avons publié un recueil de textes monté à partir d'un vieux dossier du site de la NEFAC. Voici la brochure en téléchargement libre.

PRÉFACE

Mai 68, un symbole toujours très présent dans les sociétés occidentales. Surtout chez les étudiantes et étudiants qui espèrent changer le monde. Beaucoup sont encore de ce nombre, mais il reste qu'aujourd'hui, il est difficile de comparer la force de la mobilisation étudiante à celle qui a fait sa renommée. Et pourquoi ne pas aider un peu, s'est-on dit à la NEFAC! Bien sûr, on est loin d'une éducation populaire autogérée au Québec. On peut aussi reprocher aux syndicats étudiants mille et un tournants : sa structure bureaucratique, la tendance à la centralisation, sa propension à vouloir être légitimement reconnu et donc de satisfaire les demandes gouvernementales et médiatiques, etc. Dans tous les cas, même s'il faut encourager les alternatives concrètes autonomes à ce système d'éducation pourrie, la solution ne réside pas dans la désertion des mouvements sociaux. Les masses ne seront pas spontanément révolutionnaires après tout.

Ces dernières années, le combat du mouvement étudiant s'est relevé de ses cendres avec la naissance de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante. Initiatrice de la mobilisation étudiante de 2005, la plus rassembleuse de l'histoire du Québec, sa fondation en 2001 voulait faire renaître la tradition du syndicalisme de combat de l'ANEEQ et du MDE contre le corporatisme des fédérations étudiantes. Devant la privatisation à bon train de l'éducation, la hausse de la facture étudiante, les coupures dans les prêts et bourses, des étudiants et des étudiantes se mobilisent pour contrer les coupures. À la NEFAC, nous avons cru bon s'y investir : l'éducation est un droit collectif qu'il faut défendre en tant qu'étudiants et étudiantes, mais aussi en tant que travailleurs et travailleuses. C'est dans la lutte qu'il faut apprendre à s'organiser.

Le mouvement étudiant est une première expérience militante pour plusieurs. Particulièrement pendant les grèves, l'organisation nécessite l'implication des membres : autogestion collective de la bouffe, du local, de la négociation ; prises de décision collective en assemblée générale ; délibération sur les stratégies politiques sont autant d'exemples qu'on garde en mémoire. Nous apprenons aussi de nos erreurs et en ce sens, détaillons notre argumentaire tactique et théorique. Les activistes radicaux n'ont-ils pas tous et toutes connu-e-s une organisation de ce genre? Au Québec en tout cas, plusieurs d'entre nous ont connu l'une ou l'autre des grèves étudiantes.

Nous vous présentons ici un recueil des textes que nous avons publiés en lien avec le mouvement étudiant et ses mobilisations depuis 1996 : grève générale étudiante de 1996, de 2005 et la tentative de 2007 ; Sommet du Québec et de la Jeunesse, mobilisation contre la Zone de libre-échange des Amériques, Réseau anarchiste en milieu étudiant (RAME). Nous opposons à la vision syndicaliste une perspective révolutionnaire d'autogestion. Mais si on dénonce la bureaucratie syndicale, nous appelons aussi à rejoindre les mouvements sociaux dans leur lutte et défendre nos positions communistes libertaires.

Montréal, mai 2008

mercredi, octobre 08, 2008

Cause commune no 22



Le numéro 22 de Cause commune, le journal de la NEFAC au Québec, est maintenant disponible sur le web. 4000 exemplaires papier de ce journal sont distribués gratuitement par des militantEs libertaires, membres ou non de l’organisation. Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement. Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de la NEFAC le plus près de vous.

Un pdf à basse résolution --format tabloïd-- est disponible.

Au sommaire du no 22 (format HTML)


lundi, septembre 29, 2008

Un Cause Commune Express portant sur l'avortement.


Dans le cadre de la journée pan-canadienne d'actions «Pas d'autre C-484, on ne joue pas avec les droits des femmes», nous avons produit et distribué une édition spéciale de Cause commune sur les menaces au droit à l'avortement.

Hier, des milliers de personnes (2500 selon Le Devoir) ont répondu à l'appel des groupes féministes et des syndicats pour s'opposer aux menaces au droit à l'avortement.

Téléchargez la version pdf

jeudi, août 28, 2008

[Brochure] La plateforme d'organisation des communistes libertaires


Nous republions, sous forme de brochure, La plateforme d'organisation des communistes libertaires, un classique de notre courant.

* * *

La tradition 'plateformiste' débute avec l'analyse que fait un groupe d'anarchistes russes en exil de leur défaite au main des bolcheviks durant la guerre civile. Ce groupe comprend des figures aussi importantes que Nestor Makhno, l'un des principaux leaders de l'armée insurrectionnelle de la paysannerie ukrainienne, Pierre Arshinov, historien de ce même mouvement et vieux compagnon de route de Makhno, et Ida Mett, chroniqueuse et partisane passionnée de l'insurrection de Kronstadt (2). Basé à Paris, le groupe gravite autour de la publication d'une revue bimensuelle anarcho-communiste en russe, Dielo Trouda (Cause ouvrière), dont Makhno et Arshinov avait rêvé dans les prisons tsaristes quinze ans plus tôt et qu'ils ont finalement fondée, à Paris, en 1925.


En plus des correspondances de plus en plus rares des camarades "restés aux pays", et de l'analyse de la nature du régime soviétique --Arshinov fut l'un des premiers à le qualifier, correctement, de capitalisme d'État--, la revue se concentre surtout à chercher les causes de "l'échec historique de l'anarchisme" dans la période révolutionnaire qui vient de balayer l'Europe. Comme la plupart des militantEs qui sont encore anarchistes en 1925 --les défections du côté des léninistes furent nombreuses-- Dielo Trouda pense que la principale cause de l'échec "est l'absence de principes et de pratiques organisationnels dans le monde anarchiste" qui a sa source dans "quelques défectuosités d'ordre théorique: notamment dans une fausse interprétation du principe d'individualité dans l'anarchisme; ce principe étant trop souvent confondu avec l'absence de toute responsabilité." C'est en juin 1926, que le groupe Dielo Trouda fait connaître le résultat de ces recherches sur l'organisation sous la forme d'une petite brochure intitulée "Plate-forme de l'Union générale des anarchistes (projet)" (3).

Extrait de «Nous sommes plateformistes» (texte mis en annexe de la brochure)

Tiré du blogue de nos camarades de Québec

mercredi, juillet 02, 2008

Lancement de Cause Commune #21

Lundi le 7 juillet à 17 heures aura lieu au Yer Mad le lancement du journal Cause Commune. Dans ce vingtunième numéro, vous y retrouverez des articles tels que : " L'anarchie de A à Z, T comme terrorisme", "Le camps des "4 sans", se mobiliser pour le droit au logement", " À la défense du droit à l'avortement" et plusieurs autres.

De plus, il vous sera possible de vous procurez le nouveau numéro du Northeastern Anarchist, la revue anglophone de la Nefac. Dans ce numéro:" Socialism and the Recuperated Factory Movement: Capitalist development and delusions","Kicking the Commies out of Cleveland: Militant Labor under Attack at the Onset of McCarthyism","The Ecological Challenge: Three Revolutions are Necessary", etc.


Sans oublier nos nouvelles brochures qui seront au rendez-vous!

Ce n'est donc à ne pas manquer!



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Quand? Lundi le 7 juillet
Ou? YerMad, 901 deMaisonneuve est
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vendredi, juin 27, 2008

Cause Commune #21 enfin disponible!


Le numéro 21 de Cause commune, le journal de la NEFAC au Québec, est maintenant disponible sur le web. 4000 exemplaires papier de ce journal sont distribués gratuitement par des militantEs libertaires, membres ou non de l’organisation. Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement. Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de la NEFAC le plus près de vous.

Un pdf à basse résolution --format tabloïd-- est disponible.

Au sommaire du no 21 (format HTML)

jeudi, juin 26, 2008

Le «Droit de cité»

Le 3 juillet prochain, les militaires du 22e régiment de l’armée canadienne paraderont encore une fois dans les rues de la Vieille Capitale. Cette opération de propagande et de justification de l’existence de cette institution archaïque et nuisible porte le nom de «Droit de Cité». À Québec, depuis 1975, c’est le 3 juillet (anniversaire de la ville) que les clowns en rouge avec leurs longs chapeaux noirs tout droit sortis d’un mauvais film de Walt Disney se pavanent en ville, se montrant sans gêne à la population.

Cette année, il ne s’agit pas d’une édition carnavalesque mineure comme ce fut le cas les années précédentes. Oh que non! Pour celles et ceux qui reviennent à la vie ou qui débarquent d’une autre planète, nous sommes en plein dans les festivités du 400e anniversaire de la ville de Québec. Tout est permis: le Congrès eucharistique (une autre immondice) et ses dépenses folles de fonds publics, un festival aérien survitaminé (encore une belle démonstration d’armement au fond), une revalorisation à outrance d’endroits publics laissés à l’abandon depuis des décennies, etc. Le tout suivi par un nationalisme crasseux qui tente de récupérer l’année en disant des insanités comme: «Quatre cent ans d’occupation française» et «C’est la fête du grand peuple québécois au complet». Bref, 2008 est une année merdique dans notre belle capitale.

Pour en revenir aux clowns du 3 juillet, il est primordial de définir ce qu’est supposé être le Droit de cité. Ce «droit» peut se résumer à l’obtention de la permission de pénétrer les murs de la cité, un genre de retour officiel à la maison. Bon, comme on le sait, le 22e régiment l’a depuis 1975, donc il n’y a pas de quoi en faire une parade à tous les ans. Et c’est là d’ailleurs que le bât blesse. Rien ne dit que la population de Québec ou du Québec en général désire toujours octroyer ce privilège aux militaires, surtout avec les âneries qu’ils sont en train de commettre partout dans le monde, expressément en Afghanistan.

Pis encore, 2008 verra des milliers de militaires déambuler dans les rues de la ville en héros et héroïnes qui se sont sacrifiéEs, elles/eux et leurs familles, «pour la mission humanitaire en Afghanistan». Vous connaissez, non? Cette république islamique où les femmes ont été libérées par les militaires occidentaux, où la démocratie à été remise en selle par les armes libératrices des soldats de pays riches et où les méchants oppresseurs ont été rayés de la carte à grands coups de chars d’assaut. Si vous ne connaissez pas, c’est que vous êtes trop au courant et que la propagande du 3 juillet ne saura vous atteindre.

Malheureusement, cette opération publique à grand déploiement tentera de passer sous silence tout ce qui se passe réellement en Afghanistan. C’est pour cela, en plus du fait que l’on ne veuille rien savoir d’endurer une démonstration de la force militaire basée à Valcartier, que l’on doit briser le fameux consensus qui régnerait supposément autour du Droit de cité et de sa manifestation militaire hideuse. Le 3 juillet prochain, les forces antimilitaristes n’auront d’autres choix que de prendre la rue. Le 3 juillet prochain, les forces vives de partout au Québec ne laisseront pas se dérouler sans contestation ce freak show dans les rues de Québec.

La Fédération des communistes libertaires du Nord-Est (NEFAC) appuie la manifestation mise de l’avant par le collectif Guerre à la Guerre avec fierté et détermination et invite touTEs ses sympathisantEs à l’action du 3 juillet. Rassemblement à 10h au Parc de l’Amérique française près des bannières rouges et noires.

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Extrait du numéro 21 du journal Cause commune


lundi, mai 26, 2008

Une critique anarchiste du programme du PCR



Un de nos camarades du Collectif la Nuit (NEFAC-Québec) a récemment produit une brochure faisant la critique du PCR (Parti Communiste Révolutionnaire), un parti d'idéologie maoïste. La brochure est disponible sur le site de la NEFAC et en téléchargement.

Ils sont anticapitalistes et antinationalistes, boycottent les élections et l’État, se disent communistes et révolutionnaires. Ils sont très critiques de l’institutionnalisation des mouvements sociaux et conspuent les leaders de la gauche réformiste. Dans les manifestations, ils sont souvent masqués et n’hésitent pas à recourir à l’action directe. À priori, les maoïstes du Parti communiste révolutionnaire (PCR) sont proches des anarchistes. Et pourtant… Un fossé sépare nos conceptions du monde et de la stratégie révolutionnaire.

(brochure éditée en mai 2008 à partir de textes publiés sur le blogue Voix de faits et de nouveau matériel)

Pour lire la suite...

Pour télécharger

vendredi, mai 16, 2008

Des nouvelles publications de la NEFAC au salon du livre anarchiste.


Comme chaque année, la NEFAC aura une table au Salon du livre anarchiste de Montréal.


Ce weekend, la NEFAC profitera du Salon du livre anarchiste pour éditer et rééditer de nombreuses brochures (plus d'une trentaine). Ce sera également l'occasion de compléter votre collection de la revue Ruptures. De plus vous pourrez vous procurer le nouveau Northeastern Anarchist, la revue de nos camarades Étatsuniens de la NEFAC ainsi que The abolition of the state, le nouveau livre de notre camarade Wayne Price (de la NEFAC de New-York). Voilà, la plogue est faite!

jeudi, mai 01, 2008

Cause Commune #20 enfin disponible!


Le numéro 20 de Cause commune, le journal de la NEFAC au Québec, est maintenant disponible sur le web. 4000 exemplaires papier de ce journal sont distribués gratuitement par des militantEs libertaires, membres ou non de l’organisation. Cause Commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement.

Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de la NEFAC le plus près de vous.
Un pdf à basse résolution --format tabloïd-- est disponible sur notre site (Ici).

Au sommaire du no 20


À Montréal, Cause Commune est disponible entre autre à la Librairie L'Insoumise (2033 boul. St-Laurent) , au DIRA (2035 boul. St-Laurent 3e étage), et au Resto-Coop Touski ( 2361 Ontario est.)

mercredi, avril 23, 2008

Nouveau blogue!

Enfin nos camarades de Sherbrooke on mis en ligne leur nouveau blogue!

Seulement quelques textes, mais ça vaut le déplacement



http://nefac-sherbrooke.blogspot.com/

mercredi, avril 02, 2008

Cause Commune #19


Le numéro 19 de Cause commune, le journal de la NEFAC au Québec, est maintenant disponible sur le web. 4000 exemplaires papier de ce journal sont distribués gratuitement par des militantEs libertaires, membres ou non de l’organisation. Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement. Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de la NEFAC le plus près de vous.

Un pdf à basse résolution --format tabloïd-- est disponible.

Au sommaire du no 19 (format HTML)




mardi, mars 25, 2008

Lancement Cause Commune #19 ce jeudi!!


Lancement de Cause Commune # 19
Journal de la NEFAC

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Jeudi 29 mars
5 à 7
Yer Mad!
901 de Maisonneuve est
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Cause commune est le journal de la Fédération des communistes libertaires du nord-est (NEFAC). 4000 exemplaire de ce journal sont distribué gratuitement par des militantEs libertaires, membres ou non de l’organisation.

Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement.

Jeudi 27 mars
5 à 7
Yer Mad!
901 de Maisonneuve est

samedi, janvier 26, 2008

Lancement du #18 de Cause Commune

Lancement de Cause Commune # 18
Journal de la NEFAC
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Jeudi 31 Janvier
5 à 7
Yer Mad!
901 de Maisonneuve est
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Cause commune est le journal de la Fédération des communistes libertairesdu nord-est (NEFAC). 4000 exemplaire de ce journal sont distribuégratuitement par des militantEs libertaires, membres ou non del’organisation.

Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui auxmouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliésau gouvernement.

Au sommaire:

90e anniversaire des émeutes de la conscription à Québec
Retour sur la grève étudiante
Q comme QuartierS
uicide et désertion dans l'armée
Campagne contre le recrutement
Critique cinéma et livre
Le droit de grève
L'avortement

encore une fois :
Jeudi 31 Janvier
5 à 7
Yer Mad!
901 de Maisonneuve est

Pour lire le journal en ligne: http://www.nefac.net/en/node/2335

vendredi, janvier 25, 2008

Aujourd’hui comme hier : nous rejetons votre guerre !


C’est en grande pompe que la ville de Québec célèbre en 2008 le 400e anniversaire de sa fondation. Nous avons déjà souligné le faste avec lequel les élites entendent souligner cet événement (1). Mais au delà des millions dilapidés aux quatre vents, la fête prend une dimension politique. Dans leur programmation, les organisateurs passent évidemment sous silence les 400 ans de colonialisme et de génocide des peuples autochtones qui occupaient ce territoire bien avant Samuel de Champlain. Et bien entendu, on oublie également de parler des luttes menées par la population de Québec contre la domination et l’exploitation.

L’une d’entre elle mérite pourtant d’être soulignée : la résistance contre la conscription de 1918. Le Canada est alors plongé dans la Première Guerre mondiale. Le gouvernement a envoyé plus de 400 000 hommes sur les champs de batailles. Parmi eux, 60 000 meurent au combat. La propagande militaire canadienne frappe toutefois un mur, notamment au Québec. Les francophones, dans leur immense majorité, rejettent l’enrôlement obligatoire et refusent de défendre l’empire britannique au prix de milliers de vies humaines. Les socialistes proposent la conscription des richesses et font campagne en faveur de la grève générale pour y arriver. À l’occasion, la colère populaire s’exprime avec violence, créant un climat de tension particulièrement intense aux quatre coins de la province. À Montréal, en 1917, des « dynamiteros » font sauter la résidence d’un farouche partisan de la conscription tandis qu’à travers le Québec, des manifestations anti-impérialistes ponctuent les dernières années de la guerre.

Du 28 mars au 1er avril 1918, la ville de Québec est secouée par de violentes émeutes qui opposent pendant cinq jours et quatre nuits plusieurs milliers d’anti-conscriptionistes aux autorités civiles, religieuses et militaires. Suite à l’arrestation par la police fédérale d’un jeune homme dispensé du service militaire, Joseph Mercier, des manifestants attaquent le poste de police de la Place Jacques-Cartier, dans le quartier Saint-Roch. Le lendemain, les émeutiers investissent les bureaux d’inscription militaire situés à la Place Montcalm (aujourd’hui le Carré d’Youville) et brûlent les documents qu’ils trouvent sur place. Deux journaux appuyant la conscription (l’Événement et le Chronicle) sont également attaqués par la foule venue en masse des quartiers ouvriers de la Basse-Ville. Malgré l’arrivée de centaines de soldats venus de l’Ontario, la population n’en démord pas, préférant s’armer pour faire face aux charges des militaires.

C’est le plus haut gradé francophone de l’armée canadienne, le Major-Général François-Louis Lessard, qui prend maintenant le contrôle des opérations pour rétablir « la loi et l’ordre ». Comme l’explique l’historien Jean Provencher, « cet officier s’y connaît en matière de rébellion ou de soulèvement. On le retrouve à Québec, en juin 1878, alors que l’armée intervient contre des ouvriers grévistes qui “s’adonnent à la violence et au pillage” (2). Il sera décoré pour sa participation à l’intervention armée contre les Métis en 1885. Il dirigera le régiment des Royal Canadian Dragoons en Afrique du Sud, en 1900 et 1901. Il se retrouve maintenant à Québec dans des circonstances quelque peu identiques » (3).

C’est à grand renfort de mitrailleuses que se réglera le soulèvement populaire. Au coin des rues Saint-Vallier et Saint-Joseph, l’armée tire sur la foule, faisant quatre morts. On compte parmi eux trois ouvriers (Honoré Bergeron, Alexandre Bussières, Georges Demeule, qui est âgé d’à peine 15 ans) et un étudiant (Joseph-Édouard Tremblay). Tous habitent le quartier Saint-Sauveur. Au total, plus de 75 personnes sont blessées pendant les troubles, dont plusieurs par balles. Leur nombre exact reste incertain, la plupart évitant de se rendre à l’hôpital où les militaires procèdent à des arrestations. Plus de 2000 soldats prirent part à la contre-insurrection, faisant de cette opération militaire l’une des trois plus importantes sur le sol québécois avec les événements d’octobre 1970 et la crise d’Oka en 1990.

Aujourd’hui, 90 ans plus tard, le Canada est de nouveau en guerre aux côtés des puissances occidentales. Les motifs ne sont guère différents : une fois de plus, il s’agit d’une guerre impérialiste menée au nom de la démocratie et de la liberté. Mais, hier comme aujourd’hui, les peuples ne sont pas dupes. Malgré la propagande incessante, une majorité de la population québécoise s’oppose à la guerre. Si la conscription n’est pas à l’ordre du jour, l’armée redouble d’effort pour recruter les jeunes des milieux populaires et les envoyer mourir au front. Malgré les protestations, le gouvernement conservateur fait la sourde oreille et continue d’aller de l’avant. C’est en notre nom, et avec notre argent, que le Canada fait la guerre.

Cette opposition populaire doit pouvoir s’exprimer! C’est pourquoi nous marcherons le 28 mars prochain pour commémorer le 90e anniversaire des émeutes contre la conscription et pour manifester notre opposition à la guerre en Afghanistan.

Manifestation anti-militariste, Vendredi le 28 mars
Rassemblement à 17h, devant la bibliothèque Gabrielle-Roy (350, rue Saint-Joseph Est) à Québec.

Nous vous invitons à soutenir cette manifestation en nous contactant par la poste ou par couriel et en manifestant avec nous le 28 mars prochain. Un appel officiel sera envoyé sous peu.

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Notes :
(1) À ce sujet, voir : « Du pain et des jeux », dans Cause Commune, numéro 11, automne 2006, p. 1.
(2) L’armée tue pendant cette grève un ouvrier d’origine française, Édouard Beaudoire, que des rapports militaires présentent comme un socialiste qui a participé à la Commune de Paris.
(3) Jean Provencher (1971), Québec sous la loi des mesures de guerre 1918, Montréal, Éditions du Boréal Express, p. 82.

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Ce texte sera publié en une du prochain Cause Commune....

Texte repris du blogue de nos camarades de Québec

dimanche, janvier 06, 2008

Où règne l'autorité en toute impunité: Une étude anarchiste de la politie Rotinonshón:ni


Le 1er janvier c'était l'anniversaire du soulèvement Zapatistes de 1994, un évènement qui changea les relations politiques dans toute l'Amérique depuis, et qui remit surtout dans le portrait les autochtones. Nous tenons a souligner cet évènement à notre façon.

Nous vous présentons ce texte qui retrace les liens qu'on peut retrouver entre nos aspirations libertaires et celles de nos frères et soeurs IroquoisEs. Alors que l'indigénisme latino-américain peut souvent être une source d'inspiration, plus près de nous, les autochtones sont aussi une inspiration, autant pour leur résistance présente, que pour leur passé glorieux.

Vous pouvez lire le texte sur le site web de la NEFAC: ici

Vous pouvez aussi vous procurer le pamphlet en format PDF disponible auprès de l'Union Locale de Montréal en écrivant à : mtl(a)nefac.net

Il est a noter que l'original possède un glossaire ainsi que les notes de bas de pages.

jeudi, novembre 15, 2007

Cause commune, édition spéciale grève étudiante


La NEFAC-Montréal a produit un numéro spécial de Cause Commune portant spécifiquement sur la grève étudiante en cours.

Il s'agit en fait d'un tract format 'legal' recto-verso.

Vous en trouverez ici une copie pdf. Recto. Verso.

N'hésitez pas à la reproduire en masse!

mercredi, novembre 07, 2007

Pour ceux et celles que ca intéressent, la NEFAC a tenu son congrès fédéral annuel, au mois d'octobre à Boston. Voici donc un bref résumé, des discussions sur 2 jours visant à déterminer la ou les façons de poursuivre nos différentes luttes d'un point de vue communiste libertaire. L'article est en anglais.


The Northeastern Federation of Anarchist- Communists recently met for our annual international conference. We met in a wonderful meeting space provided by Encuentro 5 in Boston and spent two days evaluating how best to continue the movement towards libertarian-communism and workers power.(Pour lire la suite du résumé)

Edit: Le texte a été traduit en français

dimanche, novembre 04, 2007

85e anniversaire de la mort de Ricado Flores Magon


À quelques jours de l'anniversaire de la mort du célèbre anarchiste mexicain Ricardo Flores Magon, voici un petit texte qui porte a réflexion...

Celui-ci est mort dans des conditions obscures dans une prison américaine en 1922. Sa vie entière fut consacrée a combattre la dictature de Diaz au Mexique tout en portant un message d'émancipation pour les travailleurs et travailleuses, pour les paysans et paysannes. Née dans une communauté autochtone de Oaxaca, on s'inspire encore aujourd'hui des ses textes et de ses idées.

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Pour plus d'information sur R. Flores Magon un pamphlet a prix modique est disponible a la Librairie l'Insoumise (2033 St-Laurent, Montreal) ainsi que d'autres publications, dont l'excellent livre de Spartacus sur le sujet.






Le fusil.

Je sers les deux bandes : la bande qui opprime et celle qui libère. Je n'ai pas de préférences. Avec la même rage, avec le même fracas j'envoie la balle qui arrache la vie au partisan de la liberté ou au soldat de la tyrannie.

Des ouvriers m'ont fabriqué, pour tuer d'autres ouvriers. Je suis le fusil; l'arme liberticide quand je sers ceux d'en haut, l'arme émancipatrice quand je sers ceux d’en bas.

Sans moi il n'y aurait pas d'homme qui disent : "Je suis plus que toi!" et sans moi il n'y aurait pas d'esclaves qui crient : "À bas la tyrannie!".

Le tyran me nomme "l'appui des institutions". L'homme libre me caresse avec tendresse et m'appelle "l'instrument de rédemption". Je suis la même chose, mais toutefois je sers autant pour opprimer que pour libérer. Je suis en même temps assassin et justicier, selon les mains qui me manœuvrent.

Moi-même je sais reconnaître quel type de main me tiennent. Ces mains tremblent? Il n'y a aucun doute : ce sont les mains d'un tyran. C'est une prise ferme? Je dis sans réfléchir : "ce sont les mains d'un libertaire!".

Je n'ai pas besoin d'entendre les cris pour savoir à quelle bande j'appartiens. Il suffit d'entendre les dents claquer pour savoir que je suis entre les mains d'un oppresseur. Le Mauvais est peureux; le Bon est valeureux. Quand le tyran appuie ma crosse sur son torse pour me faire vomir la mort cachée dans la cartouche, je sens que son cœur saute violament. C'est qu'il a conscience de son crime. Il ne sait pas qui il tuera. On lui a ordonné : "feu!" et voilà le tir qui, peut-être, traversera le cœur de son père, de son frère ou de son enfant, celui que l'honneur a fait crier "rebelle toi!".

Je continuerai d'exister encore tant qu'il y aura sur terre une humanité stupide qui insiste pour être divisée en deux classe : celle des riches et celles des pauvres, celle de ceux qui jouissent et celle de ceux qui souffrent.

Quand le dernier bourgeois aura disparu et que l'ombre de l'autorité se sera dissipée, à mon tour je disparaîtrai en léguant mes matériaux pour la construction de milliers d'outils et d'instruments qui seront manipulés avec enthousiasme par des hommes transformés en frères.

Regeneraciòn, no. 64, 18 novembre 1911