Dans un contexte socio-économique marqué par la poussée frénétique du chômage, du précariat et des inégalités sociales et professionnelles, le sentiment d’injustice ne cesse de se développer pour devenir l’une des caractéristiques majeures du rapport à l’emploi. Les entreprises sont appelées à développer des « alternatives » pour repenser les termes d’un nouveau contrat social dont l’engagement et l’équité sont les mots d’ordre.

Présentation

Dans un contexte socio-économique marqué par la poussée frénétique du chômage, du précariat et des inégalités sociales et professionnelles, le sentiment d’injustice ne cesse de se développer pour devenir l’une des caractéristiques majeures du rapport à l’emploi. Les entreprises sont appelées à développer des « alternatives » pour repenser les termes d’un nouveau contrat social dont l’engagement et l’équité sont les mots d’ordre.

Dans cette perspective, il s’avère nécessaire d’interpeller les concepts et les paradigmes qui épaulent le discours et les pratiques managériales comme celui de la responsabilité sociale des entreprises, devenu, depuis plusieurs années, un concept en vogue et dont l’utilisation repose parfois sur l’instrumentalisation et la légitimation de l’image sociale de l’entreprise. Un constat qui soulève de grands questionnements.

En effet, appréhender le management du capital humain sous l’angle de la RSE et du développement durable implique de mettre en exergue la capitalisation et le transfert du savoir, mais aussi le renforcement de l’employabilité et le développement des compétences dans une perspective innovante.

Deux axes sont privilégiés pour ce numéro spécial de ISSM Journal, à savoir :

Thématique 1 : Engagement social des entreprises et des organisations

L’entreprise, en tant que pourvoyeur d’emplois a un rôle capital à jouer : l’emploi, les conditions de travail, l’équité organisationnelle dépendent de sa vision et de ses valeurs en vue de consolider les efforts de développement durable.

Même si la rentabilité reste toujours un moteur majeur des décisions des entreprises, les bénéfices des actions en faveur de l’environnement et du capital humain ne peuvent plus être légués au deuxième plan.

Ce thème porte notamment sur les défis et les obstacles auxquels se heurtent les entreprises, toutes tailles confondues, lors de l’intégration de la RSE à la gestion du capital humain.

Thématique 2 : La formation comme une pratique responsable et engagée

Dans un environnement acharné et caractérisé par la concurrence économique, les entreprises cherchent perpétuellement à développer des modèles organisationnels performants.

La formation est clairement l’un des meilleurs leviers du développement du capital humain afin d’atteindre la performance individuelle et collective recherchée en vue de mettre en place une dynamique durablement apprenante.

Un nouveau regard sur les pratiques de la formation continue au sein des organisations s’avère nécessaire notamment dans les contextes où la formation n’est qu’un rituel organisationnel ou une façon pour justifier des budgets. Ces interrogations vont aussi dans le sens de rapprocher le couple formation-RSE et développement durable pour en évaluer l’impact sur le développement du capital humain au service de la personne, de l’organisation et de la société toute entière.

Comment et quand répondre à l’appel à communication ?

Les propositions de communication devront être rédigées en français ou en anglais en une page caractère 12, TNR, interligne 1,5 et adressées simultanément aux adresses suivantes :

youssefsadik@gmail.com ; issmjournal@gmail.com

Les propositions seront examinées par le comité scientifique international en double aveugle.

Calendrier

• Date limite de soumission de la première version de l’article : avant le 15 juin 2019 à 23h00 GMT

• Réponse du aux auteurs : 30 juin 2019
• Réception des textes version finale : 20 juillet 2019

Consignes aux auteurs

Les articles n’excèderont pas 25 pages (incluant tableaux, graphiques et bibliographie) à interligne et demi (ou 50 000 signes) et devront être accompagnés d’un court résumé d’une dizaine de lignes, en anglais et en français, et de cinq mots clé, en anglais et français également.

L’auteur fournira les renseignements suivants : son nom, son adresse, son numéro de téléphone, son adresse électronique ainsi que son titre et son établissement de rattachement.

Les textes seront examinés de façon anonyme par deux lecteurs externes. Les articles soumis présenteront des résultats de recherche originaux et des qualités telles que la lisibilité et la pertinence par rapport à la problématique générale du numéro et des thèmes généralement couverts par la revue. Les articles publiés restent la propriété de la revue.

Présentation des articles

Notes et bibliographie

Les notes seront présentées en fin de texte et seront identifiées en chiffres arabes. La bibliographie complète doit être présentée comme suit :

• Livre : Sadik, Youssef (2018). Les paradoxes de l’employabilité au Maroc, Paris, éditions l’Harmattan.
• Revue : Dutraive, Véronique (1993). La firme entre transaction et contrat : Williamson épigone ou dissident de la pensée institutionnaliste, Revue d’économie politique, 103, n° 1, pp. 83-105.
• Article de livre : Élie, Bernard (1997). Contre l’apartheid économique : le combat politique, dans Juan-Luis Klein, Pierre-André Tremblay et Hugues Dionne (sous la direction de), Au-delà du néolibéralisme : quel rôle pour les mouvements sociaux ?, Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec, pp. 179-186.