Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2014, un incendie se déclare au foyer des Tattes, le plus grand lieu d’hébergement pour requérant.e.s d’asile de Suisse. Dans cet incendie, Fikre Seghid, un Erythréen de 29 ans, est mort par intoxication et des dizaines d’habitant.e.s ont été gravement blessé.e.s. 4 ans déjà que les procédures traînent, que les divers responsabilités sont niées et que les victimes attendent réparation.
Perce-frontières
Perce-Frontières est un espace de coordination de collectifs et individu.e.s en lutte sur des questions liées aux personnes en exil. Il a été créé à l’automne 2015, pour prendre le relais du mouvement No Bunkers, qui avait occupé le Grütli durant l’été.
Un an plus tard, un tel espace garde toute son importance. Les mêmes problématiques restent d’une brûlante actualité et de nouveaux enjeux émergent. En effet, malgré les promesses des responsables politiques, les bunkers ne fermeront pas cette année. Les arrestations souvent brutales et les renvois continuent, dans les rues et jusque à l’Office cantonal de la population et des migrations (OCPM). La Suisse construit des centres de renvois fédéraux, et Genève est en passe de devenir le fer de lance d’une politique d’asile carcérale et des vols spéciaux.
Depuis 2015, le collectif de personnes en exil Stop Bunkers en lutte contre l’hébergement dans les abris PCi a initié un mouvement qui n’a cessé de prendre de l’ampleur. Le collectif d’occupation du Grütli (No Bunkers) contre les transferts dans ces mêmes abris et la solidarité qu’il a attiré ont notamment permis l’ouverture du foyer Appia. Enfin, la lutte des habitant.e.s contre la destruction du foyer Frank-Thomas soutenus par Perce-Frontières a conduit à la rénovation du foyer et à la promesse de relogement de ses habitant.e.s dans leurs anciennes chambres. La lutte contre les renvois, notamment des blessés des Tattes, et contre les accords Dublin s’est également menée de front durant toute cette période. Ces quelques exemples de luttes furent des espaces de rencontre, des moment de construction d’un rapport de force hors des institutions, dans la rue, et aux côtés des premier.e.s concerné.e.s.
Rassemblement contre la détention et le renvoi d’Ayop
Ayop restera ! Les autorités genevoises s’enfoncent dans leur déni de responsabilité, de justice et d’humanité. Rassemblement ce vendredi à 18h.
Contre les tortures administratives et les renvois. Retour sur l’action du 9 mai devant l’Hospice général.
Une quarantaine de personnes ont répondu à l’appel du collectif Perce-Frontières et se sont rassemblées devant l’Hospice Général pour que ses responsables prennent position au sujet de la modification insensée et répressive de la procédure d’accès a l’aide d’urgence.
"L’État assassine, un exemple Lamine F"
Le racisme systémique et systématique de l’État suisse criminalise les personnes non-blanches et la violence ne fait que s’accroître pour celles qui de plus, ont un statut légal précaire. De la garde à vue à la détention, en passant par les expulsions et trop souvent la mort, l’État est coupable d’une politique criminelle.
Pour une ville agréable pour touTEs, pas de frontières dans nos quartiers !
Pour Perce-frontières, la lutte pour reprendre ensemble la ville doit prendre en compte le harcèlement juridique et policier que subissent les personnes non-blanches à Genève et qui a des implications directes sur la manière dont ces dernières peuvent se mouvoir.
Invitation au Foyer Frank-Thomas, un an plus tard
"Les foyers pour personnes en exil ressemblent aujourd’hui plus à des prisons qu’à des lieux d’habitation." Les habitant.e.s du foyer Frank-Thomas et le collectif Perce-Frontières vous invitent à un pique-nique, le jeudi 22 juin 2017 à 18h. Il y a exactement un an, cette lutte avait permis de sauver ce foyer voué à la destruction et aujourd’hui rénové.
[Genève] Thé devant des Foyers et Bunkers
Le collectif Perce-frontières qui lutte pour les personnes en exil vous invite à des thés conviviaux devant des foyers et des bunkers. Le but de ces thés est de tisser des liens entre les habitant.e.s des foyers et bunkers et les autres résident.e.s genevoises, de dénoncer les conditions de vie indignes de vos lieux d’habitation et de visibiliser vos luttes. Ce sont des moments importants pour briser l’isolement que leur impose l’Hospice général, la police et l’Etat de Genève.
[Genève] Communiqué de Perce-Frontières suite à la manif du 27 janvier
Ce vendredi 27 janvier, plus de 500 personnes ont joyeusement défilé dans les rues de Genève pour revendiquer de meilleures conditions d’accueil pour les personnes en exil et mettre les autorités face à leur échec.
[Genève] La police annonce des contrôles aux abords de la manifestation de Perce-Frontières.
Le Collectif Perce-Frontières dénonce une tentative de la police de dissuader les personnes en exil de se rendre à la manifestation de vendredi 27 janvier à 17h 30 à la Treille
[Genève] Accueil des personnes en exil : entre mensonges et imposture
Communiqué de presse du collectif Perce-Frontières avant la manifestation du vendredi 27 janvier 2017, 17h30, promenade de la Treille