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vendredi 7 juillet à 22h10
Les conneries, c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer.
Michel Audiard
vendredi 23 juin
favicon slate.msn.com En France, on meurt parce qu’on est une femme, par Titiou Lecoq (Slate 23/06)
On connaît tous cette sta­tis­ti­que : une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Mais sa réa­lité est bien dif­fé­rente de ce que j’ima­gi­nais. (...) Je me trom­pais sur la nature du phé­no­mène mais également sur son ampleur. Ces femmes tuées par leurs conjoints repré­sen­tent chaque année envi­ron 20% de ce que le minis­tère de l’inté­rieur appelle « les attein­tes à la vie ». À ce titre, l’effet de liste est gla­çant. Ce n’est pas une femme qui meurt tous les trois jours. Cette année, c’est Marion, Noémie, Marcelle, Kelly, Fatima, Jennifer, Rita, Stéphanie, Sylvie, Catherine, Marie-Rose, Hélène, Julie, Blandine. Elles ont tous les âges, de 19 à 90 ans. Elles sont secré­taire, aide-soi­gnante, assis­tante mater­nelle, conduc­trice de car, patronne de bis­trot, agri­cultrice, employée muni­ci­pale, groom, ser­veuse.
Source : Slate
Thème(s) : Femmes
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