Par Christine Archambault
Quand un entrepreneur de Vancouver s’est mis à livrer de l’oxygène en Chine, nous n’avons malheureusement pas été étonnés outre mesure. Dans certaines régions du monde, le ciel reste obstinément bouché, et le soleil n’apparaît qu’à la télévision.
La ville polluée nous étouffe, la ville froide laisse les personnes âgées, les marginaux et les pauvres se détériorer dans des rues aveugles à la souffrance humaine. La ville de l’argent impose des quartiers et des apartheids visibles ou transparents. Les codes postaux décrètent à quels jeux nous avons le droit de jouer et à quel âge nous allons mourir.