lundi, mars 03, 2014
Ultime congrès de l’UCL
Québec, 1er mars 2014 – Des membres de Québec, Montréal et Saguenay se
sont réuni-e-s aujourd’hui à Québec pour dissoudre l’Union communiste
libertaire. Après avoir réglé les questions d’intendance et de
trésorerie, les militantes et militants rassemblé-e-s ont convenu d’un
plan pour disposer des archives et éditer une anthologie du matériel
fédéral publié au fil des ans par la NEFAC puis l’UCL (Cause commune, Ruptures, etc.).
L’organisation ne répondant plus aux besoins et aux désirs de la majorité de ses membres, celles et ceux-ci ont préféré la dissoudre. Les congressistes tiennent à préciser que le projet de société communiste libertaire dont l’UCL était porteuse n’est pas en cause, même si l’on peut interpréter ce projet de diverses façons.
Il y aura des bilans à faire de l’expérience qui aura duré cinq ans, mais ces bilans appartiennent à toutes les personnes et tous les groupes qui se sont impliqué-e-s dans l’organisation au fil des ans. D’ailleurs, les congressistes tiennent à saluer toutes les militantes et tous les militants qui se sont investi-e-s dans l’UCL depuis sa fondation.
Une page est tournée mais l’histoire de l’anarchisme au Québec n’est évidemment pas terminée. Les organisations sont des moyens et non des fins. Les personnes qui ont fait l’UCL continuent de s’impliquer dans plusieurs projets libertaires, dont les éditions Ruptures et le Collectif Emma-Goldman qui poursuit sur sa lancée.
Le mot de la fin?
Seule la lutte paie!
L’organisation ne répondant plus aux besoins et aux désirs de la majorité de ses membres, celles et ceux-ci ont préféré la dissoudre. Les congressistes tiennent à préciser que le projet de société communiste libertaire dont l’UCL était porteuse n’est pas en cause, même si l’on peut interpréter ce projet de diverses façons.
Il y aura des bilans à faire de l’expérience qui aura duré cinq ans, mais ces bilans appartiennent à toutes les personnes et tous les groupes qui se sont impliqué-e-s dans l’organisation au fil des ans. D’ailleurs, les congressistes tiennent à saluer toutes les militantes et tous les militants qui se sont investi-e-s dans l’UCL depuis sa fondation.
Une page est tournée mais l’histoire de l’anarchisme au Québec n’est évidemment pas terminée. Les organisations sont des moyens et non des fins. Les personnes qui ont fait l’UCL continuent de s’impliquer dans plusieurs projets libertaires, dont les éditions Ruptures et le Collectif Emma-Goldman qui poursuit sur sa lancée.
Le mot de la fin?
Seule la lutte paie!
dimanche, septembre 08, 2013
Le 11 sept. 1973 et le pouvoir populaire au Chili
N'hésitez pas à commenter cet article
De nombreux livres et films paraitront ce mois-ci pour souligner le 40e anniversaire de «l'autre 11 septembre». Ceux-ci nous ferons connaitre l'ampleur et l'intensité d'un mouvement populaire trop méconnu de la population en général.
Pour sa part, la trilogie documentaire La Bataille du Chili de Patricio Guzman parue dans les années '70 révèle en trois parties d'une heure trente (L'Insurrection de la bourgeoisie; Le Coup d'État miliaire; le Pouvoir populaire) les différents évènements de l'époque qui peuvent nous servir à alimenter une réflexion actuelle sur les stratégies et les tactiques de gauche dans la lutte des classes. Malgré le contexte sud-américain particulier de l'époque, il est possible de débattre sur l'union entre les partis parlementaires et les groupes militants de gauche, de constater le rôle du gouvernement étasunien dans le financement de groupes fascistes chiliens, de réfléchir sur les sabotages patronaux, l'enjeu de l'auto-défense et de la violence, etc. Malheureusement, seule une petite partie du film est disponible en ligne en version francophone, la version francophone complète est par contre disponible sous forme de Torrent téléchargeable (pour ceux et celles qui savent comment ça marche) ou alors en DVD à acheter en ligne.
À la lumière de ces expériences, les anarchistes peuvent s'intéresser au contrôle ouvrier / autogestion des usines par des assemblées appelées «cordons industriels». Un article intitulé L’« octobre rouge » chilien et la naissance des cordons industriels (Le Monde Diplomatique) décrit rapidement ce qu'il s'est passé.
Avant de lire les quelques extraits sélectionnés ci-dessous, les personnes qui s'intéressent aux luttes contemporaines au Chili peuvent lire le texte «un regard panoramique sur le mouvement libertaire du Chili»(2012) ainsi que regarder en ligne le film haut en couleur Chicago Conspiracy (2010 - en anglais seulement ) sur les luttes de la gauche non-parlementaire (étudiantEs, quartier populaire LaVictoria, luttes des premières nations Mapuche).
Extraits tiré de l'article L’« octobre rouge » chilien et la naissance des cordons industriels
Dossier : il y a quarante ans, le coup d’Etat contre Salvador Allende
Journal Le Monde Diplomatique septembre 2013
Le Cordon Cerrillos étaient l'un des plus mobilisé. |
[...]
L’un des aspects saillants de l’attitude du mouvement populaire est la création, au niveau des principales zones industrielles et quartiers périphériques du pays, d’organismes unitaires et transversaux, qui fonctionnent sur une base territoriale et permettent la liaison entre les différents syndicats d’un secteur industriel précis ou au sein des organisations de base d’un quartier. Suivant l’ampleur des couches sociales qu’elles parviennent à réunir, leur degré de pouvoir réel et l’orientation que leur donnent les militants présents, ces organisations vont prendre le nom de « Cordons industriels », « Commandos communaux », « Comités coordinateurs ». Au niveau de l’industrie, ces coordinations ouvrières horizontales répondent massivement aux boycotts et lock-out patronaux par une vague d’occupations d’usines, qui entre en adéquation avec la mobilisation au sein des principales entreprises de l’aire de propriété sociale (APS), formée par le secteur économique nationalisé.
Les salariés de cette aire parviennent ainsi à maintenir partiellement la production, en faisant fonctionner les usines sans leur propriétaire, la plupart du temps avec l’aide de peu de cadres et techniciens et sur des bases complètement nouvelles : délibération collective permanente, remise en cause de la division du travail et des rapports sociaux de sexes, rupture partielle des hiérarchies et dominations symboliques, critique de la légitimité du patronat à diriger l’économie. Ils organisent aussi des formes parallèles de ravitaillement direct, notamment avec l’aide des Comités d’approvisionnement et de contrôle des prix (Juntas de abastecimiento y control de precios, JAP), multiplient les brigades de surveillance et de défense des usines...
[...]
Les témoignages que nous avons pu recueillir, ainsi que l’examen de la presse et des débats de l’époque, démontrent que malgré une volonté réaffirmée de se structurer par le biais de l’élection systématique de délégués en assemblée et le rejet de la nomination « par en haut » (par les partis), une telle démocratisation n’a jamais été atteinte (même si dans certaines usines, les délégués sont bien élus en assemblée). Ce sont essentiellement des dirigeants syndicaux et des militants du Parti socialiste (PS) et du Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR) qui y participaient et faisaient redescendre l’information dans leur usine, où, souvent, ils se heurtaient à la désapprobation des dirigeants syndicaux communistes.
[...]
Certains témoins ou commentateurs donnent une vision des Cordons déformée : celle d’immenses organisations de masse, extrêmement bien structurées. C’est paradoxalement cette version qui a également été défendue par la junte militaire pour justifier le coup d’Etat contre les « cordons de la mort », décrits comme une dangereuse armée parallèle prête à détruire la République et la Patrie (5). En fait, si de manière objective, la ceinture industrielle de la capitale concentre plusieurs dizaines de milliers de travailleurs, les Cordons industriels en tant qu’organisations mobilisées ont eu de nombreuses difficultés à rompre leur isolement politique au sein de la « voie institutionnelle » au socialisme et à s’insérer dans leur milieu social.
lundi, août 05, 2013
Mardi 13 août au Touski, Discussion libertaire sur le travail/économie invisible
Comme à tous les deuxièmes mardis du mois, des gens de tous horizons se réuniront au 5à7 de discussion sur l'économie libertaire au Touski (2361 Rue Ontario Est.)! Ce mois-ci, le 13 août, il portera sur l'économie invisible ou le travail invisible. Rapidement pour expliquer, selon le site de l'Association féminine d’éducation et d’action sociale (AFEAS) «Le travail invisible, non rémunéré, comprend l’ensemble du travail accompli au sein de la famille et du bénévolat réalisé dans la communauté, quel que soit le statut de la personne. Dans les pays du tiers-monde, il comprend aussi le transport de l’eau, la production agricole et artisanale liée à la survie de la famille.» Pour en savoir plus voici le dossier de l'AFEAS sur le sujet
À noter qu'il ne s'agit ici pas d'une initiative de membres de l'UCL, mais plutôt ne initiative libertaire large et non-partisane.
vendredi, juillet 26, 2013
Usine Mapei - Témoignage sur les lignes de piquetage
Lundi 22 juillet 2013, 7h20,
Laval.
Nous sommes, de sources
policières, autour de 80 individus à débarquer à l'usine Mapei pour démontrer
notre solidarité envers les 115 travailleuses et travailleurs affiliéEs à la
CSN en grève depuis plus de 14 mois. Nous sommes de divers horizons, du communautaire,
des assemblées de quartier, des étudiantEs, des membres de l'IWW, des
travailleuses et travailleurs syndiquéEs ou non, des sans-emplois. De diverses
tendances aussi de la gauche radicale en passant par des féministes, des
maoïstes, des marxistes, des communistes et jusqu'aux anarchistes. Notre but:
bloquer les portes de l'usine pour arrêter la production qui continue toujours
par l'utilisation de "scabs" et par les employéEs de bureau.
Libellés :
CSN,
IWW,
syndicalisme révolutionnaire
Réactions : |
jeudi, juillet 25, 2013
Dans une boulangerie anarchiste : « Il y a toujours des enjeux de pouvoir »
Pierre et Florence, derrière les fourneaux de la Conquête du pain (Paul Conge/Rue89) |
Sandwich Kropotkine
Dans une boulangerie anarchiste : « Il y a toujours des enjeux de pouvoir »
Paul Conge | Journaliste
C’est bien connu, l’anarchie, c’est l’ordre sans le pouvoir. Du moins, en théorie. Les mitrons de La Conquête du pain,
une petite boulangerie « bio et autogérée » à Montreuil
(Seine-Saint-Denis), pétrissent leurs miches depuis quelques années en
s’attachant à appliquer les préceptes anarchistes.
« On fonctionne du feu de Dieu ! » assure Thomas, à vif derrière sa cuve de pétrissage. Nous sommes descendus au sous-sol par une échelle bancale. L’endroit, vétuste, plongé dans le vacarme des fourneaux et des cuves, est étouffé sous une chape de plomb de 35 degrés.
« On fonctionne du feu de Dieu ! » assure Thomas, à vif derrière sa cuve de pétrissage. Nous sommes descendus au sous-sol par une échelle bancale. L’endroit, vétuste, plongé dans le vacarme des fourneaux et des cuves, est étouffé sous une chape de plomb de 35 degrés.
vendredi, juillet 19, 2013
« Vers une démocratie générale » de Takis Fotopoulos
La campagne fédérale de l'UCL étant le thème de la «démocratie», voici un compte rendu de livre qui pourrait alimenter la réflexion dans ce sens.
texte tiré du site du Journal Le Monde Libertaire
texte tiré du site du Journal Le Monde Libertaire
Après quelques commentaires acides sur le livre d'Antoine Bevort, Pour une démocratie participative (voir [Le Monde libertaire, n° 1310- art1122]) venons-en à Takis Fotopoulos. Voici un auteur remarquablement inconnu des militants hexagonaux mais qui pourtant manifeste des approches libertaires de l'Homme, de la société et du devenir social et économique du monde.
samedi, juin 15, 2013
Communiqué: succès et suite de l'atelier "Démocratie directe: un projet par et pour les hommes blancs?"
L’atelier « Démocratie directe : un projet par et
pour les hommes blancs? » qui a été donné le samedi 25 mai au Salon du
livre anarchiste 2013 a obtenu un succès inattendu. Il a d'autant plus
été apprécié par la grande majorité des personnes qui étaient présentes.
Il a été tellement populaire que plus d’une vingtaine de personnes ont dû faire demi-tour devant une salle remplie à craquer. « La salle était tellement pleine que j’ai dû m'asseoir les jambes croisées. Il y avait vraiment beaucoup de monde! » s'est exclamé une participante.
Nous, membres de l’UCL nous réjouissons de cet intérêt pour l'atelier puisqu’il fait parti d’une réflexion théorique collective face aux réalités militantes actuelles. En effet, c’est dans le cadre de la campagne annuelle de l’UCL sur le thème large de la "Démocratie" et en suite du Forum sur la Démocratie Directe que cet atelier a été préparé par Myriam et Camille. Nous continuerons au cours des prochains mois d’approfondir et compléter ensemble les réflexions qui y ont été proposées, et ce, toujours dans l'objectif de les diffuser et de les mettre en pratique dans notre vie quotidienne.
En nous concentrant sur les pratiques inégalitaires informelles qui viennent miner les dynamiques inclusives de la démocratie directe, nous espérons contribuer à enrichir la culture militante du souci d'agir de manière égalitaire afin que nos luttes sociales et nos espaces collectifs se rapprochent le plus possible d’un modèle de société autogéré, horizontal et inclusif.
-30-
Il a été tellement populaire que plus d’une vingtaine de personnes ont dû faire demi-tour devant une salle remplie à craquer. « La salle était tellement pleine que j’ai dû m'asseoir les jambes croisées. Il y avait vraiment beaucoup de monde! » s'est exclamé une participante.
Nous, membres de l’UCL nous réjouissons de cet intérêt pour l'atelier puisqu’il fait parti d’une réflexion théorique collective face aux réalités militantes actuelles. En effet, c’est dans le cadre de la campagne annuelle de l’UCL sur le thème large de la "Démocratie" et en suite du Forum sur la Démocratie Directe que cet atelier a été préparé par Myriam et Camille. Nous continuerons au cours des prochains mois d’approfondir et compléter ensemble les réflexions qui y ont été proposées, et ce, toujours dans l'objectif de les diffuser et de les mettre en pratique dans notre vie quotidienne.
En nous concentrant sur les pratiques inégalitaires informelles qui viennent miner les dynamiques inclusives de la démocratie directe, nous espérons contribuer à enrichir la culture militante du souci d'agir de manière égalitaire afin que nos luttes sociales et nos espaces collectifs se rapprochent le plus possible d’un modèle de société autogéré, horizontal et inclusif.
-30-
mercredi, juin 12, 2013
Vio.Me, une expérience d'autogestion ouvrière à découvrir en Grèce et à faire connaître partout
"Le seul scénario réaliste est de prendre possession de ces usines et des moyens de production afin de survivre." |
Communiqué – Radio-poubelles : Pas de tolérance pour l’intolérance !
[À diffuser largement]
11 juin 2013 // L’Union Communiste
Libertaire souhaite dénoncer de vive voix les campagnes de peur et
l’incitation à la haine des radios-poubelles, de même que ses
poursuite-bâillons. Nous constatons encore les dérives dangereuses et
les menaces violentes de fans de ces radios envers des personnes
associées au boycott de celles-ci. Nous appelons les militantes sociales
et militants sociaux à combattre sur plusieurs fronts la démagogie
populiste de droite qui a pignon sur rue dans plusieurs stations radios
de la province.
samedi, juin 08, 2013
Vidéo de la contestation en Turquie
Compte-rendu vidéo des évènements de la première semaine de contestation en Turquie. En anglais.
Tiré de http://www.whatishappeninginistanbul.com/
Plus de photos ici
Tiré de http://www.whatishappeninginistanbul.com/
Plus de photos ici
dimanche, juin 02, 2013
Docu | La rébellion de Cherán – Les nouveaux Zapatistes ? ( VICE sous-titré en français)
Le Mexique est le deuxième pays du continent américain où il y a le plus d'atteintes aux droits humains (la Colombie est le premier). Au pays de l'homme le plus riche du monde (Carlos Slim) l'alliance entre le gouvernement et la mafia y est parfois explicite et les milices patronales et gouvernementales agissent fréquemment violemment en peine impunité contre la population.
Que ça soit au niveau politique ou syndical, les assassinats et les massacres n'y sont pas rares, et ce depuis très longtemps. Pensons par exemple au massacre de Tlatelolco où jusqu'à 300 étudiants furent tués seulement dix jours avant les Jeux Olympiques de Mexico 1968.
Que ça soit au niveau politique ou syndical, les assassinats et les massacres n'y sont pas rares, et ce depuis très longtemps. Pensons par exemple au massacre de Tlatelolco où jusqu'à 300 étudiants furent tués seulement dix jours avant les Jeux Olympiques de Mexico 1968.
samedi, juin 01, 2013
Top5 des brochures les plus vendues par l'UCL au Salon du livre anarchiste
En première place, vient le livre sur Radio X par le collectif Emma Goldman. Nous avons tout vendu!
Il sera de retour à la librairie anarchiste L'Insoumise au cours des prochaines semaines. Nous vous laisserons savoir quand précisément.
Pour le reste, il s'agit de brochures dont le contenu ou le PDF de la brochure même sont accessibles en lignes
Les meilleurs blagues anarchistes, des Éditions Ruptures
L'autogestion ce n'est pas de la tarte, du Groupe d'Action et Réflexion Anarcho-Syndicaliste
À bas les restaurants!, de prole.info
"How can I be sexist? I'm a anarchist!", ZabalazaBooks
Dans la même catégorie que cette dernière, la brochure A Collection of Essays on Feminism and Sexism in the Anarchist Movement a aussi été très populaire! Celles-ci sont toutes deux tirées de la compilation de brochures de la fédération communiste libertaire sud-africaine ZabalazaBooks
Pour tous commentaires et suggestions, n'hésitez pas à nous écrire!
ucl.montreal@causecommune.net
lundi, mai 20, 2013
Lancement du livre de l'UCL-Saguenay sur la Radio poubelle au Salon du livre anarchiste de Montréal
[ À diffuser largement ]
Le Collectif Emma Goldman lancera bientôt, au Salon du livre anarchiste de Montréal les 25 et 26 mai, un nouvel ouvrage collectif paru aux Éditions Ruptures intitulé : « Radio X les vendeurs de haine ». Alors que surgissent de nouveaux groupes dans la métropole et la capitale qui s’opposent au phénomène populiste de la radio-poubelle, ce bouquin propose une anthologie commentée (avec de nombreux textes inédits) de la lutte des militants et militantes contre la radio-poubelle au Saguenay, ainsi qu’une analyse du discours et du phénomène social des radios-poubelles.
Le Collectif Emma Goldman lancera bientôt, au Salon du livre anarchiste de Montréal les 25 et 26 mai, un nouvel ouvrage collectif paru aux Éditions Ruptures intitulé : « Radio X les vendeurs de haine ». Alors que surgissent de nouveaux groupes dans la métropole et la capitale qui s’opposent au phénomène populiste de la radio-poubelle, ce bouquin propose une anthologie commentée (avec de nombreux textes inédits) de la lutte des militants et militantes contre la radio-poubelle au Saguenay, ainsi qu’une analyse du discours et du phénomène social des radios-poubelles.
Cette campagne contre les radios-poubelles est d’abord née pour mettre fin à l’acharnement haineux et le dénigrement de certains animateurs de Radio X contre le mouvement d’opposition citoyenne au maire Jean Tremblay (ce fameux dossier de la prière au Conseil de ville). Certains militants et certaines militantes furent directement identifié-e-s et calomnié-e-s en ondes. Avec des allié-e-s, plusieurs de ceux et celles-ci s’organisèrent pour assurer collectivement la défense des personnes touchées. Alors que les recours pour les personnes harcelées et menacées sont soit inaccessibles (avocats), soit inefficaces (conseil de presse, CRTC, médias), l’organisation collective a permis de lancer une riposte anonyme et susciter réactions, paniques et changements ; ultimement, d’attaquer solidement la prolifération de préjugés et les propos oppressants tenus à l’antenne d’une station radio en tirant profit.
Le petit bouquin, dont une première édition d’une centaine de copies a déjà été écoulée, sera disponible à la table de l’Union Communiste Libertaire, dans le salon des exposants, au coût de 5$.
Merci !
Collectif Emma Goldman
Quand : 25 et 26 mai
Où : Table de l’Union Communiste Libertaire au salon des exposants, Salon du livre anarchiste de Montréal
Coût : 5$
dimanche, mai 05, 2013
16 mai au DIRA | Un jeudi soir avec Rosa Luxembourg – livres et film
Repris depuis le blogue de la librairie anarchiste L'Insoumise insoumise.wordpress.com
En savoir plus sur la bibliothèque DIRA bibliothequedira.wordpress.com
Organisé par le groupe diffuseur LaSociale
À partir de 18hr30, lancement à Montréal des 2 derniers livres sur et de Rosa Luxemburg : sa biographie par JP Nettl chez Spartacus et le Tome 2 des Oeuvres Complètes (À l’école du socialisme) chez Smolny/Agone. Actualité de Rosa Luxemburg avec présentation et discussion en prenant appui sur le livre de Daniel Guérin : Rosa L. et la spontanéité révolutionnaire.
Projection du film de Margareth Von Trotta : Rosa Luxemburg. Réalisé en 1986 version originale sous-titrée en anglais (compréhensible même avec un bilinguisme minimum).
Une dizaine de titres différents seront disponibles pour cette soirée organisée par La Sociale qui diffuse depuis des décennies les éditions Spartacus, pionnières de l’œuvre de Rosa Luxemburg en français. Camarades et amis-ies sont les bienvenues à cette activité, au DIRA, 2035 St-Laurent.
En savoir plus sur la bibliothèque DIRA bibliothequedira.wordpress.com
Organisé par le groupe diffuseur LaSociale
Le 16 mai 2013 au DIRA
UN JEUDI SOIR AVEC ROSA LUXEMBURG
Livres et film
À partir de 18hr30, lancement à Montréal des 2 derniers livres sur et de Rosa Luxemburg : sa biographie par JP Nettl chez Spartacus et le Tome 2 des Oeuvres Complètes (À l’école du socialisme) chez Smolny/Agone. Actualité de Rosa Luxemburg avec présentation et discussion en prenant appui sur le livre de Daniel Guérin : Rosa L. et la spontanéité révolutionnaire.
Projection du film de Margareth Von Trotta : Rosa Luxemburg. Réalisé en 1986 version originale sous-titrée en anglais (compréhensible même avec un bilinguisme minimum).
Une dizaine de titres différents seront disponibles pour cette soirée organisée par La Sociale qui diffuse depuis des décennies les éditions Spartacus, pionnières de l’œuvre de Rosa Luxemburg en français. Camarades et amis-ies sont les bienvenues à cette activité, au DIRA, 2035 St-Laurent.
Les livres seront ensuite disponibles à l’Insoumise
La Sociale : asociale@colba.net
dimanche, avril 21, 2013
Notre tract :"Le développement durable, un concept non durable"
Aujourd'hui, des militant-e-s du collectif anarchiste LaCommune (UCL-Montréal) ont distribué 600 tracts de ce texte
"Capitalisme durable, destruction permanente Développement = colonialisme" Contingent anti-capitaliste de la marche lors de la journée de la Terre le 21 avril 2013 à Montréal |
" Le développement durable, un concept non durable"
En théorie le développement durable est le juste milieu entre
l'économie, le social et l'écologie. Ceci est bien en théorie puisque l'économie
prime loin devant les deux autres variables de ce concept. L'économie qui est
sous-entendue est le capitalisme sous sa forme de néo-libéralisme. Celui-ci
fonctionne avec l'obligation d'une croissance infinie, et les «experts»
économistes qui le préconise font tout ce qu'ils peuvent pour faire d'une
récession l'ennemi public numéro un. Et ils ont les moyens médiatiques pour
terroriser un maximum de gens face à cette perspective. Dans l’éventualité de
celle-ci, les programmes sociaux seront réduits à un niveau ridicule et les
minimes efforts environnementaux seront presque réduits à néant, le tout dans
l'objectif de redresser la sacro-sainte économie.
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