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L’enseignement de la littérature avec le numérique

The teaching of literature and the digital age

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Publié le mercredi 15 juin 2016 par João Fernandes

Résumé

Les recherches dans le champ des humanités numériques invitent le domaine de l’éducation, en l’occurrence celui de la didactique de la littérature, à tenir compte de la mutation des corpus, des textualités et des genres numériques / numérisés ainsi que des pratiques d’enseignement-apprentissage soutenues par les supports et outils technologiques.Le colloque se propose ainsi d'examiner comment, dans l'enseignement de la lecture et de l'écriture littéraires, les ressources numériques (supports didactiques, outils de production et de diffusion) font évoluer la configuration des textes étudiés en classe et leurs approches scolaires.

Annonce

Co‐organisé par l’UMR 5316 LITT&ARTS CNRS (Université Grenoble Alpes) et le Groupe en Littératie Médiatique Multimodale (Université du Québec à Montréal).

Orientation du colloque

Les recherches dans le champ des humanités numériques invitent le domaine de l’éducation, en l’occurrence celui de la didactique de la littérature, à tenir compte de la mutation des corpus, des textualités et des genres numériques/numérisés ainsi que des pratiques d’enseignement-­apprentissage soutenues par les supports et outils technologiques.

Ainsi les savoirs en didactique de la littérature sont appelés à contribuer à ce que Doueihi appelle l’évolution de l’humanisme numérique (2011)1.

Le numérique, dans l'enseignement de la littérature, permet de développer de nouvelles configurations des textes, des supports didactiques et des productions inédites (Chartier, 2012 ; Davallon, Desperet-­Lonnet, Jeanneret, Le Marec & Souchier, 2003). Les supports technologiques (écran, ordinateur tablettes, objets connectés) et leurs outils (sites, logiciels, web) ouvrent de nouveaux espaces d’apprentissage et de nouveaux usages scolaires (Brunel & Quet, 2016) : multimodalité (Lacelle, Lebrun, Boutin, 2012), interactivité et hypertextualité (Bouchardon, Broudoux, Deseilligny & Ghitalla, 2007) sont prises en compte dans des dispositifs didactiques d’enseignement de la littérature. Grâce à ces circulations et topographies nouvelles, des résonances inédites sont rendues possibles entre textes de provenance ou d'époque différentes, entre textes littéraires et commentaires métatextuels, écrits et œuvres issues d'autres modes sémiotiques (images, sons et cinétique), édition de récits classiques et genres numériques, univers culturels que tout, a priori, oppose (Vandendorpe, 2012). Les programmes peu à peu, prennent acte de ces évolutions, et orientent la discipline français, intégrant des objets à lire et à produire évolutifs, ou prescrivant des modalités didactiques adaptées. De même, dans les classes, des pratiques de lecture et d'écriture se créent, liées à l'usage d'outils devenus coutumiers, à des gestes professionnels spécifiques, à des objets ou à l'enseignement de compétences nouvelles.

Le colloque se propose ainsi d'examiner comment, dans l'enseignement de la lecture et de l'écriture littéraires, les ressources numériques (supports didactiques, outils de production et de diffusion) font évoluer la configuration des textes étudiés en classe et leurs approches scolaires.

Contexte scientifique

Cet évènement s'inscrit dans la continuité de travaux scientifiques précédents, notamment le numéro de la revue Le Français aujourd'hui (2012/3, n°178), consacré à « l'enseignement des lettres et le numérique », qui a en quelque sorte ouvert le champ, et souligné la responsabilité des professeurs de lettres dans la réponse qu'ils devaient apporter face aux défis lancés par notre société, largement façonnée par la technologie et l'information, en terme de compétences à enseigner et de pratiques nouvelles à adopter.

Deux autres évènements scientifiques en didactique ont prolongé cette réflexion, que Sylviane Ahr a nommé « un questionnement en gestation » (2015 : 228) : les 14e Rencontres des chercheurs en didactique de la Littérature , « Vers une multilecture et une multiécriture », (mai 2013, Montréal), se sont en effet portées sur l'étude des enjeux didactiques d'un enseignement de la littérature prenant en compte à la fois les nouvelles pratiques culturelles des élèves et les nouvelles formes de communication et d'œuvres multimodales et numériques.

Les travaux issus du colloque de l'AIRDF, « L'enseignement du français à l'ère informatique » (août 2013), ont notamment permis de dresser un état des lieux de l'usage des outils et ressources informatiques et de leurs effets dans la discipline français et sur ses dispositifs d'enseignement.

Les travaux conduits lors des évènements du Plan National de Formation Lettres et Numérique, en France, ont également contribué, depuis 2010, à travers le croisement des regards des chercheurs, des acteurs culturels et des enseignants, à d'enrichir la réflexion sur les métamorphoses des œuvres et des écritures (novembre 2012), sur les relations nouvelles entretenues entre le texte et l'image (novembre 2014), ou encore sur les nouvelles potentialités du récit, (novembre 2015) soulignant combien « le numérique pose à la création littéraire et aux arts un défi qui rejaillit sur l'enseignement de la littérature aujourd'hui » (Bechetti-­‐Bizot, 2012), et comment, il permet d'envisager des formes d'enseignement attentives à de nouvelles postures d'apprentissage et d'investissement des élèves.

Enfin, deux journées d'étude en Janvier 2015 et Janvier 2016, à l'université Grenoble Alpes, ont visé d'une part à identifier les nouveaux corpus qui peu à peu intègrent les classes -­ de la poésie numérique en ligne aux sites de numérisation issus de la recherche universitaire -­ et certains de leurs usages didactiques et d'autre part, à observer précisément comment les pratiques de projection de textes à partir d'outils numériques peuvent faire évoluer les pratiques d'enseignement de la littérature.

Ces réflexions dressent des constats, étudient de nouveaux objets, et mesurent les enjeux de la mutation qu'induit le numérique dans le champ de l'enseignement. Dans la continuité de ces travaux, le colloque de Grenoble choisit d'envisager l'influence des ressources numériques sur l'enseignement de la littérature, de la maternelle à l'université.

Il croise en partie le thème abordé dans un récent numéro spécial des Cahiers pédagogiques « Lire et écrire avec la littérature numérique », qui, en interrogeant des expériences d'enseignement, a permis de présenter et d'analyser certaines modalités par lesquelles les enseignants pouvaient s'emparer et didactiser des formes littéraires et artistiques numériques. Il conduit à orienter la réflexion selon trois axes, l'un, institutionnel et historique, le second, littéraire et didactique, portant sur l’apparition et la caractérisation de genres, œuvres et documents numériques, le dernier centré sur les gestes professionnels développés par les enseignants à l’aide du numérique.

Axes du colloques

Axe 1. Une perspective historique et institutionnelle

Insérés dans les pratiques d'enseignement, les textes littéraires sont à la fois des œuvres offertes à des lectures visées comme authentiques et des objets d'enseignement reconfigurés dans le cadre de la transposition didactique. Dans cette perspective, on pourra s'interroger sur les transpositions induites plus spécifiquement par les outils numériques (sélections anthologiques, décontextualisations, recontextualisations, illustrations, actualisations) et sur leur inscription dans une histoire de la discipline : comment les orientations institutionnelles des différents pays affichent-­elles la prise en compte du rôle du numérique dans l'enseignement de la lecture/écriture littéraire ? Par exemple, en France, le texte cadre du socle commun (MEN, 2015) présente le numérique à la fois comme langage et comme outil, et les nouveaux programmes (MEN, 2015), lui confèrent une place dans le domaine de la production d'écrit, dans les objectifs de compréhension (« lire et comprendre des textes et documents composites » ; « saisir les caractéristiques de l'environnement médiatique et numérique ») mais également dans le corpus des œuvres et productions à étudier. Au Québec, l’enseignement de la compétence à lire et à produire des textes sur des supports variés encourage le recours à des œuvres multimodales et numériques (MEES).

En Belgique, le programme exige l’enseignement d’œuvres littéraires multimodales : bandes dessinées, films et œuvres numériques. Mais comment ces orientations plus ou moins larges sont-­elles reprises par les enseignants pour la littérature ? L'approche historique ou l'approche synchronique comparatiste pourront être utilisées afin de documenter et questionner le rôle des instances décisionnelles quant à l’intégration du numérique dans l’enseignement de la lecture et de l’écriture littéraire.

Axe 2. Une perspective sémiotique : lecture et écriture de textes numériques

La présentation sur écran reconfigure le texte dans sa spatialité (Chartier, 2012) : les sens de progression de la lecture, les gestes, les mouvements, le rythme de la lecture se réorganisent, impliquant des modes et des processus de lecture différents (Citton, 2011 ; Bautier et Crinon, 2011 ; Assouline, 2012 ; Bikialo, Guilet & Rass, 2012). Conjugué à d'autres modes de d’expression (sons, images, cinétique, interaction…), stratifié grâce aux hyperliens, le texte s'inscrit dans une théâtralité différente (Bouchardon et al., 2007), que l'œuvre soit d'emblée conçue pour des supports numériques ou que l'apprêt du texte pour une diffusion le suscite (œuvre numérisée, œuvre enrichie).

La séance de lecture s'ouvre non seulement à de nouvelles œuvres littéraires numériques et multimodales, dont la textualité spécifique constitue un objet scolaire à construire (Saemmer, 2010, Paquienseguy & Bosser, 2014), mais elle intègre des corpus inédits (œuvres d'art, films, documentaires, ouvrages augmentés, jeux vidéo, capsules web, blogues littéraires...). Les activités d'écriture, tout en prenant en charge des matérialités nouvelles (traces, marges, hyperliens, qui se déploient autour du texte et en interaction avec lui), poursuivent, prolongent, déforment et reconfigurent le texte, suscitant de nouvelles formes de créativité (Balpe et Christin, 2010 ; Bouchardon, 2014 ; Petitjean & Houdart-­Mérot, 2015). Il s’agira de questionner l’apparition d’objets littéraires numériques et de nouvelles pratiques didactiques de la littérature. Comment les nouveaux corpus et supports didactiques modifient-­ils ou peuvent-­ils modifier l’enseignement de la littérature ? Comment former des sujet-lecteurs-scripteurs à l’aide du numérique ?

Axe 3. Une perspective pédagogique : supports, outils et gestes professionnels

Les supports de diffusion, que sont notamment le vidéoprojecteur ou la tablette, impliquent à la fois de nouvelles relations dans l'espace de la classe (ouverts à la collaboration) et une temporalité nouvelle dans les apprentissages (Poyet & Develotte, 2011). Dans le même temps, l'enseignant dispose d'une bibliothèque infinie pour se faire éditeur de documents rares ou anciens, composer des documents pédagogiques inédits et concurrencer les manuels, offrir à chaque texte, dont il peut choisir la typographie, une disposition originale (de l'œuvre papier, aux extraits édités sur traitement de textes, ou encore au manuel numérique).

Sortir des habitudes pédagogiques et des pratiques éprouvées suppose l'invention de gestes professionnels créatifs qui s’appuient sur les possibilités du numérique. Quels sont les supports et outils numériques qui influencent les gestes professionnels des enseignants de lettres et comment participent-­ils à adapter la pédagogie au contexte numérique ? Il s'agira également d'étudier en quoi le travail de la noosphère dans le domaine de l'enseignement des textes littéraires est aujourd'hui modifié par l'existence d'internet (forums ou sites professionnels) ; comment le monde éditorial scolaire est-­il influencé par ces nouveaux outils, quelles sont les formes et les approches envisagées par les manuels numériques ou les sites pédagogiques ?

Les propositions accueillies pour le colloque devront s'inscrire dans un ou plusieurs de ces trois axes, elles pourront s'appuyer sur des études de type théorique, descriptif ou expérimental, elles pourront se fonder sur des études empiriques de situation(s) de classe, tant du côté de pratiques expertes que des pratiques courantes d'enseignement de la lecture et de l'écriture littéraire.

Comité scientifique du colloque

  • Serge Bouchardon (Université de Compiègne)
  • Jean-­François Boutin (Université du Québec à Rimouski-­campus Lévis)
  • Sylvain Brehm (Université du Québec à Montréal)
  • Nathalie Brillant Rannou (Université Rennes 2/ Université Grenoble Alpes)
  • Magali Brunel (ESPE-­Université Grenoble Alpes)
  • Noël Cordonier (HEP Lausanne)
  • Jacques Crinon (ESPE de Créteil-­UPEC)
  • Yves Citton (Université Grenoble Alpes)
  • Olivier Dezutter (Université de Sherbrooke)
  • Ana Dias-­Chiaruchini (Université de Lille 3)
  • Bertrand Gervais (Université du Québec à Montréal)
  • Violaine Houdart-­Mérot (Université de Cergy-­Pontoise)
  • Nathalie Lacelle (Université du Québec à Montréal)
  • Monique Lebrun (Université du Québec à Montréal)
  • Brigitte Louichon (Université de Montpellier)
  • Jean-­François Massol (Université Grenoble Alpes)
  • Sebastien Ouellet (Université du Québec à Rimouski)
  • François Quet (ESPE, Université de Lyon)
  • Ana Luiza Ramazzina Ghirardi (Université Fédérale de Sao Paulo, UNIFESP)
  • Christophe Ronveaux (Université de Genève)
  • Emmanuel Souchier (CELSA, Université Paris Sorbonne )
  • Alexandra Saemmer (Université Paris-­Diderot)
  • Haydée Silva (Université nationale autonome de Mexico)
  • Christian Vandendorpe (Université d’Ottawa)
  • David Vrydaghs (Université de Namur)

Comité d'organisation et de coordination

  • Magali Brunel
  • Jean-­François Massol
  • Nathalie Lacelle
  • Nathalie Rannou

Informations pratiques

Soumissions des propositions de communication

Les propositions de communication (envisagées sur un format de 20 mn) sont à transmettre directement sur le document de dépôt du site du colloque et comporteront les rubriques suivantes :

  • Nom(s) et titre(s) de l'auteur-­e ou des auteur-­e-­s
  • Institution(s) de rattachement de l'auteur-­e ou des auteur-­e-­s
  • Adresse courriel de l’auteur-­e ou des auteur-­e-­s
  • Titre explicite de la communication proposée
  • Proposition en 2000 signes environ (espaces compris, hors bibliographie)
  • Inscription dans un ou plusieurs des axes du colloque.
  • Eléments de bibliographie (4-­5 titres au maximum)

Calendrier des soumissions

  •  Retour des propositions de communication : au plus tard au 30 septembre

  • Retour aux auteurs de propositions avec éventuelle demande de réécriture : 30 octobre
  • Réponse officielle et définitive d'acceptation des propositions : 20 novembre
  • Conception du programme : décembre 2015
  • Retour des résumés de communication : 15 janvier.
  • Mise en ligne des résumés : 30 janvier.
  • Inscription sur le site du colloque à partir du 15 décembre.

Publication envisagée

La publication d'un ouvrage est prévue, dans les mois suivant le colloque, après sélection par le comité scientifique.

Inscriptions au colloque

Inscriptions sur le site du colloque, 60 euros.

Contacts

Les propositions de communication sont à envoyer à l'adresse du colloque :

colloquegrenoble2017@gmail.com

Pour toute question, vous pouvez écrire à l'adresse mail du colloque (colloquegrenoble2017@gmail.com)

ou encore à

  • Magali Brunel (magali.brunel55@gmail.com),
  • Nathalie Lacelle (lacelle.nathalie@uqam.ca),
  • Jean-­François Massol (jean-­francois.massol@univ-­grenoble-­alpes.fr).

Site du colloque en préparation.

Bibliographie scientifique

  • AHR, S. (2015). Enseigner la littérature aujourd’hui : « disputes » françaises. Genève : Éd. Honoré Champion, coll. « Didactique des lettres et des cultures ».
  • ASSOULINE, P. (2012). La métamorphose du lecteur. In Le Débat 2012/3, 170, 78-89.
  • AMADIEU, F. & TRICOT, A. (2014). Apprendre avec le numérique. Mythes et réalités. Paris : Retz.
  • BALPE, J.-P. & CHRISTIN, A.-M. (2010). Écriture. In Encyclopedia Universalis 2010 version DVD­ROM.
  • BAUTIER, É., CRINON, J., DELARUE-BRETON, C. & MARIN, B. (2011). Les textes composites : des exigences de travail peu enseignées ?. In Repères, 45, 63-79.
  • BECHETTI-BIZOT, C. & BUTLEN, M. (coord.). Le Français Aujourd'hui, 2012/3, n° 178 : La question du numérique : enjeux, défis et perspectives pour l'enseignement des lettres ?
  • BECHETTI-BIZOT, C. (2012). Éditorial. In Les métamorphoses de l'œuvre et de l'écriture à l'heure du numérique : vers un renouveau des humanités ? 
  • BIKIALO, S., GUILET, A. & RASS, M. (dir.) (2015). Lire en ligne, Lectures digitales, l'écran au bout des doigts, déc. 2015
  • BON, Fr. (2012). Après le livre. Publie.net.
  • BOUCHARDON, S., BROUDOUX, E., DESEILLIGNY, O. & GHITALLA, F. (2007). Un laboratoire de littératures : Littérature numérique et Internet. Paris : Éditions de la Bibliothèque publique d’information, 2007 (généré le 06 janvier 2015). Disponible sur Internet
  • BOUCHARDON, S. (2014). La valeur heuristique de la littérature numérique. Paris : Hermann.
  • BOUCHARDON, S., CAILLEAU, I., CROZAT, S., BACHIMONT, B. & HULIN, T. (2011). Explorer les possibles de l’écriture multimédia. Les Enjeux de l’information et de la communication
  • BRUNEL, M. & QUET, F. (2016). Les ressources numériques et la littérature en classe, entre ambitions présomptueuses et adaptation aux besoins. In Recherches, aider, 64. Lille : PUF Septentrion.
  • CHARTIER, R. (2012). Qu'est-ce qu'un livre ? Métaphores anciennes, concepts des lumières et réalités numériques. In Le Français aujourd'hui, La question du numérique, enjeux, défis et perspectives pour l'enseignement des lettres ?, 2012/3 – n° 178, 11-­26. Paris : A. Colin.
  • CITTON, Y. (2011). Métamorphoses du cerveau lecteur en esprit d'interprétation. Bulletin des bibliothèques de France [en ligne], n° 5, [consulté le 20 avril 2016]
  • DAVALLON, J., DESPRES-LONNET, M., JEANNERET, Y., LE MAREC, J. & SOUCHIER, E., Lire, écrire, récrire. Objets, signes et pratiques des médias informatisés, Éd. Bibliothèque publique d’information, 2003, date de mise en ligne : 15 mai 2013.
  • DONNAT, O. (2009). Les pratiques culturelles des Français à l’ère numérique. Éléments de synthèse 1997-­2008. Paris : Ministère de la Culture et éditions La Découverte.
  • DOUEIHI, M. (2011). Pour un humanisme numérique. Paris : Éd. du Seuil, « La librairie du XXIe siècle ».
  • DOUEIHI, M. (2015). Quelles humanités numériques ?. In Critique, 819-­820 : Des chiffres et des lettres : les humanités numériques, 704-711.
  • FISCHER, H. (2013). Lire et écrire à l’ère du numérique. Relations, 767, 25-27
  • FOURGOUS, J.-M. (2010). Réussir l’école numérique. Paris : Ministère de l’éducation nationale.
  • FOURGOUS, J.-M. (2012). Apprendre autrement à l’ère numérique -­ Se former, collaborer, innover : Un nouveau modèle éducatif pour une égalité des chances. Paris : Ministère de l’éducation nationale.
  • LACELLE, N., LEBRUN, M., BOUTIN, J.-F., RICHARD, M. & MARTEL, V. (2015). Les compétences en littératie médiatique multimodale au primaire et au secondaire : une grille d’analyse transdisciplinaire. Littératie : vers une maîtrise des compétences dans divers environnements. In Lafontaine L. et Pharand (éds), Quelle est l'initiale du prénom ? Québec : Presses de l’Université du Québec, 163-184.
  • LEBRUN, M., LACELLE, N. & BOUTIN, J.-F. (2013). La littératie médiatique à l’école : une (r)évolution multimodale. Globe, 16, 71-­89.
  • LEBRUN, M. & LACELLE, N. (2012). Le document multimodal : le comprendre et le produire en classe de français. In Nonnon É. et Quet F. (dir.), Œuvres, textes, documents : lire pour apprendre et comprendre à l’école et au collège. Repères, 45 (numéro spécial), 81-­95.
  • MEIRIEU, P., STIEGLER, B. & KAMBOUCHNER, D. (2012). L’école, le numérique et la société qui vient. Paris : Mille et une nuits.
  • PAQUIENSEGUY, F. & BOSSER, S. (2014). Introduction : Le livre numérique en questions. In Études de communication [En ligne], 43 | 2014, mis en ligne le 25 novembre 2014, consulté le 20 avril 2016.
  • PETITJEAN, A.-M. & HOUDART-MEROT, V. (2015). Numérique et écriture littéraire, Mutations des pratiques. Paris : éd Hermann.
  • POYET, F. & DEVELOTTE, Chr. (dir.) (2011). L’éducation à l’heure du numérique. Lyon : ENS-INRP.
  • SAEMMER, A. (2007). Littératures numériques : tendances, perspectives, outils d’analyse. In Études françaises, 43(3), 111-­131.
  • SAEMMER, A. (2010). Lire la littérature numérique à l'université : deux situations pédagogiques. In Ela, Ela. Études de linguistique appliquée, 2010/4, 160, 411 à 420
  • SAEMMER, A. (2015). Rhétorique du texte numérique. Figures de la lecture, anticipations de pratiques. Villeurbanne : Presses de l'Enssib, coll. « Papiers ».
  • TISSERON, S. (2012). La culture numérique, Culture mobile, interview du 22 août 2012. En ligne.
  • VANDENDORPE, Chr. (2012). Lecture sur écran et avenir du roman. In Lire demain, des manuscrits antiques à l’ère digitale. Lausanne : Presses polytechniques et universitaires romandes, 69-­80.

Notes

  • 1 Milad Doueihi, Pour un humanisme numérique Paris : Éditions du Seuil, 2011, 177 p.

Lieux

  • MSH-Alpes – Domaine universitaire de Saint-Martin-d'Hères - 1221 Avenue Centrale
    Saint-Martin-d'Hères, France (38400)

Dates

  • vendredi 30 septembre 2016

Mots-clés

  • enseignement, éducation, didactique, littérature, numérique

Contacts

  • Magali Brunel
    courriel : colloquegrenoble2017 [at] gmail [dot] com

URLS de référence

Source de l'information

  • Julie Ridard
    courriel : julie [dot] ridard [at] univ-grenoble-alpes [dot] fr

Pour citer cette annonce

« L’enseignement de la littérature avec le numérique », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 15 juin 2016, http://calenda.org/369901