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Articles de qualité récemment promus |
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Constantin V (en grec : Κωνσταντίνος Ε′) dit traditionnellement « Copronyme » (Κοπρώνυμος, c'est-à-dire « au nom de merde », ou « dont le nom est de merde », du grec ancien 'κόπρος' (« excrément ») et de 'ὄνομα' (« nom ») – surnom dont il est définitivement affublé au lendemain du deuxième concile œcuménique de Nicée (787) qui condamne solennellement l'hérésie iconoclaste dont il a été un des plus ardents propagateurs) –, « Caballinos » ou « l'Ordurier », né en juillet 718 à Constantinople et mort le , est un empereur byzantin de 741 à 775. Il est le fils de Léon III l'Isaurien et de son épouse Marie, et est proclamé co-empereur par son père dès août 720. Très tôt associé au trône par son père, il ne parvient que difficilement à lui succéder. Il est en effet immédiatement contesté et brièvement renversé par Artabasde entre 741 et 743. Par la suite, il reprend l'entreprise de consolidation de l'Empire menée par son père. Réformant l'armée, il reconstitue des régiments permanents, les tagmata, basés à Constantinople pour mieux protéger l'empereur et participer à ses campagnes militaires. Sans parvenir à faire cesser les raids des Musulmans, il profite des troubles qui accompagnent l'éviction des Omeyyades pour stabiliser la frontière orientale et reprendre certaines positions, tout en déplaçant les populations les plus exposées le long de la frontière occidentale de l'Empire, face aux Bulgares et aux Slaves. Il parvient ainsi à consolider la domination byzantine sur la Thrace et la Macédoine et remporte plusieurs victoires significatives sur les Bulgares. Sans parvenir à les vaincre ni à les soumettre, il affirme la capacité de résistance byzantine sur ce front. En revanche, ces efforts significatifs sur deux fronts l'empêchent de déployer des troupes pour sauver l'exarchat de Ravenne, conquis par les Lombards en Italie en 751. Au-delà, le règne de Constantin V voit un net évanouissement de l'influence byzantine sur la péninsule, symbolisé par l'alliance entre la papauté et le royaume des Francs de Pépin le Bref. Ces réussites dans la protection des frontières les plus stratégiques de l'Empire permettent à Constantin V de déployer des efforts importants pour réaffirmer la place de l'iconoclasme. Cette doctrine contestée, imposée par son père, est consacrée par le concile de Hiéreia en 754, convoqué par l'empereur. Par la suite, plusieurs accès de violence sont attestés à l'égard des opposants de Constantin V, notamment autour de l'année 766. Souvent interprétés par les chroniqueurs de l'époque comme des manifestations d'un iconoclasme radical et intolérant, il semble surtout qu'il faille y voir une répression au moins autant politique que religieuse. Encore aujourd'hui, bien des aspects de la théologie de Constantin V restent mal définis, notamment ses rapports avec le monachisme. Plusieurs fois marié, il a de nombreux fils et filles, dont Léon IV le Khazar, qui lui succède à sa mort en 775. Au terme d'un règne de plus de trente ans, Constantin V a laissé une trace très ambivalente. Sa promotion parfois radicale de l'iconoclasme, finalement rejeté par les autorités impériales dans les décennies ultérieures, lui vaut une condamnation sans appel par les défenseurs des images qui n'hésitent pas à le vilipender et à l'insulter dans leurs écrits. En revanche, aucun texte émanant du courant iconoclaste ne nous est parvenu, ce qui affecte d'un déséquilibre l'étude du règne de Constantin V. Pourtant, au-delà de la caricature parfois grossière de cet empereur, symbolisée par les surnoms orduriers qui lui sont associés, les historiens modernes réévaluent souvent son action de façon positive. Dans la continuité de son père, il incarne l'œuvre restauratrice de la dynastie isaurienne, confrontée au défi de la consolidation d'un Empire gravement affaibli, même si sa tendance répressive est réelle et parfois violente. |
Le sixième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies (Sixth Assessment Report, AR6) s'inscrit dans une série de rapports destinés à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique. Publié de 2021 à 2023, il conclut le « sixième cycle d’évaluation du climat » du GIEC qui comprend aussi la publication, en 2018 et 2019, de trois rapports spéciaux. Synthétisant la littérature scientifique existante, ce rapport est rédigé par trois groupes de travail scientifiques rassemblant plusieurs centaines d'auteurs. Ces trois groupes, qui publient chacun un volet du rapport, portent respectivement sur : 1) les fondements physiques du changement climatique ; 2) son impact sur l'humanité, les vulnérabilités et l'adaptation de cette dernière aux changements climatiques ; et 3) l'atténuation du changement climatique. Chaque volet fait l'objet d'un résumé à l'intention des décideurs, dont le contenu est relu, modifié — seulement avec l'accord des auteurs — et approuvé ligne par ligne par les représentants des gouvernements, dont certains tentent d'en amoindrir la portée. Le premier volet (groupe I) est publié le . Il confirme avec certitude l'origine anthropique du réchauffement climatique déjà observable (+1,1 °C à la surface de la Terre dans la décennie 2010 par rapport à la période 1850–1900) et constate son accélération et son intensification. Ses conséquences, néfastes pour l'humanité et les écosystèmes, sont d'ores et déjà perceptibles dans toutes les régions du monde (fonte des glaciers et de la banquise arctique, hausse de la fréquence et de l'intensité des canicules ou précipitations violentes, etc.) et vont s'accroître à mesure que les températures s'élèvent. Certaines sont irréversibles sur plusieurs siècles, telle la hausse du niveau de la mer. Les effets du réchauffement sont bien moindres à +1,5 °C qu'à +2 °C voire davantage. Ainsi, chaque fraction de degré compte. Pour respecter l'objectif de l'accord de Paris sur le climat (réchauffement bien en-dessous de 2 °C et de préférence limité à 1,5 °C), une réduction forte et immédiate des émissions de CO2 est indispensable, jusqu'à atteindre zéro émission nette de CO2, condition nécessaire pour stopper le réchauffement. Diminuer les émissions des autres gaz à effet de serre, en particulier le méthane, est également pertinent. Le second volet, rédigé par le groupe II et intitulé Impacts, adaptation et vulnérabilité, est publié le . Il constate que les impacts du réchauffement climatique affectent déjà de manière généralisée les populations humaines et les écosystèmes. Cependant, la vulnérabilité au réchauffement climatique varie fortement selon les populations ; elle est notamment accrue par la pauvreté, les inégalités et une gouvernance défaillante. Les impacts, tels que les événements climatiques extrêmes ou la hausse du niveau des océans, vont occasionner des pertes et dommages en hausse pour chaque incrément du réchauffement, notamment s'il excède 1,5 °C, qui auront pour conséquences pauvreté accrue, insécurité alimentaire, morbidité et mortalité en hausse, pertes de biodiversité et d'écosystèmes... | |
La série de romans du Disque-monde, le plus souvent appelée Annales du Disque-monde, est une suite romanesque de fantasy humoristique écrite par Terry Pratchett entre 1983 et sa mort en 2015. Elle comporte quarante et un volumes, dont six pour enfants, six nouvelles et des ouvrages hors-série. Les illustrations originales des romans sont l'œuvre des illustrateurs Josh Kirby et Paul Kidby. Toutes les traductions en français sont l'œuvre de Patrick Couton, qui reçoit le grand prix de l'Imaginaire en 1998 pour son travail, et sont d'abord publiées en France à partir de 1993 par la maison d'édition L'Atalante. Tous les romans de la série sont situés dans le même univers, celui du Disque-monde, comme leur nom l'indique. Les personnages et les lieux sont les mêmes dans tous les romans. Chaque série ou cycle met en avant un groupe de personnages récurrents qui évoluent légèrement d'un roman à l'autre, les histoires à l'intérieur de chaque cycle étant racontées dans l'ordre chronologique. Les romans peuvent tous être lus séparément à l'exception des deux premiers tomes, Le Huitième Sortilège et La Huitième Couleur, qui se suivent. Cette caractéristique, ainsi que l'admission par Pratchett lui-même que ses premiers romans ne forment pas une bonne introduction à son œuvre, encourage les fans à proposer de nombreux ordres de lecture « optimaux ». Si les romans commencent dans une optique de simple parodie des clichés de la fantasy, ils gagnent en ampleur et en sérieux, et l'humour dépasse le pastiche pour devenir une fondation de l'univers romanesque de la série. Ainsi, les romans sont toujours drôles, mais peuvent traiter de sujets de plus en plus sérieux, comme le racisme, le libre arbitre et le rapport à la mort. Les romans du Disque-monde rencontrent un important succès commercial dès leur sortie et Terry Pratchett peut quitter son emploi pour écrire à temps plein après la sortie du quatrième tome, Mortimer. En , la BBC établit la liste des deux cents romans les plus appréciés au Royaume-Uni, la liste « Big Read ». Terry Pratchett est l'écrivain avec le plus de romans dans le classement total des deux cents ouvrages, avec quinze apparitions, dont quatorze font partie de la série Disque-monde. Il remporte plusieurs prix littéraires et son œuvre est encensée par la critique. De nombreuses adaptations du Disque-monde en film, série, ou encore jeu vidéo sont réalisées sous l'égide de l'entreprise Narrativia que Pratchett co-fonde en 2012 et lègue à sa fille Rhianna Pratchett. Elles rencontrent un succès commercial et critique souvent mitigé. |
Qasr al-Azraq (قصر الأزرق, « Forteresse bleue ») est une grande forteresse située à environ 100 kilomètres à l'est d'Amman, dans l'actuelle Jordanie. Ce château du désert est implanté dans l’oasis d’Azraq, qui bénéficie de sources d’eau pérennes au cœur d’une région aride, et qui contrôle le débouché du Wadi Sirhan, piste d’entrée vers la Syrie des tribus du nord de la péninsule d’Arabie. Fréquentée depuis l’âge du fer, l’oasis est intégrée dans l’Empire romain en 105, et devient un avant-poste stratégique du système de protection de la frontière de l’est (limes Arabicus). C’est une étape sur la voie stratégique dirigée vers le sud à partir de Bostra, capitale de la province d’Arabie. Les traces d’un premier camp romain visible sur des photographies aériennes ont disparu sous les constructions modernes. Lui a succédé un fort quadrangulaire bâti en pierre volcanique, dont la datation et l’identification antique sont discutées à partir de quelques inscriptions latines fragmentaires. Le Qasr Azraq antique est Amatha selon les études les plus récentes, ou Basienis dans des ouvrages plus anciens. Le fort aurait été construit à l’époque de la Tétrarchie, sous Dioclétien (295-305), ou peut-être plus tôt sous Aurélien (270-275). Il est l’objet de réfections importantes en 333, seule date précisément connue. Déserté à la fin du IVe siècle, le fort est occupé par intermittence durant la période islamique, marquée par des reconstructions en 1237. Située aux marges de l'empire ottoman, l'oasis est une zone d'insécurité. En 1917, Lawrence d'Arabie y établit son quartier général pendant la révolte arabe contre l'empire ottoman. Après la Première Guerre mondiale, l’oasis est intégrée dans le royaume de Transjordanie et repeuplée. Après de brèves reconnaissances superficielles au début du XXe siècle, l'exploration archéologique débute dans les années 1977-1978. La Jordanie postule depuis 2007 pour le classement de l’oasis et des vestiges du fort sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. |
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