Je suis intervenu au nom de l'association Tinternet & Cie au du projet de loi pour imposer aux fabriquant de matériels connectés l'installation d'un contrôle parental.
Si le contrôle parental est un outil plébiscité par l'association, les parents doivent être conscients des usages et doivent les comprendre pour mieux agir.
Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
Pillage du Libre par les Gafam. Cagnotte pour un hackathon ‘défis du handicap’. Un Français à la tête de la fondation OpenInfra. Equipe de direction en majorité féminine à Alter Way.
La commission mixte paritaire sur la proposition de loi sur le contrôle parental a été conclusive. Next INpact dévoile le document où l’on découvre que finalement les ordinateurs et autres équipements vendus sans système d’exploitation sont expressément hors de son champ.
À l’occasion de la 8e conférence EU Open Source Policy Summit, début février, la France a défendu sa vision d’une collaboration renforcée entre les États membres sur l’adoption de l’Open Source. Thomas Belarbi, responsable stratégie et développement Secteur Public chez Red Hat France, souligne les potentialités de l’Open source pour les organisations publiques.
Les deux acteurs, qui n’ont pourtant jamais eu vraiment d’atomes crochus, travaillent ensemble pour créer une technologie de performance publicitaire qui protège l’identité des internautes.
Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.
Au programme de la 132e émission :
sujet principal : l’analyse d’audience de sites web et Matomo avec Alexandre Bulté directeur technique d’Etalab et Ronan Chardonneau, formateur indépendant sur Matomo (rediffusion du sujet principal du Libre à vous! #111)
la chronique « Les transcriptions qui redonnent le goût de la lecture » de Marie-Odile Morandi, animatrice du groupe Transcriptions et administratice de l'April. Une chronique intitulée « Accorder sa confiance d’abord aux siens », lue par Laure-Élise Deniel.
la chronique « À coeur vaillant, la voie est libre », de Laurent et Lorette Costy, sur le thème des moteurs de recherche (partie 2)
quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre
Cent huitante cinquième épisode dans la communication entre les différents intervenants autour du site LinuxFr.org : l’idée est de tenir tout le monde au courant de ce qui est fait par les rédacteurs, les admins, les modérateurs, les codeurs, les membres de l’association, etc.
L’actu résumée ([*] signifie une modification du sujet du courriel) :
This free book is a gentle introduction to programming with Cuis-Smalltalk. The reader without prior-knowledge to programming will learn about object oriented programming, the Smalltalk environment and its language.
The book comes with a recurring theme : writing a free inspired replica of the first video-game ever created: Spacewar!
In 10 chapters, the reader will learn all the major concepts of object oriented programming. It introduces the concepts of message, object and class. The following chapters present the most useful classes for programming : collection iterators, control flow, Morph, event. Then the book concludes with chapters to learn how to manage code, to debug and good practice to share code.
All along the book, the reader learns with examples. Exercises are proposed to reinvest the freshly learnt concepts. An appendix is dedicated to the solutions of the exercises:
Solution in the appendix:
At the end of each chapter, there is a section dedicated to the development of the Spacewar! game. Of course, its contents is related to what was learnt in the previous sections of the chapter. For example in the chapter introducing classes, the objects involved in the game design are introduced with their attributes:
For the impatient, the book repository contains the game package ready to install and to hack in Cuis-Smalltalk.
Le jeudi 17 février la commission mixte paritaire (CMP) chargée de proposer un texte de compromis entre les positions de l'Assemblée nationale et du Sénat sur la proposition de loi visant à encourager l'usage du contrôle parental a tranché : les équipements mis sur le marché sans système d'exploitation ne sont pas concernés par le dispositif. L'April, qui avait exprimé ses craintes à ce sujet, avait contacté les rapporteurs et les parlementaires membres de la commission et salue leur décision.
Dans sa rédaction initiale la proposition de loi laissait craindre comme potentiel effet de bord l'interdiction de la vente d'ordinateur sans système d'exploitation, son article 1er disposant qu'un dispositif de contrôle parental doit être préinstallé sur les équipements terminaux « donnant accès à des services et contenus en ligne […] ». Impossible donc sans système d'exploitation installé sur l'équipement. Un amendement adopté au Sénat, loin d'adresser la crainte, avait créé une exception spécifique pour les équipements « nus » à usage professionnel, renforçant le doute pour la vente aux particuliers 1. Fort heureusement, les membres de la commission mixte paritaire ont compris les risques et ont exclu, dans leur texte de compromis, l'ensemble des équipements mis sur le marché sans système d'exploitation du champ d'application de la loi.
« Le dispositif prévu au premier alinéa du présent I ne s’applique pas aux équipements mis sur le marché sans systèmes d’exploitation. »
L'April remercie les membres de la CMP, en particulier les rapporteurs Bruno Studer et Sylviane Noël, d'avoir répondu aux craintes exprimées.
En ce qui concerne la possibilité de désinstaller le logiciel de contrôle parental, la liberté n'est pas garantie en tant que telle mais il est précisé que la désinstallation doit se faire sans surcoût.
Les équipements vendus avec un système d'exploitation GNU/Linux sont concernés par l'obligation. Les modalités du texte, y compris les fonctionnalités minimales et les caractéristiques techniques, seront déterminées par décret en Conseil d'État.
Le texte doit être à présent approuvé par les deux chambres parlementaires. Le vote à l'Assemblée aura lieu le mardi 22 février, lors de la séance de 21 h 30, et celui du Sénat lors de la séance de 14 h 30 du jeudi 24 février.
Ces votes ne signifieront pas la fin du parcours de cette proposition de loi. En effet, l'article 3 bis dispose que « La présente loi entre en vigueur à une date fixée par décret qui ne peut être postérieure de plus de trois mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer le dispositif législatif lui ayant été notifié comme conforme au droit de l’Union européenne ». Lors de l’examen en commission des affaires économiques au Sénat, il avait été émis des réserves quant à la compatibilité du dispositif proposé avec le bon fonctionnement du marché intérieur. Il faudra donc attendre la réponse de la Commission européenne suite à la notification du texte final.
Pour le neuvième épisode de la saison 2, je reçois Vincent Courboulay, maître de conférences HDR à La Rochelle Université et Directeur scientifique de l’Institut du Numérique Responsable.
Pour les rebelles, les barbus, les tatoué(e)s, les partisans du old school, les reines et rois du hack et de la bidouille, celles et ceux qui écoutent des podcasts en ligne de commande, le fichier MP3 est disponible !
Les sujets abordés
1:29 — Les actions au niveau personnel et familial et l’importance d’être cohérent face au climat et, comme le disait Gandhi, « Sois le changement que tu veux voir dans le monde ».
3:44 — Face au changement climatique : les 5 étapes du deuil face au changement climatique
5:30 — Le travail de Vincent, enseignant, chercheur, citoyen impliqué dans l’Institut du Numérique Responsable, le label NR, le programme WeNR
10:24 — Les étudiants (et les jeunes en général) en demande sur le numérique responsable
14:02 — Le fait que les compétences sur le numérique responsable sont trop diffuses sur le territoire français est un problème, et comment la création de contenus libres sur ces sujets pourraient aider
15:12 — les indicateurs de développement durable, concepts essentiel pour faire du numérique responsable, à comprendre au sein de toute l’équipe projet
17:25 — le numérique responsable, ça va bien au delà du problème climatique : People, Planet, Prosperity
20:27 — La fin de l’humanité ? Non, mais peut-être celle de l’humanisme. Résilience vs adaptation
22:20 — Alors, pour ou contre la 5G ? C’est une technologie de transition, comme la 3G.
24:48 — La 5G, favorise-t-elle le renouvellement précoce des terminaux ?
27:15 — Qu’est-ce qui est source d’espoir pour toi ? L’humain et la résilience des écosystèmes naturels
28:12 — Quelle lecture tu recommandes ? Jules Verne, pour sa vision positive d’un projet de société !
29:34 — Premier essai de conclusion : “Le numérique est notre avenir, économisons-le !”
31:02 — “L’ordinateur est une bicyclette pour l’esprit”, disait Steve Jobs et les 50 ans de la loi de Moore
32:13 — “C’est bien d’avoir un vélo, mais savoir où on veut aller avec, c’est mieux !”
Vous je ne sais pas, mais, dans certains cas, je trouve pratique d'avoir les diagrammes dans une autre feuille que dans celle des données. Si Excel propose d'emblée de le faire, ce n'est pas le cas de Calc. Mais c'est tout à fait possible et, d'un point de vue méthodologique, c'est mieux à mon sens.
La recette.
Vous prenez votre classeur et ajoutez au besoin une feuille vide.
Vous allez sur la feuille vide et vous insérez le graphique soit en cliquant sur l'icône ad hoc, soit en passant par Insertion (ou Insérer) > Diagramme.
Vous sélectionnez le type de diagramme et vous appuyez sur l'icône à droite de la zone où s'inscrivent les références de la plage de données.
Vous allez sur la feuille concernée et vous sélectionnez la plage de données, les références changent (forcément me direz-vous).
Vous indiquez au besoin les autres éléments du diagramme. Et hop, le voilà :
Si on veut on peut assaisonner le tout en modifiant les couleurs comme ci-dessous.
Et, évidemment, le graphique reste « dynamique » et suit les évolutions des données sources.
I am porting Dr. Geo to Cuis-Smalltalk. I am doing that because with Cuis, it is not too difficult to understand how large parts of the system is working. This is important when you need to understand the behavior of some features of the system, or when you want to extend the behavior of some classes.
Moreover, the Morphs system of Cuis -- the GUI part -- is a largely improved and simplified version of Morph as found in Squeak or Pharo. Writing new Morph has never been easier. Next, the behavior of Cuis is very predictable, it really ease the programming experience, it is notably important for me as I can only dedicate small chunks of time to develop Dr. Geo.
Frédéric Mazzella, fondateur et président de BlaBlaCar, explique très bien dans une vidéo[1] à quel point la voiture est un énorme gâchis. Ici, il ne fait référence qu’à l’aspect financier des ménages, sans mentionner ce qui vient s’ajouter d’un point de vue pollution, crise climatique et santé publique :
Quand on regarde les coûts qui sont associés à la voiture : une voiture ça coûte environ 6 000 euros à l’année, il y a 38 millions de voiture de France, ça fait à peu près 200 milliards d’euros[2], soit 10 % du PIB.
Donc chaque année on dépense environ 10 % de notre PIB à faire tourner nos voitures.
Dans les coûts des 6 000 euros par an[3], il y a l’essence, le péage, la dépréciation du véhicule, l’assurance, les réparations, le parking, on met tout ça dans une enveloppe, ça fait 6 000 EUR par an, ça fait 200 milliards pour le pays.
Ensuite, on regarde comment on utilise nos voitures, et on se rend compte qu’il y a une très très très grande inefficacité d’usage. Parce que non seulement les voitures passent 96 % de leur vie arrêtées, mais elles passent 0,5 % de leur vie dans les bouchons, 0,8 % de leur vie à chercher une place de parking, il reste 2,7 % de leur vie où elles vont effectivement d’un point A à un point B, ce pour quoi on les a conçues au départ et en plus, quand elles roulent, 3 fois sur 4 il n’y a qu’un conducteur à bord, donc il y a trois places libres.
Ce qui fait qu’on utilise un quart de 2,7 % d’une ressource qui nous coûte 10 % du PIB. Ça c’est l’utilisation[4] rationnelle qu’on fait de la voiture, ce qui est totalement irrationnel.
Les ados néerlandais font 2 000 km/an à vélo. Ils sont parmi les plus heureux et en meilleure santé sur Terre, avec moins d’obésité et de recours aux antidépresseurs. Ça n’est pas un hasard, mais le résultat d’un système qui donne la priorité aux humains par rapport à la voiture. Source : Places for Good Podcast.
Autrement dit, il est peut-être temps de repenser notre rapport à la voiture.
[2] On notera deux approximations qui s’annulent : 6 000 * 38 000 000, ça fait 228 milliards, soit 14 % de plus qu’annoncé, mais ça reste du même ordre de grandeur. Le PIB en 2017 (chiffres officiels disponibles au moment de la vidéo) était de 2 291,7 milliards d’euros, ce qui fait que les 228 milliards représentent 9,95 % du PIB.
[3] Les chiffres sont bien sûr variables selon les sources, mais pour l’Automobile Club Association, qu’on ne peut soupçonner de complaisance dans un sens ou dans l’autre, on tombe sur 6063 € par an pour une Clio essence roulant 8638 km par an.
[4] Il dit « utilisation », mais je pense qu’il veut dire « analyse ».
Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
Auditionnés par une commission du Sénat américain, les dirigeants de Cisco, Palo Alto et Apache sont revenus sur les réponses apportées par l’industrie pour remédier à la vulnérabilité Log4j et sur les potentiels problèmes à venir. D’une même voix, ils ont refusé de jeter l’opprobre sur l’open source.
La fondation pour la sécurité de l’open source (Open Source Security Foundation, ou OpenSSF), lance une vaste campagne pour améliorer la sécurité, dont des tests automatisés pour 10.000 projets open source très employés.
Après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à forcer l’installation d’un contrôle parental sur tous les écrans connectés en France. Dans la dernière version, seuls les PC nus achetés par les professionnels seraient exclus du champ d’application.
Tremblement de terre dans l’univers de la mesure d’audience. Pour la CNIL, les transferts vers les États-Unis des données collectées par Google Analytics sont illégaux. L’autorité, qui suit ses homologues autrichiens et néerlandais, met en demeure un site. Il dispose d’un mois pour se conformer au RGPD et au besoin d’abandonner la solution Google.
L’Europe aurait-elle enfin trouvé sa voie face aux géants du numérique? Plusieurs initiatives et projets de réglementation se multiplient alors que la question de la protection des données est devenue cruciale. Le gouvernement français a notamment lancé une initiative ce 7 février 2022 pour soutenir ce socle technologique commun.
132e émission Libre à vous ! de l'April en direct sur radio Cause Commune 93.1 FM et DAB+ en Île-de-France, et sur le site web de la radio, mardi 15 fevrier 2022 de 15 h 30 à 17 h.
Le podcast de l'émission et les podcasts par sujets traités sont disponibles dès que possible, quelques jours après l'émission en général.
Au programme :
sujet principal : l’analyse d’audience de sites web et Matomo avec Alexandre Bulté directeur technique d’Etalab et Ronan Chardonneau, formateur indépendant sur Matomo (rediffusion du sujet principal du Libre à vous! #111)
la chronique « Les transcriptions qui redonnent le goût de la lecture » de Marie-Odile Morandi, animatrice du groupe Transcriptions et administratice de l'April. Une chronique intitulée « Accorder sa confiance d’abord aux siens », lue par Laure-Élise Deniel.
la chronique « À coeur vaillant, la voie est libre », de Laurent et Lorette Costy, sur le thème des moteurs de recherche (partie 2)
quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre
La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet. Sur le site de la radio on lit : « Radio associative et citoyenne, les missions de Cause Commune sont de fédérer toutes les initiatives autour du partage et de l’échange de savoirs, de cultures et de techniques ».
Nous avons alors proposé de tenir une émission April intitulée Libre à vous ! — l'émission pour
comprendre et agir avec l'April — d'explications et d'échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que l'association traite et les actions qu'elle mène. Une partie de l'émission est également consacrée aux actualités et actions de type sensibilisation. L'émission Libre à vous ! est principalement animée par l'équipe salariée de l'April mais aussi par des membres bénévoles de l'association et des personnes invitées. Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d'action, tel est l'objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.
Après deux éditions annulées pour cause de covid-19, les Journées du Logiciel Libre reviennent en 2022 et se tiendront le week-end des 02 et 03 avril à Lyon. Le programme sera bientôt disponible sur le site de la manifestation.
À cette occasion, l'April tiendra un stand dans le village associatif. Si vous avez des disponibilités, vous pouvez venir nous aider à tenir le stand quelques heures. Vous pouvez vous inscrire sur le wiki ou envoyer envoyer un message à contact-event AT april POINT org (liste non publique).
L'association fera plusieurs interventions :
Conférence « Promouvoir le Libre à la radio », par Isabella Vanni, animatrice vie associative et responsable projets pour l'April - samedi 2 avril 2022, de 11 h à 11 h 55 salle Rancy
Conférence « Bénévalibre, une réussite collective », par Laurent Costy, vice-président de l'April et Isabella Vanni - samedi 2 avril 2022, de 15 h à 15 h 55 salle Atelier du mouvement (anciennement Danse 1er étage)
Participation de Laurent Costy et de Marie Duponchelle, avocate à Compiègne et docteur en droit, ancienne administratrice de l'April, à la table ronde « Se défendre dans le monde numérique » - dimanche 2 avril, de 11 h 00 à 12 h 55 salle Rancy.
La revue de presse du logiciel libre de la semaine est marquée par des initiatives de financement du libre par les acteurs commerciaux, et de recherche de souveraineté informatique par les pouvoirs publics. Cette démarche ressemble à l'émergence d'une reconnaissance de communs numériques. Ce qui pose la question de jusqu'où ces communs devraient s'étendre.
Decryptualité sur Mastodon
La commande ssh ne peut pas se connecter directement à un proxy. Celà vient du fait que le client ne gère aucun protocole comme SOCKSv5 ou SOCKSv4. L'absence de support peut se révéler assez vite problématique.
Des solutions existent, on peut passer par un programme externe pour "proxyfier" le client SSH. Les logiciels les plus connus sont torsocks et proxychains-ng. Ce sont des logiciels polyvalents qui fonctionnent avec n'importe quel programme à "proxyfier".
J'utilise personellement torsocks avec ssh, pour me connecter aux adresses .onion de mes serveurs.
Malheureusement, les logiciels pour proxyfier ne sont pas parfait. IPv6 qui est de plus répandu, soulève de nouveaux problèmes chez les proxyfiers, qui eux, fonctionnent de moins en moins bien. J'utilise torsocks pour établir une connexion de bout en bout dans le réseau Tor, mais si je dois passer par une sortie Tor, ça marche moins bien. Le problème vient des domaines normaux du clearnet, au niveau de la résolution des enregistrements AAAA (IPv6) dans la zone DNS, pour être exact.
En conséquence, je ne peux pas utiliser Tor pour anonymiser une connexion sur le cleanet, je ne peux pas passer par une sortie Tor. (Je parle pour SSH, uniquement).
Il fallait donc trouver une autre solution : Il existe un programme capable d'établir la connexion avec le proxy, et ce n'est pas Netcat. Netcat (appelé aussi ncat ou "nc") provoque une erreur, et ne fonctionne pas avec le client SSH. De nombreux tutoriels font référence à Netcat.
Le logiciel connect-proxy gère les protocoles SOCKS et HTTP (proxy), et s'intercale entre le client et le proxy SOCKS de Tor. Il est invoqué au moment de lancer la commande pour se connecter à la machine distante. Il suffit de l'installer sur la machine locale :
On peut étendre son usage aux domaines .onion du réseau Tor. Je n'en ai pas l'utilité à l'heure actuelle. Mais ça marcherait.
Dans cet article, j'utilise l'adresse du proxy SOCKS de Tor "127.0.0.1:9050". Si vous avez configuré votre routeur Tor pour écouter sur l'interface localhost en IPv6, alors vous pouvez utiliser l'adresse (plus jolie) "localhost:9050" dans la config SSH.
Liste des possibilités
On ne peut pas utiliser un logiciel pour proxyfier git (quand il se connecte via ssh), ou proxyfier la commande "fedpkg" (qui utilise git + ssh).
Cette solution avec connect-proxy ouvre de nouvelles possiblités à explorer. Attention toutefois, git sait gérer le protocole SOCKSv5 quand le transport utilisé est HTTP. La solution que je propose ici est une solution alternative (lorsque SSH est la couche de transport utilisée).
Git sur fedorapeople
Pour afficher le nom d'hôte utilisé par le dépôt :
Le groupe de travail Sensibilisation de l'April a pour vocation de proposer des outils de communication permettant de sensibiliser un plus large public aux enjeux du logiciel libre et des formats ouverts. La participation aux activités du groupe est ouverte à tout le monde (membre de l'April ou pas) : n'hésitez pas à nous rejoindre en vous inscrivant sur la liste de discussion.
Le groupe Sensibilisation se réunit normalement un jeudi sur deux. Les réunions sont annoncées sur le site de l'April et sur l'Agenda du Libre. Il est possible de participer aux projets du groupe en dehors des réunions : vous pouvez consulter la liste des projets en cours. Merci de signaler vos contributions en écrivant un message à la liste de discussion. Vous pouvez aussi proposer de nouveaux projets !
Informations pratiques sur la réunion
Une réunion du groupe Sensibilisation aura lieu jeudi 17 février 2022, en visioconférence. Horaires : dès 17 h 30 et jusqu'à 19 h 30 (accueil à partir de 17 h 15). Il sera possible de rejoindre la réunion à tout moment.
Ordre du jour : nous continuerons l'élaboration du projet la boussole du Libre, un outil grand public pour orienter les personnes souhaitant reprendre le contrôle de leur informatique à l'aide d'une sélection de liens web.
Nous allons notamment sélectionner les meilleurs liens pour le thème « Organisations autour du Libre » (présélection disponible au paragraphe 4.11 du bloc-notes de travail).
Pour tous les détails et vous inscrire à la réunion, rendez-vous sur le pad. Si vous prévoyez de rejoindre la réunion après 17 h 30, merci de préciser votre horaire d'arrivée en plus de votre nom/pseudo.
Exceptionnellement, il n'y aura pas de réunions Sensibilisation en mars 2022. Sauf imprévus, la prochaine réunion aura lieu jeudi 7 avril 2022.
Au programme de l'émission : auto-hébergement, apprentissages et appropriations, la chasse aux dépendances.
Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.
Au programme de la 131e émission :
sujet principal : l’auto-hébergement, avec Angie Gaudion de Framasoft et Yves-Gaël Chény d’Empreinte Digitale. Rediffusion du sujet principal de l’émission « Libre à vous ! » n° 109 du 8 juin 2022
la chronique « Que libérer d'autre que du logiciel » avec Antanak, sur le thème « apprentissages et appropriations »
la chronique « Jouons collectif » de Vincent Calame, bénévole à l'April, sur le thème « la chasse aux dépendances »
quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre
C’est vieux mais c’est bon : Fight + Build = Power par Geoffrey MacDougall. On pourrait traduire par « Combattre + Construire = Pouvoir ». Le principe est simple : en tant qu’activiste, combattre est un message puissant, mobilisateur, porteur d’urgence, mais épuisant à moyen terme. Alors que Construire fournit de l’inspiration, montre un chemin à suivre, pourquoi il est désirable, et surtout, c’est durable, ça va pousser quelqu’un à s’engager sur des années plutôt que des heures ou des semaines. Le combat ne fournit pas d’aspiration, construire ne suscite pas l’urgence. C’est pour ça qu’il faut les deux. C’est quelques chose que je sais depuis toujours, mais ça fait plaisir de le voir expliqué aussi simplement. Pas tout à fait étonnant que ça soit publié par un ancien mozillien :-) ;
More than 450 scientists call on PR and ad firms to cut their ties with fossil fuel clients. Face au défi climatique, plus de 450 scientifiques demandent aux agences de relations publiques et de publicité d’arrêter de travailler pour les entreprises du pétrole. La plus grande d’entre elles, Edelman, a annoncé vouloir rompre avec ses clients qui sont particulièrement émetteurs de gaz à effet de serre… mais n’a rien fait à ce sujet pour l’instant. À l’opposé de cela, la société d’investissement BlackRock, qui dispose de 10 mille milliards de dollars d’investissement ne compte pas arrêter d’investir dans cette industrie, qui mène pourtant l’humanité à sa perte (j’arrête là, j’ai du mal à rester poli) ;
Brompton repense sa gamme de vélos et sort une gamme 100% titane nommée T-Line en plus de se gamme Performance avec des éléments titane, P-Line et un triangle arrière repensé. Le modèle d’entrée de gamme tout acier jusque là réservé au Royaume-Uni est maintenant disponible en France sous le nom A-Line ;
Avec un prix autour de 4500 € (gasp !), le modèle T-line est pour l’instant épuisé. J’imagine qu’une première série a été construite et que l’usine attend les retours des premiers utilisateurs pour corriger ce qui doit l’être avant de lancer une autre série à plus grand volume.
Google abandonne son abandon des cookies tiers… Sa technologie FLoC, très critiquée par l’EFF, était destinée à remplacer les cookies tiers mais tout en permettant de pister les internautes prétendument “en groupes” plutôt qu’individuellement. Cette technologie est donc abandonnée. Mais pas le pompage des données personnelles, qui continuera directement depuis le navigateur lui-même avec une technologie appelée “Topics API”, tout juste révélé ;
Les lingettes nettoyantes, c’est de la merde. Elle ne sont pas biodégradables et donc polluent ; il est impératif de rincer après usage (ce que personne ne fait) car elles contiennent des « substances potentiellement toxiques pour la santé (irritantes, allergènes, voire potentiellement cancérogènes). […] il faut les proscrire de notre usage quotidien » ;
PinePhone Pro, un smartphone qui tourne sous Linux et qui, connecté à un écran externe, un clavier et une souris, devient un vrai PC sous GNU/Linux. C’est encore réservé aux spécialistes, mais c’est rafraîchissant de voir s’ouvrir une alternative à iOS et à Android, qui ont chacun leurs limitations liées aux entreprises qui les contrôlent :
Refus d’apps sous licence GPL, d’appstores alternatifs et écosystème fermé pour Apple ;
Modèle financé par la pub pour Google, avec ses conséquences, à savoir la collecte massive de données personnelles en vue de personnalisation publicitaire ;
Le Sénat s'est réuni en séance publique mercredi 9 février pour discuter d'une proposition de loi sur la pré-installation de logiciel de contrôle parental. L'April avait transmis des propositions d'amendements pour adresser de potentiels risques pour les libertés informatiques. Malheureusement un amendement adopté entretient encore davantage le doute quant à une possible interdiction de fait de vendre à des particuliers des équipements sans système d'exploitation.
La proposition de loi — portée par Bruno Studer (député LREM) et discuté à l'Assemblée nationale avant d'arriver au Sénat – prévoit d'imposer aux fabricants d'équipements terminaux la pré-installation d'un dispositif de contrôle parental que la personne qui acquiert l'équipement pourra activer lors de la mise en service de l'appareil. L'April avait identifié deux risques pour les libertés informatiques, plus précisément pour la liberté de désinstaller le logiciel et la crainte que par effet de bord la vente d'ordinateur sans système d'exploitation se retrouve interdite. Elle avait transmis des propositions d'amendements pour adresser ces risques qui ont été repris par des sénateurs et sénatrices1.
Malheureusement, loin de garantir le droit d'acheter du matériel informatique sans système d'exploitation, l'adoption de l'amendement n°10 de la rapporteure — qui exclut du périmètre de la proposition de loi « équipements terminaux à usage professionnel mis sur le marché sans être équipés de systèmes d’exploitation » – nourrit l'incertitude. Qu'en est-il en effet des équipements terminaux mis sur le marché sans système d'exploitation pour les particuliers ? En défense de son amendement, si la rapporteure semble vouloir expliciter que seuls les équipements vendus avec des systèmes d'exploitation pré-installés rentreraient dans le champ d'application de la loi, elle entretient la confusion en laissant entendre que le marché des équipements « nus » ne concerne que des professionnels. La vidéo des débats, ainsi qu'un compte-rendu analytique sont disponibles sur le site du Sénat.
Plus clair dans sa prise de parole le ministre, Cédric O, énonce que, selon lui, aucun équipement terminal vendu sans système d'exploitation n'entre dans le champ d'application de la loi, ces équipements ne permettant pas en tant que tels d'accéder à des services de communication au public en ligne. Si cela n'apporte pas les garanties d'une exclusion explicite dans la loi elle-même, cette prise de parole n'en demeure pas moins utile pour confirmer, en cas d'éventuels contentieux, une interprétation plus restrictive du champ d'application. Cependant, au lieu de s'opposer en toute logique à l'amendement de la rapporteure il a préféré dire « sagesse », s'en remettant donc à la sagesse des sénatrices et sénateurs.
En ce qui concerne la possibilité de désinstaller le logiciel de contrôle parental, c'est l'amendement de repli de la rapporteure qui a été adopté. Il ne garantit pas cette liberté, mais précise que la désinstallation doit se faire sans surcoût.
L'April appellera les membres de la commission mixte paritaire qui se réunira pour aboutir à un texte final — compromis entre les versions des deux chambres parlementaires – à supprimer la mention « à usage professionnel » du nouvel alinéa introduit par l’amendement n°10, ou à défaut à supprimer complètement l'alinéa.