1920
Sauter à la navigation
Sauter à la recherche
Cette page concerne l'année 1920 (MCMXX en chiffres romains) du calendrier grégorien.
Chronologies
Années : 1917 1918 1919 1920 1921 1922 1923 Décennies : 1890 1900 1910 1920 1930 1940 1950 Siècles : XIXe siècle XXe siècle XXIe siècle Millénaires : Ier millénaire IIe millénaire IIIe millénaire |
Romain · Chinois · Grégorien · Hébraïque · Hindou · Hégirien · Persan · Républicain |
1920 est une année bissextile commençant un jeudi.
En bref[modifier | modifier le code]
- 19-26 avril : conférence de San Remo.
- 4 juin : traité de Trianon.
- 10 août : traité de Sèvres.
- 22 septembre - 2 décembre : guerre arméno-turque.
Événements[modifier | modifier le code]
Afrique[modifier | modifier le code]
- 18 février : l’avion de François-Henry Laperrine doit se poser dans le Sahara. Le général meurt d’épuisement le 5 mars[1]. 32 automobiles sont chargées de préparer et de ravitailler ce raid aérien sur le Sahara ; parties de Ouargla le , sept atteignent Tamanrasset le 31 janvier[2]. Trois camionnettes seulement rentrent à Ouargla le 17 juillet[3].
- Février : grève de 71 000 salariés dans 22 mines du Transvaal[4].
- 17 mars : le Tchad devient une colonie civile[5].
- 11-29 mars : congrès constitutif du National Congress of British West Africa par J. E. Casely Hayford en Côte-de-l’Or[6].
- 20 mars : élections générales sud-africaines[7].
- 1er - 8 juin : grève des ouvriers du chemin de fer Dakar-Saint-Louis au Sénégal[8].
- 22 juillet : le Tanganyika est organisé en territoire de la couronne[9].
- 23 juillet : le protectorat d’Afrique orientale britannique (Kenya) devient une colonie de la couronne britannique[10].
- 13 août, New York : première convention de l’UNIA et « Déclaration des droits des Peuples nègres du monde » (Marcus Garvey, 1887-1940)[11].
- 4 décembre : décret transformant le territoire militaire du Niger en territoire du Niger. Le reste du haut Sénégal-Niger reprend le nom de Soudan français avec Bamako comme capitale[12].
- 28 décembre : l’enseignement en langues locales est interdit en AEF[13].
- Décembre :
- expédition de Rosita Forbes et de Ahmed Hassanein dans les oasis de Koufra, au sud de la Cyrénaïque[14].
- dans le Sud algérien, les autorités françaises recueillent dans des camps les nomades de la tribu des Larbaâ, qui meurent de faim après avoir perdu les deux tiers de leurs troupeaux ; de 1 400, ils sont 4 000 en janvier 1921 au camp de Bouchakeur, qui est maintenu jusqu’à fin mars 1921[15].
- Création à Lagos de la Nigerian Improvement Association[16].
Amérique[modifier | modifier le code]
- 18 janvier : promulgation de la nouvelle Constitution du Pérou[17].
- 19 mars : refus définitif du Sénat des États-Unis de ratifier les traités de paix[18].
- 9 - 27 avril : intervention américaine au Guatemala pour protéger la légation et les intérêts des ressortissants des États-Unis pendant un affrontement entre les unionistes et le gouvernement[19].
- 23 avril : Plan de Agua Prieta. Trois généraux, Plutarco Elías Calles, Álvaro Obregón et Adolfo de la Huerta, se rebellent contre le président du Mexique Venustiano Carranza qui est assassiné dans sa fuite vers Veracruz le 21 mai[20].
- 1er juin : Adolfo de la Huerta devient président intérimaire du Mexique après la mort de Carranza[20].
- 6 octobre : Arturo Alessandri Palma est élu président du Chili, puis inauguré le 23 décembre (fin en 1924)[21]. Il parvient au pouvoir avec l’appui d’une alliance libérale composée de forces progressistes (Parti démocrate, Parti radical et Parti libéral) mais sans majorité au Congrès. Ses promesses électorales de réformes sociales ne peuvent être tenues et l’instabilité ministérielle est à son comble (18 gouvernements se succèdent entre 1920 et 1924).
- 2 novembre : élection de Warren Harding (républicain) comme président des États-Unis[22].
- 1er décembre : Álvaro Obregón est élu président du Mexique[20].
Asie[modifier | modifier le code]
- 2 février : abdication du khan de Khiva après la prise de la ville par l’Armée rouge[23].
- 6 avril : proclamation de la république d’Extrême-Orient, avec Tchita comme capitale (fin en 1922)[24].
- 26-30 avril : fondation de la république populaire soviétique du Khorezm[25].
- 1er mai : première célébration de la Journée internationale des travailleurs au Japon et en Chine[26].
- 23 mai : une scission au sein de l’organisation nationaliste Sarekat Islam amène la création du parti communiste indonésien (PKI), le premier parti communiste d’Asie[27].
- 25 mai : massacre de Nikolaïevsk. 350 civils et 306 soldats japonais sont massacrés par une troupe de partisans bolcheviks dirigée par Yakov Triapitsyn. L’Empire du Japon renforce ses troupes en Sibérie en juillet. Triapitsyn est exécuté par les Bolcheviks le 25 juillet[28].
- 14-18 juillet, Chine : première guerre entre les clans de l’Anhui et du Zhili[29]. Cao Kun enlève Pékin. Son chef d’état-major Wu Peifu dirige le Henan (Luoyang).
- 1er août, Inde : lancement officiel du mouvement de non-coopération et du Califat. À la suite de la signature du traité de Sèvres qui démembre l’Empire ottoman, les frères Mohammad et Shaukat Ali (en), membres du Congrès, décident le 9 juin, lors de la réunion du comité exécutif de la Conférence du Califat à Allahabad, de lancer un mouvement de non-coopération[30]. Gandhi réussit avec peine à faire adopter ce programme par le Congrès réunit à Calcutta le 4 septembre[31]. Le mouvement est un grand succès (1920-1922).
- 26 août : création de la République socialiste soviétique autonome (RSSA) kirghize (kazakhe) au sein de la République de Russie (RSFSR)[25].
- 2 septembre : prise de Boukhara par l’armée rouge et création d’une République populaire soviétique de Boukharie[25].
- 4-9 septembre, Inde : la session extraordinaire du Parti du Congrès réunie à Calcutta, adopte le programme de lutte non violente du Mahatma Gandhi. La session ordinaire du Congrès ouverte à Nagpur le 26 décembre confirme cette décision[32].
- 13 septembre : traité reconnaissant l’indépendance de la république populaire soviétique de Khorezm[25].
- 26 octobre : le baron Ungern-Sternberg attaque Ourga. Profitant de la confusion générale, plusieurs milliers de gardes russes blancs, commandés par le général balte Roman von Ungern-Sternberg, venus de Sibérie, envahissent la Mongolie et attaquent à quatre reprises la capitale, Ourga, pour en chasser les Chinois[33]. Ils l’occupent le [34]. Mythomane sanguinaire, soutenu par les Japonais, Ungern-Sternberg entend reconstituer l’empire de Gengis Khan.
- 1er novembre :
- inauguration du sanctuaire Meiji[35]. Début de la plantation de la forêt de Yoyogi au centre de la capitale du Japon, Tokyo.
- Tibet : arrivée à Lhassa d’une mission britannique dirigée par Charles Bell (fin en octobre 1921)[36]. Sous l’influence du 13e dalaï-lama, de certains officiels tibétains (comme le général Tsarong Dzasa ou l’intellectuel Gendün Chöphel) et des Britanniques, le Tibet s’ouvre à un début de modernisation. Mais devant la pression de forces religieuses conservatrices, le dalaï-lama doit reculer : Tsarong est congédié en 1925 et la réforme de l’armée et de la police est suspendue ; l’école anglaise de Gyantsé, ouverte 1924, est fermée au bout de trois ans[37],[38].
- 16 décembre : un tremblement de terre de magnitude estimée à 8,5 fait 180 000 victimes dans le Gansu à la suite de glissements de terrain en Chine[39].
Proche-Orient[modifier | modifier le code]
- 6 janvier : accord secret signé entre Georges Clemenceau et Fayçal, fils d’Hussein. Reconnaissance d’un protectorat français sur le Liban ; reconnaissance par la France de l’indépendance de la Syrie avec Fayçal pour chef d’État et Damas pour capitale ; nomination d’un haut-commissaire français en Syrie, chargé des relations de la France avec l’émir et envoie de conseillers français auprès du gouvernement arabe. Fayçal reconnaît la primauté des intérêts économiques et culturels français dans son pays. L’accord n’est pas rendu public et ne sera jamais appliqué[40].
- 21 janvier : offensive turque en Cilicie contre la France[41].
- 28 janvier : la Chambre des députés turque adopte le « Pacte national » proclamant l’indivisibilité des territoires non occupés[42].
- 10 février : les Français se replient de Marach en Cilicie ; 7 000 à 8 000 Arméniens sont massacrés dans la ville et dans ses environs après leur départ[43].
- 17 février : la conférence de Londres aborde la question du Proche-Orient[44]. Elle confirme l’abandon de Fayçal par le Royaume-Uni. Lloyd George obtient une rectification de frontière, au profit du Royaume-Uni, au nord de la Galilée[45].
- 1er mars : attaque de la colonie juive de Tel Haï, en haute Galilée, par un groupe de combattants chiites (isabat) venus du Sud-Liban. Les nationalistes arabes de Damas lancent un raid sur la Galilée et causent des pertes humaines dans certaines colonies juives de la région, qui doivent être évacuées[46]. Début des troubles en Palestine mandataire contre la politique britannique de création d’un foyer national juif. Les Juifs décident de s’armer clandestinement (création de la Haganah) tandis que l’« Agence juive » est créée pour racheter de la terre aux Arabes.
- 7 mars : le Congrès national arabe réuni à Damas proclame Fayçal roi de Syrie et Abdallah roi d’Irak[40].
- 16 mars : Istanbul est occupé officiellement par les Alliés qui investissent les ministères, font arrêter des notables et occupent tous les bâtiments publics. Le sultan reste passif, ce qui entraîne la dissolution de la chambre le 18 mars et la reprise des hostilités[42].
- 22-23 mars : échec d’un soulèvement arménien à Chouchi, dans le Haut-Karabagh ; la répression par les troupes azéries, rejointes par les habitants azéris de la ville, tourne au pogrom[47] (de 10 000 à 20 000 Arméniens sont tués en 4 jours[48]).
- 4 avril : émeutes en Palestine. Lors de la fête du Nabi Musa à Jérusalem (pèlerinage musulman en l’honneur de Moïse), les quartiers juifs sont attaqués, faisant 9 morts et 237 blessés. Accusé de n’avoir su contrôler la situation, le maire Musa Kazim al-Husseini est destitué par les Britanniques. Son frère Amin est accusé d’être un des organisateurs de l’émeute et condamné par contumace à une lourde peine de prison[46].
- 11 avril, Campagne de Cilicie : la garnison française d’Ourfa évacue la ville après un siège de soixante et un jours[43].
- 23 avril, Turquie : réunion à Ankara de la Grande assemblée Nationale qui se déclare représentative de la nation et qui délègue ses pouvoirs à Mustafa Kemal[42].
- 24 avril : plus de 2 000 Bédouins armés, originaires du Hauran et de la région de Beisan, attaquent une unité militaire britannique à Zemah. Le soulèvement général, espéré par les nationalistes palestiniens réfugiés à Damas qui ont organisé le raid, échoue cependant[46].
- 25 avril : fin de la conférence interalliée de San Remo. La SDN confie le mandat sur la Palestine, la Transjordanie et la Mésopotamie au Royaume-Uni. La France obtient un mandat sur la Syrie et le Liban et renonce aux Capitulations en Palestine[49]. Fayçal, qui a refusé de se rendre à la conférence, est sommé de se plier aux décisions prises.
- 28 avril : l’Armée rouge entre à Bakou. La République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan est proclamée. Un traité d’alliance est signé avec la République socialiste fédérative soviétique de Russie le 30 septembre[50].
- 7 mai : l’indépendance de la Géorgie est reconnue par la Russie soviétique[50].
- 11 mai, Istanbul : sur ordre du Sultan, la cour martiale condamne à mort par contumace Mustafa Kémal et plusieurs de ses partisans[42].
- 19 mai : des manifestations chiites éclatent à Bagdad en collusion avec les sunnites à l’occasion du ramadan. Le 24 mai, un jeune homme nommé Isa Abd al-Qadir est arrêté pour avoir lu un poème nationaliste à la mosquée al-Jilani, considéré comme « dangereux pour le l’ordre public » par l’administrateur colonial Arnold Wilson. À l’occasion d’une manifestation, 15 délégués sont désignés pour représenter la population auprès des autorités britanniques et demander la réunion d’un congrès irakien pour définir l’avenir du pays ; Arnold Wilson, qui les reçoit le 2 juin, rejette leurs demandes[51].
- 28 mai, campagne de Cilicie : le général Gouraud, commandant des Forces françaises du Levant, signe avec les Turcs un armistice provisoire avec effet à compter du 1er juin pour se retourner contre l’émir Fayçal qui l’attaque dans le Sud, et l’écraser (fin le 20 juin)[52].
- 2 juin : début d’une révolte tribale en Irak préparée par les notables chiites contre le gouvernement militaire britannique[53]. Chassés de la région du Moyen-Euphrate, les Britanniques n’en reprennent le contrôle qu’après plusieurs mois de combats, faisant plus de 8 000 morts du côté irakien. Le coût financier de la reprise en main militaire est considérable. Le mouvement insurrectionnel échoue en raison des divisions politiques. Les grands shaykhs rivaux du sud sont restés fidèles au Royaume-Uni, comme les nationalistes arabes d’origine irakienne chassés de Damas par les Français. Les Britanniques doivent créer un gouvernement autonome avec à sa tête le roi hachémite Fayçal.
- 7 juin : à la suite du rapport de la commission Milner, des négociations s’ouvrent à Londres entre le gouvernement britannique, le Wafd et les représentants du gouvernement égyptien[54]. Elles aboutissent le au mémorandum « Milner-Zaghlul »[55]. Londres propose un abandon du protectorat mais demande la reconnaissance des intérêts britanniques en Égypte. Saad Zaghlul veut obtenir davantage en faveur de l’indépendance, ce qui entraîne la rupture des pourparlers en octobre.
- 20 juin[52] (ou le 18 juin[43]) : reprise des combats en Cilicie entre les kémalistes et les Français (fin en février 1921). Combats incertains, en particulier à Aïn-Tab, qui reste partagée.
- 22 juin : offensive grecque contre les kémalistes en Turquie avec l’accord des Alliés ; les Grecs entrent à Bursa le 8 juillet[42].
- 30 juin : Sir Herbert Samuel, libéral de confession juive favorable au sionisme nommé haut-commissaire civil en Palestine, arrive à Jérusalem[56]. Il considère que la puissance publique ne doit pas intervenir pour financer le foyer national juif mais seulement permettre les conditions de son épanouissement. Il octroie ainsi des terres et des concessions industrielles aux sionistes et délivre des certificats d’émigration aux Juifs de Russie qui fuient la guerre civile. En août, il amnistie les personnalités arabes condamnées à la suite des émeutes d’avril.
- 3 juillet : le Congrès national syrien adopte à Damas la Constitution du Royaume arabe de Syrie[40].
- 14 juillet : le général Gouraud, haut-commissaire du Gouvernement français au Levant, adresse un ultimatum à l’émir Fayçal, exigeant qu’il démobilise l’armée syrienne et se soumette au mandat français sur la Syrie dans les 4 jours. L’émir accepte le 22 juillet, mais le télégramme arrive trop tard, alors que la population de Damas manifeste et pille l’arsenal[57].
- 24 juillet, Guerre franco-syrienne : l’armée française de Gouraud entre en Syrie, défait les troupes arabes à la bataille de Maysaloun, troupes sous le commandement du general Mariano Goybet, puis s’empare de Damas le lendemain, mettant fin à la tentative de Fayçal de créer une grande Syrie regroupant la Palestine et le Liban. Fayçal et les principaux nationalistes sont chassés de Syrie le 1er août[49]. Des soulèvements locaux contre les Français éclatent dans le nord du pays. La loi martiale est instaurée.
- 8 août- 1er septembre : le Général Gouraud met sur pied l’organisation administrative de la Syrie mandataire, divisée par décrets en cinq entités distinctes : l’État indépendant de Damas, le Gouvernement d’Alep, le Territoire autonome des Alaouites, le Djébel Druze autonome (accord du [58]) et l’État du Grand Liban[57]. Gouraud du pays. Chaque État est dirigé par des gouverneurs français assistés de conseils administratifs. Un haut-commissaire français basé à Beyrouth centralise la politique mandataire.
- 10 août : traité de Sèvres, jamais ratifié par la Turquie[42]. Démembrement de l’empire ottoman au profit du Royaume-Uni (Irak, Palestine et Transjordanie) et de la France (Syrie, Liban, Cilicie) ; internationalisation de Constantinople et des détroits ; occupation de la Thrace orientale, de Smyrne et de son arrière-pays par la Grèce ; l’Italie occupe la région d’Adalia ; création d’États indépendants en Arménie et au Kurdistan. La Turquie livre sa flotte de guerre et son armée est réduite à 50 000 hommes. Le projet de Grande Arménie ne sera jamais réalisé.
- 11 août, Campagne de Cilicie : les Français assiègent Aïn-Tab, occupée par les kémalistes, qui finissent par abandonner la ville le [59].
- 1er septembre : le général Gouraud proclame la création du Grand-Liban à Beyrouth[49]. Un gouverneur français est chargé d’administrer le pays.
- 22 septembre - 2 décembre : guerre turco-arménienne[60]. Les Turcs attaquent l’Arménie le 22 septembre et marchent sur Oltu et Sarikamich, où ils sont le 29 septembre[61]. L’Arménie décrète la mobilisation générale et porte son armée à 35 000 hommes. Ils résistent pendant près d’un mois, mais le 17 octobre, les forces turques font à Iktir leur jonction avec les Tartares d’Azerbaïdjan[62]. La famine sévit en Arménie et la résistance s’effondre. Les Soviétiques font traîner les négociations avec la mission Chant-Derderian (22 octobre). Staline, à Bakou, décide la soviétisation de l’Arménie. Les Turcs entrent à Kars (30 octobre), à Alexandropol (7 novembre). Les Grandes Puissances refusent d’intervenir malgré la demande de la Roumanie (17 décembre). Les Arméniens sont rejetés sur le Caucase par le général kémaliste Kâzım Karabekir. Un accord avec la RSS d’Arménie est signé à Gümrü (2 décembre)[60].
- 7 octobre, Palestine : première session de l’Assemblée représentative (Assefat Hanivcharim) à Jérusalem, reconnue par les Britanniques. Elle élit un Comité exécutif, le Conseil national (Vaad Leumi), chargé de la gestion interne de la communauté juive[63].
- 2 décembre : Traité d’Alexandropol. L’Arménie renonce au traité de Sèvres et accepte de limiter son armée à 1 500 hommes. Les Russes restituent à la Turquie Kars, Ardahan et Artvin conquis depuis 1878[64].
- 3 décembre : l’Arménie orientale est proclamée République socialiste soviétique (RSS) à Erevan sur l’initiative d’Anastas Mikoïan, un des dirigeants du mouvement révolutionnaire dans le Caucase[64]. Seul le Zanguezour entre en dissidence jusqu’en juillet 1921 sous la conduite du général Njdeh (République arménienne de la montagne)[65].
- 9 décembre : les partis socialistes juifs forment à Haïfa un syndicat confédéré, l’Histadrout qui devient rapidement le premier employeur de la population juive de Palestine[66].
- 13 décembre : ouverture à Haïfa du troisième Congrès palestinien présidé par Moussa Qazem al-Husseini ; les comités islamo-chrétiens réclament l’arrêt du sionisme et l’indépendance d’un État arabe de Palestine sous l’influence britannique. Les Palestiniens abandonnent toute idée d’unité arabe et de Grande Syrie. Création du Comité exécutif arabe palestinien[67].
Europe[modifier | modifier le code]
- 10 janvier : le traité de Versailles entre en application[68]. L’Allemagne perd le huitième de son territoire de 1914. Le territoire du Bassin de la Sarre est administré par la France sous mandat de la Société des Nations (fin le )[69].
- 9 février : traité du Svalbard concernant le Spitzberg[70].
- 24 février : à Munich, Adolf Hitler, devenu l’homme fort du Parti ouvrier allemand, proclame un « programme en 25 points ». Le 8 août, le Parti ouvrier allemand devient officiellement le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (nazi)[68].
- 10 mars : Karl Hjalmar Branting, Social Démocrate, Premier ministre en Suède (- , - et -)[71].
- 13-17 mars : putsch de Kapp. Le général von Lüttwitz et Wolfgang Kapp tentent un putsch réactionnaire en Allemagne. Une grève générale fait échouer la tentative[68].
- 19 mars : soulèvement communiste de la Ruhr réprimé par l’armée allemande (2-6 avril)[68].
- 27 mars : cabinet Müller I en Allemagne[68].
- 29 mars : crise de Pâques au Danemark (Påskekrisen (da))[72]. Devant la difficulté des gouvernements successifs à trouver une majorité à la suite de l’émiettement des partis, le roi Christian X renvoie le ministère Zahle et le remplace par un cabinet d’affaires dont tous les membres ont été choisis en dehors du Parlement. Il en résulte une grave tension politique. Les syndicats déclenchent une grève générale. Un nouveau cabinet neutre est désigné ensuite avec l’accord des partis et des élections générales suivent, puis une modification de la Constitution qui renforce les pouvoirs de la Chambre basse (Folketing).
- 6 juin : élection au Reichstag en Allemagne. La coalition de Weimar (SPD, Zentrum, DDP) perd du terrain et doit trouver un appui à droite auprès du parti populiste de Gustav Stresemann[68]. Instabilité ministérielle en Allemagne (sept cabinets de juin 1920 à mai 1924).
- 25 juin : Cabinet Fehrenbach en Allemagne[68].
- 30 juin : inauguration de la Première foire internationale Dada à Berlin
- 5 juillet : retour du Schleswig septentrional au Danemark à la suite des référendums des 10 février et 14 mars organisés par les Alliés[72].
- 5-16 juillet : conférence de Spa sur les réparations[68].
- 31 juillet-1er août : Communist Unity Convention[73]. Fondation du Parti Communiste de Grande-Bretagne. Il n’obtient pas de succès.
- 17 - 28 août : deuxième insurrection des populations polonaises contre l’autorité allemande en Haute-Silésie[68].
- 9 septembre, Portugal : Acordo de Broonbach. Union des légitimistes (se réclamant du roi Miguel Ier) et des antirépublicains de l’Integralismo lusitano, qui prône un retour à un régime fort, respectueux de la religion et de l’autorité[74]. Le pays connait une période d’instabilité politique : 7 gouvernements sont constitués en 1920, 325 attentats à Lisbonne entre 1920 et 1925[75].
- 10 octobre : plébiscite en Carinthie qui se prononce pour le rattachement à l’Autriche[76].
- 10 octobre, Espagne : le commandant Franco débarque à Ceuta avec les premières unités de la Division étrangère fondée le 28 janvier pour le combat dans le Rif sous le commandement de José Millán-Astray[77].
- 15-22 décembre : conférence de Bruxelles sur les réparations[68].
- 23 décembre : le Government of Ireland Act reçoit la sanction royale[78].
- 25-30 décembre : le 18ème congrès de la SFIO vote l'adhésion à la IIIème internationale, fondant la SFIC qui deviendra le Parti Communiste Français.
- Décembre : parution dans The Strand Magazine d’un article de Conan Doyle accompagné de photographies de fées prises en 1917. Début de l’affaire des fées de Cottingley[79].
Europe orientale[modifier | modifier le code]
- 15 janvier : en Sibérie, l’amiral Koltchak, commandant en chef des Armées blanches, est arrêté et livré aux bolcheviks[80].
- 16 janvier : les Alliés mettent fin au blocus de la Russie bolchevique[80].
- 2 février : traité de paix signé à Tartu entre la Russie soviétique et l’Estonie. La Russie abandonne toutes ses revendications sur le pays[81].
- 10 février : mariage de la Pologne à la Mer Baltique, cérémonie célébrant l’accès à la mer de la Pologne[82].
- 18-22 février : bataille de Latyczów dans la guerre soviéto-polonaise[83].
- 25 février : les troupes roumaines évacuent définitivement la Hongrie[84].
- 1er mars : l’assemblée nationale élue en Hongrie annule officiellement toute subordination à l’Autriche, proclame la monarchie et nomme l’amiral Miklós Horthy régent du Royaume de Hongrie[85].
- 25 avril : début de l’opération Kiev, offensive polonaise en Ukraine[86]. Kiev est prise le 8 mai mais les troupes polonaises doivent refluer le 12 juin devant la contre offensive de l’Armée rouge qui marche contre la Pologne[81].
- 25-30 avril : victoire polonaise sur les Russes à la bataille de Koziatyn, en Volhynie[87].
- 27 mai : Tomáš Masaryk, président de la Première République tchécoslovaque[88].
- 4 juin : traité de Trianon entre la Hongrie et les Alliés. La Hongrie est démembrée au profit de la Tchécoslovaquie, de la Roumanie, de la Yougoslavie et de l’Autriche[85].
- 15 juin : adoption de la constitution estonienne, qui entre en vigueur le 21 décembre[89].
- 11 juillet :
- la Conférence de Spa propose à la Russie soviétique de fixer la frontière russo-polonaise le long de la ligne Curzon[90].
- le plébiscite en Mazurie est défavorable au rattachement à la Pologne, comme en Haute-Silésie en 1921[91].
- 12 juillet : traité de paix lituano-soviétique signé à Moscou[81].
- 19 juillet : le comte Pál Teleki, Premier ministre en Hongrie (fin en 1921)[92].
- 19 juillet-7 août : deuxième congrès du Komintern à Pétrograd[93].
- 11 août : traité de paix signé à Riga entre la Lettonie et la Russie qui reconnaît la souveraineté de la Lettonie[81].
- 13 - 16 août : bataille de Radzymin. L’Armée rouge, après avoir traversé la Vistule, est arrêtée par les Polonais aux portes de Varsovie[94].
- 13 - 25 août : miracle de la Vistule. L’Armée rouge est refoulée devant Varsovie par les Polonais du général Piłsudski aidés par la mission militaire française commandée par le général Weygand[95].
- 14 août : alliance défensive entre la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie contre le révisionnisme hongrois[88].
- 19 août : début de l’insurrection paysanne de Tambov menée par Antonov à la suite de la réquisition forcée du grain par les autorités bolchéviques[96].
- 30 août-2 septembre : victoire de la cavalerie polonaise à la bataille de Zamosc[97].
- 30 - 28 septembre : bataille du Niemen[98].
- 7 octobre : traité de Suwałki. Fin de la guerre polono-lituanienne.
- 9 octobre : la Pologne reprend Vilnius à la Lituanie[81].
- 12 octobre : armistice signé à Riga entre la Pologne et la Russie[95].
- 14 octobre : traité de Dorpat (Tartu) fixant les frontières entre la Russie et la Finlande[99].
- 28 octobre : le traité de Paris réunit la Bessarabie au Royaume de Roumanie[100]. En 1919-1920, la Bucovine, la Transylvanie, le Banat oriental et la Bessarabie rejoignent la Roumanie, qui double sa superficie et sa population, avec 295 000 km2 et 16 300 000 habitants contre 138 000 km2 et 7 500 000 habitants en 1914.
- 11 novembre : défaite définitive des armées blanches du général Piotr Nikolaïevitch Wrangel en Crimée. 135 000 personnes dont 70 000 soldats sont évacuées en trois jours par bateaux vers Constantinople[101].
- 12 novembre : traité de Rapallo sur Fiume entre Italie et Yougoslavie[102].
- 14 novembre : Eleftherios Venizelos est battu aux élections législatives. Il quitte la Grèce pour Paris. Un plébiscite rappelle le roi Constantin Ier de Grèce le 5 décembre[103].
- 15 novembre : Dantzig est proclamé « Ville libre » en vertu du traité de Versailles[68].
- 20 novembre : la Russie soviétique est le premier État à légaliser l’avortement[104].
- 28 novembre : élections pour une Assemblée constituante en Yougoslavie ; elle se réunit le 12 décembre et adopte la Constitution de Vidovdan le [105].
- La RSFSR signe un ensemble de traités qui lui garantissent plus de calme et de reconnaissance, mais aussi l’indépendance de la Finlande, de l’Estonie… (en février traité de Tartu ; le 12 juillet avec la Lituanie ; la Lettonie le 11 août (traité de Riga) ; le 14 octobre le traité de Tartu ; avec la Pologne le de l’année suivante (paix de Riga).
Fondations en 1920[modifier | modifier le code]
Naissances en 1920[modifier | modifier le code]
Décès en 1920[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- José Germain, Stéphane Faye, Un fils de France : le général Laperrine, grand Saharien, Paris, Plon, (présentation en ligne)
- Jean-Charles Humbert, Sahara, les traces de l'homme, Chabaud, (présentation en ligne)
- La revue des deux mondes, (présentation en ligne)
- Albert Adu Boahen, Histoire générale de l'Afrique. L'Afrique sous domination coloniale, 1880-1935, vol. 7, UNESCO, (ISBN 9789232017130, présentation en ligne)
- Bernard Lanne, Répertoire de l'administation territoriale du Tchad (1900-1994), Éditions l'Harmattan, (ISBN 9782738436009, présentation en ligne)
- The Marcus Garvey and Universal Negro Improvement Association Papers
- South African History Online (SAHO)
- Babacar Fall, Le travail au Sénégal au XXe siècle, Karthala, (ISBN 9782811105440, présentation en ligne)
- James Clagett Taylor, The Political Development of Tanganyika, Stanford University Press, (ISBN 9780804701471, présentation en ligne)
- Robert M. Maxon, Thomas P. Ofcansky, Historical Dictionary of Kenya, Rowman & Littlefield, (ISBN 9780810874695, présentation en ligne), p. 19 et 211
- Hubert Harrison, A Hubert Harrison Reader, Wesleyan University Press, (ISBN 9780819564702, présentation en ligne)
- Momar Coumba Diop, La société sénégalaise entre le local et le global, Karthala, (présentation en ligne)
- Christine Hélot, Muiris Ó Laoire, Language Policy for the Multilingual Classroom : Pedagogy of the Possible, Multilingual Matters, (ISBN 9781847693662, présentation en ligne)
- Mick Conefrey, How to Climb Mt. Blanc in a Skirt : A Handbook for the Lady Adventurer, Palgrave Macmillan, (ISBN 9780230112421, présentation en ligne)
- Direction des territoires du sud, Les territoires du sud de l'Algérie, exposé de leur situation : l'œuvre accomplie, 1er janvier 1903-31 décembre 1921, vol. 2, Ancienne maison Bastide-Jourdan, (présentation en ligne)
- Albert Adu Boahen, op. cit, p. 618.
- Jaime Delgado Martín, Hispanoamérica en el siglo XX, vol. 18, Ediciones Rialp, (ISBN 9788432121173, présentation en ligne)
- Claude Quetel, Petit livre de la Seconde Guerre mondiale, EDI8, (ISBN 9782754046619, présentation en ligne)
- William Blum, Killing Hope : US Military and CIA Interventions Since World War II, Zed Books, (ISBN 9781842773697, présentation en ligne)
- Carlos Alvear Acevdo, Historia De Mexico, Editorial Limusa, (ISBN 9789681861469, présentation en ligne)
- Jaime Delgado, op. cit, p. 129.
- Niall Palmer, The Twenties in America : Politics and History, Oxford University Press, (ISBN 9780748626717, présentation en ligne)
- Michael Rywkin, Moscow's Muslim Challenge : Soviet Central Asia, M.E. Sharpe, (ISBN 9780873326131, présentation en ligne)
- Patrick Souty, La guerre de Corée, 1950-1953 : guerre froide en Asie orientale, Presses Universitaires Lyon, (ISBN 9782729706968, présentation en ligne)
- Svetlana Gorshenina, Asie Centrale: L’invention des frontières et l’héritage russo-soviétique, CNRS (ISBN 9782271074102, présentation en ligne)
- Danielle Tartakowsky, La part du rêve : Histoire du 1er mai en France, Hachette Littératures, (ISBN 9782012386501, présentation en ligne)
- Robert Aarsse, L'Indonésie, Karthala, (ISBN 9782865373499, présentation en ligne)
- Alexander Mikaberidze, Atrocities, Massacres, and War Crimes : An Encyclopedia, ABC-CLIO, (ISBN 9781598849264, présentation en ligne)
- Jean Chesneaux, Histoire de la Chine : De la guerre franco-chinoise à la fondation du Parti communiste chinois, 1885-1921, vol. 2, Hatier, (présentation en ligne)
- Lata Singh, Popular Translations of Nationalism : Bihar, 1920-1922, Primus Books, (ISBN 9789380607139, présentation en ligne)
- Mohammad Tarique, Modern Indian History, Tata McGraw-Hill Education (ISBN 9780070660304, présentation en ligne)
- Jean-Marie Muller, Gandhi l'insurgé, Albin Michel, (ISBN 9782226201843, présentation en ligne)
- (en) Peter Hopkirk, Setting the East Ablaze : Lenin's Dream of an Empire in Asia, Londres, John Murray, (ISBN 0719541026, lire en ligne)
- Anne Lumet, Le Pacte : Les Relations russo-japonaises à l'épreuve des incidents de frontière, Éditions Publibook, (ISBN 9782748303612, présentation en ligne)
- Hiroshi Watanabe, The Architecture of Tokyo : An Architectural History in 571 Individual Presentations, Édition Axel Menges, (ISBN 9783930698936, présentation en ligne)
- Charles Bell, Tibet Past and Present, Motilal Banarsidass Publ., (ISBN 9788120810488, présentation en ligne)
- Melvyn C. Goldstein, A History of Modern Tibet, 1913-1951 : The Demise of the Lamaist State, University of California Press, (ISBN 9780520911765, présentation en ligne)
- Gilles Van Grasdorff, Opération Shambala, Presses du Châtelet, (ISBN 9782845924215, présentation en ligne)
- Ernest Zebrowski, Perils of a Restless Planet : Scientific Perspectives on Natural Disasters, Cambridge University Press, (ISBN 9780521654883, présentation en ligne)
- Nadine Mâeouchy, Peter Sluglett, Les Mandats français et anglais dans une perspective comparative, BRILL, (ISBN 9789004133136, présentation en ligne)
- Olivier Delorme, La Grèce et les Balkans, vol. 2, Gallimard (ISBN 9782072488450, présentation en ligne)
- Paul Dumont, Mustafa Kemal invente la Turquie moderne, Éditions Complexe, (ISBN 9782804800956, présentation en ligne)
- Vahé Tachjian, La France en Cilicie et en Haute-Mésopotamie : aux confins de la Turquie, de la Syrie et de l'Irak, 1919-1933, Karthala, (ISBN 9782845864412, présentation en ligne), p. 129-136
- Henry Laurens, Orientales, CNRS Éditions, (ISBN 9782271065803, présentation en ligne)
- Alan Sharp, The Versailles Settlement : Peacemaking After the First World War, 1919-1923, Palgrave Macmillan, (ISBN 9781137069689, présentation en ligne)
- Nathan Weinstock, Terre promise, trop promise : Genèse du conflit israélo-palestinien (1882-1948), Odile Jacob, (ISBN 9782738187390, présentation en ligne)
- Arsène Saparov, From Conflict to Autonomy in the Caucasus : The Soviet Union and the Making of Abkhazia, South Ossetia and Nagorno Karabakh, Routledge, (ISBN 9781317637844, présentation en ligne)
- Kristian Coates Ulrichsen, The First World War in the Middle East, Oxford University Press, (ISBN 9781849045049, présentation en ligne)
- Xavier Baron, Histoire de la Syrie. 1918 à nos jours, Tallandier (ISBN 9791021008700, présentation en ligne)
- Annie Allain, Maryline Dupont, Michael Hearn, Les fédéralismes, Presses Univ. Septentrion, (ISBN 9782865310753, présentation en ligne)
- Ian Rutledge, Enemy on the Euphrates : The Battle for Iraq, 1914–1921, Saqi, (ISBN 9780863567674, présentation en ligne)
- Philippe Gouraud, Le général Henri Gouraud au Liban et en Syrie (1919-1923), L'Harmattan, (ISBN 9782738420732, présentation en ligne)
- Michel R. Gueldry, Les États-Unis et l'Europe face à la guerre d'Irak, L'Harmattan, (ISBN 9782747591867, présentation en ligne)
- Jacques Berque, L'Egypte impérialisme et révolution, Gallimard, (présentation en ligne)
- Charles André Julien, Les Africains, vol. 6, Jeune Afrique, (ISBN 9782852580763, présentation en ligne)
- Simon Sebag Montefiore, Jérusalem : Biographie, Calmann-Lévy, (ISBN 9782702145081, présentation en ligne)
- Nadine Picaudou, La décennie qui ébranla le Moyen-Orient, 1914-1923, Éditions Complexe, (ISBN 9782870274644, présentation en ligne)
- Jean-David Mizrahi, Genèse de l'État mandataire : service des renseignements et bandes armées en Syrie et au Liban dans les années 1920, Publications de la Sorbonne, (ISBN 9782859443962, présentation en ligne)
- Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond H. Kévorkian, Comprendre le génocide des arméniens - 1915 à nos jours, Tallandier (ISBN 9791021006812, présentation en ligne)
- Armand, Le combat arménien : entre terrorisme et utopie : Lausanne, 1923-1983, L'Âge d'homme, (ISBN 9782825129982, présentation en ligne)
- William Edward David Allen, Paul Muratoff, Caucasian Battlefields : A History of the Wars on the Turco-Caucasian Border 1828-1921, Cambridge University Press, (ISBN 9781108013352, présentation en ligne)
- Hiranth Thorossian, Histoire de l'Arménie et du peuple Arménien depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, chez l'auteur, (présentation en ligne)
- Leon Rubinstein, The First Swallows : The Dawn of the Third Aliya, Cornwall Books, (ISBN 9780845347584, présentation en ligne)
- J.A. Miroglio, L’Europe et ses Populations, Springer Science & Business Media, (ISBN 9789400997318, présentation en ligne)
- Arsène Saparov, op. cit, p. 104.
- Edward Luttwak, Dan Horowitz, The Israeli Army : 1948-1973, vol. 1, Abt Books, (ISBN 9780890115855, présentation en ligne)
- Baruch Kimmerling, Clash of Identities : Explorations in Israeli and Palestinian Societies, Columbia University Press, (ISBN 9780231143295, présentation en ligne)
- Thierry Féral, Le "nazisme" en dates : novembre 1918-novembre 1945, L'Harmattan, (ISBN 9782296114609, présentation en ligne)
- Maurice Vaïsse, Dictionnaire des relations internationales de 1900 à nos jours, Armand Colin, (ISBN 9782200247386, présentation en ligne)
- Frédéric Lasserre, Passages et mers arctiques, PUQ, (ISBN 9782760525627, présentation en ligne)
- Peter Truhart, Regents of Nations. Eastern, Northern & Central Europe. Annex : International Organisations, vol. 2, Walter de Gruyter, (ISBN 9783110939101, présentation en ligne)
- Paul Pasteur, Frontières rêvées, frontières réelles de l'Allemagne, Publication Univ Rouen Havre, (ISBN 9782877757089, présentation en ligne)
- Satnam Virdee, Racism, Class and the Racialized Outsider, Palgrave Macmillan, (ISBN 9781137439475, présentation en ligne)
- Amaro Monteiro, Salazar e a Rainha: advento da república, restauração da monarquia?, Prefácio (ISBN 9789898022011, présentation en ligne)
- David Mataix, L'Europe des révolutions nationales : 1940-1942 - L'impossible Union latine=, Éditions L'Harmattan, (ISBN 9782296161665, présentation en ligne)
- Joseph Roth, Austriaca, vol. 30, Publication Univ Rouen Havre, (présentation en ligne)
- Paul Preston, Las tres Españas del 36, Penguin Random House Grupo Editorial España, (ISBN 9788499891392, présentation en ligne)
- John Kendle, Walter Long, Ireland, and the Union, 1905-1920, McGill-Queen's Press - MQUP, (ISBN 9780773563407, présentation en ligne)
- Douglas Kerr, Conan Doyle : Writing, Profession, and Practice, Oxford University Press, (ISBN 9780191662584, présentation en ligne)
- René Berthier, Cilù, une histoire dans le siècle, Lulu.com, (ISBN 9781445204659, présentation en ligne)
- Jean-François Soulet, Histoire de l'Europe de l'Est : De la Seconde Guerre mondiale à nos jours, Armand Colin, (ISBN 9782200254292, présentation en ligne)
- Tricia Cusack, Art and Identity at the Water's Edge, Ashgate Publishing, Ltd., (ISBN 9781409421214, présentation en ligne)
- Tomasz Gąsowski, Jerzy Ronikier, Zdzisław Zblewski, Bitwy polskie : leksykon, Wydawn. Znak, (ISBN 9788370067878, présentation en ligne)
- Michael Fitzalan, A Story from Hungary, Lulu.com, (ISBN 9781471600418, présentation en ligne)
- Tamás Szende, La Hongrie au XXe siècle. Regards sur une civilisation, Éditions L'Harmattan, (ISBN 9782296413887, présentation en ligne)
- Janusz Cisek, Kosciuszko, We Are Here! : American Pilots of the Kosciuszko Squadron in Defense of Poland, 1919-1921, McFarland, (ISBN 9780786412402, présentation en ligne)
- Nigel Thomas, Adam Hook, Armies of the Russo-Polish War 1919–21, Osprey Publishing, (ISBN 9781472801081, présentation en ligne), p. 3-17
- Rick Fawn, Jiří Hochman, Historical Dictionary of the Czech State, Rowman & Littlefield, (ISBN 9780810856486, présentation en ligne)
- http://mjp.univ-perp.fr/constit/ee1920.htm Digithèque de matériaux juridiques et politiques, Jean-Pierre Maury
- Alfred Erich Senn, The Great Powers lithuania and the Vilna Question, 1920-1928, Brill Archive, (présentation en ligne)
- Pierre Béhar, Michel Grunewald, Frontières, transferts, échanges transfrontaliers et interculturels: actes du XXXVIe Congrès de l'Association des Germanistes de l'Enseignement Supérieur, Peter Lang, (ISBN 9783039106493, présentation en ligne)
- Robin Leonard Bidwell, Bidwell's Guide to Government Ministers, vol. 1, Psychology Press, (ISBN 9780714629773, présentation en ligne)
- Martin McCauley, The Soviet Union 1917-1991, Routledge, (ISBN 9781317901792, présentation en ligne)
- Alan Furst, The Spies Of Warsaw, Hachette UK, (ISBN 9780297855767, présentation en ligne)
- David Eggenberger, An Encyclopedia of Battles: Accounts of Over 1,560 Battles from 1479 B.C. to the Present, Courier Corporation, (ISBN 9780486142012, présentation en ligne)
- Robert Conquest, The Harvest of Sorrow : Soviet Collectivization and the Terror-famine, Oxford University Press, (ISBN 9780195051803, présentation en ligne)
- Tony Jaques, Dictionary of Battles and Sieges : P-Z, vol. 3, Greenwood Publishing Group, (ISBN 9780313335396, présentation en ligne)
- Roger R. Reese, The Soviet Military Experience : A History of the Soviet Army, 1917-1991, Routledge, (ISBN 9781134604272, présentation en ligne)
- Michel Cabouret, La Finlande, Karthala Éditions, (ISBN 9782845866652, présentation en ligne)
- Alain Ruze, UKRAINIENS ET ROUMAINS (IXe-XXe siècle) : Rivalités carpatho-pontiques, Éditions L'Harmattan, (ISBN 9782296398986, présentation en ligne)
- Pierre Vallaud, Russie, l'ère de Staline, Archipel, (ISBN 9782809808063, présentation en ligne)
- Gilbert Bosetti, De Trieste à Dubrovnik : une ligne de fracture de l'Europe, ELLUG, (ISBN 9782843100802, présentation en ligne)
- W. A. Heurtley, A Short History of Greece from Early Times to 1964, CUP Archive, (ISBN 9780521094542, présentation en ligne)
- Evelyne Enderlein, Les femmes en Russie soviétique, 1945-1975 : perspectives 1975-1999, L'Harmattan, (ISBN 9782738483683, présentation en ligne)
- Dusan-T Batakovic, Histoire du peuple serbe, Éditions L'Âge d'Homme, (ISBN 9782825119587, présentation en ligne)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- L’année 1920 sur le site de la Bibliothèque nationale de France