Carrie Lam

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Carrie Lam
Illustration.
Carrie Lam en juin 2017.
Fonctions
Cheffe de l'exécutif de Hong Kong[N 1]
En fonction depuis le
(2 ans, 7 mois et 20 jours)
Élection 26 mars 2017
Prédécesseur Leung Chun-ying
Premier secrétaire de l'administration

(4 ans, 6 mois et 15 jours)
Prédécesseur Stephen Lam
Successeur Matthew Cheung
Secrétaire pour le développement

(4 ans, 11 mois et 29 jours)
Prédécesseur Sarah Liao (en)
Successeur Mak Chai-kwong
Biographie
Nom de naissance Carrie Lam Cheng Yuet-ngor
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Hong Kong
Nationalité Chinoise (à partir de 1997)
Britannique (jusqu'en 2007)
Diplômée de Université de Hong Kong
Profession Juge de paix
Résidence Government House
(Hong Kong)

Carrie Lam
Chefs de l'exécutif de Hong Kong

Carrie Lam, née le à Hong Kong, est une femme politique chinoise hongkongaise. Elle est cheffe de l'exécutif de Hong Kong[N 1] depuis l'élection de 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Carrie Lam Cheng Yuet-ngor naît le . Diplômée de l'université de Hong Kong, elle entre dans l'administration coloniale britannique en 1980. Au sein du gouvernement hongkongais, elle est secrétaire pour le développement de 2007 à 2012, avant d'occuper la fonction de Premier secrétaire de l'administration jusqu'au .

Cheffe de l'exécutif[modifier | modifier le code]

Le , elle est élue cheffe de l'exécutif de la Région administrative spéciale de Hong Kong par le collège électoral en obtenant 777 voix sur 1 194 votants. Première femme à être désignée à cette fonction, elle succède à Leung Chun-ying le [3].

Au printemps 2019, un projet de loi, soutenu par son exécutif, autorisant l'extradition vers la Chine continentale déclenche des manifestations massives à Hong Kong. En juillet 2019, Carrie Lam déclare que « le projet de loi est mort[4] » et finit par le retirer, le 4 septembre, après des mois de rudes contestations[5]. Dans un premier temps démenti, un enregistrement audio de Reuter du 2 septembre 2019 révèle que Carrie Lam aurait démissionné si « elle l'avait pu » ; des pressions de la Chine sont invoquées[6].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle a deux fils avec son époux, le mathématicien Lam Siu-por (zh), rencontré pendant ses études à l'université de Cambridge. Lam Siu-por a obtenu son doctorat en topologie algébrique en 1983 sous la direction de Frank Adams[7].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Elle est médaillée de l'Étoile dorée de Bauhinia (en) ainsi que de la Médaille de Grand Bauhinia (en) en 2016.

Le 10 septembre 2015, elle reçoit la médaille d'officier de la Légion d'honneur des mains du consul général de France à Hong Kong, Arnaud Barthélemy, qui salue alors ses « exceptionnelles qualités de négociatrice »[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Dans les sources francophones, on peut trouver alternativement les orthographes « chef de l'exécutif de Hong Kong »[1] et « cheffe de l'exécutif de Hong Kong »[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Exemple : Le Monde avec AFP, « A Hongkong, la chef de l’exécutif Carrie Lam refuse toute « concession » aux manifestants », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 19 août 2019).
  2. Exemple : Le Monde avec AFP, « « Nous sommes encore là » : des milliers de militants prodémocratie mobilisés à Hongkong », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 19 août 2019).
  3. « Hong Kong. Carrie Lam, la dirigeante choisie par Pékin », Courrier international,‎ (lire en ligne, consulté le 26 mars 2017)
  4. Le Point magazine, « Hong Kong : le gouvernement abandonne son projet de loi sur les extraditions », sur Le Point, (consulté le 18 août 2019)
  5. « Hong Kong: le projet de loi sur les extraditions vers la Chine va être retiré », sur RTBF Info, (consulté le 4 septembre 2019)
  6. Le monde, « A Hongkong, l’étrange confession de la chef de l’exécutif, Carrie Lam », Quotidien,‎ (lire en ligne, consulté le 3 septembre 2019)
  7. (en) « Siu-Por Lam », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  8. Florence de Changy, « Les Hongkongais demandent le retrait de la Légion d’honneur de Carrie Lam », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 20 août 2019)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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