Mali

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Le Mali, en forme longue la république du Mali, est un pays d'Afrique de l'Ouest, frontalier de la Mauritanie à l'ouest, de l'Algérie au nord-nord-est, du Niger à l'est, du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire au sud-sud-ouest, de la Guinée au sud-ouest et du Sénégal à l'ouest-sud-ouest.

Ancienne colonie française du Soudan français, le Mali est devenu indépendant le , après l'éclatement de la fédération du Mali regroupant le Sénégal et la République soudanaise. Sa devise est « un peuple, un but, une foi » et son drapeau est constitué de trois bandes verticales verte, jaune et rouge.

La république du Mali a conservé les frontières héritées de la colonisation, celles du Soudan français. Antérieurement, plusieurs royaumes et empires se sont succédé, englobant une partie plus ou moins importante du Mali actuel et des pays limitrophes.

Avec 19 millions de résidents, la population malienne est constituée de différentes ethnies, dont les principales sont les Bambaras, les Bobos, les Bozos, les Dogons, les Khassonkés, les Malinkés, les Miniankas, les Peuls, les Sénoufos, les Soninkés (ou Sarakolés), les Sonrhaïs, les Touaregs, les Toucouleurs. Le français est la langue officielle, mais la population parle majoritairement les langues nationales, le bambara étant la plus utilisée et servant, parallèlement au français, de langue véhiculaire.

Avec une économie encore essentiellement rurale, le Mali, pays enclavé, fait partie des 48 pays les moins avancés (PMA) sur le plan du développement socio-économique[4].

Le pays fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union africaine. Depuis 2012, le Mali est la cible d'attaques djihadistes et est confronté à des conflits communautaires.

Sa capitale est Bamako, dont l'aire urbaine compte 2,529 millions d'habitants en 2019[1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La république du Mali tient son nom de l'ancien empire du Mali fondé par Soundiata Keïta au XIIIe siècle et qui a connu son apogée au XIVe siècle.

En 1959, les deux colonies françaises du Soudan français et du Sénégal fondent la fédération du Mali qui obtient son indépendance. Lors de l'éclatement de cette fédération, les Soudanais conduits par Modibo Keïta, déclarent leur indépendance et donnent à leur pays le nom de république du Mali.

Géographie[modifier | modifier le code]

Image satellite du Mali

Le Mali, avec ses 1 241 238 kilomètres carrés, est le plus vaste État d'Afrique de l'Ouest après le Niger. Il est enclavé à l’intérieur de l’Afrique occidentale entre le tropique du Cancer et l'Équateur. Il est traversé par deux grands fleuves : le Sénégal et le Niger. La plus grande part de la population habite en zone rurale. La densité, très variable, passe de 90 hab./km2 dans le delta central du Niger à moins de 5 hab./km2 dans la région saharienne du Nord.

Le pays possède des frontières communes avec la Mauritanie, l'Algérie, le Niger, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Sénégal.

Outre la capitale Bamako, les villes principales sont Kayes, Ségou, Mopti, Sikasso, Koulikoro, Kidal, Gao, Tombouctou.

Le pays possède trois zones climatiques :

  • les deux tiers nord du pays, entièrement désertiques, appartiennent au Sahara méridional, avec des précipitations annuelles inférieures à 127 mm. Cette région est traversée par des nomades avec leurs troupeaux ;
  • le centre : la région sahélienne, relativement sèche (aux pluies tropicales relativement insuffisantes), est couverte de steppe remplacée progressivement vers le sud par la savane. La vallée du Niger est cultivée grâce à certains travaux de mise en valeur : on y trouve du riz, du coton, du karité (appellation en langue bambara), de l'arachide, du mil, du sorgho. Une vaste étendue dans le centre du Mali est constituée de marécages, dus aux nombreux bras du Niger ;
  • la région soudanaise est une zone avec des précipitations de 1 400 mm par an et des températures moyennes comprises entre 24 °C et 32 °C. Elle est, dans sa partie nord, couverte de savane devenant de plus en plus dense et se transformant progressivement en forêt vers le sud.

Le relief est peu accentué. Les plaines alluviales, très vastes, sont toutefois dominées par quelques plateaux calcaires et de grès (plateaux mandingues et dogon). Le point culminant du Mali est le mont Hombori (1 155 m).

En 2019, la ville a atteint un niveau de canicule record[5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Histoire pré-coloniale[modifier | modifier le code]

En 1339, Angelino Dulcert, cartographe de la très réputée école majorquine de cartographie, signale le Mali sur l'un des tout premiers portulans connus[6].

Cinq empires ou royaumes importants s'y succédèrent : l’empire du Ghana, l’empire du Mali, l’Empire songhaï, le royaume bambara de Ségou et l'empire peul du Macina. Son économie reposait sur l’agriculture, l’élevage et le commerce transsaharien avec les peuples d’Afrique du Nord intéressés par l’or, le sel et les esclaves mais aussi la culture. À son apogée l’Empire s’étendait de l’Atlantique au Nigeria et du Nord de la Côte d’Ivoire au Sahara.

Des années 1880 à 1960, une colonie française[modifier | modifier le code]

La conquête coloniale à partir de la colonie du Sénégal s'est effectuée lentement et les entités progressivement annexées ont été regroupées sous l'appellation Haut-Fleuve, territoire placé sous commandement militaire avec pour chef-lieu Kayes et dirigé par un commandant supérieur. Par décret du 18 août 1888, le Haut-Fleuve devient une entité administrative autonome de la colonie du Sénégal sous le nom de Soudan français. Son premier titulaire, le chef de bataillon Louis Archinard, qui succède à Galliéni le 10 mai 1888, en devient véritablement le premier commandant supérieur. Par décret du 22 octobre 1890, le commandant supérieur exerce la tutelle sur les services administratifs. Par décret du 27 août 1892 le Soudan français devient une colonie autonome et Archinard, promu lieutenant-colonel en , en devient le premier gouverneur et accède au grade de colonel en .

Avec la conquête par la France à partir du début des années 1880, le Mali devint une colonie française le 27 août 1892 sous le nom de Soudan français, nom repris du décret du qui avait donné ce nom à la région du Haut-Fleuve de la colonie du Sénégal. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la tentative d'implanter une usine d'huile d'arachide se heurte aux obstacles mis en place par le Régime de Vichy pour favoriser les huileries du Sénégal.

Drapeau de la Fédération du Mali (1959-1960).

Lors du référendum du , les électeurs du Soudan français votèrent massivement (97 %) en faveur de la création de la République soudanaise au sein de la Communauté française. Le , le Sénégal et la République soudanaise se regroupèrent pour former la fédération du Mali, qui accéda à l'indépendance le 20 juin 1960. Deux mois plus tard, le Sénégal se retira de la fédération et proclama son indépendance. Le 22 septembre 1960, la République soudanaise proclama à son tour son indépendance sous la conduite de Modibo Keïta, tout en conservant le nom de Mali.

De 1960 à aujourd'hui, après l'indépendance[modifier | modifier le code]

En 1968, Modibo Keïta fut renversé par un coup d'État conduit par un groupe d'officiers ayant à leur tête le lieutenant Moussa Traoré, qui instaura une dictature. Le 26 mars 1991, celui-ci fut renversé à son tour par le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré. Après une période de transition, ce dernier instaura la démocratie avec l'élection d'Alpha Oumar Konaré en 1992, qui sera réélu en 1997.

En 2002, le général Amadou Toumani Touré, qui avait pris sa retraite de l'armée pour se présenter, fut élu président de la République du Mali, et réélu en 2007. Le Amadou Toumani Touré fut renversé par un putsch, mené par le capitaine Amadou Haya Sanogo. Après une transition, Ibrahim Boubacar Keïta fut élu président de la République en septembre 2013 après une élection présidentielle[7].

2012-2020, des conflits croisés[modifier | modifier le code]

De janvier à , le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), allié aux groupes Ansar Dine, Mujao et Aqmi, mena des attaques sur les camps militaires maliens et les villes situés dans les régions de Gao, de Tombouctou et de Kidal, remettant en cause l'unité territoriale du Mali dont l'armée fut mise en difficulté.

Le 22 mars 2012, le gouvernement fut renversé par un coup d'État conduit par de jeunes militaires dénonçant son incapacité à gérer le conflit sévissant au nord du pays[8],[9]. L’unité politique du pays était ainsi plus que jamais menacée[10],[11]. Ces soldats mutins dirigés par le capitaine Amadou Haya Sanogo prirent le contrôle de la présidence, puis annoncèrent la dissolution des institutions et la suspension de la Constitution ; et ceci, à un mois de l'élection présidentielle. Ce coup d'État entraîna le départ d'Amadou Toumani Touré et la mise en place d'un couvre-feu temporaire. Les violences qui suivirent le renversement du pouvoir eurent pour conséquence la mort d'une personne et une quarantaine de blessés.

Le , la rébellion touareg, constituée du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et de plusieurs mouvements salafistes dont Ansar Dine, Mujao et Aqmi, gagna le contrôle sur les trois régions situées au nord du Mali. Le MNLA réclamait l'indépendance de l'Azawad tandis qu'Ansar Dine souhaitait imposer la charia. Les deux mouvements revendiquaient le contrôle des principales villes.

Le , le MNLA décida unilatéralement la fin des opérations militaires à compter du à minuit (TU)[12]. Deux jours plus tard, le 6, le MNLA proclama l'indépendance de l'Azawad.

La proclamation de l'indépendance de l’Azawad par les Touaregs du MNLA fut condamnée de façon catégorique par les différents partis maliens ainsi que par l’Union africaine et la communauté internationale ; ces partis affirmaient que l’intégrité territoriale du Mali n’était pas négociable et souhaitent que le MNLA revienne à la raison, de gré ou de force.

Le , le Mujao chassa le MNLA de Gao lors du premier combat de Gao. En novembre, le MNLA lança une contre-offensive qui fut cependant repoussée près d'Ansongo par les forces d'Aqmi et du Mujao. Après un premier échec, au combat de Tagarangabotte, les islamistes prirent l'avantage lors de la bataille d'Idelimane. Le , Ménaka fut conquise.

Le 15 novembre 2012, François Hollande, président français, reçut le président nigérien à l'Élysée pour discuter une intervention française et la protection des exploitations française des mines d'uranium, au Niger, à la frontière avec le Mali[13],[14].

Le 11 janvier 2013, devant la progression des groupes djihadistes au-delà de la ligne de cessez-le-feu et la prise de la localité de Konna, verrou stratégique dans la marche sur Bamako, l'état d'urgence fut déclaré dans le pays[15]. À la suite de la demande du président du Mali par intérim Dioncounda Traoré, le Tchad vint au secours du Mali avec un nombre important de militaires. Ensuite la France sollicita l'accord de l'ONU pour déclencher une intervention militaire (opération Serval) de libération du pays[16]. Dans un premier temps, les djihadistes reculent. Suite à cette reconquête, il a été décidé de substituer l’opération Barkhane à l'opération Serval, pour sécuriser la bande sahélo-saharienne, avec la mission d’empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes. Le nouveau dispositif fut officiellement lancée le [17]. Mais la situation resta très précaire, avec de nombreuses attaques djihadistes[18]. Les conflits communautaires persistèrent, occasionnant des centaines de morts, particulièrement dans la région de Mopti[18]. En 2018, l'armée française a poursuivi ses opérations et particulièrement dans le Liptako Gourma, une zone entre le centre du Mali, le sud-ouest du Niger et le Burkina Faso[19].

Durant la deuxième moitié des années 2010, les djihadistes s'adaptèrent à une guerre asymétrique : il se terrèrent, procèdant par attaques surprises et par des attentats, tout en utilisant les ressentiments locaux et les conflits intercommunautaires[20],[21]. Un piège se referma progressivement sur les troupes françaises, de plus en plus critiquées localement : poursuivre le combat avec un risque d’enlisement et de compromission. Ou se retirer ce qui serait pire encore[21]

Politique[modifier | modifier le code]

Le Mali est une république avec un parlement unicaméral. Le pouvoir exécutif est représenté par le président et son gouvernement. Le pouvoir législatif par l'Assemblée nationale. La plus haute autorité judiciaire est la Cour suprême.

La démocratie a été instaurée en 1991, après le coup d'État d'Amadou Toumani Touré contre le régime autoritaire de Moussa Traoré, à la suite des révoltes populaires. Malgré des difficultés importantes, notamment lors des élections présidentielle et législatives de 1997, le Mali a maintenu la démocratie, faisant figure d'exemple pour l'Afrique. Cependant, la faible participation électorale et la non-compréhension par une partie importante de la population des enjeux électoraux fragilisent cette démocratie[22].

Depuis l'indépendance du Mali, six chefs d'État se sont succédé :

Ordres et décorations[modifier | modifier le code]

  • Ordre national du Mali ;
  • ordre du Mérite agricole ;
  • ordre du Mérite de la santé.

Administration[modifier | modifier le code]

Subdivisions territoriales[modifier | modifier le code]

Régions du Mali.
Jeune berger, région de Kayes.

Le Mali est divisé en huit régions et un district. Ces subdivisions portent le nom de leur ville principale.

Nom Superficie (km2) Population
recensement 1998
Population
recensement 2009
4 Région de Kayes 119 743 1 374 316 1 996 812
5 Région de Koulikoro 95 848 1 570 507 2 418 305
8 District de Bamako 252 1 016 296 1 809 106
9 Région de Sikasso 70 280 1 782 157 2 625 919
6 Région de Ségou 64 821 1 675 357 2 336 255
7 Région de Mopti 79 017 1 484 601 2 037 330
1 Région de Tombouctou 496 611 442 619 681 691
3 Région de Gao 170 572 341 542 544 120
2 Région de Kidal 151 430 38 774 67 638

Les trois régions du Nord : Gao, Kidal et Tombouctou représentent les deux tiers de la superficie du pays pour seulement 10 % de sa population. Au sud le pays est divisé entre les régions de Kayes, Koulikoro, Mopti, Ségou, Sikasso et le district de Bamako.

La décentralisation est une réforme majeure en cours. Elle vise à transférer des compétences aux collectivités territoriales afin que les affaires locales soient gérées au plus près des populations.

Cette réforme a pour base une refonte complète du découpage territorial hérité de l'administration coloniale et se distingue par le processus de consultation populaire qui a permis la création des communes sur la base de regroupements volontaires de villages et de fractions suivant des critères bien définis[24].

Il y a 703 communes au Mali, dont 684 nouvelles communes ont été créées en 1996. Une loi de 1999 confirme cette réorganisation administrative et territoriale du Mali en créant les cercles (regroupement de communes) et les régions (regroupement de cercles)[25].

L'État malien a créé une direction nationale des collectivités territoriales au sein du Ministère de l'Administration territoriale et des Collectivités locales (MATCL) chargée de suivre la mise en œuvre de la décentralisation et le renforcement des capacités des collectivités territoriales. Des dispositifs d'appui technique et d'appui financier sont également en place.

En 2005, un document cadre de la politique nationale (DCPN) de décentralisation (2005-2014) a été adopté et s’articule autour de quatre axes majeurs, à savoir :

  • le développement des capacités des collectivités territoriales ;
  • l’amélioration de la déconcentration des services de l’État ;
  • le développement de la citoyenneté ;
  • le développement des prestations privées des services au niveau local.

En 2005, la huitième institution de la république du Mali a été créée. Le Haut Conseil des Collectivités territoriales assure la représentation nationale des collectivités territoriales. Son avis est requis sur toutes les questions concernant la politique de développement local et régional, la protection de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens à l’intérieur des collectivités territoriales[25].

Justice[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

Le taux d’alphabétisation se situe entre 23 et 46 % selon les sources[26]. Ce taux est plus faible parmi les femmes, la majorité des élèves étant des garçons.

Forces armées[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Un marché au Mali.

Le Mali est un pays en développement, avec 65 % de son territoire en région désertique ou semi-désertique. L'activité économique est surtout limitée autour de la région fluviale irriguée par le fleuve Niger. Environ 10 % de la population est nomade et environ 80 % travaille dans l'agriculture ou la pêche. L'activité industrielle est concentrée autour des activités agricoles. L'exportation constitue une très importante manne de revenus. Le Mali dépend de l'aide étrangère et est très vulnérable aux fluctuations des prix mondiaux du coton, son exportation principale[27]. En 1997, le gouvernement a mis en place un programme d'ajustement structurel réclamé par le FMI qui a aidé la croissance, la diversification et les investissements étrangers. Ces réformes économiques et la dévaluation du franc CFA en janvier 1994 ont soutenu une croissance moyenne de 4 %. La filière coton, comme chez d'autres producteurs africains a pris de la vigueur[28], même si sur le marché mondial, le cours de la livre de la fibre était en 2015 autour de 0,70 dollar, relativement bas comparé au pic des 2 dollars la livre qu’il avait atteint en 2011[28]. Le pays était à la deuxième place du palmarès des sept premiers producteurs africains de coton au milieu des années 2010.

Le sous-sol du Mali est reconnu pour sa richesse en pierres précieuses et en différents fossiles [29]. Parmi toutes les ressources minières connues du pays, seul l'or connaît pour le moment une exploitation intense[30].

Des entreprises multinationales ont développé les opérations de prospection de l'or en 1996-1998, et le gouvernement prévoit que le Mali deviendra un exportateur majeur d'or dans la région sub-saharienne. Il est d'ailleurs actuellement le troisième exportateur africain, derrière l'Afrique du Sud et le Ghana. L'or est la première source d'exportation du pays, suivi du coton et du bétail. La production d'or a doublé entre 2000 et 2002 pour représenter 12 % du PIB malien. C'est le troisième producteur aurifère d'Afrique.

Depuis la fin des années 1990, les « compagnies juniors » canadiennes multiplient les contrats avec des pays africains[31]. Au Mali, elles ont pour nom Nevsun Resources, Robex, Resources, Great Quest Metals, Axmin, Delta Exploration, Etruscan Resources, Glencar Mining pic, North Atlantic Resources et IAMGold[32].

Pour ce qui est des principaux partenaires commerciaux, le principal pays importateur du Mali est le Sénégal avec 13,1 % en 2008 et le principal pays exportateur est la Chine avec 26,7 % en 2008. En dehors de ces pays, le Mali a aussi, comme partenaires commerciaux, la France, la Côte d’Ivoire, la Belgique, le Luxembourg, la Grande-Bretagne et l’Allemagne[33].

Le produit intérieur brut par habitant était estimé à 380 dollars en 2005 (selon World Development Indicators (WDI) database).

Le Mali est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Le Mali s’est hissé au niveau de premier producteur de coton de l’Afrique au sud du Sahara. Il possède le premier troupeau de bétail de la sous-région, assure l’autosuffisance alimentaire durable en année de pluviométrie normale et subvient à l’ensemble de ses besoins en céréales sèches. Grâce aux réussites déjà constatées et au regard des potentialités déjà existantes, notamment dans les cultures irriguées et l’élevage qui reste à développer, le Mali a donc démontré qu’il peut devenir la grande puissance agricole de la sous-région.[réf. nécessaire] (date ?)

À la suite de la chute du cours du coton sur le marché en 2005, les paysans maliens produisent aujourd'hui à perte. Les agriculteurs dégagent des marges de plus en plus étroites et sont obligés de contracter des dettes. La CMDT (Compagnie malienne du développement des textiles) achète le kilogramme de coton 160 francs CFA alors que la production de ce même kilogramme coûte 190 francs CFA. Le Mali envisage des alternatives, mais il n'est pas facile de sortir de la monoculture. L'économie malienne connait des faiblesses dans plusieurs secteurs :

  • l'agriculture est fragile face aux sécheresses, répétitives depuis les années 1970. la baisse des cours des matières premières a également un impact très négatif.
  • la hausse des coûts de production et le secteur industriel peu développé, entraine une grande importation des biens de consommation.
  • le Mali est également confronté au problème de la dette. En effet, les organisations mondiales ont poussé le Mali à adopter des politiques d’ajustement structurel avec la privatisation de certains secteurs de l’économie.

Quant à la dévaluation du franc CFA, censée favoriser les exportations, elle a surtout divisé par deux la valeur des capitaux nationaux et donc les capacités d'investissement nationales ; les exportations maliennes de produits transformés sont avant tout bloquées par des barrières administratives, et non du fait de leur prix.

En plus du coton (12e producteur mondial en 2004) et de ses dérivés (graine de coton), le Mali est un important producteur de mangues (200 000 tonnes) dont une faible partie seulement est exportée (3 000 tonnes) malgré un énorme potentiel. C'est un gros producteur et exportateur de bétail dans la région :

  • cheptel bovin 7,8 millions de têtes ;
  • cheptel caprin 22 millions de têtes.

L'or occupe la première place dans les recettes d'exportation du Mali (70 % en 2012 soit 15 % de son PIB, le Mali étant le troisième producteur d’or d’Afrique après l'Afrique du Sud et le Ghana, le neuvième au niveau mondial[34]) suivi du bétail, du coton et du fer. D'autres produits comme l'arachide (360 000 tonnes produites en 2003) s'exportent fortement.

En ce qui concerne l'immobilier, le Mali est un pays en chantier. Il existe de nombreux projets publics et privés dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics. La demande en matériaux de construction est en très forte croissance. Aussi, les créneaux suivants offrent d'énormes possibilités d'investissement : fabrique de briques, cimenteries, fabrication de chaux et de peintures, production de plâtre, fabrication de fer à béton et autres, menuiserie métallique ou de bois pour les bâtiments, fabrication d'appareils électriques (ampoules, disjoncteurs, prises, gaines).

Le tourisme, encore circonscrit à quelques zones, se développe depuis quelques années. Citons notamment les sites classés au patrimoine mondial de l'humanité UNESCO : le Pays Dogon, Tombouctou, Djenné, le tombeau des Askia à Gao. Certains de ces sites ont été profanés à Tombouctou et Gao depuis l'occupation par les islamistes en .

Des champs cultivés au bord du fleuve Sénégal, près de la ville de Kayes, Mali
Culture maraîchère au bord du fleuve Sénégal à Kayes, Mali.

L'agriculture est le premier employeur du pays, en effet, 80 % de la population active travaille dans ce secteur. Les 20% restants sont employés dans l’industrie ou les services. Leur production est principalement basée sur les céréales qui constituent l’essentiel de leur base alimentaire. Ces céréales sont surtout : le mil, le sorgho, le riz, le maïs, le fonio ainsi que le blé. Il y a aussi quelques tubercules tels que : l’igname, la pomme de terre et le manioc. Une des cultures ayant eu une certaine montée en production est celle de la production fruitière et maraîchère. Les bananes, les mangues et les oranges forment une importante exportation vers les pays d’Europe et les pays arabes. La production cotonnière domine l’agriculture industrielle, mais malgré cela elle a quand même connu une baisse de 5,23 %. Aujourd’hui le coton est produit à perte et cela depuis la chute du marché en 2005. L’industrie n’a malheureusement jamais réussi à atteindre de nouveau le prix de vente d’avant la crise.

En 2012, une entreprise canadienne a fait des sondages exploratoires en vue d’exploiter une mine d’uranium dans la région de Faléa[35].

Le PIB est principalement tiré par les secteurs primaire et tertiaire. Le PIB de 2006 était de 3 132 milliards de francs CFA et a augmenté à 3 344 milliards de francs CFA en 2007. L’inflation en 2009 était de 2,2 %. Le Mali espère réaliser un taux de croissance nominal du PIB de 7,8 %. En 2008 et 2009, la croissance devrait légèrement s'accélérer pour atteindre un taux moyen annuel de 4,8 %. Les exportations sont de 0,915 milliard de dollars et les importations de 0,927 milliard de dollars. Le PIB par secteurs (principaux) l’agriculture 45 %, l’industrie 17 % et les services 38 %. Les services occupent 13 % de la population active et contribuent pour 38 % au PNB du pays. Le secteur public n'occupe plus que 22 % des effectifs salariés du pays. Un important pourcentage de la population vit sous le seuil de pauvreté soit 36,1 % (2005) avec un taux de chômage qui est très élevé soit de 30 %. Et puis, 30 % de ce total résident dans un milieu urbain tandis que la majorité des démunis vivent dans un milieu rural[36],[37].

Indicateurs de développement[modifier | modifier le code]

Indice de développement humain (IDH) : 182e sur 187 en 2012.

Évolution de l'IDH sur 30 ans[2]
Année 1980 1990 2000 2005 2010 2011 2012
IDH 0,176 0,204 0,270 0,312 0,344 0,347 0,344

Indicateur de pauvreté : 107e sur 177 (56,4 %)[38].

Le rapport national sur le développement humain 2006 porte sur les relations entre la dégradation de l'environnement et ses effets sur les conditions de vie et de bien-être des populations. Les recommandations touchent principalement la maîtrise des eaux, la diminution de la pression humaine sur les ressources forestières, le contrôle des déchets chimiques toxiques, la lutte contre l'ensablement et la désertification. Il propose notamment de renforcer les capacités de gestion des populations locales et réclame l'application de la réglementation existante[39].

Transports[modifier | modifier le code]

Le transport aérien se caractérise non seulement par la présence de plusieurs aéroports internationaux, et des aérodromes, mais aussi par la fréquentation de ceux-ci par beaucoup de compagnies aériennes : Air-France, Aigle-Azur, Royal-Air Maroc, Tunis-air, Air-Algérie, Ethiopian Airlines, Air-Mali, Air-Burkina, Air-Ivoire, etc. Le pays envisage lui aussi de se doter d'une flotte aérienne.

Le transport ferroviaire relie la capitale du Mali à la capitale du Sénégal sur 1 248 km, hérité de la colonisation, Trans-rail autrefois appelé Régie des chemins de fer du Mali a été construit par le colon dans le but de faciliter les interventions militaires du Sénégal vers le Niger (fleuve) et inversement en cas d’émeute, et surtout le transport des matières premières vers l'Europe. Une rénovation effectuée par la China Railway Construction Corporation International est à l'étude[40].

Le transport fluvial reste marqué par sa saisonnalité à cause de la présence des chutes et des cataractes le long des cours d'eau, il est assuré par deux bateaux : Kankou Moussa et Général Soumaré qui relient Koulikoro à Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

La croissance très rapide de la population constitue un problème fondamental pour l’amélioration du niveau de vie des Maliens, d'autant plus que les deux tiers de la superficie du Mali sont arides ou semi-arides. La pauvreté est importante puisque les 10 % de la population la plus pauvre ne consomment que 2,4 % des consommations totales du pays et les 10 % les plus riches en consomment 30,2 % (2001)[41].

Femmes[modifier | modifier le code]

En 2018, le Mali comptait 18,4 millions d'habitants, dont 51,3 % de femmes[1]. Avec 5,9 enfants par femme[1], le pays possède l'un des taux de fécondité les plus élevés au monde.

En 2001, le taux brut de scolarisation de l’enseignement secondaire s’élevait à 4 % pour les filles et 14 % pour les garçons[42].

Le taux d’utilisation des méthodes contraceptives est bas[42]. La majorité des femmes au Mali a subi une mutilation génitale[42]. De nombreux décès sont liés à la grossesse[42].

Santé[modifier | modifier le code]

L'espérance de vie à la naissance est de 53,06 ans en moyenne, 51,43 ans pour les hommes et 54,73 ans pour les femmes (estimation de 2012[1]).

Sida au Mali[modifier | modifier le code]

Le taux de prévalence moyen national du VIH est de 1,3 % en 2006 contre 1,7 % en 2001 dans la population générale. Cependant cela est marqué par une féminisation de l’épidémie, en effet le taux de prévalence observé chez les femmes enceintes est de 3,5 % depuis 2002[43]. Cependant le pourcentage de personnes ayant entendu parler du VIH a baissé, sur la tranche d’âge de 15 à 49 ans, et est passé de 90,3 % à 86,2 % pour les femmes et de 98,1 % à 90,6 % chez les hommes. Parmi eux, 20,7 % a eu des rapports sexuels avant l’âge de 15 ans. Pour les femmes la proportion est de 24,7 % contre 5,4 % pour les hommes. 9,3 % des femmes et hommes de 15−49 ans ont eu des rapports sexuels avec plus d’un partenaire au cours des 12 derniers mois, dont 25,3 % des hommes et 5,9 % des femmes. Parmi eux 28,4 % ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel, dont 16,7 % pour les femmes et 38,8 % pour les hommes[44].

Culture[modifier | modifier le code]

Le Mali a su conserver les éléments importants de ses cultures traditionnelles. Les griots (ou « Djéli ») exercent toujours leurs fonctions de musiciens-poètes transmettant l’histoire du pays et des hommes sur plusieurs générations. Bakary Soumano, chef des griots du Mali de 1994 à 2003, a contribué à réhabiliter les fonctions du griot dans la société moderne.

Parmi les grands écrivains maliens : Amadou Hampâté Bâ. Parmi les cinéastes de renommée internationale : Cheick Oumar Sissoko et Souleymane Cissé. Pour la musique, voir la section dédiée.

Langues[modifier | modifier le code]

Signalisation bilingue à l'entrée de Kidal. Sur le côté gauche du rocher, Kidal est transcrit en caractères tifinagh.

Le français est la langue officielle, mais la plus utilisée est le bambara qui est parlé par plus de 50 % de la population. Cette dernière, ainsi que douze autres (bobo, bozo, dogon, peul, soninké, songhaï (ou songoy), sénoufo-minianka, tamasheq, hassanya, khassonké, mandinka et le maninkakan) sont reconnues par l'État comme des langues nationales[45].

Le recensement de 1987 a enregistré la langue parlée par les personnes de plus de six ans. Le bambara arrive largement en tête (38,3 %), suivi du peul (11,7 %), du dogon (6,9 %), du songhaï (6,3 %) et du soninké (12,3 %)[46]. La connaissance du français a également beaucoup progressé. En 1960, 66 000 Maliens savaient lire et écrire en français. En 1985, ils étaient 564 000. En 2009, ils étaient 2,2 millions[47].

Les régions du Mali de Gao, Kayes, Kidal, Koulikoro, Mopti, Segou, Sikasso et de Tombouctou sont membres de l'Association internationale des régions francophones[48]. Le Mali est membre de l'Assemblée parlementaire de la francophonie ainsi que de l'Organisation internationale de la francophonie.

Religion[modifier | modifier le code]

Selon le Pew Research Center, en 2010, 94,4 % des habitants du Mali sont musulmans, alors que 2,4 % sont chrétiens, principalement catholiques (1,6 %) et que 2,7 % pratiquent une religion populaire[49].

La religion est omniprésente au Mali. Il est rare de trouver un village sans sa mosquée. Mais des cérémonies animistes, pourtant interdites par l'islam, persistent encore dans quelques villages majoritairement musulmans. Les griots et marabouts rappellent le passé animiste de nombreuses régions du pays, tout comme les fétiches, et amulettes, très répandues[réf. nécessaire].

L'un des lieux célèbres du christianisme au Mali est la ville de Kita dans la région de Kayes (1re région) où se trouve la cathédrale Notre-Dame où a lieu le pèlerinage catholique annuel au Mali.

Communautés[modifier | modifier le code]

La population du Mali est divisée en plusieurs communautés. Les peuples nomades et semi-sédentaires se trouvent au nord. Les Maures, les Kountas et les Touaregs représentent environ 10 % de la population. Les premiers sont traditionnellement spécialisés dans le commerce de la gomme arabique tandis que les seconds et les troisièmes sont éleveurs nomades ; ils se déplacent en permanence à la recherche de pâturages frais pour leur bétail.

Plus au sud, on trouve les Bambaras (28 %) qui représentent le groupe majoritaire, autour de la capitale Bamako, ainsi que les Malinkés qui leur sont apparentés et les Soninkés, les Peuls, les Sénoufos, les Bwas, les Bozos, les Dogons, les Songhaïs, les Khassonkés.

Les Touaregs, les Songhaïs, les Kountas et les Bérabichs résident dans le Nord du Mali, la partie la plus aride et la moins peuplée du pays. Les Bellas, qui sont d'anciens esclaves des Touaregs, vivent dans ces mêmes régions.

Musique[modifier | modifier le code]

Amadou au parc de Choisy lors d'un concert de lutte contre la désertification du Sahel.

Les mélodies traditionnelles, autrefois jouées sur la kora, continuent d'alimenter la musique d'aujourd'hui via des interprètes dignes descendants des griots tels que Mamadou Diabaté, Ganda Fadiga, Toumani Diabaté, Babani Koné, Amy Koita. Parmi les non-griots, on peut également citer Salif Keïta, Ali Farka Touré, Vieux Farka Touré, Boubacar Traoré, Rokia Traoré, Oumou Sangaré et Samba Touré.

La diversité de la musique malienne met en valeur la diversité culturelle du Mali. On peut ainsi trouver différents styles musicaux comme les chansons de chasseurs, la musique du wassoulou, les griotsetc.[50]

Les instruments utilisés sont essentiellement le n'goni, la kora, le balafon, le bara, le n'dounu.

La musique malienne est surtout connue à travers des célébrités comme Amadou et Mariam Bagayogo, le « couple aveugle » qui a créé Beaux dimanches (Le dimanche à Bamako…), Ali Farka Touré le deux fois nommé aux Grammy Awards, Salif Keïta, Habib Koité, Samba Touré, héritier de la musique d'Ali Farka Touré, Mama Sissoko qui fut plagié par le célèbre chanteur américain Carlos Santana et dont l'affaire fut portée devant la justice américaine en 2005, Oumou Sangaré, Oumar Koïta, qui est naturalisé allemand, ou encore Mokobé, jeune Malien de France qui a su s'imposer dans le milieu du rap tout en n'oubliant pas ses racines et en collaborant avec plusieurs artistes africains. Ballaké Sissoko œuvre par ses collaborations avec des musiciens européens comme le violoncelliste Vincent Ségal ou le pianiste Ludovico Einaudi au rayonnement de la kora et de la culture malienne.

La musique dogon est bien souvent l'oubliée de ce patrimoine très riche. Cette musique dogon est diverse et variée. Elle est étroitement associée aux différents rites : mariages, funérailles, etc. Après Kadja Lélé, la vétérane, la jeune chanteuse Déné Issébéré est l'emblème de cette culture musicale dogon aussi bien au Mali qu'en dehors des frontières maliennes[51].

La musique touareg est appréciée au-delà des frontières maliennes, notamment le blues touareg ; elle est représentée entre autres par le groupe Tinariwen, initiateur et leader de ce courant musical.

Le reaggaeman Koko Dembélé a composé beaucoup de titres en langue dogon.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Le cinéma numérique ambulant est présent au Mali. Depuis 2003, le cinéma numérique ambulant a réalisé en Afrique plus de 5 000 projections pour des millions de spectateurs. De nouvelles unités de projection sont en cours de création.

Le cinéma malien est connu notamment à travers le travail de Souleymane Cissé.

Média[modifier | modifier le code]

Les médias au Mali sont constitués par la presse écrite (en français et quelques journaux en langues nationales), par la radio de proximité, par la télévision, ainsi que par plusieurs services liés (satellite, câble, internet).

Les journaux sont concentrés dans la capitale Bamako ou dans les grandes villes régionales. Le réseau des radios libres croit à grande vitesse. Ces radios atteignent la grande majorité de la population en diffusant des émissions dans les langues locales. L'accès à internet se développe tant au niveau de l'extension des infrastructures, de la réduction des coûts et de la familiarisation des usagers aux outils les plus courants. On note plusieurs collaborations de sites internet avec des journaux, des radios et des télécentres communautaires.

L’artisanat du Mali est très riche, il varie d’une région à une autre, d’une ethnie à une autre.

Fêtes et jours fériés[modifier | modifier le code]

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
Variable Aïd el-Fitr Korité Fin du Ramadan
Variable Aïd al-Adha Tabaski Commémoration du sacrifice d'Abraham
Variable Mawlid Maouloud Naissance de Mahomet
Variable Mouharram Tamkharit Nouvel an musulman
1er janvier Jour de l'an
Fête de l'armée du Mali
Journée des Martyrs Chute du régime de Moussa Traoré
1er mai Fête du travail
Fête de l'Afrique Création de l'Organisation de l'unité africaine
Jour de l'Indépendance Proclamation de la république du Mali (indépendance accordée par la France le à la fédération du Mali).
Noël Naissance de Jésus-Christ
Variable Lundi de Pâques

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur www.cia.gov (consulté le 5 avril 2018).
  2. a et b (en) « Human Development Reports », sur undp.org.
  3. Du au , la monnaie était le franc malien.
  4. (en) « Least Developed Countries »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement des Nations unies (consulté le 31 août 2010).
  5. « Après une canicule, de fortes pluies font 15 morts à Bamako, au Mali », sur fr.sputniknews.com,
  6. Ingrid-Houssaye Michienzi, Datini, Majorque et le Maghreb (14e-15e siècles) : réseaux, espaces méditerranéens et stratégies marchandes, BRILL, (ISBN 900424543X, lire en ligne).
  7. « Mali : Ibrahim Boubacar Keïta président très confortablement élu », sur leparisien.fr, .
  8. Le lieutenant Amadou Konaré, porte-parole du comité, justifie le coup d’État par « l'incapacité du gouvernement à donner aux forces armées les moyens nécessaires de défendre l'intégrité de notre territoire national » AP, « Coup d'État de soldats contre le gouvernement au Mali », sur tempsreel.nouvelobs.com, .
  9. « Nord-Mali : la rébellion crée un État islamique », sur Le Figaro, .
  10. « L’unité du Mali plus que jamais menacée », sur afriscoop.net, .
  11. « Le Mali est menacé de partition », sur la-croix.com, .
  12. Bilal Ag Acherif, « Communiqué no 14-04-04-2012 - fin des opérations militaires », sur MNLA, (consulté le 16 août 2012).
  13. « Le Mali et l'uranium au coeur des discussions entre les présidents français et nigérien à Paris », RFI Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le 15 octobre 2018).
  14. Jean Guisnel, « Niger : les forces spéciales protégeront les mines d'uranium d'Areva », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le 15 octobre 2018).
  15. « Mali: état d’urgence pour combattre les islamistes », JeuneAfrique.com,‎ (lire en ligne, consulté le 15 octobre 2018).
  16. « http://news.fr.msn.com/m6-actualite/les-forces-fran%C3%A7aises-engag%C3%A9es-au-mali-contre-les-islamistes-arm%C3%A9s-1 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  17. Laurent Lagneau, « Une page se tourne : les opérations Serval et Épervier sont désormais terminées », sur Zone Militaire,
  18. a et b (en) « Mali election:Militia mayhem threatens vote », BBC,‎ (lire en ligne).
  19. « L'armée française met en sommeil une base au Niger et se concentre sur le Mali », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  20. Morgane Le Cam, « Au Mali, l’opération « Barkhane » ensablée en terre oubliée », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  21. a et b « Paris face aux nouveaux défis du djihad sahélien », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  22. François L'Écuyer, « Lent développement au Mali », Le Journal des alternatives (Québec),‎ (lire en ligne, consulté le 6 mai 2010).
  23. « Mali : Ibrahim B. Keïta élu avec 77,61% », sur Le Figaro, .
  24. Modibo Kéita et Kò Samaké (Réseau Réussir la Décentralisation), Recherche sur l’Historique de la Décentralisation au Mali.
  25. a et b Haut Conseil des Collectivités territoriales, Mise en œuvre de la décentralisation au Mali : « Bilan et perspectives ».
  26. (en) « Mali statistcs », sur UNICEF (consulté le 16 août 2012).
  27. « Coton : le Mali, ce champion d'Afrique », sur Le Point Afrique (consulté le 22 janvier 2019)
  28. a et b « Coton : où se trouvent les principaux producteurs africains ? » par Clémentine Pawlotsky et Stéphane Ballong, dans Jeune Afrique [lire en ligne].
  29. Ouestaf News, « RESSOURCES MINIÈRES AU MALI 1re partie : un potentiel non négligeable » (consulté le 8 juillet 2016).
  30. « Chambre des Mines du Mali - CMM », sur www.chambredesminesdumali.org (consulté le 8 juillet 2016).
  31. Stefaan Marysse et Filip Reyntjens, L'Afrique des Grands Lacs: Annuaire 1999-2000, page 302 [lire en ligne].
  32. « Les sociétés minières canadiennes d'exploration et de développement du secteur de l'or : les impacts de leurs activités en Afrique de l'Ouest », mémoire de Fodé-Moussa Keita à l'Université du Québec à Montréal 2007 [lire en ligne].
  33. « Mali : statistiques », sur statistiques-mondiales.com (consulté le 16 août 2012).
  34. Dominique Auzias, Bamako 2012, Petit Futé, , p. 57.
  35. « Mali : uranium ».
  36. « Mali - Profil - 2017 », sur www.indexmundi.com (consulté le 4 août 2018).
  37. « emergence-mali.com », sur www.emergence-mali.com.
  38. [PDF]Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), « Rapport mondial sur le développement humain 2007/2008 », La Découverte (ISBN 978-2-7071-5356-2, consulté le 12 juillet 2009), p. 257.
  39. « Lancement officiel du rapport national sur le développement humain (RNDH) édition 2006 », sur initiatives-mali.info, (consulté le 16 août 2012).
  40. « La Dépêche diplomatique, l'actualité d'ici et d'ailleurs »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur La Dépêche diplomatique.
  41. « Mali - Profil - 2017 », sur www.indexmundi.com (consulté le 11 décembre 2019)
  42. a b c et d « Etude sur la situation de la femme auMal », sur genreenaction.net/
  43. ONUSIDA, « RAPPORT DE LA COLLECTE DES DONNÉES SUR LES RESSOURCES ET LES DÉPENSES NATIONALES (REDES) DE LA LUTTE CONTRE LE VIH ET LE SIDA AU MALI 2006 », sur www.unaids.org, (consulté le 18 janvier 2013).
  44. ONUSIDA, « RAPPORT NATIONAL UNGASS 2012 », sur www.unaids.org, (consulté le 18 janvier 2013).
  45. Jacques Leclerc, « L'aménagement linguistique dans le monde - Mali », sur Trésor de la langue française au Québec, (consulté le 3 août 2009).
  46. S. M. Traoré, « La répartition spatiale de la population », dans Philippe Bocquier et Tiéman Diarra, Population et société au Mali, Paris, L'Harmattan, , 204 p. (ISBN 2738484905 et 9782738484901), p. 21-29.
  47. Jean-Benoît Nadeau, « En 2050, la langue française sera Africaine ! », sur Forum mondial de la langue française, (consulté le 16 août 2012).
  48. « Site de l'Association internationale des régions francophones », sur regions-francophones.com (consulté le 16 août 2012).
  49. (en) « Religions in Mali », sur www.globalreligiousfutures.org (consulté le 23 février 2018).
  50. Lecture on Music and Politics in Mali (anglais).
  51. « Déné Issébéré - Pays dogon », sur deneissebere.net.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Au Mali, la spirale inquiétante des tueries intercommunautaires, par Pascal Priestley », TV5MONDE,‎ (lire en ligne, consulté le 21 juillet 2018).
  • Amzat Boukari-Yabara, Mali, Bruxelles, Éditions De Boeck, coll. « Monde arabe/Monde musulman », , 128 p. (ISBN 978-2-8041-8583-1).
  • Sennen Andriamirado (dir.), Le Mali aujourd'hui, Paris, Éditions du Jaguar, , 268 p. (ISBN 978-2-8695-0445-5).
  • Bernard Desjeux et Catherine Desjeux, Mali, Paris, Hachette, , 270 p. (ISBN 978-2-01-240526-4).
  • (en) Pascal James Imperato et Gavin H. Imperato, Historical dictionary of Mali, Lanham, Scarecrow Press, , 457 p. (ISBN 978-0-8108-5603-5).
  • Éric Milet (dir.), Mali, Genève, Olizane, , 316 p. (ISBN 978-2-88086-351-7).
  • Jean-Robert Pitte et Jean-Claude Arnaud (dir.), Atlas du Mali, Paris, Éditions du Jaguar, , 143 p. (ISBN 978-2-86950-446-2).
  • (en) Dorothea E. Schulz, Culture and customs of Mali, Santa Barbara, Greenwood, , 201 p..

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]