Alborán
Alborán Isla de Alborán (es) | |||
Carte montrant la partie sud de l'île. On voit l'emplacement d'un phare et d'un héliport. NR montre que la région est une réserve naturelle. | |||
Géographie | |||
---|---|---|---|
Pays | Espagne | ||
Archipel | Aucun | ||
Localisation | Mer d'Alboran (mer Méditerranée) | ||
Coordonnées | 35° 56′ 22″ N, 3° 02′ 07″ O | ||
Superficie | 0,071 2 km2 | ||
Point culminant | non nommé (15 m) | ||
Géologie | Île volcanique | ||
Administration | |||
Communauté autonome | Andalousie | ||
Province | Province d'Almería | ||
Commune | Almería | ||
Démographie | |||
Population | 21 hab. | ||
Densité | 294,94 hab./km2 | ||
Autres informations | |||
Découverte | Préhistoire | ||
Fuseau horaire | UTC+01:00 | ||
Géolocalisation sur la carte : Andalousie
Géolocalisation sur la carte : Espagne
| |||
Île en Espagne | |||
modifier |
Alborán (en arabe : al-burān, البران), le "nombril de la mer" pour les Arabes, est une île espagnole située dans la mer Méditerranée, à 57 km au nord de Melilla (côtes marocaines) et à 84 km des côtes espagnoles. L'île d'Alborán appartient à l'Espagne depuis 1540 , date de la bataille d'Alboran (en) selon l'historiographie officielle espagnole. C'est au début du XVIe siècle, depuis ce refuge, que le corsaire ottoman Mustafa ben Yusuf alias Al Borani[1] (d'où le nom de l'île signifiant tempête en turc) menaçait les côtes de la ville andalouse d'Almería[2].
Présentation[modifier | modifier le code]
Les coordonnées géographiques précises de l'île la situent à 92,6 kilomètres des côtes de la ville d'Almería, commune dont elle dépend sur le plan administratif. Elle a une forme triangulaire ; sa superficie est de 7,12 ha. Elle fait environ 580 m de long, sur 270 m de large à la base du triangle.
L'île est le seul point émergeant d'une chaîne sous-marine de 150 km de long. Elle consiste en un plateau culminant à 15 mètres. À 100 m au nord-est, se trouve l'îlot de la Nube.
Située dans une importante zone sismique, où la plaque africaine entre en collision avec l' Eurasie, Alborán se trouve à l' épicentre de nombreux tremblements de terre de faible intensité. En 1899, une nouvelle roche ignée y fut découverte, appelée alboranite (es).
L'île fut habitée par un détachement de l'armée espagnole, après que des pêcheurs soviétiques eurent tenté d'y établir une base pendant les années 1960. Le débarquement y est toléré, après demande auprès de l'autorité militaire. On peut pêcher des langoustes aux alentours de l'île.
Actuellement[Quand ?], l'île héberge un détachement de 21 militaires de la marine espagnole. On y trouve aussi un phare, le phare d'Alborán et un héliport.
L'îlot a donné son nom à la mer d'Alboran.
Faune[modifier | modifier le code]
La mer d'Alboran est le point de passage des grandes migrations de cétacés. Outre le thon rouge, ce sont 17 espèces de cétacés (de parfois plusieurs dizaines d'individus), qui peuvent être observés : grands dauphins, dauphins blancs et bleus, orques...
L'île est le principal site andalou de nidification du goéland d'Audouin et l'un des plus plus importants du goéland leucophée. Il sert également de lieu de repos et d'alimentation à une grande quantité d'oiseaux migrateurs.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Une légende dit que le corsaire a caché son trésor sur l'île.
- (es) Alborán, una roca en medio de la nada
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]
- (es) Víctor Luis Gutiérrez Castillo, Análisis histórico-jurídico de la isla andaluza de Alborán, Revista Electrónica de Estudios Internacionales (2003), 8 p. (lire en ligne)