Accor

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Accor
illustration de Accor
La tour Sequana, un des deux sièges d’Accor, à Issy-Les-Moulineaux.

Création 1967
Fondateurs Gérard Pélisson, Paul Dubrule
Forme juridique société anonyme
Action CAC 40, Euronext 100, FTSEurofirst 80, DJ Stoxx 600, DJ EuroStoxx et MSCI Europe (Euronext : AC, LSE : 0H59)
Slogan Live Limitless
Siège social Tour Sequana
82 rue Henri Farman
Issy-les-Moulineaux
Drapeau de France France
Direction Sébastien Bazin (président-directeur général)
Président Sébastien BazinVoir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires JinJiang International Holdings (12,29%), Rubyrock Capital (11,65%), Qatar Investment Authority (10,14%), Kingdom Hotels (5,67%), Harris Associates (5,26%), Legendre Holding (5,0%), Huazhu (4,50%), Dirigeants et Administrateurs (1,32%), Salariés (0,93%) (novembre 2018[1])
Activité hôtellerie
Filiales hôtel F1, Ibis Budget, Ibis Styles, Ibis, Adagio, Mercure, Novotel, Grand Mercure, Pullman, Mama Shelter, MGallery by Sofitel, Sofitel, The Sebel, Fairmont, Raffles, Swissôtel, Mövenpick Hotels & Resorts.
Effectif ~ 250 000 collaborateurs sous enseignes (fin 2018)[2]
SIREN 602 036 444
Site web www.accorhotels.group

Capitalisation 11,32 milliards € (2019)
Chiffre d'affaires 5 82 milliards d'euros (2017)
+3.4%

Accor[3], précédemment AccorHotels, est le premier groupe hôtelier en France et le sixième au niveau mondial[4].

Le groupe français est présent dans cent cinq pays[5]. Accor compte plus de 4 500 hôtels et près de 250 000 collaborateurs sous enseignes répartis sur les cinq continents. Sa capacité totale en nombre de chambres est de 600 000 chambres[6]. Accor a son siège à Évry, la direction générale étant basée à Issy-les-Moulineaux[7].

Le groupe propose un portefeuille de marques allant du luxe (Raffles, Fairmont, Sofitel, onefinestay, MGallery by Sofitel, Grand Mercure, Novotel, The Sebel, Pullman, swissôtel) à l’économique (Jo&Joe, ibis, ibis Styles, ibis budget, adagio access et hotelF1) en passant par le milieu de gamme (Mercure, Mama Shelter, Adagio).

Histoire du groupe[modifier | modifier le code]

1967-1982 : la SIEH, groupe hôtelier français[modifier | modifier le code]

En 1967, Paul Dubrule et Gérard Pélisson fondent la SIEH (Société d'investissement et d'exploitation hôteliers) et appliquent le modèle américain de Holiday Inn pour ouvrir leur premier Novotel la même année à Lille[8] suivant les principes de Bernardo Trujillo.

En 1974 est lancée la marque Ibis avec l’ouverture du premier Ibis à Bordeaux[9]. La même année, la SIEH rachète la marque Courtepaille.

En 1975, la SIEH rachète la marque Mercure et, en 1980, le groupe reprend le groupe Sofitel se composant à l'époque de 43 hôtels et de 2 centres de thalassothérapie. La SIEH prend le contrôle de Jacques Borel International, alors leader de la restauration collective, de la restauration de concession et leader mondial de l'émission de tickets restaurant en 1982.

En 1983, le groupe Novotel SIEH - Jacques Borel International change de nom et devient le groupe Accor.

Depuis 1983 : Accor, groupe hôtelier mondial[modifier | modifier le code]

En bleu : pays dans lesquels le groupe Accor est implanté dans le monde (2015).

Le groupe Accor crée en 1985 la marque Formule 1, mettant en place un nouveau concept d'hôtellerie basé sur une réduction des coûts de la construction à la gestion. La même année, Accor entre dans le capital du groupe Lenôtre[10] à hauteur de 46 %.

Accor lance un nouveau concept avec les hôtels Formule 1 en 1985 avant de reprendre son expansion internationale avec la reprise de Motel 6 aux États-Unis en 1990. Cette acquisition permet au groupe de devenir le leader mondial de l’hôtellerie. 1991 et 1997 marquent une diversification du groupe avec l’acquisition respective de la Compagnie internationale des wagons-lits et du tourisme ainsi que de la SPIC qui devient Accor Casinos ainsi que la nomination de Jean-Marc Espalioux à la tête du groupe. Dès lors le groupe continue son développement en reprenant différentes enseignes comme Red Roof Inns et les enseignes très haut de gamme Westin demeures Hôtels et libertel du groupe CGIS (1999), et en lançant accorhotels.com et Suitehotel en Europe. Le groupe prend également une participation de 30 % du Club Méditerranée en 2005.

Durant l'été 2005, Jean-Marc Espalioux[11], quitte la présidence du directoire.

En , après de nombreux rebondissements, Gilles Pélisson, neveu de Gérard, est nommé directeur général du groupe Accor. Serge Weinberg[12], ancien du groupe PPR est nommé président du conseil d’administration. Le groupe change ainsi de mode de direction, en adoptant un régime de conseil d’administration au lieu de celui de directoire et conseil de surveillance.

En 2007, Accor cède plusieurs activités non stratégiques comme sa participation dans le Club Méditerranée, mais aussi Red Roof Inn, de la restauration collective en Italie, Go voyages), en parallèle Accor Services acquiert Kadéos. Toujours en 2007, Accor met en place des nouvelles chaînes Pullman, MGallery et All Seasons. Accor lance, encore en 2007, Adagio City Aparthotel, une nouvelle marque de résidences urbaines, en collaboration avec le groupe Pierre & Vacances (coentreprise).

En février 2009, Gilles Pélisson, directeur général, est nommé président du conseil d’administration. Accor Services et MasterCard Europe concluent une alliance stratégique dans les services prépayés : PrePay Solutions, détenue à hauteur de 67 % par Accor Services. En 2009, la marque SuiteHotel est intégrée au réseau Novotel, sous le nom Suite-Novotel.

Années 2010 : recentrage sur l’hôtellerie et réorganisation des marques[modifier | modifier le code]

Académie Accor France à Évry

Le , le conseil d'administration d'Accor s'est prononcé à l'unanimité moins une voix en faveur du projet de scission des activités d'hôtellerie et de services du groupe. Les fondateurs d’Accor, Paul Dubrule et Gérard Pélisson, ont défendu ce projet de scission[13]. Lors de ce conseil d’administration, Jacques Stern est nommé directeur général délégué d'Accor, chargé d'Accor Services, devenue Edenred[14]. Le conseil d’administration d'Accor a approuvé le [15] les modalités de la séparation de l’hôtellerie et des services. Réuni le , le conseil d’administration a validé le traité d'apport-scission qui précise les modalités de mise en œuvre de la séparation, et qui a été accepté par l’assemblée générale des actionnaires du [16],[17]. 88,49 % des actionnaires ont voté en faveur de la scission[18].

En 2010, Accor cède la Compagnie des Wagons-Lits.

Accor poursuit son désendettement, son recentrage sur les activités d’hôtellerie, avec plusieurs cessions notamment celles du traiteur de luxe Lenôtre à Sodexo[19], ou de sa participation dans le groupe Lucien Barrière[20]). Accor poursuit son développement international, avec la signature le d’un contrat de franchise concernant 24 hôtels et 2 664 chambres avec Jupiter Hotels, nouveau propriétaire du réseau d’hôtels Jarvis[21]. Ce contrat s’inscrit dans la volonté d’Accor de détenir un réseau de 300 hôtels au Royaume-Uni d’ici 2015.

Le , Accor présente un plan stratégique procédant notamment au regroupement de ses marques du segment économique sous la bannière d'Ibis : Etap Hotel devient Ibis Budget et All Seasons devient Ibis Styles[22],[23].

En 2012, Accor cède Motel 6 et Studio 6[24].

Après l'éviction de Denis Hennequin en avril 2013, Sébastien Bazin, anciennement chez Colony Capital Europe actionnaire à 10 % d'Accor, se voit nommé PDG du groupe fin août ; c'est le quatrième patron en huit ans[25]. Il annonce un nouveau modèle économique autour des deux pôles stratégiques : HotelServices, opérateur et franchiseur, et HotelInvest, propriétaire et investisseur. Le groupe est organisé selon une logique géographique avec cinq grandes zones : France ; Europe du Nord, Centrale et de l’Est ; Méditerranée, Moyen-Orient, Afrique ; Asie-Pacifique ; Amériques[26].

Le , Accor annonce le rachat des murs de 97 hôtels en Europe (12 878 chambres), à travers HotelInvest, pour 900 millions d'euros[27]. En octobre 2014, Accor a confié la gestion de ses activités en Europe centrale à Orbis (en)[28]. En décembre 2014, Accor entre en alliance avec Huazhu (China Lodging), rassemblant plus de 2 000 hôtels[29] et acquiert une participation de 35 % dans Mama Shelter, élargissant ainsi son offre avec une marque contemporaine « lifestyle » particulièrement performante et attractive en matière de restauration. La même année, le groupe ouvre, après des années de travaux en partenariat avec Bouygues, un hôtel à la piscine Molitor : 124 chambres sous l'enseigne MGallery se plaçant dans la gamme entre Mercure et Sofitel[30].

Le , le groupe annonce un plan d’investissement de 225 millions d’euros sur 5 ans pour accélérer sa transformation digitale ainsi que l’acquisition de la start-up française Wipolo qui propose des solutions mobiles et web de gestion de voyage.

Accor accélère sa stratégie digitale avec la reprise de Fastbooking en avril 2015, société française spécialisée dans les services digitaux aux hôteliers.

En juin 2015, Accor devient AccorHotels[31]. En décembre 2015, AccorHotels a annoncé le rachat pour 284 millions d'euros des murs de 29 hôtels que le groupe exploite déjà dans divers pays européens, ce qui représente au total 3 677 chambres. Le groupe va entre autres acheter à Axa Investments Manager un portefeuille composé de 19 hôtels en franque exploités sous le nom de Ibis budget, Novotel et Mercure, pour une valeur de 56 millions d'euros. En décembre 2015, AccorHotels annonce l'acquisition pour 2,9 milliards de dollars de FRHI, qui possède les marques Fairmont, Raffles et Swissôtel[32], notamment par une augmentation de capital qui voit la Qatar Investment Authority et Al-Walid ben Talal avoir respectivement 10,5 % et 5,8 % du nouvel ensemble[33]. A l'issue de cette opération, le véhicule d'investissements du Qatar, Qatar Investment Authority devient le premier actionnaire du groupe avec 10,8 % du capital[34].

Bousculé par Airbnb dont le chiffre d'affaires croît sans arrêt au détriment du groupe hôtelier, AccorHotels rachète en avril 2016, pour 148 millions d’euros, la start-up londonienne Onefinestay ; celle-ci commercialise des offres de locations entre particuliers avec des services hôteliers haut de gamme comme une conciergerie[35].

En juillet 2016, AccorHotels annonce le rachat définitif de FRHI Hotels and Resorts (FRHI) et de ses marques de luxe, Fairmont, Raffles et Swissôtel[36]. Cette acquisition place AccorHotels parmi les leaders mondiaux de l’hôtellerie de luxe, en renforçant sa présence en Amérique du Nord, marché le plus influent au monde sur ce segment.

HotelIInvest finalise en janvier 2016 la restructuration de 85 hôtels en Europe sur les segments économiques et milieu de gamme. Cédés pour une valeur d’actifs de 504 millions d’euros, ce portefeuille est désormais regroupé au sein d’un nouvel opérateur hôtelier franchisé, Grape Hospitality, détenu à 70 % par Eurazeo et 30 % par AccorHotels.[réf. nécessaire]

En juillet 2016, le groupe engage un projet de filialisation d’HotelInvest, devenu le premier investisseur en Europe dans l'hôtellerie économique et milieu de gamme, avec une valorisation d'actifs bruts, passée de 4,5 milliards d'euros à fin 2013 à 7,3 milliards en juin 2016.[réf. nécessaire]

En février, le groupe rentre ainsi au capital de Squarebreak à hauteur de 49 %[37], d’Oasis Collections à hauteur de 30 %[38] puis poursuit avec l’acquisition de onefinestay, pionnier de la location de résidences de luxe[39], et de John Paul, leader mondial des services de conciergerie[40].

En novembre 2016, AccorHotels fait l'acquisition pour 35 millions d’euros d'une participation de 30 % dans la chaîne hôtelière allemande 25hours Hotels[41]Source insuffisante .

En décembre 2016, AccorHotels et Banyan Tree annoncent un projet d’accord pour développer et gérer les hôtels sous enseigne Banyan Tree à l’échelle mondiale. À travers cet accord, Banyan Tree conservera son autonomie et AccorHotels, bénéficiera de la présence de Banyan Tree dans l’hôtellerie de luxe en Asie notamment[42].

Le , AccorHotels et Rixos Hotels établissent un partenariat par lequel AccorHotels détiendra une participation de 50 % dans la nouvelle structure cogérant les hôtels[43]. Cet accord permet à 15 des hôtels de Rixos d'intégrer le groupe AccorHotels, 5 hôtels changeront de nom au profit d'une marque AccorHotels et les deux hôtels en construction prévus avant fin 2018 seront aussi intégrés à la nouvelle structure[43]. Cet accord permet à AccorHotels de se renforcer dans le luxe en Europe de l'Est, en Asie et au Moyen-Orient[43], en complément de ses marques Fairmont, Pullman et Raffles.

En avril 2017, Accor annonce qu'il vend 62 hôtels à bas coût à Adoma (ex-Sonacotra) qui compte les transformer en structures d’hébergement d'urgence pour les personnes sans-abri et les réfugiés. La fermeture des 62 hôtels est assortie de départs volontaires, portant sur 393 emplois[44].

En octobre 2017, Accor annonce lancer une offre d'acquisition de l'entreprise australienne Mantra pour 780 millions d'euros[45].

En février 2018, AccorHotels vend 55 % de AccorInvest pour 4,4 milliards d'euros[46]. En avril 2018, AccorHotels annonce l'acqusition de la société suisse Mövenpick Hotels & Resorts pour la somme de 560 millions CHF[47],[48].

Le 31 mai 2018, AccorHotels acquiert Mantra Group[49].

En juin 2018, Accor annonce l'acquisition d'une participation de 50 % dans SBE Entertainment Group pour 319 millions de dollars[50]. Le mois suivant, AccorHotels annonce la création d'un fonds d'investissement destiné à l'hôtellerie en Afrique avec le groupe qatari Katara Hospitality[51].

Le jeudi , Accorhotels redevient Accor, et annonce qu’il devient le sponsor du Paris Saint-Germain.

Le 8 mars 2019, Accor fait l'objet d'une accusation de discrimination raciale en Australie. En effet, des mails ont été publiés et des journalistes ont effectué des investigations dans le but de prouver qu'Accor réservait un traitement spécial aux Australiens originaires de la communauté aborigène. Les personnes présumées aborigènes auraient droit à des prestations largement inférieures tout en payant le même prix que les autres. Accor a indiqué avoir « ouvert une enquête en interne » pour déterminer les responsabilités dans cette affaire[52].

Identité visuelle (logos)[modifier | modifier le code]

Présence dans le monde[modifier | modifier le code]

Premier groupe hôtelier européen[53], Accor est présent sur les cinq continents, dans 95 pays avec 5 653 hôtels représentant plus de 715 000 chambres[54]. Son premier marché reste la France suivie de l'Allemagne[55].

Marques du groupe Accor[modifier | modifier le code]

La famille Ibis, segment économique du groupe Accor.

Le groupe Accor détient un portefeuille de vingt-six marques[56] :

  • Sofitel, SO Sofitel et Sofitel Legend, 3 marques pour les hôtels de luxe du groupe ;
  • Grand Mercure, hôtels et resorts haut de gamme en Asie, Moyen-Orient et Amérique latine :
    • Maha Cipta, enseigne haut de gamme en Indonésie (adaptation de la marque Grand Mercure),
    • Mei Jue, enseigne haut de gamme en Chine (adaptation de la marque Grand Mercure) ;
  • Fairmont Raffles Hotels International :
  • MGallery by Sofitel, boutique hôtels haut de gamme ;
  • onefinestay, pour séjourner dans des belles demeures privées ;
  • Pullman, hôtels et resorts haut de gamme ;
  • Novotel, offre internationale d’hôtels milieu de gamme ;
  • Mercure, marque d’hôtellerie milieu de gamme supérieur (3 et 4 étoiles) ;
  • Huazhu hotels, par alliance entre Accorhotels et le groupe Huazhu Hotels Group ;
  • Rixos Hotels, au travers d'une co-entreprise ;
  • The Sebel, appartements haut de gamme, pour courts ou longs séjours, en Océanie ;
  • Mama Shelter, marque d’hôtellerie urbaine dans les grandes villes (participation) ;
  • Adagio, appartements (du studio au trois pièces) pour des séjours de 4 nuits à plusieurs mois avec des services optionnels :
  • Ibis, une offre d’hôtellerie économique :
    • Ibis Styles (auparavant All Seasons), marque économique,
    • Ibis Budget (auparavant Etap Hotel), une offre très économique avec services limités ;
  • Hôtel F1, une offre d’hôtellerie très économique en France ;
  • Thalassa SEA & SPA, spécialisé dans les sites en bord de mer ;
  • Jo&Joe, auberges de jeunesse ;
  • SBE grande chaîne d'hôtels de luxe en Amérique du Nord.

Direction de l'entreprise[modifier | modifier le code]

Conseil d'administration[modifier | modifier le code]

En , la composition du conseil d'administration[57] est la suivante :

  • Sébastien Bazin, président-directeur général d’Accor ;
  • Iris Knobloch, présidente de Warner Bros Entertainment France ;
  • Sheikh Nawaf Bin Jassim Bin Jabor Al-Thani, en tant que représentant de la Qatar Investment Authority[58] ;
  • Aziz Aluthman Fakhroo, administrateur ;
  • Iliane Dumas, administrateur représentant les salaries - chef de projet Filières ;
  • Sophie Gasperment, directeur général groupe, communication financière et prospective stratégique de L'Oréal ;
  • Chantale Hoogstoel, administrateur représentant les salariés ;
  • Qionger Jiang ;
  • Nicolas Sarkozy, président du comité Stratégie internationale ;
  • Patrick Sayer, président du directoire d'Eurazeo ;
  • Isabelle Simon ;
  • Sarmad Zok ;
  • Philippe Citerne, vice-président du conseil d'administration d'Accor.

Anciens membres du conseil d'administration[modifier | modifier le code]

Chiffres[modifier | modifier le code]

Données financières[modifier | modifier le code]

Ces données sont indiquées en millions d'euros et incluent Accor Services jusqu'en 2009[61].

Années 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016[62]
Chiffre d'affaires 6550 7136 7607 8121 7722 7065 5948 6100 5649 5425 5454 5581 5631
Résultat brut d'exploitation 1752 1906 2084 2321 2290 1976 1814 1923 1788 1731 1772 1780 1781
Résultat net part du groupe 233 333 501 883 575 (282) 3600 27 (599) 126 223 244 265
Capitaux propres part du groupe 3128 4301 4098 3691 3298 2997 3650 3537 2759 2538 3654
Dette nette 2244 1420 469 204 1072 1674 730 226 421 231 159 1488

Il y a des franchises au groupe Accor, soit 960 hôtels, 63 % de leur part hôtelière en France[63].

Communication[modifier | modifier le code]

Activité de lobbying en France[modifier | modifier le code]

Pour l'année 2017, Accor déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant compris entre 100 000 et 200 000 euros. Alors que pour la même période, une enquête des journalistes de Bastamag comptabilise pour 850 000 de dépenses de lobbying en France[64][65].

Controverses[modifier | modifier le code]

Discriminations[modifier | modifier le code]

En mars 2017, la ministre du Travail Myriam El Khomri annonce transmettre au défenseur des droits un rapport datant de décembre 2016, et pointant le « risque élevé de discrimination dans le traitement des candidatures » à l'embauche par le groupe AccorHotels. L'enquête de testing menée en amont par la direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques a révélé des dysfonctionnements, et les réponses proposées ensuite par le groupe n'ont pas été jugées satisfaisantes par le cabinet Vigeo Eiris[66].

Le groupe réfute les conclusions de la ministre[67].

Mise en cause dans le « projet Daphne »[modifier | modifier le code]

À la suite des enquêtes de la journaliste maltaise Daphne Caruana Galizia, le groupe est mis en cause pour avoir construit le Sofitel de Dubaï « par [l'intermédiaire d']une société-écran dont les bénéficiaires effectifs sont les deux filles d’Ilham Aliyev », président de l'Azerbaïdjan[68].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Accor : Actionnaires, dirigeants et description métier », sur www.boursedirecte.fr (consulté le 21 février 2019)
  2. « Accor : notre groupe » (consulté le 21 février 2019)
  3. « Accor - notre histoire », sur group.accor.com, (consulté le 5 mars 2019) : « Notre Groupe dévoile sa nouvelle identité : Accor. Un hommage à l’innovation et à notre histoire, qui traduit notre ambition « d’aller au-delà des hôtels ». ».
  4. « Accor renoue avec les bénéfices au premier semestre site=LeMonde.fr avec AFP », (consulté le 1er septembre 2013).
  5. « AccorHotels dans le monde », sur accorhotels-group.com (consulté le 16 février 2017).
  6. Voir sur le site du groupe Accor.
  7. Voir sur le site du groupe Accor.
  8. « Peut-on concilier le standard et le sur-mesure ? », Les Echos, no 21021,‎ , p. 14
  9. « Accor resserre ses marques en misant sur Ibis », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le 21 juin 2018)
  10. Jean-Claude Ribaut, « Gaston Lenôtre », Le Monde,‎ , p. 21.
  11. Jean-Marc Espalioux, sur le site edubourse.com du 20 décembre 2011.
  12. non trouvé le 12 novembre 2011, sur le site challenges.fr
  13. Les fondateurs d’Accor défendent sa scission, LACCOR (AC - France) - Cotations en direct, sur le site marches.lefigaro.fr.
  14. Accor Services change de nom, sur le site accor.com du 7 juin 2010.
  15. La scission du groupe Accor sera effective début juillet, sur le site MoneyWeek
  16. Le conseil d'administration du groupe Accor a validé le traité de scission, sur le site boursier.com du 20 avril 2010.
  17. La scission d'Accor effective début juillet, sur le site lefigaro.fr du 24 février 2010.
  18. Les actionnaires d'Accor approuvent la scission, Endered en bourse vendredi, sur le site LeParisien.fr du 29 juin 2010.
  19. Accor: cession effective de Lenôtre à Sodexo, sur le site bourse.trader-finance.fr.
  20. [PDF] Communiqué de presse Accor, sur le site accor.com.
  21. Accor: forte croissance au 3e trimestre, sur le site zonebourse.com.
  22. Le PDG d'Accor dévoile son plan stratégique, sur le site lemonde.fr.
  23. Accor fait d'Ibis son Big Mac dans l'hôtellerie, sur le site latribune.fr.
  24. « Accor se sépare de ses hôtels économiques américains », LExpansion.com,‎ (lire en ligne, consulté le 23 février 2017).
  25. F.Rivaud, « La finance colonise pour de bon Accor », Challenges, no 354,‎ , p. 28 (ISSN 0751-4417)
  26. Une nouvelle stratégie de croissance pour une création de valeur durable..
  27. Accor rachète les murs de 97 hôtels en Europe, Challenges, 27 mai 2014.
  28. « accorhotels-Pressreleases/2014_offre_orbis_oct_2014 », sur accorhotels-group.com (consulté le 6 juin 2015).
  29. « Pressreleases/2014_accor_huazhu », sur accorhotels-group.com (consulté le 6 juin 2015).
  30. Francine Rivaud, « Avec Molitor, Accor fait une longueur de plus », Challenges, no 389,‎ , p. 32 (ISSN 0751-4417)
  31. « http://www.accorhotels-group.com/fileadmin/user_upload/Contenus_Accor/Finance/Pressreleases/2015/FR/accorhotels_cp_fw_20150603_fr.pdf », sur www.accorhotels-group.com (consulté le 6 juin 2015).
  32. Jean-François Arnaud, « L'hôtellerie rapproche les lits », Challenges, no 452,‎ , p. 44 (ISSN 0751-4417)
  33. Christophe Palierse, « AccorHotels fait une acquisition majeure dans l’hôtellerie de luxe », sur Les Échos, (consulté le 8 mars 2017).
  34. « La Qatar devient le premier actionnaire d'Accorhotels », Le Point, (consulté le 23 mars 2017).
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  38. « AccorHotels acquiert 30 % d’Oasis Collections, une plateforme digitale offrant une sélection d’appartements et services », sur accorhotels-group.com.
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  40. « AccorHotels finalise l’acquisition de John Paul, leader mondial des services de conciergerie », sur accorhotels-group.com.
  41. 25hours « Hotels et AccorHotels annoncent un partenariat stratégique », sur accorhotels-group.com.
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  43. a b et c Communiqué de presse, « AccorHotels et Rixos Hotels & Resorts annoncent un partenariat stratégique », sur zonebourse.com, (consulté le 8 mars 2017).
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  54. "On remarquera dans ce classement la belle 5e place du groupe Accor qui a offert en 2008 une capacité hôtelière de 500 000 chambres dans ses 4 200 hôtels."Les plus grands groupes hôteliers - Americas.com.
  55. Francine Rivaud, « Accor renforce l'envergue d'Ibis », Challenges, no 376,‎ , p. 40 (ISSN 0751-4417)
  56. http://www.accorhotels.com/fr/brands/index.shtml.
  57. « Composition du conseil d’administration », sur group.accor.com, Accor (consulté le 5 mars 2019).
  58. « Accorhotels : Sheikh Nawaf Bin Jassim Bin Jabor Al-Thani rejoint le conseil d'administration », sur capital.fr, (consulté le 23 mars 2017).
  59. a et b « Les nouvelles têtes dirigeantes du groupe Accor sont connues », sur quotidiendutourisme.com,
  60. « Dame de faire », sur liberation.fr,
  61. Chiffres extraits du rapport annuel 2011.
  62. Communiqué de presse résultats 2016.
  63. [1] Cafe-hotel-restaurant.com du 26 mai 2014.
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  66. Sarah Belouezzane, « Discriminations à l’embauche : Courtepaille et AccorHotels désignés mauvais élèves par Myriam El Khomri », sur LeMonde.fr, (consulté le 22 mars 2017).
  67. « El Khomri épingle AccorHotels et Courtepaille sur la discrimination à l'embauche », 20minutes.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 15 mars 2017).
  68. « “Projet Daphne” : les discrètes affaires d’AccorHotels avec des proches du dictateur d’Azerbaïdjan » sur lemonde.fr du 23 avril 2018.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Emmanuelle Andreani, « La Machine Accor : un nouvel hôtel chaque jour », Capital, no 280,‎ , p. 48-51.

Lien externe[modifier | modifier le code]