24 août, par Yves
Ces pages sont extraites des « Considérations finales » qui concluent le livre de Pablo Poblese : Machismo, racismo, capitalismo identitario. As estratégias das empresas para as questões de género, raça e sexualidade, Éditions Hedra (Brésil), 2020, pages 183 à 209. J’ai déjà traduit sur ce site deux textes du même auteur :
– « La politique identitaire d’iFood », qu’il est sans doute recommandé de lire avant-celui-ci pour mieux comprendre la démarche concrète de l’auteur https://npnf.eu/spip.php?article946 (...)
18 août, par Yves
Le plus étonnant à propos de ce film, ce n’est pas son contenu qui n’est ni drôle ni original, ni bien construit ni bien interprété, mais sa réception dans une grande partie de l’intelligentsia de gauche et féministe qui cherche à tout prix à nous faire croire que le PDG de Mattel (qui joue son propre rôle dans ce film) aurait voulu combattre le « patriarcat » (?) et défendre les revendications du « féminisme » (?).
Les tribunes dithyrambiques s’enchaînent dans « Le Monde » ; dans toutes sortes de (...)
16 août, par Yves
[Ce texte partie du livre de João Bernardo, Capital, sindicatos, gestores, publié par les éditions Vertice en 1987.]
Selon ma conception, le capitalisme est, depuis son origine, un système qui articule trois classes : la classe bourgeoise et la classe des gestionnaires, toutes deux constituant les classes capitalistes, et la classe prolétarienne. Finalement, la bourgeoisie peut se réduire jusqu’au point de pratiquement disparaître, comme c’est le cas en URSS, par exemple, et deux classes subsistent (...)
2 août, par Yves
MOTS CLES : identitarismes et nationalismes ; écologie et fascisme ; mouvements afrobrésiliens ; « mâle blanc hétéronormé occidental » et « antirace » ; postfascismes et identitarismes ; classe capitaliste des gestionnaires* ; gauche et classe ouvrière
Cet essai est divisé en six parties : 1. L’écart croissant entre la définition économique de la classe ouvrière et son indéfinition sociologique a permis à la somme des identités de remplacer la classe ouvrière.
2. Si le capitalisme avait dompté le feu et (...)
30 juillet, par Yves
Aux Etats-Unis, un vif débat traverse la gauche et l’extrême gauche sur le « réductionnisme racial » et le « réductionnisme de classe », deux accusations lancées de part et d’autre, entre grosso modo les partisans de la Vieille Gauche (Old Left) ou en tout cas ceux qui se réclament la lutte de classe –une espèce en voie de disparition des deux côtés de l’Atlantique –, et ceux de la Nouvelle Gauche (New Left) et des partisans de la « justice sociale » et des « nouveaux mouvements sociaux ». Pour connaître le (...)