Grenoble: Une fête disco sans alcool au Chapitônom, le 20 décembre dernier

Une boum très rigolote a eu lieu le 20 décembre 2002 au Chapitônom, partie « activités » de la traverse squattée et autogérée des 400 couverts, à Grenoble. Cette fête disco était sans alcool. Un petit tract était distribué à l’entrée et expliquait brièvement pourquoi :

« Au Chapitônom, le 20 c’est sans alcool. Cette boum est sans alcool, mais pourquoi donc ?

Parce que nous nous sommes dit que :

– sans alcool, nous pouvons éviter une bonne partie des comportements relous, sexistes et agressifs que l’alcool « aide » à extérioriser; – ça peut être plus que sympa d’expérimenter des formes de fêtes différentes que celles qui donnent lieu aux habituelles beuveries suivies de gueules de bois; nous voulons créer de nouvelles ambiances festives, de nouveaux rapports sociaux (et si la danse et la communication ne passaient pas nécessairement par l’alcool ? et si nous dansions jusqu’au bout de la nuit ? et si nous nous disions que sans alcool, la fête est plus folle ?); – l’alcool comme facteur de socialisation, ça nous ennuie. La normalité, la tradition, nous trouvons ça glauque; – les jus de fruit, c’est plein d’énergie; – des personnes qui s’amusent, se font des bisous, sautent, dansent, se roulent par terre et bien plus encore en l’ayant délibérément choisi, c’est génial; – le Chapitônom n’est pas un lieu banal et morne, ceux et celles qui préfèrent les lieux banals et mornes peuvent se rabattre sur les multiples bars branchouilles de la ville; – l’alcool sert de rituel d’intégration à des normes viriles; nous ne voulons pas de cette intégration, ni de ces normes; – la fête, nous pourrons continuer à la faire demain matin !
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Valencia: Nouvelles des quatre squatteurs emprisonnés

Quelques nouvelles des quatre squatteurs incarcérés à Valencia (Espagne): Alors que les recours présentés par les avocats des quatre squatters détenus à la prison de Picassent sont toujours en attente de réponse, le juge a demandé à la Police plus de preuves pour pouvoir maintenir l’accusation d’association illicite. Les avocats ne peuvent pas réaliser correctement la défense du fait du secret de l’instruction. ———————————————————————-

Le juge qui instruit l’affaire contre les 4 squatters enfermés à Picassent a sollicité de nouvelles informations policières, sur la base de photos, vidéos et écoutes policières. Les jeunes sont maintenant en prison préventive depuis deux semaines. Ils sont sous le régime du secret de l’instruction du fait de l’accusation d’association illicite à visée d’agression terroriste, charge que le juge Luis Francisco De Jorge Mesas a élaborée sur la base d’un dossier policier de plus de 100 pages. Cette demande d’information supplémentaire va prolonger d’autant la détention provisoire des quatre jeunes.

Le juge Jorge Mesas, qui siège à la seconde cour de Valence, ne sait pas encore s’il vaut mieux continuer à instruire le dossier dans cette ville ou bien s’en déssaisir au profit du Juge Central d’Instruction de Madrid. Les avocats ont présenté un recours contre la prison préventive et contre le secret de l’instruction qui laisse les jeunes dans une situation de non-défense juridique et entrave les avocats dans leur tâche de préparation de la défense. En effet, ils ne peuvent pas connaître sur la base de quelles supposées preuves le juge a établi ses accusations.
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Limoges : défense du droit au logement (suite)

Vendredi dernier a eu lieu au TGI de Limoges la deuxième audience de référé pour statuer sur la demande d’expulsion des habitants du 21 Bd de la Corderie, immeuble squatté par le Dédal (Défense du droit au logement).

L’avocat de la mairie, propriétaire des lieux a réitéré la demande d’expulsion des habitants. Il s’est étonné de constater qu’une association de fait, le Dédal, soit représentée par un avocat. Il s’est indigné qu’un syndicat, la CNT, soit domicilié dans un squat.

L’avocate du Dédal a argumenté qu’aucune proposition sérieuse de relogement n’avait été faite aux habitants de l’immeuble. La préfecture, à qui le juge avait demandé de faire des propositions dans ce sens lors de la précédente audience, a juste proposé d’inscrire les habitants sur la liste de demande d’hebergement du Centre de jour. Or l’avocate du Dédal est par ailleurs présidente de l’association qui gère ce centre de jour. Il lui a été facile de répondre que celui-ci était saturé de demande. Actuellement, 180 personnes y sont inscrites sur une liste d’attente pour un hébergement.

Pour rappel, la mairie de Limoges a pour projet de démolir l’immeuble du 21 Bd de la Corderie pour réaménager un carrefour, devant un lieu « prestigieux », le Conseil régional. Elle oppose toujours le permis de démolir au droit effectif au logement. C’est sa conception du droit de propriété.

Le jugement sera rendu le 24 janvier prochain.

Vendredi prochain : nouvelle audience de référé pour statuer de l’expulsion des habitants du squat de la rue Jauvion qui concerne des Algériens en demande d’asile territorial.

« christophe soulie » <c [point] soulie [at] free [point] fr>

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Montpellier: ni carton, ni prison… des logements!

63.500 adultes, accompagnés de 16.000 enfants âgés de moins de 18 ans étaient sans-domicile, au cours du mois de janvier 2001 en France métropolitaine (INSEE 01/2002). Ils et elles sont soit à la rue, soit, hébergés dans des centres et logements d’urgence. Un quart d’entre eux n’a jamais eu de logement personnel; 60% sont des jeunes de moins de 30 ans. Le problème du logement touche en premier lieu les plus démunis, sans épargner les personnes à faibles ressources.

La plus grande difficulté aujourd’hui pour accéder à un logement, réside essentiellement dans l’impossibilité pour les locataires de répondre aux exigences excessives des bailleurs. Deux mois de caution auxquels s’ajoutent généralement un mois de frais d’agence, plus des garants physiques se portant caution, sont des demandes courantes. De plus les bailleurs refusent de louer quasi systématiquement aux bénéficiaires du FSL (Fond de Solidarité au logement).

De telles mesures ajoutées aux sélections abusives des organismes sociaux chargés de la gestion et de l’attribution de logements réservés aux personnes en difficultés économiques, ainsi que la réduction des capacités d’accueil, poussent inexorablement de plus en plus de personnes vers la rue. Montpellier n’échappe sûrement pas à cette situation générale, le problème y est même plus marqué qu’ailleurs.
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Rennes: expulsion du CMB (Crédit Mutuel de Bretagne squatté)

Ce matin la bank okupée, qui squattait les anciens locaux du crédit mutuel de bretagne, quai Aristide Briand à Rennes a été expulsé (à 6h30) et muré dans la foulée (à 11h) fouille approximative, contrôle d’identité, restitution de seulement une partie de leurs affaires, aucun huissier ne s’est présenté en tant que tel. Après avoir été jugé sans avoir connaissance de la procédure, donc sans avocat. Puis il y a deux jours, coupé par EDF sans autorisation juridique. L’huissier ne leur a pas non plus signifié l’expulsion !

ekluserie <ekluserie [at] resiste [point] net>

Paris: appel à l’ouverture d’un nouveau squat culturel par le « collectif des amis de Tolbiac »

Appel aux bonnes énergies

Le Collectif des Amis de Tolbiac appelle à réquisitionner un nouveau lieu culturel.

Considérant la pénurie d’espace ouvert aux habitants, aux associations, à la créativité et à l’expression citoyenne nous avons décidé de réhabiliter une salle de spectacle abandonnée depuis 25 ans.

Notre projet est d’ouvrir cet espace et de le transformer en salle de débat, d’expression publique, lieu d’expérience artistique ouvert à tous les possibles et autres imaginaires.

Les travaux pour mettre le navire à flot sont immenses.

Le Collectif des Amis de Tolbiac appellent toutes les bonnes énergies, les gens de bon conseil, ceux ayant de grandes échelles, seaux, câbles électriques, eau de javel, peinture, échaffaudage, ampoules, brossex, boîtes à outil, projecteur diapositive, affiches, boîte à idées pour nous prêter main forte.
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Grenoble: A la Charade, « l’Autogestion, c’est pas du bidon ! »

Mercredi 11 décembre 2002, la CHARADE vous invite à venir manger et discuter autour du thème de l’AUTOGESTION.

tract d'invitation au débat par la Charade

A partir de 19 heures, auberge espagnole (apportez ce que vous voulez pour un repas végétarien et non-alcoolisé !) puis discussions et expérimentations sur l’autogestion (agrémentées de diverses lectures relatives à des expériences autogestionnaires).
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La Vieille Valette (Cévennes): chantier international du 15 au 30 janvier 2003

Ramenez vos outils…

…et faites tourner le tract qui suit:

tract du chantier international de janvier 2003

Collectif de la Valette / Association Résonances
vivalette [at] cevenol [point] com / http://collectif.valette.free.fr
04 66 25 32 62 / 04 66 60 07 89
La Vieille Valette / 30160 Robiac-Rochessadoule

Val-de-Marne: 163 Roms évacués de bidonvilles (presse mainstream)

Mardi 3 décembre 2002, 13h32

163 Roms évacués de bidonvilles dans le Val-de-Marne

PARIS (AFP) – Les forces de l’ordre ont évacué mardi matin quelque 163 Roms installés dans des bidonvilles du Val-de-Marne, au grand dam d’associations humanitaires qui ont vivement critiqué les modalités de l’opération.

Quatre escadrons de gendarmes mobiles (300 hommes au total) et 150 policiers ont investi mardi vers 06H30 trois sites à Choisy-le-Roi et Rungis, tenant soigneusement presse et associations à l’écart. Read More

Limoges: procès du squat du DéDAL

Le squat du 21 boulevard de la Corderie est menacé d’expulsion

DROIT AU LOGEMENT POUR TOUS :
Rassemblement de soutien
VENDREDI 13 DECEMBRE à 8H15 devant le tribunal de Limoges, place d’Aine

L’immeuble du 21 boulevard de la Corderie, appartenant à la mairie est resté à l’abandon depuis 1999. Trois ans plus tard, un collectif rassemblant des associations (AC ! 87, AGEL Solidarité Etudiante, CNT 87, l’Etincelle, SUD Etudiants) et d’individus s’est constitué. A la suite de quoi, une vingtaine de personnes a investi cet immeuble le 26 avril 2002. Ce collectif intitulé DéDAL (Défense du Droit Au Logement) a pour objectif de sensibiliser l’ opinion publique sur le problème du logement et de trouver un toit pour les sans-abri.

Quelle est la réalité sociale du logement ?

On peut estimer à plus de 150 le nombre de sans-logis. Certes, différents foyers existent. Mais ils ne sont que des hébergements d’urgence, et s’ils restent nécessaires, ils ne peuvent en aucun cas être l’unique solution au problème du logement. De plus, ils sont saturés, et les fonds destinés à couvrir des charges supplémentaires sont déjà épuisés depuis l’été dernier. Les immeubles du « patrimoine Fabre », délaissés des années durant, ont été rachetés à bas prix, (du fait qu’ils étaient squattés) lors de mise aux enchères par des spéculateurs qui n’ont qu’une hâte : faire vider les lieux. Leurs occupants sont peu à peu expulsés avec le concours des forces de l’ ordre, en témoigne l’intervention d’un escadron de gardes mobiles sur l’ immeuble du 8 rue Charles Baudelaire (le 5 septembre dernier). Avant de procéder à une expulsion, les pouvoirs publics doivent s’assurer du relogement des habitants. Ils « oublient » souvent certains cas ; ce sont autant de nouveaux sans-logis.
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Bruxelles : le «Boulet» expulsé à l’aube !

Venus en grand nombre pour faire respecter les désirs (qui sont des ordres) du propriétaire Scholler, approuvé par la Justice, ils ont consciencieusement démoli les entrées afin d’évacuer les lieux de toute vie humaine et animale.
Tou-te-s ce sont retrouvé-e-s enfermé-e-s, humains, mais canins également.

La nécessité de se loger, les désirs de vie commune et égalitaire, ne trouvent pas leur place face à la Loi du Capital, de la Sainte Propriété Privée en particulier. C’est contre cet état de fait que nous nous battons, à travers nos pratiques quotidiennes d’échanges, de partage et d’okupation. La démonstration de force de ce matin était éloquente : combien de flics faut-il pour faire taire nos voix discordantes ?!
Apparemment beaucoup, nous avons abandonné nos estimations lorsque nous avons atteint la centaine.

Nous attendons que nos compagnes et nos compagnons sortent de geôle, et nous nous préparons à poursuivre nos activités : UNE EXPULSION = UNE AUTRE OKUPATION !

A toutes les mutines, à tous les mutins, Pirates de cette société, continuez à attaquer le Pouvoir quelqu’il soit, le Capital où qu’il soit, et le Patriarcat sous toutes ses formes.

A bientôt
Le Boulet

leboulet [at] linuxmail [point] org

Bruxelles: le Boulet, pas encore expulsé, veut toujours résister

LE BOULET

Est un squat d’habitation et d’activités (concerts, théâtre, projection, infotek) ouvert le 24 septembre dernier et expulsable, après procès, depuis le 4 novembre.

Il n’a pas été expulsé ce vendredi 29 novembre et, quelle que soit la situation…

Nous passons en APPEL le mercredi 4 décembre et appelons à un rassemblement ptit-dej devant le palais de justice de Bxl à 8h30, histoire de se soutenir et de se rencontrer.

L’État ne reconnaît pas le logement autonome.
Nous squattons pour vivre.
Nous serons nombreux et bruyants.
Après la soupe de midi, au Boulet, nous joindrons tonitruamment le grand rassemblement pour le droit au logement, à 14h Place du nouveau marché aux grains, dans le cadre des deux mois d’action pour un toit.
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Valencia : contre la répression, la solidarité

« Un mouvement qui ne soutien pas ses prisonniers est condamné à l’échec ». Ojore N. Lutano. (Prisonnier anarchiste afro-americain).

A tous les compagnons et compagnes de la CNT et du mouvement libertaire, point d’information sur la situation repressive actuelle à Valence (Espagne).

Le 26 novembre dernier, après plus de 40 jours de séquestration au Centre Pénitentiaire de Picassent, le compagnon Issac a été remis en liberté contre une caution de 4000 euros. Avec trois autres compagnons, ils ont été détenus et incarcérés au mois d’octobre passé, suite à un montage monté et manipulé de toute pièce par la Brigade d’Information, les juges, les politiques et les journalistes.

Dans cette période, la presse bourgeoise valencienne s’est consacrée dans ses articles à calomnier, diffamer et juger nos compagnons, les accussant d’être des terroristes. Les journaux ont même établi – sans honte aucune – un lien entre nos compagnons et l’ETA ou les GRAPO, balançant ainsi toute véracité et toute rigueur journalistique par dessus bord.
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