L'Institut syndical européen

The Porto Social Summit will give political impetus to the implementation of the European Pillar of Social Rights and its action plan, underlining its central role in the European recovery and the adaptation to the climate, digital and demographic transitions.

La 20e édition de la publication annuelle conjointe de la CES et de l'ETUI, Benchmarking Working Europe, est sortie. La pandémie de Covid-19 et la récession économique qui s'ensuit constituent le test de stress le plus brutal et le plus difficile pour évaluer la capacité et la volonté de l'UE de sortir de cette nouvelle crise sans répéter certaines des erreurs du passé. Sans la pandémie, le rapport aurait continué à disséquer la diversité des politiques économiques de l'UE et à comparer leurs effets aux besoins et aux conditions de vie des travailleurs européens. Au lieu de cela, cette édition du 20e anniversaire du Benchmarking explore les défis posés par la pandémie aux économies européennes et au monde du travail - défis tels que le chômage, l'augmentation de la dette publique, les pénuries dans les secteurs de la santé et des soins - et présente les arguments en faveur d'une voie socialement responsable et écologiquement durable pour sortir de la crise de Covid-19. Les éléments clés de cette stratégie sont la nécessité de niveaux de dépenses publiques sans précédent, la reconnaissance de la fonction redistributive de conditions de travail décentes et de salaires équitables, et enfin la reconnaissance de la démocratie industrielle comme un pilier essentiel de la stratégie de relance actuelle. Tous ces aspects doivent être développés et conciliés avec la priorité absolue d'une transition juste vers une économie verte, qui est sans aucun doute le plus grand défi que l'Europe doit relever dans les années à venir.

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Ce document de travail identifie certains domaines clés d'intervention politique pour promouvoir des solutions socialement durables et équitables pour les freelances travaillant dans les industries créatives, qui sont parmi ceux qui ont le plus souffert des retombées économiques de la pandémie de Covid-19.

Les auteurs s'intéressent en particulier à ceux qui travaillent entièrement à leur compte, sans employés (c'est-à-dire les "indépendants solos"), et qui entreprennent des projets ou des tâches à durée déterminée. Alors que la demande pour certains services (par exemple, les services TIC, le développement de logiciels, la communication numérique, les médias, la traduction médicale et les livres audio) a augmenté, en raison de leur nature numérique ou de leur caractère essentiel dans la réalité post-covidienne, d'autres types de travail créatif ont souffert d'une concurrence accrue, d'une diminution de la demande, ou parce qu'ils ont été entièrement mis en attente en raison de la pandémie.

L'accord de commerce et de coopération l'Union européenne (UE) et le Royaume-Uni (RU) va au-delà de la protection diluée, et parfois symbolique, des normes multilatérales du travail contenues dans les autres accords de libre-échange conclus par l'UE, par exemple avec des pays comme le Canada ou la Corée du Sud.

Toutefois, les quelques clauses supplémentaires sur le travail qu'elle contient, et la faiblesse générale des procédures de surveillance et de règlement des différends qui leur sont applicables, offrent un cadre réglementaire insatisfaisant, qui ne dissuadera probablement pas le futur gouvernement britannique d'éroder les normes actuelles.

La mise en œuvre des dispositions relatives au travail dans l'accord de commerce et de coopération (TCA) nécessitera un suivi étroit dans les années à venir et devrait devenir l'une des priorités de l'examen quinquennal prévu par l'article FINPROV.3.

Le travail étant un vecteur essentiel de la transmission du Covid-19, ce rapport examine pourquoi il est essentiel que les mesures de santé et de sécurité au travail occupent une place centrale dans les politiques d'atténuation. Les travailleurs des secteurs déclarés essentiels par les autorités publiques ont été mandatés pour continuer à travailler dans des environnements physiques pendant la pandémie.

Plusieurs de ces secteurs impliquent de nombreux contacts directs avec des collègues et des clients, ce qui signifie que les travailleurs sont confrontés à un risque plus élevé d'exposition au Covid-19. Les mesures de sécurité non réglementées, le manque d'équipements de protection individuelle et la promiscuité augmentent encore le risque dans ces secteurs. Les inégalités persistantes sont exacerbées par la pandémie, car les travailleurs faiblement rémunérés, les travailleurs issus de minorités ethniques, les travailleurs migrants et les femmes sont surreprésentés dans ces secteurs. Ils sont également confrontés à des facteurs croisés, notamment des contrats précaires, l'insécurité de l'emploi, l'insuffisance des congés de maladie payés, le manque de pouvoir de négociation et un statut socio-économique faible.

Despite a spectacular economic reaction to the pandemic crisis, which stands in stark contrast to the austerity-driven response to the 2008 financial and economic crisis, Bart Vanhercke and the co-authors of Bilan Social express concerns about the so-called ‘social affairs players’ being sidelined in the new Recovery and Resilience Facility,  the fuzzy EU commitment to gender issues, the EU response to rising in-work poverty and the setting a new social-ecological contract.

The pandemic's longer-term economic consequences are not clear at this stage. No one can exclude that a real social crisis will quickly follow the vaccination campaign in the headlines. For the time being, however, it’s the unprecedented –and unexpected coordinated response by the EU’s and its 27 Members States and the European Commission that stands out. The EU’s response indeed contributed to mitigate the impact on unemployment (compared to the rest of the world) and demonstrated that the EU can react quickly and forcefully.

Le confinement et les autres mesures restrictives introduites pendant la pandémie de Covid-19 et la récession économique qui a suivi ont eu un fort impact sur les marchés du travail dans le monde entier. En ce qui concerne l'Union européenne (UE), la chute accélérée de l'emploi total a été "la plus forte baisse jamais observée au cours de deux trimestres successifs depuis 1995". Le chômage a toutefois diminué modérément en 2020, bien qu'à des degrés divers dans les différents États membres et à des rythmes différents au cours des différentes phases d'immobilisation. Ce contexte exceptionnel et imprévisible met clairement en évidence le rôle central de la protection sociale, rappelant aux décideurs politiques et aux citoyens le rôle essentiel d'une sécurité sociale forte pour se prémunir contre d'éventuelles conséquences sociales désastreuses et la destruction d'emplois. Divers programmes de maintien de l'emploi ont joué un rôle important en tant que stabilisateurs automatiques pour préserver des millions d'emplois.

La pandémie du Covid-19 a touché les femmes de manière disproportionnée et risque d'avoir des effets négatifs sur l'égalité des genres. Il est essentiel que les efforts de promotion pour l'égalité des sexes soient accrus afin de garantir que les progrès durement acquis dans ce domaine ne soient pas perdus.

Dans le cadre de cet effort, la Commission européenne devrait présenter une proposition sur des mesures contraignantes de transparence salariale renforçant le principe de l'égalité de rémunération entre les hommes et les femmes, conformément à sa stratégie pour l'égalité entre les sexes 2020-2025.

In this episode of etui.podcast we will explore the whys and the hows of Google's Alphabet workers union and what this experience means for the wider trade union movement.