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posté par Lea, le 1 janvier 2021

2020 aura été une année difficile pour certains d’entre nous. C’est maintenant du passé.

Toute l’équipe de Léa-Linux vous souhaite simplement et sincèrement une bonne année 2021. Nous vous souhaitons la santé, évidemment, et de pouvoir avancer sur tout ce qui vous tient à cœur.

À bientôt sur Léa-Linux!

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posté par Lea, le 24 décembre 2020

CentOS, c’est fini. Du moins, tel qu’on le connait maintenant. C’est le chef technique de Red Hat qui l’a annoncé il y a deux semaines.

Créée en 2004, CentOS est une distribution qui se voulait totalement compatible avec  Red Hat Enterprise Linux (RHEL). Ses paquets étaient compilés à partir des sources de la distribution RHEL, seuls le logo, la marque et le support commercial de Red Hat n’étant pas inclus. Grosso modo, une version gratuite de RHEL. À ce titre, elle est massivement utilisée par les petites et moyennes entreprises, dans le cloud et sur les serveurs webs. Le projet CentOS a été absorbé par Red Hat en 2014, Red Hat étant lui-même acheté par IBM en 2018.

Red Hat a annoncé que CentOS serait remplacé par CentOS Stream, qui n’est pas un équivalent : c’est une distribution constamment en évolution (rolling release) qui servira de pont entre le développement de Fedora, la distribution « laboratoire » intégrant les nouveautés, et RHEL, la distribution professionnelle supportée dix ans. Rien à voir, donc, avec la stabilité de CentOS : un coup dur pour ses nombreux utilisateurs. Toutefois, ce n’est pas complétement surprenant : CentOS n’avait sans doute pas beaucoup d’intérêt économique pour Red Hat, sans compter que certains concurrents s’en servaient de base pour vendre leur propre distribution, comme Oracle Linux.

Un des co-fondateurs de Centos a décidé de créer une nouvelle distribution basée sur RHEL et similaire à CentOS, mais cela est encore au stade de projet : Rocky Linux.

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posté par Lea, le 30 novembre 2020

En 2005, le Parlement européen a rejeté le brevet logiciel. Malheureusement, chassés par la grande porte, les multinationales ont eu l’idée de revenir par la fenêtre : elles veulent une cour centrale des brevets en Europe, Unified Patent Court (UPC), qui jugera des brevets en dehors de la Cour européenne de justice (CJEU) et des lois européennes. Cette accord est presque en place, seule l’Allemagne doit le ratifier, ce qu’elle fera probablement avant la fin de l’année.

Les logiciels existent aux États-Unis d’Amérique et au Japon, mais pas en Union Européenne. Certaines entreprises américaines, dont on taiera le nom, ont ainsi breveté la navigation au clavier sur Internet ou le double-clic. Déjà en 2003, Léa-Linux avait fait campagne contre les brevets, notamment en écrivant aux députés européens.

Un brevet coûte cher à obtenir et nécessite d’avoir une armée de conseillers juridiques pour le défendre. Cela favorise les multinationales au détriment des autres. Un logiciel n’étant pas un objet mais du code, des algorithmes, le breveter signifie breveter une idée, breveter les mathématiques. Dans certains cas, ce ne sera même pas l’inventeur qui va breveter, mais une tierce entité qui est au courant de la découverte et qui a plus de ressources. Le logiciel libre, qui se base sur le libre partage de la connaissance et qui est construit par des entreprises mais aussi des développeurs indépendants et par des bénévoles, est menacé directement par les brevets logiciels.

La FFII (Foundation for a Free Information Infrastructure), association européenne connue pour sa lutte contre les brevets logiciels, lance un appel aux dons pour financer un dépôt de plainte constitutionnelle contre ce nouveau projet de brevet. Aidez-les financièrement, ou sinon au moins relayez le message.

Puisque les fêtes approchent, on rappelle que de nombreuses associations et projets du logiciel libre acceptent les dons, c’est par exemple le cas de GNOME, KDE, Mageia, Debian, OpenBSD, Nos Oignons, LinuxFR, la FSF, l’AFUL, l’APRIL, La Quadrature du Net et bien sûr Léa-Linux.

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posté par Lea, le 1 avril 2020

Dans un communiqué annoncé ce matin, le Comité de gouvernance pour l’ingénierie de Fedora a annoncé qu’à partir de la version 33, le système de paquets logiciel RPM serait abandonné pour les paquets .deb. Cela fait partie d’une stratégie globale visant à avoir plus d’intéropérabilité avec les autres systèmes GNU/Linux présents sur le marché des serveurs et du bureau, en particulier Ubuntu et Debian. L’idée est de permettre aux clients de gérer plus facilement un parc informatique avec des distributions différentes, mais aussi de mutualiser avec la communauté Debian la création des paquets et la maintenance de l’outil d’installation APT. Il n’est pas précisé si dans un premier temps, à la fois deb et RPM seront proposés le temps d’une phase transition, comme cela est le cas pour X.org et Wayland.

Il serait donc possible à terme d’installer des paquets Debian sous Fedora, ou l’inverse. openSUSE, en revanche, devrait continuer (pour l’instant du moins) à utiliser RPM. En attendant, vous pouvez tester Fedora 32, dont la bêta vient d’être mise à disposition.

Mise à jour du 2 avril 2020 : évidemment, c’était un poisson d’avril.

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posté par Lea, le 21 mars 2020

Pour lutter contre la propagation du coronavirus 2019 (COVID-19), protéger les personnes les plus faibles et éviter d’engorger les hôpitaux, la plupart des pays du monde mettent en place des mesures de confinement, dont l’efficacité à été prouvée en Chine, à Singapour ou en Corée du Sud.

Qui dit confinement, dit travail à la maison. Voici donc quelques conseils utiles. Tout d’abord, il est conseillé de se lever toujours à la même heure. Ensuite, respectez des horaires de travail normaux, par exemple, 9h – 17h. On est toujours tenté d’en faire plus à la maison, sachez vous arrêter. Faites des pauses régulièrement. Installez votre clavier et votre écran à bonne hauteur et prenez un bon siège. Dans la journée, faites du sport. Quand on reste à la maison et que l’on ne sort plus, ce n’est pas bon pour le corps qui a un besoin d’exercice modéré. Si vous avez des enfants qui compliquent votre télétravail, parlez en avec eux… mais aussi à votre entreprise. Ne vous affolez pas si vos enfants, votre chien ou votre colocataire s’invitent lors d’une vidéo-conférence, à la maison, cela peut arriver.

Et pour l’aspect technique? Beaucoup d’entreprise vous proposeront d’utiliser Zoom, Skype ou Slack, qui sont des logiciels privateurs mais fonctionnels sous GNU/Linux. Il existe aussi des alternatives libres, telles que vous trouverez dans la Logithèque. Ainsi, pour la voix sur IP, vous avez Mumble, Twinkle ou LinPhone. Si vous voulez aussi la vidéo, Jitsi, Signal. Pour le chat, vous avez les traditionnels clients Jabber ou IRC tels que Pidgin, Kopete, Xchat, irssi, ou, plus à la mode, Matrix.org ou Mattermost. Bon confinement!

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posté par Lea, le 3 janvier 2020

Toute l’équipe de Léa-Linux vous souhaite une excellente nouvelle année 2020. Nous vous souhaitons bonheur, santé, informatique libre! À bientôt sur Léa!

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posté par Lea, le 17 septembre 2019

Richard Stallman, dit RMS, est un informaticien américain qui lance en 1983 le projet GNU et la licence publique générale GNU (GPL). Il a été le programmeur de logiciels majeurs tels que l’éditeur de texte Emacs, le compilateur GCC, le débogueur gdb et le moteur de production make. C’est l’initiateur du mouvement du logiciel libre, mouvement informatique qui va déboucher sur le copyleft en général (art libre, matériel libre, Wikipédia etc.) : sans lui, il est probable que ni vos logiciels, ni Léa-Linux n’existeraient. Richard Stallman est aussi un conférencier particulièrement assidu au sujet du logiciel libre, de la lutte contre les verrous numériques et de la défense de la vie privée.

Il vient d’annoncer qu’à la suite d’une polémique où ses propos ont été déformés – voir à ce sujet l’article dans Le Monde -, il démissione à la fois de son emploi à l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT) et de ses mandats à la Fondation pour le logiciel libre (Free Software Foundation, FSF), où il était président et membre du conseil d’administration.

Personnage intelligent mais libre donc incontrôlable, Richard Stallman est connu pour son franc-parler, son intransigeance, ses caprices et ses prises de positions parfois controversées – en particulier pour ce qui n’a pas trait à l’informatique. Il est fort probable que ses propos polémiques aient servi de prétexte pour écarter quelqu’un qui de toutes façons gênait les institutions qu’il représentait. D’autre part, même si cette démission est inquiétante du point de vue de la liberté d’expression et des conséquences d’un emballement médiatique, Richard Stallman a peut-être manqué à son devoir de réserve au sujet d’un cas qui relève de la justice.

Quel avenir pour la Fondation pour le logiciel libre? Elle aura du mal à retrouver un chef aussi charismatique, mais elle aura peut-être la chance de trouver quelqu’un dôté de plus de pédagogie et d’empathie. Richard Stallman a de toutes façons 66 ans, ce n’est pas un mauvais moment pour passer le relai. Quant au mouvement du logiciel libre dans son ensemble, il continuera d’avancer sans sourciller, en revanche, on espère qu’il trouvera d’autres voix pour continuer de mettre l’éthique au centre de l’informatique.

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posté par Lea, le 9 août 2019

Le directeur de Linux Journal a annoncé, le 7 août, la cessation définitive de son activité. Linux Journal a été le premier magazine papier à dédié à GNU/Linux dès 1994, à peine trois ans après la création du noyau. En 2011, le magazine papier a cessé d’exister mais il avait continué a être publié sous forme numérique.

Son concurrent américain, Linux Magazine, avait déjà cessé de publier en 2011, après son rachat par l’allemand Linux-Magazin, qui publie toujours. L’excellent GNU/Linux magazine France et le britannique Linux Format sont également toujours bien vivants.

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posté par Lea, le 1 avril 2019

La France est connue depuis ses dernières années pour son amour des lois sécuritaires au détriment des libertés individuelles. Ainsi, la loi renseignement qui établit une surveillance de masse sur Internet, la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme qui signe un état d’urgence permanent ou encore la loi anticasseur qui permet aux préfets de prononcer des interdictions de manifester.

Comme le rapporte le journal Le Monde, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, et le nouveau secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, ont rencontré en toute discrétion en marge du salon de l’intelligence artificielle ce weekend le numéro 3 de Facebook pour la création commune d’un nouveau fichier national inspiré de celui de la DGSE. L’idée est de profiter des ressources et des compétences techniques de Facebook pour privatiser une tâche qui incombre normalement aux services de police. Facebook aura ainsi la charge de bâtir une base de données sur les citoyens français et les étrangers ayant une carte de séjour pour le gouvernement. Le gouvernement met en avant la «symbiose entre un gouvernement dynamique et la cyber technologie » et les économies pour l’État français. Le projet, prévu initialement pour quatre ans, pourra être renouvelé si l’expérience est jugée satisfaisante. Même si le gouvernement assure «son attachement au respect de la vie privée des citoyens, du secret des correspondances et de la protection des données personnelles», les associations de défense des droits et libertés des citoyens dénoncent à juste titre une nouvelle atteinte aux libertés fondamentales.

On se souvient qu’en mai dernier, Emmanuel Macron avait rencontré Mark Zuckerberg pour lui parler de «la propagande terroriste et le harcèlement sur le net». Si ces sujets semblent être importants pour le gouvernement, il semble que ce soit la difficulté face au mouvement de protestation des Gilets jaunes qui aient donné envie d’accélérer sur le sujet du fichage généralisé. Pour le géant américain, qui possède également Instagram et WhatsApp, c’est l’opportunité rêvée de mieux connaître ses utilisateurs parfaitement légalement, ce qui lui permettra de mieux adapter son contenu publicitaire.

Note (2 avril): Il s’agissait évidemment d’un poisson d’avril.

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posté par Lea, le 28 février 2019

Comme vous l’avez remarqué, Léa s’occupe durant les longues soirées d’hiver en rangeant sa chambre! Les articles sont triés et réorganisés, plus de clarté, quelques mises à jour. Ce travail se poursuit semaine après semaine!

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