La bibliothèque du Malandrin est fermée jusqu’à nouvel ordre.
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LE REMOULEUR - Local auto-organisé de lutte et de critique sociale - Programme d’avril 2012. LUNDI 2 AVRIL - 16H30 : Les rendez-vous du collectif «Prenons la ville» Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose des moments de rencontres, d’échanges et d’organisation les 1er et 3ème lundis de chaque mois au Rémouleur. L’après-midi, de 16h30 à 19h30 : c’est l’occasion de partager des informations sur le devenir de son logement et du quartier. De trouver des réponses collectives. Le soir, à partir de 19h30 : une réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons... degage-onamenage@riseup.net MARDI 3 AVRIL – 19H : Soirée sur le conflit en Irlande du Nord Projection du documentaire « Irish Ways » d’Arthur Mac Caig (1988, 52mn) suivie d’une discussion. Tourné dans les années 80, ce documentaire évoque le conflit d’Irlande du Nord et la militarisation de l’ensemble de la société. Des années 60 à sa fin officielle en 1998, ce conflit opposant communautés catholiques et protestantes et l’armée britannique a fait plus de 3500 morts, des dizaines de milliers de blessés. Il a profondément marqué cette région du nord de l’Irlande demeurée sous domination britannique après la partition en 1921 et l’indépendance du reste de l’île. Trop souvent réduite à une guerre de religions, la lutte menée par la communauté catholique et son armée clandestine (dont l’IRA est la branche la plus connue) est avant tout une lutte contre un mode de gestion colonial et une ségrégation sociale et spatiale. Les accords de 1998 ont officiellement mis fin au conflit et organisé le partage du pouvoir entre les principaux responsables politiques des deux camps mais la société nord-irlandaise n’est pas pour autant totalement pacifiée. VENDREDI 6 AVRIL - 16H30 : CAFé des CAFards Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité ! Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30.à la France, des textes, des récits, des documents. Pour contribuer à l’histoire immédiate du désastre nucléaire. Pour nourrir quelques esprits qui refusent de se résigner. SAMEDI 7 AVRIL - 14H : Permanence «Sans papiers : s’organiser contre l’expulsion» Tous les 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure: « Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ? », disponible sur http://sanspapiers.internetdown.org (brochure en cours de réactualisation du fait de nouvelles lois sur l’immigration). Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions. MERCREDI 11 AVRIL - 19H30 : Soirée « Contre les élections » La démocratie c’est toujours le capitalisme qui s’engraisse. Face au spectacle électoral, discutons sur le thème des élections et de la démocratie en général. Nous vous invitons à apporter des textes qui vous plaisent afin de les lire ensemble et d’en débattre. Voter bien, voter rien ! LUNDI 16 AVRIL - 16H30 : Rendez-vous du collectif «Prenons la ville» DIMANCHE 22 AVRIL - 16H : Ciné club « CHAROGNES POLITICIENNES » Politique : fermons la boutique. Voter, c’est comme remplir sa déclaration d’împots : on voudrait payer le moins cher possible. La différence, c’est que déposer un bulletin dans l’urne, c’est signer un chèque en blanc. Un dimanche d’éléctions, c’est donc la double peine. Alors, plutôt que d’attendre chacun chez soi les résultats du tiercé, on propose de se retrouver autour de quelques films qui nous rappellerons que l’humanité ne sera libre que quand la politique - comme activité séparée de la vie et comme outil de domination d’une classe - aura été engloutie avec tous ceux qui prétendent régenter nos existences à notre place. 1ère séance à 16h: Sucre amer, un film de Yann Le Masson (1963, 24 min) En 1963, à la Réunion, Michel Debré, Premier ministre du général De Gaulle, vise le poste de député. Yann Le Masson suit sa campagne mouvementée. Son film restera interdit en France pendant 10 ans. Entracte : film surprise d’éducation civique animée... 2ème séance à 17h30: Maman Kusters s’en va au ciel, un film de Rainer Werner Fassbinder (1975, 105 min) M. Kuster, ouvrier, tue un dirigeant de son entreprise et se suicide. Délaissée par ses enfants, sa femme affronte seule les humiliations de la presse a scandale et les tentatives de récupération politique. JEUDI 26 AVRIL - 19H : Permanence «Contre la psychiatrie» Montage audio « La fabrique du patient » (54mn), suivi d’une discussion. Témoignages, paroles croisées sur l’hospitalisation psychiatrique (l’admission, le traitement, le rapport soignants-soignés, la sortie). Tous les derniers jeudi du mois, à 19h, il s’agit, à l’initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d’autres, soit pour poser des questions, soit pour s’exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait commencer à exister, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister – aussi – à la psychiatrie ? sans.remede@laposte.net SAMEDI 28 AVRIL - 18H : Apéro de soutien au local C’est l’occasion de se rencontrer et pour ceux qui le souhaitent, de contribuer matériellement au local. Nous avons besoin d’argent pour les frais de fonctionnement (loyer, électricité, internet, photocopies, etc.) et nous cherchons toujours des archives sur les luttes passées ou présentes, des livres de critique sociale pour la bibliothèque... N’hésitez pas à apporter à boire et à manger ! LUNDI 30 AVRIL - 19H30 : Présentation/discussion autour du livre «Oublier Fukushima», sur la gestion de la catastrophe nucléaire en cours depuis le 11 mars 2011. En présence des auteurs. « Je ne veux plus y retourner. Là-bas, la vie a été effacée », explique une grand-mère japonaise qui a fui la zone contaminée. La catastrophe dans laquelle se débattent les Japonais n’est pas seulement un aperçu de ce qui nous attend partout ailleurs, c’est aussi le miroir grossissant de notre condition présente, celle de prisonniers d’un monde clos. Quelle existence reste-t-il à mener avec un dosimètre autour du cou ? De Tchernobyl à Fukushima, du Japon ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le Rémouleur - 106, rue Victor Hugo 93170 Bagnolet http://infokiosques.net/le_remouleur S'inscrire à la lettre d'info du local "Le Rémouleur" : https://lists.riseup.net/www/subscribe/leremouleur
Dans le cadre du FRAP (Festival des Résistances et Alternatives à Paris), le collectif Pico y Pala organise une projection/discussion sur le thème « Auto-organisation locale : une réponse à la crise ? »
VENDREDI 6 AVRIL
à la 20e chaise, 38 rue des Amandiers, métro Père Lachaise
19H
Accueil et repas participatif (apportez vos préparations !)
20H
Desde abajo
David Sergent et Fabrice Groussin Collectif
Documentaire // 45’ // 2009 // Argentine, France
En Argentine, après des années d’économie libérale et la forte crise de décembre 2001, nombreux sont ceux qui se retrouvent sans argent, sans travail et sans perspective aucune. C’est dans ce contexte que les réalisateurs vont à la rencontre de ceux qui, malgré qu’ils soient privés de presque tout, tentent de s’organiser pour se construire un nouvel horizon.
21H
Discussion autour de différentes expériences de solidarités locales, en Argentine et en France. (coopératives, solidarités entre chômeurs, mutuelle de fraudeurs, permanences anti-expulsion, média libres…)
Samedi 31 mars à 19h
Concert de soutien à la bibliothèque le « Jargon Libre »
avec : Unlogistic, Rivals, Sex Drugs & Rebetiko, Subtle Turnhips
bouffe + bar, entrée prix libre
salle Kergomard
34, rue de Robespierre
Montreuil, métro Robespierre
Manifestons contre les expulsions et la restructuration urbaine samedi 17 mars 13 heures métro Alexandre Dumas
À tous ceux qui vivent à 5 dans un 20m², À tous ceux qui se sont déjà fait couper l’électricité, À tous ceux qui doivent choisir entre bouffer et payer leur loyer, À tous ceux qui ont déjà fait des faux dossiers pour avoir un appartement, À tous ceux qui se sont déjà ou vont se faire expulser, À tous ceux qui en ont marre de claquer leurs salaires pour un petit appart’ humide, À tous ceux qui ont de plus en plus de mal à payer leur loyer, À tous ceux qui trouvent que tout ça c’est pas normal, À tous ceux qui trouvent que le chacun pour soi c’est tout le monde dans la merde !
La fin de la trêve d’hiver arrive. Cette année, commme chaque année, la fin de l’hiver est le grand moment des expulsions. Presque plus de risque de mourir de froid dehors, alors la propriété reprend tous ses droits. C’est le grand ménage pour les propriétaires et l’État qui se débarassent enfin des locataires mauvais payeurs, des squatteurs, ceux dont on ne renouvelle pas le bail, tous ceux qui sont jugés peu rentables. Entre 2010 et 2011, le nombre d’expulsions est passé de 50 000 à 100 000. Cette année, il faut s’attendre à la même chose, alors que des milliers de logements sont vides. Cette question s’ajoute à un durcissement général des conditions de vie pour une grande partie des gens, entre baisse des allocations, précarisation, chômage. Le pire reste sans doute à venir, les loyers ne cessant d’augmenter alors que c’est déjà la galère.
Mais il faut bien que les affaires continuent et cette année est aussi celle du lancement du Grand Paris. Misère ou pas, crise ou pas, de grands projets de restructuration urbaine sont mis en oeuvre par l’Etat avec les régions et les municipalités, principalement dans les villes populaires de la petite couronne : Ivry, Saint-Denis, Montreuil, Bagnolet, Aubervilliers…
Restructuration ça veut dire quoi ?
Concrètement les habitants de ces quartiers vont être expulsés pour permettre la construction d’immeubles de bureaux, de zones commerciales, et de logements au loyer très élevé. Le but étant de remplacer les classes populaires par une population plus riche. Les pauvres doivent devenir invisibles pour laisser la place à des zones attractives où dominent les boutiques branchées, l’industrie culturelle et les entreprises ou écoles de pointe. Il n’y a qu’à voir le nettoyage encore récent des derniers quartiers populaires de Paris pour imaginer le résultat : même quand les mairies prétendent construire quelques HLM, la plupart ne seront accessibles qu’à partir de 2000 euros de revenu. Face à cette politique de riches pour les riches, de nombreuses personnes s’organisent. Certains refusent de quitter le logement qu’ils n’ont plus les moyens de payer, d’autres s’opposent à la destruction de leurs lieux d’habitation et des liens de voisinage et de solidarité qui allaient avec. On ne se laisse pas déplacer en grande banlieue sous prétexte qu’on est vieux ou pas très rentable.
Dans plusieurs quartiers, des collectifs d’habitants se montent pour résister aux politiques urbaines et aux décisionnaires qui les pilotent. À Bagnolet, le collectif de la Noue perturbe régulièrement le conseil municipal ; à St-Denis, le comité de soutien de familles expulsées de leur squat cet hiver et qui occupent le parvis de la mairie organise des manifestations toutes les semaines. Ailleurs, ceux qui n’en peuvent plus d’attendre un HLM ou de vivre dans des conditions pourries occupent des logements vides. Que se multiplient les formes concrètes de résistance : collectif de quartier indépendants de ceux qui gèrent la ville, occupations de logements vides, pression sur les conseils municipaux, les réunions de concertation et les bailleurs sociaux, qu’on soit 6, 50, 200, rassemblements et résistances concrètes contre les expulsions.
Contact : manif17mars@riseup.net
Cette manifestation est appelée par différents collectifs et assemblées qui résistent aux expulsions et aux politiques de réorganisation urbaines dont :
Assemblée anti-expulsions du 20e
blog: http://paris20.noblogs.org
mail: numeroparis20@riseup.net
Prochaine assemblée le Mercredi 14 mars à 18h30 (tous les seconds mercredis du mois).
En cas d’urgence (expulsion, huissier…) dans le 20e, appelez ou envoyez un
message au : 06 84 46 96 74.
Collectif «Prenons la ville»
mail: degage-onamenage@riseup.net
Le collectif « Prenons la ville » propose des moments de rencontres, d’échanges et d’organisation les premier et troisième lundi de chaque mois au Rémouleur (106 Rue Victor Hugo, Bagnolet, métro: Robespierre ou Gallieni)
Collectif Mal-logés du 18e sans frontières
mail: cml18sf@gmail.com
Réunion tous les samedis à 14h au Square Léon, Métro : Barbès ou La
Chapelle.
N’hésitez pas à nous contacter: 06 50 51 91 90
Tract N&B recto-verso
Crises
Léon de Mattis, éditions Entremonde
Disponible au Malandrin (à prix libre)
En octobre 2008, le système financier mondial a failli s’écrouler. Depuis, la crise financière s’est muée en une crise de la dette publique qui s’aggrave de semaines en semaines. Le fonctionnement de l’économie, à l’heure actuelle, repose la croyance en la capacité des États à maintenir la valeur de la valeur. Que cette croyance s’effondre et le système périt.
Crises saisit l’occasion de la crise pour poser une question que les économistes évitent toujours : pourquoi l’argent vaut-il quelque chose plutôt que rien ? Répondre à cette question c’est s’interroger sur les fondements de la valeur dans le capitalisme. À l’heure où beaucoup s’indignent de la situation actuelle en croyant naïvement que l’on pourrait revenir à l’économie « régulée » des lendemains de la seconde guerre mondiale, il faut rappeler que le rapport social capitaliste ne peut être combattu qu’en s’attaquant à sa racine.
Tant qu’il y aura de l’argent, il n’y en aura pas assez pour tout le monde.
Léon de Mattis est l’auteur d’un livre intitulé Mort à la démocratie et paru en 2007 à l’occasion des élections présidentielles en France. Il participe également au projet Sic, revue internationale consacrée à la communisation.
…on pourrait aussi lire des livres pour écrire le monde…
Un jour, il y a quelques années, plusieurs personnes vivant ensemble dans un lieu collectif ont décidé de mettre en commun leurs bouquins, pour les partager et échanger leurs lectures entre eux et avec leurs amis. Avec le temps, les livres se multiplient. Des voisins passent voir et en refilent des tonnes.
Parfois, on trouve une valise abandonnée au milieu d’un trottoir, et elle n’est pas remplie de dynamite, mais de bouquins (encore mieux!) que quelqu’un avait bien rangé là-dedans avant de saluer ce monde. Parfois les bibliothèques officielles jettent leurs livres moins lus, et on les sauve du pilon.
C’est comme ça que peut naître une bibliothèque de quartier. Et c’est un peu comme ça que la bibliothèque du Malandrin a commencé à exister. On peut y avoir accès sans présenter des papiers d’identité, ou sans avoir besoin d’une carte d’abonnement… Pour y découvrir des récits fantastiques, des critiques du rapport marchand capitaliste, des aventures formidables, des mémoires oubliées, des idées dangereuses !
La bibliothèque sort dans la rue tous les samedis après-midi pour tisser des liens et pour partager des expériences dans le quartier. Soit les gens vont à la bibliothèque soit c’est la bibliothèque qui va à leur rencontre. Quand les livres se promènent, ils peuvent en rencontrer de nouveaux, changer de compagnie et trouver d’autres gens qui les écoutent.
Désacraliser l’idée de bibliothèque officielle et fermée nous permet de ne pas les voir comme un triste objet de consommation, mais comme un moyen pour socialiser, partager des réflexions, penser et agir ensemble.
Pour qu’on ne soit pas perdus face à des rayons anonymes, mais qu’on puisse se retrouver pour discuter (quelles que soient nos connaissances) avec d’autres personnes qui ont lu, qui auraient envie de lire ou d’apprendre à (re)lire le monde qui nous entoure.
La bibliothèque du Malandrin est ouverte à toutes et à tous.Chacun-e peut prendre part à cette expérience. On peut y emprunter des livres et en ramener, on peut y chercher des idées et en apporter.
Les samedis à partir de 16h, bibliothèque de rue devant le 194 rue des Pyrénées. Permanences tous les samedis de 15h à 19h au 14 rue Émile Landrin.
(cliquer sur l’image pour télécharger la brochure prête à imprimer)
Lavanda
Notes de voyage contre la ligne à grande vitesse Lyon-Turin (TAV)
« Giù le mani dalla lavanda », Bas les pattes de la lavande, c’est par ce cri ironique que policiers et journalistes furent accueillis, le 27 juin, devant les barricades de la Libre République de la Maddalena. Que le mouvement No tav ait toujours pris soin des champs de lavande, tandis que l’État les piétine avec ses arrogantes grolles, était, à sa manière, un signal, une ligne de partage.
« Lavanda » rappelle également un cri de guerre, un peu étrange, bien loin des slogans triomphalistes.
« Lavanda », c’est aussi des notes de voyage écrites par plusieurs camarades qui ont mêlé leur route à travers les campements et les bosquets de la Val Susa. Quelques-uns se connaissaient déjà bien, certains moins, d’autres pas du tout.« Lavanda » n’est donc pas l’organe d’un groupe politique, mais l’expression d’une exigence née et partagée au cours de la lutte No tav. Une exigence surgissant d’un même jet que les gaz lacrymogènes. Pour le dire franco, ce sont des ennemis de la Grande Vitesse, mais aussi du monde qui l’impose. Des loubards ? Certes, comme ceux qui rêvent les yeux ouverts d’une vie sans forteresses ni coffres-fort à protéger, libres et sauvages comme la lavande.
Lecture et compréhension des textes parus dans SIC (revue internationnale pour la communisation).
Les premiers rendez- vous sont:
Le samedi 28 janvier à 15h : Comment peut-on encore revendiquer quand aucune revendication ne peut être satisfaite.
Le samedi 4 février à 15h : Qu’est ce que la communisation ?
Le samedi 11 février à 15h : Le moment actuel.
Le but premier de ces rencontres est la compréhension des textes, ce qui n’exclut pas le débat.
Vous pouvez trouver les textes sur le site: communisation.net
Il s’agit de lire le texte avant de venir et d’en discuter ensemble ensuite.
Les discussions auront lieu aux Condensateurs, 43 rue de Stalingrad à Montreuil, métro Croix de Chavaux.
SIC n°1 est disponible au Malandrin.