Winterthur: Zensur, une occupation pour un centre social

Ce vendredi soir, nous avons occupé le bâtiment de la Talackerstrasse 99. Après plus de trois ans d’inoccupation, nous voulons redonner vie à l’ancien immeuble de bureaux Sulzer et créer un centre social et culturel.

L’immeuble est actuellement la « propriété » d’Implenia, qui joue un rôle moteur dans le développement de Winterthur en tant que « Ville des riches » avec des projets majeurs tels que LokStadt et le processus de gentrification de Hegi.

Avec la ZENSUR, nous voulons créer un espace qui permette aux gens de réaliser des projets sans trop d’argent. Pour que chacun-e puisse se permettre d’être créati-ve, de faire du sport, de montrer des films et d’organiser des discussions. Chaque personne devrait pouvoir contribuer au ZENSUR avec ses suggestions et ses compétences afin de réaliser et d’accomplir collectivement ses souhaits et ses idées. Read More

Paris (Xe): ouverture d’un local rue Jean et Marie Moinon et arrestation de cinq personnes

Dans le cadre du camp Climat qui s’est tenu autour de la place Sainte-Marthe, dans le Xe arrondissement de Paris, les 26 et 27 septembre 2020, un local squatté a été ouvert et rendu public dimanche, rue Jean et Marie Moinon, « pour s’organiser contre la gentrification du quartier. Vous êtes les bienvenu.e.s pour participer à la vie du lieu ou prendre le petit déjeuner ! »


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Montreuil (93): occupation de l’EIF

Le 15 septembre dernier, l’occupation de l’EIF (au 97 rue Pierre de Montreuil, à Montreuil) a été rendue publique. Le propriétaire est l’EPFIF, c’est-à-dire le même proprio qui a fait expulser les occupant-e-s de l’ex-AFPA (toujours à Montreuil)… L’EPFIF veut démolir les bâtiments de l’EIF sans se préoccuper de dépolluer les lieux, donc sans respecter la santé des habitant-e-s du quartier Bel-Air (ça s’invente pas !). Read More

Montreuil (93): appel à soutien pour un nouveau squat d’organisation

Un nouveau lieu s’ouvre sur Montreuil au 1 rue Jean-Jacques Rousseau et il est déjà menacé d’expulsion. Le soi-disant propriétaire est passé ce matin accompagné par les flics et il veut que l’expulsion se fasse au plus vite. «Si on les expulse assez rapidement ils auront pas le temps de ramener des renforts.»

Dans ces locaux abandonnés depuis 4 ans, en plus d’espaces qui sont habités, nous aménagerons des espaces d’organisation politique pour des collectifs autonomes sans lien avec des partis, des syndicats ou des associations qui ont déjà tant d’espace pour agir. Nous voulons que ce lieu serve pour des réunions et des AG, des ateliers, des espaces de partage et de gratuité (cantines et épiceries solidaires, infokiosques, bibliothèques…). Dans l’idée tout individu, groupe informel, ou collectif qui lutte contre l’État, le capitalisme, le patriarcat, le racisme, la psychophobie et les différentes formes d’oppression pourrait investir cet espace. Read More

Gap: nouveau squat pour les exilés

Communiqué du collectif Cesaï :

Le collectif Césaï tient à remercier Roger Didier.

Roger Didier ayant été choqué par le communiqué de presse de la préfète du 20/08/2020 concernant l’expulsion du Césaï, a décidé de mettre l’un de ses nombreux bâtiments personnels vides à la disposition des plus démunis.
Ne pouvant plus rester sans rien faire face à ces 52 personnes expulsées mercredi 19 août, il a choisi de transformer en actes ses convictions démocratiques. « Chez Roger » ouvre donc ses portes pour offrir un toit à tout ceux que l’État met à la rue.
Conscient que chaque demandeur d’asile a droit à des conditions matérielles d’accueil ; une aide financière et un logement (décret n° 2012-1208 du 30 octobre 2012) et que l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration) et le 115 (Samu Social) ont trop peu de moyens à leur disposition, il se devait d’agir.
Les témoignages du personnel du 115 expliquant que, dépassé par le nombre de SDF gapençais dans le besoin n’avait d’autre possibilité que de les rediriger vers le Césaï (squat expulsé rue de l’imprimerie), n’ont pas laissé notre maire indifférent et une solution s’est imposée : ouvrir un de ses bâtiments vides à Gap. Read More

Gap (05): ouverture du squat Chez Roger

Lorsque le Cesaï de Gap a été évacué, tout est resté à l’intérieur…
Le nouveau squat devrait pouvoir offrir aux éxilés un toit et les mineurs mis à l’abri à Eygliers vont pouvoir revenir à Gap. Read More

Leipzig: occupation de la Ludwigstraße 71

Communiqué de presse, occupation Ludwigstraße 71, 22 août 2020.

L’occupation de la Ludwigstraße 71 a survécu à la première nuit. Les militant-es sont toujours dans l’immeuble. Selon la LVZ, le propriétaire devrait venir à Leipzig mercredi et être prêt à parler aux militant-es. En attendant, la maison est sous surveillance policière.

« Nous serions heureu-ses que le propriétaire nous contacte aussi directement », déclare Kaya de Leipzig Besetzen. Depuis le début de l’occupation, le groupe a souligné sa volonté de mener des négociations sur un pied d’égalité et a présenté un concept d’utilisation.

« Nous attendons de la police qu’elle fasse preuve de retenue », convient Sasha, également de Leipzig Besetzen. La veille, la présence policière avait été renforcée dans les rues avoisinantes. Pendant ce temps, les policiers ont tenté d’accéder au bâtiment par la Mariannenstraße. Pour ce faire, la police a bloqué les portes d’entrée des immeubles résidentiels adjacents lorsque les résidents les quittaient. En outre, il y a eu des harcèlements de passant-es par des policiers. Read More

Montpellier: familles expulsées, bâtiments occupés!

Familles expulsées, bâtiments occupés!

Le 10 juillet, devant associations, collectifs, occupants de squats et syndicats, alors que le préfet se montrait rassurant quand à la situation des squats durant l’été, et ne parlait que de la situation «problématique» de l’ancien Institut Bouisson Bertrand, il préparait en realité des expulsions pour le 23. Expulsions qui ont touché deux bâtiments du centre-ville, mettant ainsi une cinquantaine de personnes et familles vulnérables à la rue, et d’autres en détention en CRA. La généreuse solution fournie : 3 nuits d’hôtel et retour à la violence de la tente dans la rue.

Connaissant le CV de l’actuel préfet de l’Hérault, Jacques Witkowski, nous n’avions pas eu foie en sa promesse du 10, et avons donc décider d’occuper depuis le 15 juillet ce bâtiment communal resté trop longtemps vide et muré, afin de reloger les personnes que Jacques a mis dehors en plein pic de chaleur, et durant la plus grosse crise sanitaire que nous ayons connu depuis le début du siècle, mettant ainsi en danger directement les personnes concernées et la population montpelliéraine. Read More

Zurich: ouverture d’un nouveau wagenburg

Aujourd’hui 31 juillet, nous avons occupé le terrain entre la Bernerstrasse, l’Aargauerstrasse et la Depotweg pour y créer un wagenburg. Un lieu d’habitation est en train d’être créé ici, un lieu non commercial où nous voulons vivre de manière autogérée. Nous voulons également donner un signal fort contre l’expulsion des personnes à revenus moyens et faibles des quartiers et du centre ville, qui est activement animé par la ville.

Zurich Ouest ressemble désormais à un paysage en Lego composé d’appartements hors de prix, de complexes hôteliers et d’immeubles de bureaux. La vie en ville est de plus en plus chère, les logements abordables se font rares. La ville de Zurich est activement à l’origine de ce développement, comme l’a montré l’exemple de l’expulsion de Juch pour faciliter la circulation des camions de chantiers.

Nous ne sommes pas fondamentalement contre les parkings et les camions, mais nous les faisons revivre ! Read More

Amsterdam: Keizersgracht 318 reoccupé

Depuis jeudi (9 juillet), un bâtiment a été squatté à Amsterdam, au numéro 318 du Keizersgracht. Ce dimanche après-midi, les squatters ont fait connaître leur présence. Une déclaration des squatters :

Depuis quelque temps, nous vivons dans le bâtiment du Keizersgracht numéro 318. Aujourd’hui, nous faisons connaître notre présence. Le bâtiment est vacant depuis des années. En 2015, il a également été squatté. À l’époque, il a été expulsé assez rapidement, parce que le propriétaire prétendait encore l’utiliser. En regardant l’état du bâtiment, ce n’était pas très apparent. Plus tard, en 2017, le propriétaire a été pris en train de démolir illégalement l’intérieur classé monument de ce bâtiment. La municipalité a décidé de mettre un terme à toute construction du bâtiment. Il était interdit au propriétaire de faire quoi que ce soit avec le bâtiment, avant que l’intérieur monumental ne soit reconstruit dans son état d’origine.
Aujourd’hui, trois ans plus tard, rien n’a changé. Le bâtiment est toujours vide, rien n’a été restauré, et la dégradation continue.
Tout cela alors que le nombre de sans-abri à Amsterdam augmente, que les loyers s’envolent, que les listes d’attente pour un logement social approchent les 20 ans et que l’on construit hôtel après hôtel.
Pour nous, une raison suffisante pour commencer à utiliser ce bâtiment, nous voulons avoir une maison ! Read More

Bordeaux: nouvelle ouverture de squat et prochains rendez-vous solidaires

De l’ouverture d’un nouveau squat à Bordeaux à la kermesse organisée à la Zone Libre de Cenon en passant par les besoins de L’Éclaircie à Gradignan, la solidarité avec les exilés ne faiblit pas.

« Ce bâtiment est un bâtiment du département qui devrait mettre tout en œuvre pour héberger ces jeunes. Donc si le département qui est propriétaire du lieu cherche à expulser ce lieu ce serait non seulement illégal comme on l’a dit mais en plus un peu honteux », prévient un membre du collectif informel, qui a organisé l’ouverture du squat.

Ni mineurs ni majeurs

Les 15 mineurs qui occupent ce squat ont été évalués majeurs par le SAEMNA (Service d’Accueil et d’Evaluation des Mineurs Non-Accompagnés). Le département, qui doit héberger les mineurs isolés, ne les prend donc plus en charge. Ils ont entamés une procédure de recours auprès du juge des enfants. Mais dans l’attente du jugement définitif, ils sont livrés à eux même. Read More

Zurich: Juch résiste! De nouvelles ouvertures

Ce soir 20 juin 2020, les bâtiments de la Grimselstrasse 18 et 20, de la Saumackerstrasse 67 et 69 ont été occupés. Les squatters* ont pris ces bâtiments en réponse à l’expulsion de Juch le 23 mai dernier.

Si vous expulsez un squat, nous* en ouvrirons un nouveau !

Il y a exactement un mois aujourd’hui, le département social de la ville de Zurich avait déposé une plainte et avait ensuite fait expulser le squat de Juch par un important contingent de la police municipale de Zurich. La seule raison en est que le chantier de construction du stade voisin de HRS Real Estate semble avoir besoin de plus d’espace pour la circulation de ses camions et ainsi étendre son empire le plus rapidement et le rentablement possible au nom de la ville. Marco Cortesi (porte-parole de la police de la ville de Zurich) a également souligné dans une interview devant le squat de Juch fraîchement expulsé que l’essentiel était maintenant de rendre immédiatement les bâtiments inhabitables et de les garder avec des forces de sécurité privées. Même les partis de gauche de la ville de Zurich se plaignent qu’il est extrêmement discutable et inapproprié de détruire des lieux d’habitations et culturels pour une installation de chantier, et écrivent dans un communiqué de presse publié conjointement : « Pour nous, c’est clair : la démolition des bâtiments pour l’utilisation du terrain comme lieu de stationnement est inacceptable. Bien qu’aucune utilisation significative n’ait été promise et qu’un accord douteux entre la ville de Zurich et HRS ait été conclu sans aucune transparence, les squatters* ont dû quitter le terrain. On ne le dira jamais assez : C’est scandaleux de la part de la ville de Zurich ! Nous avons la rage ! Read More

Saint-Étienne: communiqué de la Maison des Peuples suite à l’expulsion

Vendredi 19 juin, à 10h30, une centaine de policiers sont mobilisés rue Gambetta à Saint-Étienne, ils viennent expulser la Maison des Peuples, le Bourgeon.
À ce moment-là, nous sommes 7 à l’intérieur. Certain.e.s d’entre nous se reposent à l’étage, tandis que d’autres sont sur le toit, en train de coudre une banderole « Stop au Racisme d’État ».
La porte vole en éclats, une cinquantaine de policiers pénètrent les lieux pour nous interpeller. Ils sont si nombreux à l’intérieur qu’ils peinent à nous faire traverser les couloirs vers la sortie, alors que nous n’opposons aucune résistance. Une partie d’entre nous attend un long moment qu’une policière vienne effectuer les palpations, tandis que les autres sont emmenés au commissariat. Arrestation, menottes, placement en garde-à-vue. Certain.e.s d’entre nous ont pu récupérer leur sac à dos, nous perdons un mégaphone, une visseuse, trois duvets, un camping gaz, des tissus et matos de couture, une super salade amenée par une amie en soutien, des cordes, et le merveilleux seau qui nous permettait de partager café, eau, viennoiseries et petits mots doux avec les gens présent.e.s sur la place des Ursules. Read More

Bordeaux: squats, bidonvilles, entre 2 500 et 3 000 mal-logés sur la métropole « et ça continue d’augmenter »

Plusieurs milliers de migrants vivent dans des squats ou des bidonvilles de la métropole bordelaise avec un accès restreint à l’eau malgré la crise sanitaire. Une situation qui inquiète d’autant plus les exilés et militants que de nouvelles arrivées se profilent avec la réouverture des frontières européennes.

La crise sanitaire n’y a rien changé : entre 2 500 et 3 000 personnes, principalement des étrangers, vivent dans des squats ou des bidonvilles de la métropole bordelaise, dans le sud-ouest de la France, selon un décompte effectué par Médecins du Monde. Une première moitié est constituée de Roms sédentarisés dans des bidonvilles. L’autre moitié est disséminée sur au moins une centaine de squats. Il peut s’agir à la fois de migrants, de sans-papiers, de déboutés mais aussi des mineurs non-accompagnés, des demandeurs d’asile et même des réfugiés statutaires sans solution d’hébergement. Tous vivent dans des conditions extrêmement précaires avec, en particulier, un manque d’accès à l’eau et à l’hygiène. Read More

Dijon: jardin partagé et occupé de l’avenue de Langres

Communiqué du collectif du 17 juin – Prise de terre à Dijon dans le cadre de l’appel du 17 juin contre la reintoxication du monde !

Aujourd’hui, mercredi 17 juin 2020, malgré la pluie, nous étions près de quatre cents personnes à manifester depuis la Place de la République jusqu’au terrain à l’abandon situé au 63 avenue de Langres. Armés de bêches et de fourches, les participant-e-s ont pu défricher le terrain pour en faire des jardins, aménager de nouveaux espaces de rencontres et de respiration au cœur du quartier, planter des légumes, débattre de l’avenir commun sur ce terrain et au dela, ou partager un repas.

Ces terres sont menacées par un projet immobilier porté par la mairie qui, à grand renfort de communication « greenwashing », tente d’imposer un énième plan urbanistique inutile. Selon l’INSEE, il y a plus de 6000 logements vacants rien que sur la commune de Dijon. À part pour la municipalité – qui souhaite à tout prix croître pour asseoir son statut de« métropole » – pour qui est-ce une priorité qu’il y ait plus de nouveaux logements ? Read More