Romainville (93): les vitres de l’espace de vente d’ALIOS brisées

Nous avons attaqué un espace de vente immobilière d’ALIOS dans la nuit de jeudi 17 au vendredi 18 septembre 2020 au niveau du 72 avenue Berlioz à Romainville.

Partout autour des projets du « Grand Paris », comme la prolongation des lignes de métro 11 et 9 ou encore le chantier du tram 1 dans la proche banlieue Nord-Est de Paris, les prix s’envolent. « Le quartier de la Boissière est celui qui va le plus se développer dans les prochaines années grâce à l’arrivée du métro », croit Dar Azria, le directeur de plusieurs agences Morris Immobilier, dans un infâme article du Parisien. Read More

Montreuil (93): occupation de l’EIF

Le 15 septembre dernier, l’occupation de l’EIF (au 97 rue Pierre de Montreuil, à Montreuil) a été rendue publique. Le propriétaire est l’EPFIF, c’est-à-dire le même proprio qui a fait expulser les occupant-e-s de l’ex-AFPA (toujours à Montreuil)… L’EPFIF veut démolir les bâtiments de l’EIF sans se préoccuper de dépolluer les lieux, donc sans respecter la santé des habitant-e-s du quartier Bel-Air (ça s’invente pas !). Read More

Montreuil (93): appel à soutien pour un nouveau squat d’organisation

Un nouveau lieu s’ouvre sur Montreuil au 1 rue Jean-Jacques Rousseau et il est déjà menacé d’expulsion. Le soi-disant propriétaire est passé ce matin accompagné par les flics et il veut que l’expulsion se fasse au plus vite. «Si on les expulse assez rapidement ils auront pas le temps de ramener des renforts.»

Dans ces locaux abandonnés depuis 4 ans, en plus d’espaces qui sont habités, nous aménagerons des espaces d’organisation politique pour des collectifs autonomes sans lien avec des partis, des syndicats ou des associations qui ont déjà tant d’espace pour agir. Nous voulons que ce lieu serve pour des réunions et des AG, des ateliers, des espaces de partage et de gratuité (cantines et épiceries solidaires, infokiosques, bibliothèques…). Dans l’idée tout individu, groupe informel, ou collectif qui lutte contre l’État, le capitalisme, le patriarcat, le racisme, la psychophobie et les différentes formes d’oppression pourrait investir cet espace. Read More

Saint-Denis: environ 300 personnes vivent sous le pont de l’autoroute A1

« Tous les matins, la police nous dit de dégager ».

À peine un mois après l’expulsion du campement d’Aubervilliers, environ 300 personnes vivent dans un campement installé à Saint-Denis, sous le pont de l’autoroute A1. Loin des distributions alimentaires et de vêtements, ils souffrent aussi du harcèlement policier.

Il y a de la colère ce vendredi matin dans la voix et sur les visages des hommes qui vivent dans le camp installé depuis un petit peu moins d’un mois à Saint-Denis, sous le pont de l’autoroute A1.

Comme tous les matins, la police est passée vers 6 heures et a ordonné aux personnes installées sur l’esplanade qui s’étend devant les lettres tricolores « UEFA Euro 2016 » de « dégager ».

Seules les tentes installées sur la pente de terre entre la route et l’esplanade ont le droit de rester. Le campement est contenu dans la partie la plus invisible et la plus dangereuse de cet endroit en tout point inhabitable. Read More

Saint-Denis: Deux semaines après l’expulsion du camp d’Aubervilliers, des centaines de migrants de retour

Entre 300 et 400 personnes migrantes vivent sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis dans des conditions totalement indignes, quinze jours seulement après l’expulsion du camp d’Aubervilliers. Les associations dénoncent une situation absurde où les expulsions et réinstallations se succèdent sans solution pérenne.

Lors de l’expulsion du campement d’Aubervilliers le 29 juillet dernier, Pierre Henry, le directeur général de France Terre d’Asile, s’était dit « On se revoit en septembre », certain que le campement allait se reformer en quelques semaines.

Il n’aura pas fallu attendre aussi longtemps. Moins de quinze jours après l’expulsion des quelque 1 500 personnes qui vivaient dans le camp, « entre 300 et 400 » personnes ont trouvé refuge sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis. Il s’agit d’hommes seuls, majoritairement originaires d’Afghanistan. Read More

Aubervilliers: expulsion du camp de migrants du canal Saint-Denis

Près de 1 500 migrants ont été « mis à l’abri » mercredi lors de l’expulsion (l’évacuation) du campement d’Aubervilliers, dans le nord de Paris. Les associations redoutent la reformation d’un campement d’ici quelques semaines. Elles dénoncent des démantèlements à répétition sans réelles solutions.

Le campement de migrants situé le long du canal Saint-Denis à Aubervilliers, dans le nord de Paris, a été expulsé (évacué) mercredi 29 juillet. Dès 6h du matin, une importante présence policière quadrillait la zone, où étaient installées près de 1 500 personnes.

« Cette opération est la suite logique de toutes celles que nous avons conduites déjà depuis plusieurs mois », a déclaré à la presse le préfet de police de Paris, Didier Lallement, présent sur place. « Je souhaitais évacuer les campements qui étaient en périphérie de Paris et faire en sorte que sur l’ensemble du secteur de la police de Paris et des trois départements limitrophes [les migrants] ne se regroupent pas dans les camps », a-t-il ajouté. Read More

Aubervilliers: au camp du canal Saint-Denis, les personnes migrantes « laissées à l’abandon »

Ce mercredi 29 juillet, le camp du canal Saint-Denis à Aubervilliers devrait être démantelée par les autorités annoncent des associations d’aide aux personnes migrant.es. Le lieu accueille plus de 1200 personnes dans des conditions extrêmement précaires. Une expulsion qui n’a rien d’inédit, les « mises à l’abri » ou « évacuations » , selon les termes des autorités, se répètent inlassablement en France. Un problème que les autorités refusent de prendre à bras le corps.

Entre Aubervilliers et Saint Denis, le long du canal, Brahim sort de sa tente écrasée par le soleil. Il explique être là depuis 3 mois, avec sa femme et son nouveau-né. Comme les autres, il fait la queue malgré la chaleur pour récupérer du gel hydroalcoolique, des masques, des T-shirts et un peu de shampooing. Une aide distribuée par l’association Utopia 56. Dépité, Brahim fouille les cinq cartons posés à même le quai remplis de vieux vêtements « cet endroit n’est pas possible pour mon enfant » explique t-il « ce n’est juste pas possible. C’est ça l’Europe? La France, c’est comme l’Afrique ?! Ma vie est brisée. » La règle : un kit sanitaire, un T-shirt, un pantalon par personne, Pas plus. Il faut que tout le monde puisse se servir. Au final, près de 150 personnes profitent de la distribution mais rapidement les stocks partent. Il ne reste que des pantalons trop grands. Read More

Aubervilliers: l’inexorable augmentation du campement de migrants

En seulement un mois, le nombre de migrants qui vivent dans le camp d’Aubervilliers, en région parisienne, a plus que doublé, passant de 400 mi-juin à environ un millier mi-juillet. Et les arrivées devraient se poursuivre au cours des prochaines semaines, au grand dam des associations qui dénoncent l’échec du système d’accueil français.

Dans le camp d’Aubervilliers, le nombre de migrants a plus que doublé en seulement un mois. Mi-juin, les associations estimaient qu’ils étaient environ 400 à vivre sous le pont de Stains, le long du canal Saint-Denis, dans le nord de Paris. Mi-juillet, d’après un décompte de France terre d’asile (FTDA), ce sont quelque 1 000 migrants qui ont été recensés dans le campement.

« Et en août, ils seront au moins 1 500 », prédit Pierre Henry, directeur général de FTDA. « C’est toujours la même chose, on tourne en rond depuis des années », souffle-t-il. « C’est le même cycle infernal qui dure depuis trop longtemps », renchérit Paul Alauzy de Médecins du monde (MdM). Read More

Saint-Denis (93): des nouvelles du Landy Sauvage

Pour celles et ceux qui avaient l’habitude de venir au Landy, que ce soit comme voisin-es, ami-es, pour des ateliers réguliers, des répétitions ou encore des réunions, ce message est pour vous : Read More

Saint-Denis (93): cantine au Landy sauvage contre les expulsions et le mal-logement

Dimanche 1er mars, retrouvons-nous à 17h30 pour un temps d’échanges suivi d’un bon repas à prix libre au Landy Sauvage, lieu de vie auto-organisé menacé d’expulsion à partir du 1er avril. L’argent collecté ira soutenir plus largement des personnes menacées d’expulsion à Saint-Denis. Read More

Paris: les flics s’agitent en rapport à l’opération Scintilla de Turin

Depuis février dernier, C. est recherchée par la police italienne dans le cadre de l’opération Scintilla, au cours de laquelle, à Turin, six personnes avaient été arrêtées et incarcérées et l’Asilo occupato avait été expulsé. Cette enquête fait suite à la publication et à la diffusion de la brochure « I cieli bruciano » recensant les collabos de la machine à expulser italienne, cibles de nombreuses attaques au cours des dernières années.

Jeudi 7 novembre, à Paris, six flics de la BEDJ[*] (Brigade d’Exécution des Décisions de Justice) débarquent à 5h du matin avec un mandat d’arrêt européen au domicile d’un parent de C., personne recherchée dans le cadre de l’opération Scintilla à Turin, en Italie. Read More

Saint-Denis (93): un toit et des papiers pour tout·es !

Alors que le Premier ministre est ce jeudi matin en Seine-Saint-Denis, de nombreuses familles dorment à la rue dans le département, notamment avenue du Président Wilson à Saint-Denis. L’Etat ne remplit pas son devoir de protection. Les collectifs et associations qui pallient quotidiennement ces manquements se retrouvent en trop faibles effectifs par rapport à l’ampleur du travail. Ces collectifs et associations bénéficient de lieux fonctionnant en autogestion, comme le Landy Sauvage à Saint-Denis, pour préparer des repas, stocker des biens de première nécessité (tentes, couvertures, sacs de couchage, etc.) et coordonner les distributions. Une soixantaine de personnes sont également hébergées dans ce squat. 2,8 millions de logements sont vides en France. Nous exprimons notre solidarité avec tous les habitants sans droit ni titre.
Alors que nous fournissons un service public sans ressources de la collectivité, nous demandons que cesse le harcèlement judiciaire que nous subissons. Aucun projet n’est prévu sur la parcelle du Landy Sauvage avant 2024. S’il est évacué, il restera vacant et sans but. L’Etat, non content de ne pas solutionner les problèmes sociaux locaux, les aggrave.
Alors que la mairie de Saint-Denis nous assure de son soutien, nous ne pouvons pas nous empêcher de faire le lien avec la situation du foyer Bara à Montreuil. Nous constatons un traitement différencié par la préfecture de Seine Saint Denis entre notre cas et le leur, et plus encore entre ceux qui ont des papiers et ceux qui n’en ont pas. C’est une logique que nous refusons. Read More

Saint-Denis (93): avant la trêve hivernale, le Landy Sauvage craint toujours l’expulsion

Le lieu, menacé d’une expulsion imminente depuis le 28 octobre au soir a reçu le soutien de la mairie de Saint-Denis et de la communauté d’agglomération. Mais le spectre d’une expulsion reste présent jusqu’au début de la trêve hivernale, vendredi 1er novembre.

C’est la bonne nouvelle qui est tombée hier, mardi, dans l’après midi. La ville de Saint-Denis annonce une « évolution favorable » concernant la menace d’expulsion qui pèse sur le Landy Sauvage. Sous réserve de la validation puis de la réalisation de travaux de sécurité, les occupant·es pourraient passer la trêve hivernale. Pas suffisant pour rassurer complètement les habitant·es et sympathisant·es de ce lieu culturel alternatif. Seule la préfecture de Seine-Saint-Denis est décisionnaire dans ce dossier et elle ne s’est toujours pas exprimé officiellement à ce sujet.

Anciennement nommé le « Clos Sauvage », le Landy Sauvage, ouvert depuis le mois de mai 2018, est un espace d’activités autogéré à Saint-Denis. Il explore les chemins de l’autonomie et de l’autogestion. Read More

Saint-Denis (93): le Landy Sauvage menacé d’expulsion trois jours avant la trêve hivernale !

VENEZ SOUTENIR À PARTIR DU 28 OCTOBRE 2019 AU SOIR

Depuis son installation en mai 2018 le Landy Sauvage est un espace autogéré et non marchand, qui à trouvé sa place à Saint-Denis : espace à disposition de tou·tes les habitant·es, associations et collectifs locaux et d’ailleurs, lieu de création, de pratique et de représentation artistique et sportive, soutien matériel et alimentaire d’urgence aux personnes sans abri et en exil en Île-de-France, jardin recréé sur une friche bétonnée… Il abrite également 60 personnes d’horizons divers, dont des enfants.

Sur cette parcelle, aucun projet n’est programmé avant cinq ans (“horizon 2024”). Néanmoins son propriétaire, l’Établissement Public Foncier d’Ile-de-France, a lancé une procédure judiciaire et ordonné notre expulsion pour le 29 octobre… c’est-à-dire trois jours avant le début de la trêve hivernale, que notre jugement nous accorde pourtant. Pour que ce lieu vibrant de vie, de solidarité et de partage continue à vivre : mobilisons-nous ! Read More

Saint-Denis (93): solidarité et soutien pour les réfugié-e-s

Ce mardi 15 octobre, quinze familles syriennes — dont 38 enfants — demandeuses d’asile en France,​ ​après avoir fui la guerre dans leur pays, se sont retrouvées de nouveau à la rue !

Quinze familles syriennes — dont 38 enfants — demandeuses d’asile en France,​ ​après avoir fui la guerre dans leur pays, se sont vu​es ​expulsées ​par les flics le 29 août 2019 du bâtiment où elles logeaient, rue Raspail à Saint-Denis, suite à une action en justice de Freha, bailleur social du groupe Emmaüs. Elles ont été forcées de quitter en quelques dizaines de minutes les logements qu’elles louaient pour certains depuis plusieurs années laissant derrière elles meubles, électroménager et même des jouets détruits sous leurs yeux à la demande de la préfecture.
On notera également la perversité de l’État qui s’est dépêché de jeter ces familles à la rue à quelques jours de la trêve hivernale. Read More