Bruxelles : un autre témoignage de l’expulsion du squat du Trône par une personne arrêtée

Mercredi 12 décembre, nous sommes arrivés, comme beaucoup de manifestants venus d’un peu partout, à la Gare Leopold occupée. Nous trouvons là des tables de presse, des infos et un repas qui réchauffe. Très bon accueil du collectif qui tient la gare. Dans la soirée, une AG a lieu, réunissant une soixantaine de personnes environ : il s’agit de savoir si nous allons investir le squatt ouvert à notre intention le soir même ou le lendemain.

Les besoins d’hébergement sont urgents, la plupart d’entre nous n’ayant pas d’autre point de chute, le choix est donc fait de partir par petits groupes de 10 vers minuit.

Une fois sur place, nous découvrons un bâtiment de 5 étages (proprio : la Ligue des Familles, assoc’ catho.) chauffé, eau courante, toilettes. l’idéal pour loger au moins 200 personnes durant les manifestations. Nous nous retrouvons pour une AG : organiser des tours de garde, repérer les possibilités de fuite, etc. Vers 3 ou 4 heures du mat’, les gens sont allés dormir. A 7 heures, une voix nous réveille : « Police, Police ! »
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Grenoble : le squat des 400 couverts subit coupures et menaces, réagissez !

La Ville de Grenoble maintient des bâtiments vides et sans projets. Le collectif des 400 couverts, composé de 20 personnes, décide d’en occuper un, traverse des 400 couverts, afin de se loger et de faire vivre ses projets culturels et associatifs. En réaction, la mairie lui interdit l’accès à l’électricité depuis 1 mois et demi, et le menace de lui couper l’eau en plein hiver. De plus, elle compte expulser ces personnes pour démolir sans autre projet réalisable dans les années à venir.

Faites entendre votre voix en téléphonant à nos élu-e-s pour nous permettre d’obtenir des conditions de vie décentes et vous opposer à l’expulsion.

Cabinet du maire : 04.76.76.38.94 Mairie, antenne de quartier : 04.76.96.67.72

Au centre de ces menaces, Pierre Kermen, élu écologiste qui feignait le soutien au squat CPA, l’an dernier alors qu’il était en campagne électorale, et qui alimente aujourd’hui la politique répressive de la ville à l’encontre des squats, tout en s’en défendant…

les occupant-e-s

Lyon : ouverture de « La Carabosserie » + perspectives

Voici un message d’une squatteuse lyonnaise : Depuis bientôt un mois, un nouveau squat c’est ouvert, assez grand pour contenir deux projets différents (et qui a priori n’ont rien à voir). Un côté du bâtiment, anciens locaux commerciaux, s’appelle la Macé Douane, et serait une salle de concert et d’activités mixtes ou non mixtes. L’autre partie du bâtiment (petit immeuble classieux) réunit une habitation entre femmes et un espace ouvert à des activités féministes ou tout simplement entre femmes et lesbiennes. L’habitation, contrairement à l’espace d’activités, n’interdit pas forcément la présence masculine, mais nous désirons tout de même fortement la réguler (le mercredi et le dimanche restent non mixtes) afin de privilégier les échanges et solidarités entre femmes et lesbiennes, ainsi que de sortir des spécialisations genrées (eh non, ça ne rime pas forcément avec autogestion!). Pour l’instant, on a pas encore mis d’activités en place, mais on a plein d’idées (infoshop, bar, théâtre, forum, chorale, ateliers d’écriture, d’anglais, de francais…). Ah oui, on s’appelle La Carabosserie, 3 place Jean Macé, 69007 Lyon, et on invite toutes les squatteuses, femmes, lesbiennes à venir voir en passant par Lyon… Sinon, si vous avez des adresses´de distros et lieux féministes, c’est cool de nous les envoyer pourqu’on puisse avoir un infoshop le plus complet possible.

Couet

Le squat de A à Z : petit historique

Le squat de A à Z mais il manque sûrement plusieurs lettres… est une « brochure, écrite collectivement, en évolution permanente, [qui] a pour vocation de fournir quelques informations nécessaires au « bon » déroulement de la vie d’un squat, depuis l’ouverture jusqu’à la fermeture. Elle ne se veut pas exhaustive et c’est à chacun-e d’y apporter les modifications appropriées ». En gros, un des principes de base de ce petit « guide du squat » est de ne pas trop s’inscrire dans une ligne politique précise, et encore moins dans une idéologie. A chacun-e d’agir en fonction de ses idées, de ses besoins, de ses envies. Vous allez me dire, quel mentalité libérale de merde ! Chacun-e fait ce qu’elle/il veut et basta ! Chiotte alors ! Ça n’est évidemment pas si simple que ça (yaka lire l’intro, ventrebleu ! celle-ci n’a quasiment pas été modifiée depuis la première version, sortie en février-mars 2001, et bon, nous pourrions discuter du contenu de cette intro, quoi changer, etc., si ça vous dit). Enfin, retour sur l’histoire de ce « Squat de A à Z » :
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Bruxelles: Le squatteur slovaque ne sera pas expulsé

Le Conseil d’Etat a suspendu vedredi soir l’ordre d’expulsion d’un squatteur slovaque arrêté rue du Trone ce jeudi.

Le Conseil d’Etat, saisi pour un recours en suspension en extrême urgence à propos de l’expulsion d’un ressortissant slovaque arrêté jeudi matin dans le nettoyage du squat de la rue du Trône à Ixelles, a rendu ce vendredi soir sa décision : le squatteur est libre et son expulsion, initialement prévue par voie aériene depuis Zaventem vers Bratislava, est suspendue.

Selon son avocat, un membre des Legal Team, les raisons ivoquées par le tribunal seraient doubles :

– d’une part le droit de toute personne à maifester librement ;
– d’autre part le fait que les troubles causés à l’ordre public sont insuffisants pour justifier une expulsion du territoire belge.

Ce samedi matin à 11h, le Conseil d’Etat devra rendre une décision à propos de deux ressortissants australiens qui sot dans ue situation similaire.

Bernard Dubuisson <berard [point] dubuisso [at] advalvas [point] be>

Expulsion à Bruxelles : témoignages

Voici deux témoignages de l’expulsion du squat de la rue du Trône à Bruxelles, le matin du 13/12/01, par des personnes ayant échappé à l’arrestation. Rappel : le lieu avait été ouvert la veille pour loger les manifestant-e-s anti-sommet, arrivant par centaines, sans aucune possibilité de se loger.

Ce premier compte-rendu a été publié anonymement sur www.indymedia.be :

Le squat a été expulsé vers 7.30am. J’étais avec un groupe qui s’est échappé par l’un des murs arrières. La police était dehors. J’ai vu 3 voitures de flics mais il y avait également beaucoup de flics en civils dans des voitures banalisées. Impossible de dire combien. Depuis la fenêtre de l’étage, nous pouvions les voir poursuivre quiconque tentait de s’enfuir par l’avant du bâtiment.

Du côté du mur de derrière, des gens essayaient de grimper pour trouver une autre issue. Certains d’entre nous ont trouvé une échelle et accédé au toit d’un autre bâtiment. Alors que nous marchions sur le toit, il a cédé sous mes pieds et je suis tombé à l’intérieur du bâtiment. Heureusement, je suis tombé sur le toit d’une voiture, qui amortit ma chute avant que je ne glisse sur le sol. Je me suis bien blessé à l’épaule ainsi qu’au bras, à la jambe et aux côtes.

Deux types m’ont suivi à l’intérieur de ce qui était en fait un garage, et l’alarme s’est alors déclanchée. Elle fut entendue depuis le squat et encouragea d’autres personnes à tenter de s’échapper. Nous avons essayer de sortir par la porte du garage, mais sans succès. Nous avons alors pris l’escalier vers le toit et avons grimpé jusque dans un jardin, puis dans le bâtiment suivant, duquel nous avons pu rejoindre la rue. La police se trouvait à notre gauche mais n’a pas fait attention à nous. Nous avons donc pu nous enfuir.
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Bruxelles : communiqués de la police fédérale belge concernant le squat rue du Trône

Ces quelques brèves proviennent du site de la police fédérale belge (http://www.polfed.be/polfed/event/euroframe.htm).Rappelons au passage qu’il s’agit en fait d’une occupation (squat) pour palier aux gros problèmes de logement des manifestant-e-s contre le sommet de Laeken (et non d’un « cambriolage »). Bref, un cas exemplaire de désinformation policière :

09h30: Jeudi matin à 06.58 heures, une alarme s’est déclenchée à la police. Un groupe de manifestants avait fait irruption dans les locaux de la Ligue des Familles, rue du Trône. Des dégats ont été occasionnés à l’intérieur du bâtiment. Il y a 42 personnes arrêtés dont 30 Français et seulement 2 Belges.

13h30: Informations concernant les nationalités des personnes arrêtées jeudi dans la Rue du Trône. Les 43 personnes sont: 30 Français, 5 Grecs, 2 Australiens, 2 Iraniens, 1 Slovaque, 1 Suisse et 2 Belges.

16h45: Les 43 personnes qui furent arrêtées jeudi soir après avoir cambriolé un bâtiment de la Ligue des Famille dans la rue du Trône ont été extradés suite à une décision de l’Office des Etrangers.
Les 30 Français ont été reconduits par bus au poste frontière de Rekkem, les autres personnes ont été extradées via l’aéroport de Zaventem.

Police fédérale belge

Guingamp : l’aventure des squats continue !

Après l’expulsion d’AcAB à Guingamp le 14 novembre 2001, les squatteuses et squatteurs breton-ne-s semblent plus déterminé-e-s que jamais à ouvrir des lieux autogérés, et réitèrent. Ilelles occupent en effet une ferme à Pabu, en haut de Guingamp, depuis vendredi 7 décembre 2001. L’huissier est passé mardi 11 avec des gendarmes. La machine à expulser est donc mise en route. « Nous avons reouvert dans un lieu qu’on a pas choisi, résultat : on se retrouve dans une ferme qui apartient a une asssoc d’handicapés qui aurait selon les dires du proprio ete achetée depuis un an grosso modo. L’endroit a juste été entretenu pour conservation (ils n’en font rien et donc nous l’utilisons !)

On s’est intallés et avons déjà un p’tit programme pour décembre :

– Concert le 14 (hé oui c’est nous les organisateureuses). A forciori ça devrait être une belle teuf anti-$ de noël et nouvel-an (bouffe GRATOS et auberge espagnole)
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Grenoble: Ré-occupation du Sing Sing par des demandeurs d’asile !

Depuis samedi 1er décembre 2001 au matin, le squat grenoblois précédement nommé le Sing Sing, 38 rue de New York, est investi par une trentaine de demandeurs (il n’y a pas de femmes) d’asile qui dormaient jusqu’à present dans la rue. Ce batiment occupé depuis septembre, a pour propriétaire l’OPALE, « logeur social (traitre) ».

Expulsables sans délais depuis le 26 novembre, les précédent-e-s occupant-e-s sont parti-e-s le vendredi 30 novembre au soir, après une boum endiablée en soutien à fraka, le festival de resistance et d’alternatives au capitalisme grenoblois.

Dès le samedi matin, un groupe de demandeurs d’asile, soutenu par diverses associations, syndicats, etc., s’installaient au 38, rue de New York.

Cette situation est avant tout une reponse à l’urgence (loger des gens qui n’ont pas de maison). C’est aussi une manière de faire pression sur les « institutions » entre autres la prefecture, qui avait promise lors de précédentes manifestation de loger ces mêmes demandeurs d’asiles (et qui n’a évidemment pas donné suite à ces promesses).

une témoin grenobloise

Bruxelles : conférence de presse suite à l’expulsion du squat du Trône

Invitation à une conférence de presse

Suite à l’expulsion des manifestants ce matin d’un squatt destiné au logement, le squatt du Trône, le D14 et le collectif BruXXel invitent à une conférence de presse aujourd’hui à 17 heures à l’Horloge du Sud (à l’intersection de la rue de Trône et de la chaussée de Wavre).

Hier pendant la nuit, des manifestants belges et étrangers occupent un bâtiment vide appartenant au fonds du logement pour se loger pendant le contre-sommet. Expulsés ce matin vers 7 heures trente, 30 à 40 personnes ont été arrêtées par la police fédérale. Les Belges sont actuellement arrêtés administrativement, les non Belges, en majorité des Français et des Espagnols, vont être expulsés vers leur pays respectif.

Alors que la situation du logement pour les activistes et manifestants venus del’étranger est catastrophique et que la seule possibilité laissée par les autorités belges est l’investissement de bâtiments vides (rappelons la réponse de monsieur Thielemans aux demandes d’utilisation de bâtiments publiques pour le lôgement: « c’est pas le Club Med ici »!!!), le délogement du bâtiment de la rue du Trône, la détention et la prochaine extradition de ses occupants sont inadmissibles. En effet, les 1.900 places disponibles pour loger les manifestants, ne le sont plus depuis aujourd’hui. 2000 à 3000 personnes sont encore attendues pour les manifestations de ces prochains jours. Il faudra bien accueillir ces citoyens européens quelque part, au même titre que les délégations officielles qui arrivent à Laeken (d’autant plus que sont prévues des températures en dessous de dix degrés).
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Bruxelles : ouverture le soir, expulsion le lendemain matin

Le bâtiment vide, situé à côté de celui de la Ligue des Familles, à quelques centaines de mètres de la Gare du Quartier Léopold occupée (BruXXel), avait été ouvert la veille, en soirée, pas des squatteurs et activistes belges, mais également français, espagnols et d’autres nationalités.

Vers 9:00, les derniers occupants étaient emmenés, manifestement vers la caserne d’Etterbeek, dans le calme. Tous étaient fermement menottés, mais dans le dos, la plupart avaient déjà été fouillés, leurs affaires personnelles mises dans des sacs. Aucune violence importante n’a été signalée par les expulsés avec qui nous avons pu parler. Mais plusieurs semblaient être en état de choc. Quelques personnes ont étés chargées de force dans les bus, littéralement portées par les policiers mais sans grande résistance.

Les étrangers seront renvoyés à la frontière. « Sous ordre du ministère de l’intérieur, on en a déjà fait 40 comme ça hier, madame » annonce fièrement un policier à Anne, du legal team, présente sur les lieux essayant d’intercéder en faveur des expulsés, de recueillir des informations utiles.
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Reims : revue de presse au sujet de la Grosse Caillasse

Manif au palais

Une quinzaine de militants de l’Organisation communiste libertaire (OCL) ont manifesté hier matin sur les marches du palais de justice. Ils venaient soutenir quatre personnes poursuivies en référé devant le tribunal de grande instance pour l’occupation illégale d’une bâtisse désaffectée de l’ancienne caserne Châtelus, rue de Neufchâtel. Squatté depuis plusieurs semaines, le bâtiment servait autrefois de logement de fonction au commandant de la BA 112. Il appartient à l’armée qui a saisi la justice d’une demande d’expulsion des occupants. L’examen de l’affaire a été renvoyée à mercredi prochain.

L’Union du 22 novembre 2001

L’armée assigne en référé une bande de squatteurs Date : Jeudi 22 novembre 2001 – 07h14

Une bande de jeunes qui squattent depuis le 27 octobre dernier des locaux appartenant à l’armée, et qui veulent le transformer en un lieu de culture, se sont vus assigner par la grande muette en référé. Le tribunal statuera la mercredi prochain si les jeunes doivent être expulsés manu militari.

7àReims (site web)
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Marseille: Une intersquat émaillée d’incidents policiers à l’Huilerie Occupée

Du 30 novembre au 2 décembre, l’Huilerie Occupée a acceuilli la troisième rencontre du réseau intersquat francophone.

L’Huilerie Occupée, c’est un squat à Marseille, ouvert depuis près de deux ans. Espace de vie, de débats et de rencontres, c’est aussi un lieu d’activités, par le biais de ses ateliers vélo, vidéo, de son labo photo, de son infokiosk, de sa salle de concert/débats/auberge espagnole ou encore de son garage mécanique. Menacé-e-s d’expulsion suite à une décision de tribunal, les habitant-e-s et autres impliqué-e-s ont choisi de se défendre et de refuser la logique d’expulsion, en maintenant l’occupation et en sécurisant l’espace contre les attaques policières.

L’intersquat francophone, c’est un réseau relativement informel de squatteurs, de squatteuses et de sympathisant-e-s. Qu’ilelles vivent dans les squats, s’y impliquent ou mènent des luttes qui les rejoignent, les participant-e-s se sont jusqu’ici donné l’occasion, par ces rencontres, de rompre l’isolement géographique et les limites de la communication virtuelle pour se rencontrer, s’informer, confronter des points de vue et réfléchir ensemble sur nombre de questions qu’amènent leurs diverses pratiques.

Le but de ce troisième épisode était notamment d’approfondir la question de l’identité de cette intersquat, ou plutôt de définir ce que toutes ces personnes, fortes de pratiques, de cultures militantes et d’environnements différents pouvaient espérer réaliser ensemble. Egalement au programme : la question de la légalisation ainsi que celle de la résistance à une expulsion, agrémentées d’ateliers & d’échanges de savoirs. Cependant, on ne retiendra pas de grande avancée organisationnelle, théorique ou même pratique de cette intersquat, tant l’objet premier de la rencontre fut escamoté par la nécessité de répondre à des situations d’urgence, et tant les modes d’organisations, les cultures de parole des un-e-s et des autres différaient.
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Marseille : Violences policières, arrestation arbitraire et tentative d’expulsion au squat de l’Huilerie Occupée

Huilerie Occupée,
15 boulevard Montrichet,
13001 Marseille.
Contact : 0699850352

Samedi, 2 décembre avait lieu une soirée publique (concert) à l’Huilerie Occupée dans le cadre d’une rencontre intersquat francophone. Cet espace collectif aux activités polyvalentes investi depuis mars 2000 permet de répondre aux besoins d’hébergement de personnes, d’ateliers permanents (vélo, sérigraphie, son…) et de rencontres ponctuelles (restos, projections, concerts). Le lieu est à présent menacé d’expulsion.

Lors du concert de samedi vers 2h00 du matin, une brigade de police est intervenue sous prétexte de tapage nocturne.

Elle a immédiatement tentée d’interpeller les personnes présentes devant le lieu en faisant usage de la violence. Les policiers ont matraqué de nombreuses personnes dont certaines ont été blessées : 3 personnes ont eu des blessures ouvertes suite à des coups de matraque sur le visage, une autre a eu le bras cassé. Ensuite, les policiers ont tenté de pénétrer dans le squat par la force. Face aux menaces explicites des forces de l’ordre, pour empêcher une expulsion illégale et protéger les personnes présentes (environ 200), les habitant-es ont barricadé les portes de leur domicile.

Dans les minutes qui ont suivi, de très nombreux effectifs de police (environ 100 policiers de la Bac, CRS ou encore pompiers) ont bloqué les rues adjacentes. Des policiers en civil ont tiré des balles en caoutchouc sur les personnes présentes aux fenêtres.
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