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L’entreprise a annoncé 6500 suppressions d’emplois sur les 41000 que compte la compagnie. Et quasiment la moitié pour sa filiale régionale Hop !, avec 1020 sur 2140.

Entre 8000 et 10 000 suppressions d'emplois pour un groupe de 55 000 salariéEs. Sans parler des sous-traitants qui n’ont aucune protection…
Sous-traitant de premier rang d’Airbus, le groupe Derichebourg Aeoronautics Services (opérateur de services aux entreprises) emploie 1600 salariéEs dans la région toulousaine, avec des équipes allant de 20 à 200 disséminées sur les différents sites d’Airbus.
Le secteur aérien est une des principales victimes de la pandémie qu’il a contribué à propager. Début avril, le nombre global de vol était 80% plus bas qu’un an plus tôt au même moment. Près de la moitié des compagnies dans le monde sont aujourd’hui menacées de faillite.
Les annonces désastreuses pour les salariéEs de l’aérien s’enchainent. Airbus, après avoir cherché à maintenir sa production tout sauf indispensable, annonce maintenant des baisses d’activité avec des conséquences directes pour les salariéEs, les filiales et les sous-traitants.
La pandémie du coronavirus a entraîné le quasi-arrêt d’un trafic aérien. Bien des compagnies aériennes, certaines menacées de faillite, demandent des reports de livraisons avant, sans aucun doute, d’annuler des commandes.
Dix milliards au groupe Air France KLM, dont 7 pour Air France et 3 pour KLM. Et cette aide s’ajoute aux 2 milliards sous forme de chômage partiel fournis pour un tiers par nos cotisations ASSEDIC et deux tiers nos impôts, économisant à Air France le paiement des salaires jusque 4500€ net.
Suite à la crise du Covid-19, le personnel d’Easy Jet a été mis au chômage partiel en France.
Alors que lors de la première semaine de confinement, du 16 au 20 mars, la plupart des usines liées à la production aéronautique avaient cessé toute production, parfois sous la pression directe des travailleurs exerçant ou menaçant d’exercer leur droit de retrait, on a vu la semaine dernière se m
Depuis le 16 mars, il y a eu dans l’aéronautique un processus de révolte contre le maintien des activités non-essentielles, que le patronat du secteur voulait au départ maintenir, et ce alors que l’immense majorité des compagnies aériennes ont suspendu leurs vols.

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