Jeunesse

Le confinement n'a pas mis fin à la répression ! Le 29 juin, 4 étudiants de Nanterre, Ayoub, Barth, Victor et Selim, militants au NPA Jeunes et à l’UNEF, sont convoqués au Tribunal pour avoir défendu le droit d'étudier.

Exigeons la validation automatique de l’année et du bac pour tou.te.s et la fermeture des établissement jusqu’à septembre !
L’urgence c’est la santé, pas de retourner bosser.
Ramatoulaye, 19 ans, tazée devant son frère de 7 ans. Sofien, Yassin, Ali tabassés... Ces exemples de violences policières dans nos quartiers ont un peu émergé au sein d’un discours dominant qui renouvelle le thème des « zones de non-droit » en temps d’épidémie.
La jeunesse souffre de la dégradation des conditions de travail et de subsistance. Par l’affaissement du droit du travail – la moitié d’entre eux ont un emploi en parallèle de leurs études – par la casse du système de santé, des retraites et par l’ensemble des réformes néolibérales.
Jeudi 13 février, 10 lycéens de Ella Fitzgerald et Galilée étaient convoqués aux gendarmeries d’Ampuis et de Givors. Leur crime ?
Samedi et dimanche derniers se tenait à Paris le week-end de formation de la Fraction l’Étincelle, tendance du NPA et plus grosse minorité de son secteur jeunes.
L’envie de faire partie du mouvement de contestation actuel est bien présente parmi la jeunesse scolarisée. Elle apparaît dans les manifestations et ses cortèges pourraient grossir.
Alors que depuis trois semaines, les comités de mobilisation des différentes universités se mobilisent pour entraîner les étudiants dans la rue le 5 décembre contre la précarité et la réfome des retraites, la présidence de l’université de Paris 1 a décidé hier soir de
« La précarité tue ! » Voilà le cri qui fédère un mouvement de la jeunesse naissant en ce mois de novembre.

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