La semaine dernière, il s’est passé un truc incroyable.
Le petit a terminé son Journal de survie. On est des milliers à avoir tenu une chronique de confinement, un journal intime, un carnet de bord. A destination de bien-aimés lecteurs et lectrices, ou pour plus tard, pour raconter aux petits-enfants ou juste pour soi-même, parce que ça faisait du bien.
Lui, c’est la prof de français qui a demandé. « Il ne faut pas que ça vous prenne plus d’une heure par semaine, qu’elle a écrit à toute la classe, vers la fin avril. Et c’est pour vous, vous ne devez pas me l’envoyer. » La garce. Dis tout de suite que tu as la flemme de corriger. N’empêche, on l’en remercie parce que l’idée était bonne et que ça a permis d’éloigner le gamin de la Playstation pendant une grosse demi-heure par jour.
Parce que, oui, il s’est pris au jeu. Méchamment, même. Un chapitre quotidien, démarrant au « 36e jour après le début du...
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