Il ne se passe guère de semaine sans que me parvienne un message dénonçant, avec plus ou moins de véhémence, une liaison « fautive » entendue à la radio ou à la télévision. Un billet complet de cette chronique ne contiendrait pas l’inventaire des pataquès recensés, qu’il s’agisse de « velours » du typecent-z-euros, trop-z-audacieux ou de « cuirs » comme il s’en va-t-à pied, il s’est remis-t-au travail. Vu l’abondance de matière, ce billet ne va jouer que sur du velours, pour éviter de trop vous tanner le cuir. Et nul besoin de gant de fer, en matière de liaisons…
Une liaison incontournable
Dans certains mots, l’introduction d’un <z> de liaison devant une voyelle peut surprendre dans la mesure où elle n’est pas nécessaire, vu la graphie des formes concernées. Que ce soit dans vingt-z-amis, cinq-z-années ou dans trop-z-âgé, une autre consonne – <t>, <k> ou <p> – est disponible pour servir de liaison. Et s’il est...
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