Clémentine Autain - 339 article(s)
Pour le monde de la culture, je tire la sonnette d’alarme !
C’est dans un silence assourdissant que le monde de la culture subit un massacre avec la crise sanitaire et les mesures de confinement. Clémentine Autain chronique le Covid-19.
1er-Mai : déconfinons l’insubordination !
Le confinement a emporté mon, notre traditionnel 1er-Mai. Il nous reste les slogans qui foisonnent sur les réseaux sociaux, les casseroles qui vont tinter dans la journée. Et surtout la colère. Ce 1er-Mai inédit, nous ne l’oublierons pas.
« Un bicot, ça nage pas »
Ces mots sont ceux d’un policier, un agent de la police républicaine, alors qu’un homme se jette dans la Seine pour échapper à un contrôle. C’est au gouvernement d’agir. L’impunité est un choix politique.
Depuis quand la responsabilité de scolariser les enfants est-elle laissée au libre arbitre des parents ?
Contre l’avis du Conseil scientifique, le gouvernement prépare une reprise des classe à partir du 11 mai. Face au risque sanitaire, l’école de la République ne sera pas « obligatoire ». Aux parents donc de choisir.
La faim justifie les moyens
En France, aujourd’hui, de plus en plus de personnes souffrent de la faim. La crise du Covid-19 aggrave dangereusement la situation. Le gouvernement annonce trop peu, dans trop longtemps. Aider les plus pauvres, ils en sont incapables.
Quand arrive le Covid-19, le roi est déjà bien nu
Après les deux prises de parole du président de la République et du Premier ministre, le brouillard n’est pas dissipé. Clémentine Autain chronique la pandémie.
« Plus c’est gros, plus ça passe »
Vous vous souvenez du film « Les Quatre Cents Coups » de Truffaut ? Le jeune Antoine raconte que sa mère est morte pour justifier une journée d’absence à l’école. Un énorme mensonge. Et cette réplique culte : « Plus c’est gros, plus ça passe ». Hier à l’Assemblée nationale, face à la macronie, elle trottait dans ma tête.
Les très dangereuses incohérences d’Emmanuel Macron
Très attendue, l’allocution du président de la République aura donc duré 27 minutes. Le ton n’était pas guerrier cette fois-ci. Tant mieux. Et il a plu des remerciements. À la bonne heure… Mais concrètement ? Les annonces brillent par leurs contradictions.
Des masques, pas des bâillons
En cette fin de quatrième semaine de confinement, ressentir le tragique sans percevoir d’issue produit un effet terriblement asphyxiant. Compter les morts n’est pas une perspective.