Reactionism Watch

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Posts Tagged ‘Texte d’opinion’

Élection partielle dans Charlevoix : Pauline contre Conrad Harvey

Posted by Libertad ! sur 14 septembre, 2007


L’élection partielle dans la région de Charlevoix qui se déroule en ce moment est une blague monumentale, dans tout les sens du terme.

Dans un côté, nous avons les libéraux, qui disent ouvertement à leurs sympathisants de voter pour Pauline Marois, une souverainiste et d’un autre côté, un candidat adéquiste qui perd tout le temps et qui est un souverainiste confirmé, malgré la position «autonomiste» de l’ADQ. Conrad Harvey est certes un homme de la région, et c’est un avantage indéniable, et c’est une chose que Pauline Marois ne pourra jamais avoir, bien qu’elle puisse faire semblant d’avoir un chalet dans la région. Un petit chalet, horriblement «kitch», avec une peau d’ours sur le mur qui ne lui appartient même pas, malgré le reportage presque sensationnaliste de TVA.

La région en est une de travailleurs, de l’industrie forestière ou du tourisme. Ils connaissent en ce moment des problèmes économiques, avec la crise forestière. Étant donné que le député du PQ quitta pour des raisons personnelles, il était évident que la nouvelle chef du Parti allait prendre son siège immédiatement, lui qui garda sa place au chaud. Par contre, l’ADQ aime bien énerver les péquistes, donc, ils ont décidés de présenter leur candidat battu des dernières élections générales du 26 mars 2007. Les libéraux ont laissés le champ libre à Marois, en ne voulant pas gaspiller d’énergie inutilement.

Avec tout ce qui se passe, il faut franchement avouer que ce qui se déroule en ce moment à Charlevoix est une vraie blague. Un Parti libéral en mauvais état qui doit en ce moment compter sur ses anciens ennemis pour se maintenir au pouvoir artificiellement et un candidat adéquiste qui perd toujours, que ce soit au fédéral, au municipal ou encore au provincial.

Nous disons aux gens de la région de ne pas laisser passer l’un ou l’autre des candidats, de boycotter l’élection. Nous n’avons pas besoin de la bourgeoisie à l’assemblée nationale et nulle part ailleurs ! Nous n’avons pas besoin du nationalisme bourgeois du PQ ou du populisme autonomiste de l’ADQ !

Camarade Antho, my two cents

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Time out! Communisme Vs capitalisme, l’antinomie… Discuttons en pour de bon!

Posted by episteme12 sur 5 septembre, 2007

Sur toute la blogosphère droitiste, rhétorique puérile et sans fondement oblige, on accuse  »la gogauche » communiste de milliers de betises qui ne se basent que sur un regard très restreint et unilatéral sur notre histoire commune.

In exemplis Puisque les régimes de Staline, polpot, KJH, étaient/sont répressifs et s’auto-proclamaient/s’auto-proclament communistes, on se persuade que le régime que proposent cette même gauche comme alternative sera obligatoirement répressif, et ne laissera d’emblée aucune place à la liberté de parole.

Bref, pour éluder la vraie question, on se réfere à des régimes totalitaires que jamais ô grand jamais, à ma connaissance, les communistes qui connaissent un temps soit peu la dialectique marxiste ne supporteront.

Il sera donc nécessaire de définir définitivement les termes, et de pour une fois, éttoffer les accusations diffamatoires qui circulent en permanence à tout azimut, pour enfin favoriser une communication fluide…

Il serait temps d’engager le vrai débat,je demande donc à tous les bloggeurs de toute la blogosphère de droite comme de gauche qui voudront bien répondre(toujours d’après LEUR optique), à mon appelle de:

1. Définir le communisme.
2. Définir le marxisme
3. Expliquer le marxisme
4. Détailler pourquoi ils appuient/s’opposent au communisme.
5. Établir, s’il y a lieu, concrètement le supposé lien intrinsèque entre l’idéologie et les crimes de masse commis par les régimes sus-cités.
6. Défaire, s’il y a lieu, les idées reçues sur le communisme.
7. Détailler et expliciter clairement, point par point, comment vous percevez le régime castriste. Si vous êtes communistes, êtes-vous en total symbiose avec ce système et tout ce qu’il a impliqué? Si vous êtes capitalistes, pensez-vous que ce régime est pire au chapitre des droits humains que les autres régimes autour?

Ceci s’applique aussi pour mes confrères(camarades) communistes de RWatch, moi-même n’étant pas communiste.

Et pour assurer le bon déroulement du dialogue, tous les commentaires au bas de ce billet comportant des insultes seront systématiquement supprimés. Incluant le qualificatif  »bourgeois » avc une connotation péjorative( ex: espèce de bourgeois laid!)

Episteme.

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Privatisation de la guerre : la rapacité des capitalistes à son stade ultime

Posted by Libertad ! sur 3 septembre, 2007

« Nous n’irons pas en Irak » : voilà ce que l’ancien premier ministre Jean Chrétien avait répondu suite aux demandes de l’administration américaine voulant que le Canada participe à la coalition impérialiste pour piller l’Irak et plonger le Moyen-Orient dans le chaos. Mais en 2007, le Canada est-il vraiment absent en Irak? Le pays (ou plutôt, la bourgeoisie canadienne) n’a pas de troupes officielles en Irak mais par contre, plusieurs entreprises privées canadiennes y sont et profitent amplement des contrats de l’armée américaine, notamment dans le domaine de la « sécurité » et des hélicoptères.Cela illustre un phénomène qui, loin d’être nouveau, connaît une augmentation sans précédent depuis la dernière décennie. De plus en plus, les armées impérialistes font affaire avec des entreprises privées pour faire de la sous-traitance. Parmi ces entreprises, nous pouvons entre autre mentionner le cas de GardaWorld, qui est d’ailleurs un des fleurons du capitalisme québécois. Se présentant comme la « cinquième plus grande entreprise de services intégrés en sécurité physique et en transport de valeurs au monde », la firme Garda est employée par les autorités en place en Irak pour protéger les oléoducs, les personnalités publiques, les journalistes, les gens d’affaires et escorter des convois militaires.

Ces mercenaires, dont plusieurs sont des étrangers, sont parfois payés jusqu’à 1 000 dollars par jour pour faire la « sale job », mais cela ne va pas sans risque : plus de 900 d’entre eux (dont une majorité d’Américains) ont été tués depuis 2003, et on n’a toujours pas trouvé les quatre mercenaires britanniques qui ont kidnappés au mois de mai et qui travaillaient d’ailleurs pour Garda. Il y aurait plus de 20 000 « agentEs de sécurité » de la sorte selon les sources officielles, mais peut-être beaucoup plus selon certains observateurs. 1

Un autre cas d’entreprise canadienne qui travaille pour les autorités américaines est Bell Helicopter, la même qui se plia à l’exigence des États-Unis et empêcha des travailleurs originaires de certains « États voyous » de travailler à la fabrication d’hélicoptères destinés à l’armée américaine. 2 Par « État voyou », l’administration Bush entend en fait des pays qui résistent à l’impérialisme US tels que Cuba, le Venezuela, la Corée du Nord et l’Afghanistan.

Cette nouvelle mode à la logique néo-libérale (la privatisation de la guerre) fut très critiquée au courant des derniers mois par la presse de gauche, tant française qu’américaine, et même aussi par le chroniqueur bourgeois du Journal de Montréal, Richard Martineau 3, qui prenait l’exemple de Blackwater – une compagnie américaine qui entraîne des militaires et qui affirme vouloir « appuyer la sécurité, la paix, la liberté et la démocratie aux quatre coins de la planète »… mais qui entend par là défendre la liberté d’exploitation pour les riches dans les pays opprimés, la fausse démocratie de la bourgeoisie et la sécurité personnel des capitalistes, au détriment de celle de la classe ouvrière et des peuples opprimés.

Même si la privatisation de la guerre peut sembler nouvelle, ça ne veut pas dire que ça ne se fait pas depuis des décennies : la « nouveauté » du phénomène, c’est que l’entreprise privée ne se contente plus de participer à la fabrication et l’entretien du matériel militaire, mais qu’elle intervient désormais au niveau de la fourniture des troupes. Le 17 janvier 1961, alors qu’il était en fin de mandat, le président Dwight Eisenhower avait déjà mis en garde les AméricainEs contre le danger que pourrait représenter le « complexe militaro-industriel » :

« Cette conjonction entre un immense establishment militaire et une importante industrie privée de l’armement est une nouveauté dans l’histoire américaine. […] Nous ne pouvons ni ignorer, ni omettre de comprendre la gravité des conséquences d’un tel développement. […] Nous devons nous prémunir contre l’influence illégitime que le complexe militaro-industriel tente d’acquérir, ouvertement ou de manière cachée. La possibilité existe, et elle persistera, que cette influence connaisse un accroissement injustifié, dans des proportions désastreuses et échappant au contrôle des citoyens. Nous ne devons jamais permettre au poids de cette conjonction d’intérêts de mettre en danger nos libertés ou nos méthodes démocratiques. Rien, en vérité, n’est définitivement garanti. Seuls des citoyens alertes et informés peuvent prendre conscience de la toile d’influence tissée par la gigantesque machinerie militaro-industrielle et la confronter avec nos méthodes et objectifs démocratiques et pacifiques, afin que la sécurité et les libertés puissent fleurir côte à côte. »

Bien beau discours, même si ce président est en grande partie responsable de la participation impérialiste des États-Unis dans la guerre du Vietnam! D’ailleurs, l’agent orange fut développé (c’est John. F. Kennedy qui donna le feu vert pour sa conception) par de nombreuses industries chimiques, dont Monsanto et Dow Chemical. Cet herbicide, extrêmement nocif et entièrement conçu par des entreprises privées qui profitaient des contrats de l’administration américaine, a fait des centaines de milliers de morts en Asie du Sud, de 2,1 à 4,8 millions de personnes ayant été touchées directement. Il a encore des effets néfastes sur la santé publique au Vietnam, des enfants naissant encore avec des malformations et des maladies graves qui lui sont attribuables. 4

De nos jours, les nombreuses sociétés militaires privées et leurs clients opèrent dans plus de 50 zones de conflits dans le monde; leur principal client, Washington, a signé à lui seul pas moins de 3 000 contrats avec des firmes privées au cours de la dernière décennie. Leur revenu atteint environ 100 milliards de dollars 5, soit environ 1/12 de toutes les dépenses militaires qui se font dans le monde chaque année (1 204 milliards de dollars en 2006 pour l’ensemble de la planète). 6

Une des caractéristiques les plus frappantes dans ce fameux complexe militaro-industriel est possiblement est sa présence au sein même du gouvernement américain. Nous n’avons qu’à prendre l’exemple de Dick Cheney, qui était le PDG de Halliburton, une entreprise spécialisée dans le domaine pétrolier et la défense. Ces « private military firms » sont aussi accusées d’avoir donné des millions de dollars au Parti républicain pour graisser la patte à ses dirigeantEs et ainsi, pouvoir bénéficier de juteux contrats en Irak, en Afghanistan et même dans des pays comme les Philippines et la Colombie. 7

Le phénomène de la privatisation de la guerre illustre à la fois la rapacité des capitalistes et l’état de putréfaction dans lequel baigne désormais leur désordre mondial. Le jour viendra où ces gens-là n’auront plus le loisir de profiter de la misère des pauvres gens et des destructions massives causées par les guerres impérialistes.

Capitalistes, hors d’Irak!
Canada, hors du Moyen-Orient!

Antho

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Sherbrooke: Pénurie d’espaces commerciaux au centre-ville

Posted by Libertad ! sur 31 août, 2007

Les avis sont très différents entre la Corporation de développement du centre-ville de Sherbrooke et certains commerçants de la rue Wellington.

Au cours de l’ouverture officielle d’une nouvelle boutique, la ville de Sherbrooke a indiqué que pour la première fois depuis des lustres, le centre-ville ne parvient plus à répondre à la demande d’investisseurs désireux de s’y installer. Avec un taux d’inoccupation de 6,5 %, on serait sur le point de manquer de locaux pour accueillir de nouveaux commerces.

La petite bourgeoisie locale de la ville de Sherbrooke ne fait pas la dentelle lorsqu’il est question de son fameux centre-ville, celui qui est en train de se mourir depuis plus de 5 ans à cause des politiques pitoyable du maire Perrault. Cette année, il y aura eu un Référendum sur la question de l’urbanisme à Sherbrooke : partisans du «Power Center» contre les commerçants du Centre-ville. Une lutte à finir entre ces groupes bourgeois opportunistes : dans un côté, une bourgeoisie qui habite près du bois Beckett, à quelques minutes de marche du Wal Mart et du Canadian Tire mais qui ne souhaite pas être dérangé davantage dans son petit havre de paix, et d’un autre côté, une caste tout aussi profiteuse qui souhaite déloger les pauvres et les services du Centre-ville pour l’embourgeoisé, comme cela se fait à Montréal depuis quelques années.

Pendant qu’ils parlent d’un supposé manque de locaux au Centre-ville, ils ne se rendent pas compte que tout est en train de fermer actuellement ? Que ce soit un bar miteux ou une boutique de 33 tours honnête, tout est en train de faire faillite à cause des politiques qui tendent à vouloir déménager le Centre-ville vers le nord de la ville.

Tout en tentant de déplacer les commerces et les services, les gens qui y habitent en sont fortement désavantagé. Il serait tout de même bon de rappeler que Sherbrooke est la deuxième ville la plus pauvre au Canada… et ce n’est sûrement pas la faute de la «gogaûche» car c’est notre ti-mousse préféré (Jean Charest) qui en est député depuis des années. Beaucoup profitent de cette situation : les centres d’appels viennent profiter des jeunes de la ville, qui savent en général très bien parler anglais en leur offrant des conditions de travail de merde ou bien l’Armée Canadienne, qui connaît une campagne de recrutement sans précédent depuis qu’elle visite les écoles défavorisées et les lieux fréquentés par les jeunes…

Sherbrooke est une ville typique au Québec, une ville où cohabitent une bourgeoisie opportuniste à souhait et les masses exploités.

Camarade Antho, payeur de taxe et résident de Sherbrooke

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Plaidoyer pour la «liberté» de la classe bourgeoise

Posted by Libertad ! sur 26 août, 2007

Capitaliste bourgeois ou capitaliste étatique : pas question !

Texte d’opinion – Camarade Antho :

Hier, mon voisin discutait avec moi de ma participation à la manifestation de Montebello. Il semblait critique de mon idéologie et de mon opposition au capitalisme. Il m’a d’ailleurs parlé d’un article dans le Journal de Montréal, sans pour autant me nommer le nom de l’auteurE. Le ou la éditorialiste critiquait le rôle qu’ont eu les communistes dans la manifestation de Montebello et les dépeingnait comme étant des tyrans sanguinaires, mais c’est en regardant sur le site ami, «un homme en colère» que j’ai finalement découvert que l’auteurE de cette fameuse opinion est nulle autre que Nathalie Elgrably, une «économiste».

Bien que dans son cas, ça ressemble plus à une science charlatane, un peu comme la lecture des lignes de pieds ou l’astrologie, du très crédible «Institut économique de Montréal», connu essentiellement pour ses positions anti-peuple (serrez vous la ceinture, travaillez plus, consommez moins, acceptez les privatisations) tout en favorisant un discours bourgeois qui valorise la propriété privée des moyens de production et la plus-value.

Voici donc une réponse à ce texte, qui démontre une fois de plus le Parti-pris du torchon de Péladeau. C’est d’ailleurs pour cette raison que je suis maintenant abonné au Devoir depuis 4 ans. Dans ta face l’empire !

Or, même si leurs slogans diffèrent, tous ces groupes sont manifestement mus par une idéologie commune: la haine du libre marché et le dégoût du capitalisme. Certains affichent leur penchant pour le communisme ou pour le «socialisme de marché» et idéalisent le type de société qui leur est associée. Ils tiennent de beaux discours, mais pourquoi alors aucun d’entre eux n’a-t-il jamais plié bagage pour s’installer dans les paradis communistes comme Cuba, la Chine, le Venezuela de Chavez ou la Corée du Nord?!

Elle nous ressort le vieil argument réactionnaire selon lequel nous avons tout cuit dans le bec et que si on n’est pas content, on devrait aller ailleurs. Pourquoi est-ce qu’elle parle de la Corée du Nord ? Est-ce qu’il y a un groupe communiste qui s’en réclame au Canada ? Cuba ? Pourquoi pas, ils ont quand même un niveau bien supérieur aux autres pays d’Amérique Latine. Le Venezuela ? Chàvez est un révolutionnaire et il dérange beaucoup les oligarques et les dirigeants des pays occidentaux, qui le considèrent comme un dictateur, mais dictateur de quoi?

Peut-être dictatorial pour ceux qui ont les capitaux et qui touchent des millions de dollars de profits sur le dos des vénézuéliens et de son environnement, mais pas pour le peuple qui peut enfin participer à la démocratie participative (le gros hic de la démocratie au Canada est qu’elle n’est pas participative). La Chine ? Ils ont adoptés son modèle économique et après, cette menteuse vient nous dire que c’est communiste ?!?

Les opposants au libre marché sont nombreux, mais rare sont ceux capables de définir en quoi consiste un marché qui fonctionne librement. C’est pourtant simple: un marché est libre lorsque des millions de personnes prennent elles-mêmes les décisions qui les concernent, et s’engagent de manière pacifique et sur une base libre et volontaire dans des échanges mutuellement avantageux. Ainsi, un marché est libre quand chaque individu peut décider sans que personne ne vienne lui dicter son comportement. Le libre marché, c’est la liberté de choisir. C’est l’absence de contrainte.

Est-ce que le libre-marché amène la liberté ? Non, absolument faux. La réalité est que dans les pays qui fonctionnent sur le libre-marché sont dirigés en fait par les grandes corporations et les riches qui n’ont rien à faire de nous et de l’environnement. Selon son «utopie» à elle, c’est le libre-marché et rien d’autre. En fait, le marché est considéré comme libre quand il fait passer les capitaux, sans pour autant faire passer les gens… comme nous pouvons le constater avec les ententes de libre-échange nord-américain.

S’opposer au libre marché ne signifie pas voler à la rescousse des démunis ou prendre la défense de la veuve et de l’orphelin. Ce n’est pas un symbole de valeurs morales «supérieures» et d’altruisme. C’est tout le contraire, car cela implique l’imposition de mesures de contrôle coercitives. S’opposer au libre marché, c’est imposer sa volonté par la force. Il suffit d’écouter les porte-parole des groupes présents à Montebello pour réaliser qu’ils veulent tous exiger de nous certains comportements et en interdire d’autres.

Les partisans du libre-marché ne nous l’impose-t-il pas par la force eux ? Avec sa police, son armée et ses médias corporatifs ?

Les ennemis du libre marché qualifient celui-ci de système sans foi ni loi où les riches escroquent les pauvres, de capitalisme sauvage dépourvu de scrupules et d’humanité. Pourtant, c’est dans les économies de marché que sont nés le mouvement pour les droits de l’homme, le féminisme, l’acceptation de l’homosexualité, la liberté de presse, etc. Par contre, c’est à Cuba que l’on censure la presse et que l’on exécute les dissidents du parti. C’est également dans les pays communistes que les populations meurent de faim et sont tyrannisées.

Ces mouvements sociaux n’ont rien eu à voir avec le capitalisme ou le corporatisme, ils se sont créés par la lutte et les revendications ouvrières. C’est tellement facile de s’approprier les réussites du prolétariat quand on est un défenseur de l’idéologie bourgeoise !

La bourgeoisie ne voulait pas reconnaître les droits égaux aux femmes, aux homosexuels et n’acceptaient pas la création des syndicats, et les grèves étaient réprimées. Ce combat, ce fut celui d’éléments avancés de la classe ouvrière, celle des travailleurs et travailleuses. Ces mouvements féministes et ouvriers ont été parfois ceux qui ont fait la révolution dans les pays qui sont devenus plus tard «communiste».

Est-ce qu’elle va le mentionner que dans l’URSS de Lénine, les femmes avaient le droit de divorcer – le droit à l’avortement ayant été aussi accordé ? Et qu’est-ce que les guerres impérialistes en Irak, en Afghanistan et en Haïti si ce n’est pas de la tyrannie ?

Parlons en de tyrannie et de famine tiens ! Qu’est-ce qu’elle fait de la grande partie de l’Afrique qui est prise avec des gouvernements corrompus et des famines énormes ? De plus en plus, l’homme va manquer d’eau et des ressources essentielles à sa survie, mais cette «économiste» doit proposer sa privatisation, un droit que la classe dirigeante s’est donné pour voler les ressources des nations, qui devraient servir le peuple et non les patrons !

Sa comparaison entre le communisme et le capitalisme est ridicule. Il en reste plus aujourd’hui de pays socialistes (et même là, ce n’est pas communiste mais en progression vers). La restauration officielle du capitalisme dans les pays du bloc de l’Est ont apportés leur lot de privatisation, de baisses de salaires, d’augmentation de l’alcoolisme, l’apparition du SIDA et la prolifération des maladies. et les régimes actuellement en place sont à peine plus démocratiques.

Ils ont amenés avec eux la régression des droits des femmes, le fondamentalisme religieux et la réaction. Ce qui s’est passé en URSS, tout comme dans la plupart des pays de l’ancien bloc de l’Est, ne fut qu’un mauvais capitalisme étatique, ce qui signifie une société avec une structure capitaliste mais avec la propriété collective des terres et les entreprises publiques. Bien qu’étant officiellement nationalisées, les entreprises fonctionnaient selon des principes capitalistes : primes aux cadres, compétitions entre entreprises publiques, tolérance du privé dans l’économie.


Le libre marché n’est peut-être pas le meilleur système économique, mais c’est certainement le moins mauvais!

Comme conclusion, elle trouve rien d’autre qu’à déformer cette citation de Churchill: «La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes.»

Sacrée Nathalie ! Tu es notre préférée !

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L’âne et l’éléphant couchent ensemble ?

Posted by Libertad ! sur 5 août, 2007

Les États-Unis sont dans une bien mauvaise passe en ce moment, avec la guerre en Irak, l’endettement vis-à-vis de la Chine et du Japon. De plus, ils se sont attirés une hostilité générale de la part des autres pays de la planète avec leur politique guerrière et néo-conservatrice. L’Amérique a besoin d’air et d’avoir enfin un gouvernement responsable qui pourra réparer les pots cassés par les républicains, et rétablir une vraie politique étrangère digne de ce nom.

Pour une bonne partie de cette même Amérique, l’alternative passe par les démocrates et ses candidats à son investiture : Barack Obama ou l’ancienne première dame des États-Unis, Hilary Clinton. Du côté des républicains, nous avons des libertariens qui hallucinent que l’État américain est trop présent dans l’économie du pays, ainsi des néo-conservateurs digne de George W. Bush. Malheureusement, de ce qu’on peut lire dans les médias étatsuniens et étrangers, ces deux candidats proposent une politique étrangère pas très différente de celle du président américain actuel : Obama propose d’attaquer des bases d’Al-Qaïda dans un pays allié de l’empire, soit le Pakistan, sans l’autorisation du gouvernement militaire d’Islamabad.

Pour sa part, Hilary Clinton critique durement son rivale pour avoir dit qu’il serait prêt à rencontrer les dirigeants cubains, iraniens, nord-coréens, syriens et vénézuéliens. Conclusion ? L’Amérique ne veut pas négocier et discuter, elle préfère attaquer les pays qui ne vont pas dans leurs intérêts, pour ensuite les menacer avec les armes nucléaires. Pourtant, ces pays, ennemis des États-Unis sont prêt à discuter.

Mais est-ce que les républicains et les démocrates sont les mêmes individus ?

D’un côté, ces deux partis sont exceptionnellement hétérogène : le Parti Républicain compte dans ses rangs des libertariens (ils veulent la liberté économique absolue de l’individu), des néo-conservateurs, des chrétiens fondamentalistes, de nombreux chefs d’entreprises et des gens d’affaires. Le Parti Démocrate compte pour sa part des écologistes, des centristes, des libéraux, des syndicats, et le Parti Communiste des États-Unis (pas le RCP de Bob Avakian) dit soutenir les démocrates dans la course à la présidence.

Déjà, nous pouvons voir que les deux partis ne se rejoignent pas nécessairement sur les individus qui constituent la base militante et électorale du Parti, alors qu’en est-il des dirigeants ? Les dirigeants républicains sont généralement issus du très minoritaire, mais ô combien puissant courant néo-conservateur, et les démocrates viennent des milieux libéraux les plus influents.

Cependant, la guerre en Irak fait profondément polémique au sein des deux organisations aptes à diriger actuellement le pays puisque : d’un côté, de nombreux libertariens au sein des républicains contestent cette guerre car elle nuit énormément à la popularité du Parti et des citoyens américains à l’étranger ; et de l’autre, une partie des démocrates s’opposent à cette guerre pour des raisons économiques, sociales et de relations internationales.

L’an dernier, les républicains – menés par le très impopulaire et détesté Georges Bush – ont subis une cinglante défaite aux élections du Congrès qui est devenu en majorité démocrate. Lorsqu’ils ont tenté de voter une loi pour le retrait des troupes américaines en Irak, le président imposa son droit de veto, soit une manoeuvre totalement anti-démocratique. Cependant, une partie des démocrates (dont la base dirigeante) se dit en accord avec cette guerre pour des raisons semblables à celles des néo-conservateurs.

Par exemple, durant les dernières élections présidentielles, John Kerry proposait rien de moins que de rester plus longtemps en Irak et reprochait au président Bush d’être trop « conciliant » envers les Palestiniens. Hilary Clinton, pour sa part, propose tout le contraire de ce que son parti demande : elle veut le maintient des troupes en Irak (elle a voté en faveur de l’agression en Irak et elle a continué à défendre son vote).

Dans cette course effrénée à la présidence, le bipartisme américain nous montre une fois de plus ses lacunes et ses graves défauts. Il n’y a même pas de parti d’opposition chez les deux principaux ; les partis minoritaires, quant à eux, n’ont que des miettes dans certains États américains. Une vraie nation qui se prétend démocratique devrait compter au strict minimum quatre partis représentatifs au sein du gouvernement.

Nous allons bien sûr suivre cette course présidentielle avec vous. N’hésitez pas à nous envoyer vos informations par courriel ou en écrivant un commentaire au bas du texte.

Voici les articles qui ont servi à la rédaction de ce texte d’opinion :

==> La coqueluche Obama victime de ses approximations
==> États-Unis: Hillary Clinton, les démocrates et la guerre en Irak: Une alternative socialiste s’impose

Autres: CNN, Wikipedia (Anglais), Youtube

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L’isolationnisme québécois

Posted by Libertad ! sur 19 juillet, 2007

Ne cherchez pas à comprendre, ce sont des petits québécois qui veulent vivre isolés du reste du monde !

Selon André Pratte, un auteur dans notre très désinformatif la Paresse, les QuébécoisEs s’opposent à la guerre en Afghanistan non parce que les raisons mentionnées par le gouvernement ne sont que des mensonges, mais bien à cause que nous sommes un tout petit peuple isolé qui refuse de se mêler des problèmes à l’extérieur de la province ! Un peu plus et il allait critiquer l’absence de l’Islande dans le conflit afghan !

Selon un sondage publié cette semaine par le Journal de Montréal, 70% des Québécois s’opposent à la participation des soldats de Valcartier à la mission canadienne en Afghanistan. En 1942, 71% des Québécois votaient contre la conscription visant à combattre Hitler en Europe. Des pourcentages identiques, le même refus massif de la guerre, refus maintes fois répété au cours de notre histoire. Plusieurs y voient la preuve d’un pacifisme profondément enraciné. En réalité, il s’agit d’une attitude bien moins glorieuse: l’isolationnisme.

Dabord, Pratte fait une comparaison maladroite entre la Seconde Guerre mondiale et la Guerre d’Afghanistan. Or, le contexte n’est nullement similaire, ni même l’époque ou les causes du conflit. Si plus de 71% des QuébécoisEs ont été en désaccord avec la participation du Canada dans la guerre en Europe, c’est dû à la promesse électorale bidon du Premier Ministre Mackenzie King qui n’a pas été tenue. Il s’agissait d’une promesse faite à la population Québécoise de laisser libre arbitre la conscription outre-mer pour les jeunes hommes. C’est pour cette raison que les QuébécoisEs ont voté massivement pour les libéraux, en délaissant les conservateurs – souvenez-vous l’époque de leur implication dans la violente crise de la conscription de 1918.

Certes, si la promesse avait été tenue, la statistique aurait été possiblement différente puisqu’à ce moment là, c’était une guerre d’agression dans un but idéologique de la part de l’Allemagne. L’Occident courait un réel danger dès lors, mais il ne faut pas oublier qu’il s’agissait aussi d’une guerre pour le partage des colonies – chose à laquelle les QuébécoisEs ne s’identifiaient pas.

Durant la Première Guerre mondiale, la population Québécoise s’opposait à l’impérialisme français et britannique, qui eux souhaitaient défendre leur colonies en Asie et en Afrique des allemands puisque ces derniers devenaient une puissance dès les années 1910.La lutte contre le nazisme fut essentielle pour arrêter la machine de guerre allemande, même si les Occidentaux ont souvent tendance à éclipser la très grande contribution des soviétiques. Par contre, la guerre en Afghanistan ne l’est pas, tant pour nous que pour les afghans – bien que les Talibans soient un problème, mais non l’unique. Selon le blogue d’Un homme en colère, les véritables et principales raisons de la présence canadienne en Afghanistan sont celles-ci :

  • Encercler l’Iran (avec l’invasion de l’Irak) et continuer la politique d‘endiguement de la Russie amorcée durant la guerre froide;
  • Assurer la reprise de la culture du pavot, qui permet un flot ininterrompu d’argent blanchi vers Wall Street;
  • Permettre la construction d’un oléoduc de la mer Caspienne vers les marchés lucratifs du sud-est asiatique;
  • Nuire à la Chine en l’empêchant de sécuriser ses sources de pétrole (en Iran, ou dans les ex-républiques soviétiques d’Asie centrale), elle qui est archi-dépendante des importations de l’or noir pour sa croissance économique.

Il y a 65 ans, alors que l’Allemagne occupe plusieurs pays d’Europe, dont notre mère patrie, que de Gaulle appelle le monde à l’aide, l’économiste François-Albert Angers écrit: les Canadiens français «ne sont nullement intéressés à se mêler aux querelles des grandes puissances». C’est clair.

Justement, la mission de l’OTAN en Afghanistan a été approuvée par le Conseil de sécurité des Nations unies. Oups… Il nous faut justifier notre opposition par d’autres arguments.

Dans un autre paragraphe de la chronique de Pratte, il est question de « mère patrie ». Mais laquelle exactement ? La France ? Ce pays qui a abandonné la Nouvelle-France sur le bord du fleuve après la conquête britannique ? La Grande-Bretagne, celle qui a colonisé les colons français, irlandais et autres ? Le concept de « mère patrie » est une aberration en soit, car il s’agit d’une idée nationaliste bourgeoise pour faire mousser le patriotisme. Pour le Reactionism Watch, les frontières ne devraient pas avoir de limites.

Pratte justifie ensuite la présence militaire en sol Afghan en utilisant l’argument de l’ONU (si c’est l’ONU, c’est forcément bon !). N’est-ce pas cette organisation internationale qui a financé le génocide des Khmers Rouges au Cambodge (pour venger la défaite américaine au Vietnam, car Pol Pot avait horreur des vietnamienNEs) et qui empêche actuellement tout recours contre Israël lors de crimes de guerre ?

L’ONU. Parlons-en de sa nature anti-démocratique ! L’organisation empêche les plus petits pays de dire son propre mot. Avez-vous déjà vu le Bhoutan ou le Malawi s’exprimer sur les questions économiques et environnementales ? Bien sûr que non, il est préférable de donner le droit de parole aux pays impérialistes comme la Chine, les États-Unis, le Canada, le Japon, la Russie et l’État sioniste qu’est Israël, mais certainement pas aux plus petits – qui eux sont victimes des politiques des pays les plus riches.Comme conclusion, Pratte fait allusion au « très respectable Roméo Dallaire » qui, un jour, sorti une phrase de sa bouche à en faire rager plus d’un : « La responsabilité internationale, ce n’est pas seulement donner de l’argent pour le développement international. C’est aussi des sueurs, des grincements de dents et, parfois, le sang de nos jeunes. »

Ces jeunes dont il parle, ils se font constemment juger, critiquer, insulter, taire, mépriser et littéralement ignorer au point de se faire qualifier d’idéalistes. Alors que ces patrons et élitistes, bien confortables dans leur pouvoir et montagnes d’or, se marrent avec un verre de vin dans une main et un cigare dans l’autre, les jeunes sont utilisés comme de la chair à canon au nom de leurs idées, leurs profits et leurs volontés. Est-ce l’avenir de nos prochains : la guerre ?

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En défense du maoïsme

Posted by Libertad ! sur 30 juin, 2007

« Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera. » – Napoléon Bonaparte

« L’Océan Pacifique verra triompher la civilisation de l’avenir. C’est là que se livreront les grandes batailles de demain. Les institutions de monde futur seront forgées sous son enclume, la destinée du monde y sera construite. Alors, il ne sera plus question de « civilisation européenne » ou de « destinée européennes » ; nous verrons naître une civilisation plus haute, une destinée plus noble ». – N.P. Banks, 22 juillet 1868

« Et maintenant, que les réactionnaires prennent garde, chez nous comme à l’étranger ! » – Mao Tsé-toung

Suite à la manifestation du 22 juin, contre le militarisme canadien, des droitistes ont été choqués de voir uns de nos camarades avec un t-shirt du Grand Timonier, Mao Tsé-toung. Ils ont affirmés encore une fois la thèse des 60 millions de morts, de la persécution des intellectuels, de l’endoctrinement des jeunes. Ce texte est pour défendre le maoïsme, qui est le prolongement le plus développé du marxisme-léninisme. Vous pourrez trouver au bas les sources ainsi que de nombreux textes sur Mao et son idéologie.

Quelques affirmations courantes sur le maoïsme :

1. Mao aurait fait plusieurs millions de morts durant le Grand bond d’en avant et la Révolution Culturelle.
2. Le Tibet fut envahi brutalement par la Chine et ils n’ont plus le droit de pratiquer leur religion.
3. La Chine de Mao s’est sous-développé, l’économie nulle, seule Deng Xiaoping à fait améliorer la situation grâce au libéralisme

Tout premièrement, avant de commencer le texte, voici un ensemble de statistiques et de témoignages « crédibles » pour critiquer Mao Tsé-toung, tirez-en vos propres conclusions (regardez bien les chiffres):

En citation :

« Sous la direction du PCC, entre 60 et 80 millions de Chinois innocents ont été tués, laissant derrière eux des familles éclatées. » – Journal la grande époque

« Dans le canton de Wuxuan (…) les gens mangeaient d’autres personnes avec frénésie. Souvent, les victimes étaient d’abord soumises « à la critique publique » et la tuerie se déroulait juste après, suivie par le cannibalisme. Dès qu’une victime tombait, morte ou vivante, les gens sortaient les couteaux qu’ils avaient préparés et entouraient la victime, coupant la partie du corps qu’ils pouvaient attraper. A ce stade là, les citoyens ordinaires étaient tous impliqués dans le cannibalisme. L’ouragan de la « lutte des classes » balayait de l’esprit des gens tout sens de péché et de nature humaine. Le cannibalisme s’est répandu comme une épidémie et les gens prenaient plaisir à ces festins cannibales. Toute partie du corps humain était bonne à manger, y compris [je vais supprimer ce bout la] » – Journal La grande époque

Pour lire d’autres mensonges :

==> Journal La Grande Époque
==> Le site noir du communisme

Les faits

Comme on peut le constater dans les statistiques, il y a rien de très sûr quant au « nombre de décès » du maoïsme. Les sources les plus douteuses pourraient chiffrer les morts du maoïsme à quelques dizaines de personnes, mais les plus grotesques à des centaines de millions de morts. Les infos sur les morts durant le Grand bond en avant sont viennent d’un spécialiste bourgeois, Roderick MacFarquhar. Selon lui, de 16,4 à 29,5 millions de personnes seraient mortes durant le Grand bond (1958-60). Le problème avec son enquête (Origins of the Cultural Revolution: Great Leap Forward 1958-60, 1983), c’est que ses statistiques (qui ont été reprises par plusieurs autres) ne sont pas basées sur un nombre d’exécutions ou même de décès, mais ont été établies à partir de comparaisons entre le nombre de naissances anticipées et la population réelle ! C’est pourtant une évidence que durant des périodes tumultueuses de l’histoire (comme les révolutions), la croissance de la population ne peut être constante. De plus, les historiens anti-communistes se gardent bien souvent d’élaborer sur l’impact des catastrophes naturelles qui se sont produites durant cette période. Ceci dit, de nombreux historiens anti-communistes ont avoués avoir fait grossir les chiffres d’une façon démesurée, notamment sur la question de Staline.

« Plus un mensonge est gros… plus il a de chances d’être cru ! Mentez, mentez, mentez, encore et toujours, il en restera bien quelque chose ! » – Joseph Goebbels, Chef de la propagande nazie

C’est exactement la même chose qui se passe avec l’histoire de la Chine et de l’U.R.S.S. au courant du XXe siècle. Ces révolutions ayant ébranlés le monde, il est normal qu’elles n’aient pas l’appui des puissants dans les pays occidentaux.

Pour ce qui est de la question tibétaine, voici quelques extraits d’un texte particulièrement intéressant publié dans la revue Arsenal du Parti Communiste Révolutionnaire (PCR):

Les défenseurs du lamaïsme tibétain décrivent cette religion comme étant au cœur même de la culture du pays. En fait, le bouddhisme a été introduit au Tibet en même temps que le féodalisme. En effet, autour de l’an 650, le premier roi tibétain, Srong-btsan-sgam-po, était marié à des princesses du Tibet, mais aussi de la Chine. Celles-ci y ont introduit les croyances bouddhistes qui se sont mêlées aux vieilles croyances animistes afin de créer une nouvelle religion : le lamaïsme.

Durant le siècle qui a suivi, cette religion a été imposée au peuple par la force. Pour y parvenir, le roi Trisong Detsen avait décrété que :
• celui ou celle qui pointait un moine du doigt devait avoir le doigt coupé,
• celui ou celle qui parlait en mal des moines ou du lamaïsme devait avoir les lèvres coupées,
• celui ou celle qui regardait un moine de travers devait avoir les yeux enlevés.

Bonjour la non-violence!

Des moines, modestement habillés, se regroupant afin de prier pour atteindre le nirvana, voilà l’image que l’on nous présente souvent du Tibet avant la prise du pouvoir par la Chine. Cette image est toutefois très incomplète. Dans les faits, les monastères étaient des lieux de pouvoir et de richesses, reposant sur l’exploitation des masses. Il faut bien, en effet, que quelqu’un travaille afin de subvenir aux besoins des moines. Ce quelqu’un, c’était le serf.

Ainsi, « le monastère de Drepung était l’un des plus importants propriétaires terriens de la planète avec 185 manoirs, 25 000 serfs, 300 lieux de pâturage et 16 000 gardiens de troupeaux ». [2]

La majorité de la population subissait l’exploitation de l’aristocratie religieuse. En 1953, six ans seulement avant l’exil de l’actuel dalaï-lama, « les serfs (environ 700 000 personnes sur une population totale estimée à 1 250 000) forment la majeure partie de la population ». [3] Ceux-ci (56% de la population) étaient considérés comme des êtres inférieurs. Le simple fait de toucher à un maître pouvait signifier le fouet pour le serf fautif. Les maîtres étaient si distants des serfs que, sur la majeure partie du territoire tibétain, ces deux classes sociales parlaient une langue différente!


La Révolution Culturelle

La Révolution culturelle est une autre cible favorite des impérialistes.

L’analyse occidentale attribue fréquemment à Mao toute la violence de la période 1966-76. Bien qu’il n’y ait eu qu’une poignée d’observateurs occidentaux en Chine pendant la Révolution culturelle, la plupart d’entre eux attribuent volontiers des centaines de milliers ou même des millions de morts à la Révolution culturelle. D’ordinaire, on ne fournit pas de détails parce qu’il n’y a que très peu de rapports de première main faits par des Occidentaux. Aucun Occidental ne peut en effet prétendre avoir fait une enquête exhaustive. Bien qu’il soit possible qu’il y ait eu des millions de morts pendant la Révolution culturelle, elles ne furent certes pas commandées par Mao. Mao a au contraire demandé explicitement que la Révolution culturelle soit non-violente. Les premières directives du Comité central du Parti communiste ont d’ailleurs rappelé, dès le début, que « dans un débat, on doit avoir recours au raisonnement et non pas à la contrainte ou à la coercition ». [8] De surcroît, la violence à laquelle on a assisté durant la guerre civile fut en grande partie le fait de factions opposées à Mao.

Les ennemiEs de Mao en Chine sont beaucoup plus réalistes à cet égard que les propagandistes occidentaux. Ils tiennent Mao et ses partisanEs – la dénommée Bande des Quatre – responsables d’un grand total de 34 000 exécutions ou morts causées par d’autres moyens de répression pendant les dix années de la Révolution culturelle. Si les ennemiEs de Mao ont bel et bien raison, peut-on penser que ces 34 000 morts étaient justifiées ? Il est difficile pour nous d’en juger : il faudrait demander aux partisanEs incarcéréEs de Mao, à ses ennemiEs de haut rang au sein du parti et aux masses en général, dont l’opinion n’a jamais été sollicitée systématiquement par les critiques étrangers.

Faisant une autocritique, Mao a affirmé qu’il y avait eu trop d’exécutions pendant la Révolution culturelle. En disant cela, Mao a exprimé sa philosophie, qui est aussi la nôtre. Selon Mao, il est peut-être justifiable d’exécuter un meurtrier ou quelqu’un qui fait sauter une usine ; cependant, dans la plupart des cas, y compris ceux qu’on retrouve dans les écoles, le gouvernement et l’armée, Mao affirmait : « Qu’y a-t-il de mal à ne pas exécuter les gens ? Ceux qui sont disposés à se réformer par le travail devraient aller se réformer par le travail, afin que les ordures soient transformées en quelque chose d’utile. D’ailleurs, les têtes ne sont pas comme des poireaux. Si on les coupe, elles ne repoussent pas. Si l’on coupe une tête à tort, il n’y a pas de façon de rectifier l’erreur, même si on le souhaite. » [9] Si des gens se disant maoïstes sont allés à l’encontre de cette philosophie, ce n’est pas à nous de les défendre. Il est par ailleurs évident, et les statistiques à ce sujet sont disponibles pour tous même aux États-Unis, que Mao a accompli plus que tout autre chef politique du siècle dernier, et probablement de toute l’histoire, en réduisant la violence sous toutes ses formes.

Bien des ennemis de Mao qui ont été expulsés du parti ont d’ailleurs survécu. Deng Xiaoping, pour un, a survécu à quelques purges et a été envoyé en rééducation. Les 3 et 4 juin 1989, c’est le même Deng – un opposant à Mao et un favori des capitalistes – qui a ordonné à l’armée de tirer sur des centaines de manifestantEs dans le cadre de la rébellion à Beijing. Cette violence n’est bien sûr qu’une petite partie de la violence causée par la restauration du capitalisme en Chine.

Mao et le Parti communiste chinois, avec peu d’aide de l’extérieur, ont amené des changements majeurs dans un pays en voie de développement, pendant qu’ils faisaient une révolution et une guerre civile. Il est erroné de tenir pour responsable le Parti communiste chinois, ou Mao en particulier, de tout ce qui s’est passé sous leur direction. Aux États-Unis – un pays développé qui ne se trouve dans des conditions d’aucune façon comparables à celles de la République populaire de Chine -, il y a chaque année 20 000 meurtres ; 75 000 NoirEs meurent à cause de l’oppression nationale systématique ; à toutes les cinq minutes, unE ouvrierÈRE meurt d’un accident de travail ou d’une maladie industrielle ; et à toutes les 50 minutes, un enfant meurt à cause du manque de nourriture ou d’argent. [10] Mais nous n’entendons dire presque jamais que les victimes de la violence capitaliste sont « tuées » par les présidents Reagan, Bush, Clinton et compagnie, comme nous l’entendons souvent de ceux et celles qui sont morts de faim sous Mao.

La nouvelle Chine


De nombreuses personnes d’allégeances libérales affirment que le maoïsme n’a été qu’un échec au niveau économique, que la Chine s’est privé d’un développement économique fort durant la période de la Révolution Culturelle mais malheureusement pour eux, et pour Deng Xiaoping (le dirigeant du PCC responsable des nouvelles réformes), Mao à été un personnage essentiel dans ce fantastique développement économique. Depuis le milieu du XIXe siècle, la Chine était contrôlé par les occidentaux : les français, les britanniques, les américains, les allemands, les belges, les russes ainsi que les japonais se divisaient la Chine comme étant un gâteau. L’économie était essentiellement rurale, mais il y avait de nombreux ports de mer en Chine, notamment à Shanghai et Hong Kong. Il y avait une industrie, mais il s’agissait de fabrication de textile. L’économie était très faible et ne profitait qu’aux occidentaux et aux japonais qui exploitaient le peuple chinois.

Mao, qui à pris le pouvoir en 1949 à commencer à travailler de concert avec l’Union Soviétique pour développer l’industrie et poursuivra de nombreuses réformes durant tout son règne, malgré de nombreux désaccords avec les autres pays du « camp socialiste » essentiellement avec Nikita Kroutchev en U.R.S.S. et Enver Hoxha en Albanie.

Ce que les économistes et les Davidiens de ce monde disent rarement – voire jamais -, est que la croissance économique durant la période Mao était à peine plus faible qu’après 1979. Elle oscillait entre 6.5% et 7.5% par année, ce qui est déjà remarquable, le taux en 2007 étant d’environ 10 %. Ce n’est pas Deng Xiaoping qui à développer une bonne politique étrangère en Chine, c’est en fait le président Mao encore une fois, durant les années 60 et 70. Les images de lui avec le Shah d’Iran ou bien Richard Nixon ont frappés l’imaginaire de l’époque.

En conclusion, il faut se méfier de ce que dise de nombreux « historiens » et « économistes ». Mao à fonder la Chine moderne et non pas un « socialiste pour l’économie de marché » !

P.S.: Ce texte n’engage que son auteur et non le RWatch en entier.

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Une majorité d’afghans pense que les troupes internationales n’aident pas le peuple afghan

Posted by L'Agitateur sur 28 juin, 2007

En effet, c’est ce que révèle un rapport de « The Senlis Council » lors d’un sondage effectué auprès de la population afghanne. Voici les conclusions obtenues sur un échantillon de 17 000 personnes :
  • 26,8% des répondants supportent ouvertement les Talibans
  • 80,3% des répondants s’inquiètent à propos de nourrir leurs familles
  • 48,7% des répondants pensent que l’OTAN ne battra pas les Talibans
  • 80,4% des répondants pensent que les troupes internationales n’aident pas le peuple afghan
Ce n’est pas pour rien que les mouvements/coalitions/partis/groupes anti-guerres s’opposent farouchement à la présence impérialiste en Afghanistan : la population même, si l’on se fit à ce rapport, est en désaccord majoritaire avec l’armée étrangère.

Malheureusement, les disciples de la guerre et de la violence contre un ennemi artificiellement crée restent entêtés et bornés sur ces petits faits. Ils persistent à dire qu’il faut être en Afghanistan afin d’instaurer une démocratie – qui fonctionne déjà mal pour la majorité d’entre nous -, ainsi qu’une liberté – qui n’est accessible qu’aux personnes ayant plus de libertés que les autres.

De plus, cette même Droite pro-guerre demande, souhaite et exige même à ce qu’on reste après 2009 ! Dû moins, c’est ce que demande l’OTAN au Canada pour renforcer la « stabilité », la « paix » et la « démocratie » dans le pays. Ces mots sont idéalisés et des vies sont enlevées pour maintenir l’idée fantasque qui est dessus. Des soldats meurent pour défendre des mots, voilà ce que représente la guerre en Afghanistan !

Ce que nous, la Gauche canadienne, disons est simple : Canada, hors d’Afghanistan !

==> Le rapport (PDF – Anglais – 1.92MB)
==> Article d’opinion concernant la guerre en Afghanistan (à lire)
==> L’OTAN souhaite que le Canada reste en Afghanistan après 2009

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Compte rendu de la manifestation du 22 juin

Posted by Libertad ! sur 23 juin, 2007

En cette belle soirée du 22 juin, notre but était fort simple : dénoncer les mensonges et l’hypocrisie des dirigeants et de la bourgeoisie sur la guerre en Afghanistan par l’entremise d’une marche pacifique, mais avec un caractère anti-impérialiste et révolutionnaire. Au tout début, nous sommes arrivés au musée des beaux arts de Québec, ce fut l’occasion de fraterniser avec des camarades de d’autres régions ou de d’autres idéologies, de distribuer et d’échanger des tracts. De nombreux groupes étaient présents : Québec Solidaire, la NEFAC, le Parti Communiste Révolutionnaire en plus des nombreuses coalitions anti-guerre qui avaient réussis à rassembler de nombreuses personnes, toute allégeance politique confondue. Les médias étaient tous présent pour interviewer les manifestants et leur poser des questions sur le fait qu’ils sont masqués. Je me suis alors joint avec mes camarades du PCR, cette fois-ci encore sous la bannière du drapeau rouge de la révolution pour dénoncer les mensonges des médias et de ceux dont ils servent les intérêts. J’ai eu vent de l’affaire selon lequel un camarade aurait eu des problèmes au courant de l’après-midi avec des policiers uniquement pour avoir vendu des journaux du Parti dans un quartier populaire. Mais par contre, plus d’une quarantaine de personnes sont venus durement critiquer les policiers pour la chose qu’ils avaient faite. On est loin de la conception que Québec est une ville de vieux réactionnaires finis qui écoutent que de la médiocrité le matin avant de travailler à la radio! Vers 19h00, nous nous sommes rassemblés en contingent et nous sommes partis dans les rues de Québec pour rencontrer la population, qui était particulièrement réceptive à notre message. Cependant, les policiers ont essayés de nous jouer plusieurs tours pour que notre manifestation devienne illégale. Comme par exemple, il y avait un agent provocateur, habillé alors en civile qui faisait sa toute petite contre-manifestation, avec sa pancarte « les pacifistes sont des meurtriers hypocrites ». Il était tout seul, seul un fou sorti directement d’un asile aurait osé confronter directement plus de 400 manifestants. Il était évidemment escorté par la police, il a aussi essayé de faire de la provocation, mais nous avons dû avertir de nos camarades qui voulaient aller l’encercler. Ils étaient alors des poissons et lui, un vers de terre en jujube. Finalement, tout s’est bien passé, au possible grand désespoir des policiers, qui souhaitaient arrêter ces « petits Che Guevara » en colère.

Après avoir traversé un charmant quartier populaire, au son d’un petit orchestre ambulant qui jouait alors « A las barricadas », nous avons criés de nombreux slogans anti-capitaliste et anti-impérialiste. La population les répétaient et se joignaient à nous. Nous avons réussis à distribuer des centaines de tracts, pour ensuite nous diriger vers ce qui était attendu de tous les manifestants alors présent : la parade des militaires ! N’ayant pas eu de problème jusqu’à présent, la manifestation sera alors bloqué par les barricades de la police et un véhicule blindé, qui abritait sûrement l’antiémeute. Nous avons finalement vu que les gens alors présents nous étaient particulièrement hostiles. Nous avons reçus un nombre incroyable d’injure de la part des gens présent au défilé. C’était un peu vrai que nous étions allés gâcher leur party, un peu comme si nous irions chez des voisins à Noël pour mettre leur soirée à l’eau, surtout si ils nous détestent déjà. Il était alors évident que nous allions nous faire insulter et injurier par des réactionnaires. Certaines personnes nous ont criés « fuck communism », d’autres se sont contentés de nous sortir des expressions vides de sens pour qualifier notre marche, alors autorisé par les autorités municipales.

Durant un moment, il y a eu des frictions entre de nombreux manifestants et des gens de la foule. Certaines personnes sont venues directement dans la rue pour menacer physiquement certains camarades, qui étaient dans des positions plus vulnérables. Ceux qui tenaient la bannière du PCR ont été frappés par ces réactionnaires en furie, mais ils n’ont pas répliqués et se sont dirigés vers la Basse-Ville pour compléter la manifestation, comme si de rien n’était. J’ai été personnellement menacé par certains de ces trouble-fêtes, mais j’étais alors avec un drapeau rouge et j’avais un camarade à côté de moi qui lui à crié « si tu lui touche, je te tue mon tabarnak ». Il voyait alors qu’il n’avait aucune chance contre ces révolutionnaires. À la fin, des néo-nazis sont alors arrivés et ont gueulés « vous faites quoi de l’Allemagne de l’Est, de la Corée du Nord et du Cambodge » (le type avait une croix celtique tatoué derrière le crâne). Plusieurs personnes ont alors répliqués et criés « qu’est que tu fais de l’Allemagne Nazie pauvre laid ? ». Nous l’avons ensuite tassé pour qu’il ne cause pas de troubles et nous avons pu finalement compléter notre marche, entre un accueil des plus optimistes de la population et un autre très malveillant, bien que cela puisse se comprendre, étant donné le contexte brûlant de la situation (une véritable guerre froide entre les manifestants et les Pro-Militaristes).

Au grand désespoir de certains réactionnaires et des policiers, il n’y a eu aucune arrestation, le retour s’est déroulé dans le calme et nous en avons profités pour arracher de nombreux aimants « we support our troops ». Nous en profiterons pour décorer le réfrigérateur mais sérieusement, en ayant vu à la fois cet élan de tolérance mais aussi de colère de la part des manifestants du Parti Communiste Révolutionnaire, mais aussi des autres contingents, je suis maintenant plus que jamais rassuré du potentiel révolutionnaire au Canada, mais aussi à travers le monde!

Drapeau rouge, tu as flotté sur Québec !
Canada, out of Afghanistan !

A.T.

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