Reactionism Watch

Centre de Surveillance de la Droite Internationale

Archive for mars 2010

Un budget capitaliste

Posted by sylvainguillemette sur 31 mars, 2010

https://i1.wp.com/www.grapevinetexas.gov/Portals/0/Administrative%20Services/money%20scale.jpgChers camarades laborieux, chers prolétaires,

je ne ferai qu’une courte analyse du budget «Bachand», sachant très bien que la bloguosphère sera inondée de tels essais. Je serai donc bref, mais tenterai de panser cette perte par une précision plus rude sur les intérêts derrière chaque mesure «simplement impopulaire» que comporte ce budget. Et certes, je viserai seulement les effets néfastes de ce budget capitaliste et démontrerai que ces dits aspects, ne sont en fait, comme ailleurs dans toute société capitaliste, que le reflet des intérêts du parti au pouvoir, soit ceux en réalité, de la bourgeoisie.

D’abord, pour commencer, notons que l’ensemble des fonctions publiques est touché, même si certains de ses secteurs nous frappent de stupeur plus que d’autres. Le gouvernement a annoncé qu’un seul employé de l’État sur deux serait remplacé à son départ, ce qui nous amène à croire que le manque de personnel au sein de notre système de santé prendra de l’ampleur, permettant ainsi encore, d’avantage d’usage du privé comme pansement aux demandes populaires.

Ce constat fait, passons aux analyses.

Nous devrons désormais, peu importe le rapport entre nos différences salariales, nous acquitter d’une facture de 25 dollars per capita pour payer notre système de santé. L’année suivant, 100 dollars. Puis 200 dollars pour la troisième. D’abord, j’aimerais préciser que nous payons déjà notre système de santé, puisque que lorsque l’État nous dit qu’elle paie un montant tel sur  celui-ci, il faut savoir que les caisses de l’État, c’est le fruit de nos efforts collectifs, de nos impôts, de nos apports à ces caisses. L’État, c’est nous. Sa caisse est la nôtre.

Cela dit, cela n’empêche pas ce dernier de servir d’autres intérêts que les nôtres, puisque l’État représente dans les faits, les intérêts du parti au pouvoir. Ici, un parti bourgeois précisément. Nous allons donc payer deux fois, mais la différence ici, c’est que l’impôt progressif n’est pas la règle. Tout le monde paie le même montant. Moi, je veux bien, s’il le faut, payer plus pour mon système de santé, mais à hauteur égale de ce que paie le riche, en proportion. Si ça joue sur nos budgets de «pauvres» ou de «classe moyenne», ça doit jouer sur celui du riche du riche bourgeois, qui vit soit dit en passant, de la force de travail de ceux qui en arracheront ces prochaines années. Mais encore, le gouvernement fiche en l’air tout débat quant aux endroits où l’on pouvait piger tant de milliards. Et cela se nomme, Totalitarisme.

On pourrait par exemple, fonder une Société d’État, fabricant des médicaments. Ainsi, entrant en compétition avec le secteur privé –Ce sont les arguments de la droite, rappelez-vous! La concurrence!-, nous pourrions aisément jouer un rôle décisif sur le prix des médicaments en question. Cela coûte cher aux contribuables, aux travailleurs, ainsi donc, aux prolétaires, qui vendent leur force de travail à ces parasites bourgeois qui se la couleront douce pendant que nous croupirons sous nos dettes multiples. Cela serait bénéfique, mais les libéraux ont d’autres intérêts.

Ensuite, il y a ce fameux ticket modérateur, qu’ils ne nomment pas ainsi afin de légaliser leur «audace», ou leur «courage» disent les «lucides». Ce ticket coûterait aux patients, 25 dollars, qui ne seraient pas perçus su le champ, mais lors des impôts. Qu’importe le fait que vous soyez malheureusement plus malade que votre voisin en santé, vous devrez  assumer ce fait désormais. Plus vous irez à l’hôpital, plus vous paierez pour vos malheurs. C’est l’utilisateur payeur, et le vrai visage de Jean Charest. Certes, ce ticket viderait les urgences, parce que simplement, les malades n’iraient plus se faire soigner, faute de moyens. Fallait-il être lucide pour s’apercevoir que l’égoïsme menait à l’enrichissement individuel?

Le gouvernement nous dit qu’il fera des efforts à hauteur de 62%, que nous en ferons à hauteur de 31% et que les grandes et riches entreprises en feront elles, à hauteur de 7%. Mais rappelez-vous, l’État, c’est nous tous. Alors ici, on paie deux fois. Et puisque l’État actuel abaisse sans cesse le fardeau fiscal des entreprises québécoises, les moins perçues à travers l’Amérique du Nord, l’effort de l’État est encore le nôtre en majorité. Et les entreprises se gargarisent encore sur notre labeur.

Hausser le tarif patrimonial…., encore là, s’il ne fallait pas payer pour toutes les ambitions injustifiées du gouvernement du Québec actuel (la Romaine), bref, ses erreurs, ce ne serait pas envisageable, et de se plier aux conditions du capitalisme, qui ne cumule que ratées sur ratées, cela n’a rien de sérieux, de viable et d’intéressant à mon avis. Le dogme a assez duré. Il n’y a pas de place pour tous les États du monde, sur le sommet d’une pyramide. Il faut revoir la structure, il faut revoir le capitalisme et l’abolir, tenter autre chose, quelque chose d’audacieux et de courageux.

Maintenant, pour terminer, puisque je disais bref…

Tout ce que cela prend ensuite pour faire avancer la cause bourgeoise, c’est l’appui inconditionnel des médias, cela comprenant notre Société d’État Radio-Canada, que nous finançons. Quand un prétendu journaliste dit de haute voix «tout le monde le sait que ça peut pu fonctionner», parlant du système de santé, on ne peut pas vanter l’impartialité de celui-là (Michel C. Auger -Radio-Canada-). (Le «spécialiste» Vézina, lui, disait qu’il fallait consentir au ticket modérateur. Ce que c’est impartial!) Et quand un ministre dit «si on a des jobs dans la vie, c’est parce qu’on a des coopératives et des entreprises..» (Ministre Bachand), je m’excuse, mais c’est tout à fait le contraire. C’est la demande, celle des travailleurs, qui donne aux bourgeois l’occasion de jouer l’intermédiaire entre la demande et l’offre, de par leur possession initiale et préalable, de capitaux pour ce faire. Sans les bourgeois et leurs capitaux, la demande existerait tout de même. Le bourgeois ne crée pas la richesse, il fait faire sa besogne par le prolétaire, qui lui vend sa force de travail. On l’appelle ici, au Québec, le salarié. Le propriétaire de l’entreprise a le beau jeu. Il n’a qu’à attendre que le prolétaire lui fabrique la valeur ajoutée, avec les outils qu’il a pu acheter avec ses capitaux, et donner au prolétaire ce dont il a besoin, jusqu’à la semaine suivante. Donc monsieur Bachand a tort de dire que les bourgeois créent la richesse. Nous ne sommes pas dupes en 2010. Nous savons très bien que nous créons la richesse, et que nous payons avec ce gouvernement Libéral, pour les intérêts de la bourgeoisie.

Ce budget, c’est un budget bourgeois, pour la classe bourgeoise, et fait par un parti bourgeois. Ces choix audacieux n’en sont pas. Il n’y a pas eu de courage, mais de la lâcheté. On a eu peur de demander plus à la bourgeoisie, de peur qu’elle aille investir ailleurs, ses «chers capitaux».

Le système capitaliste est désuet, et cela se manifeste lorsque votre économie devient plus importante que votre santé, alors que tous les États de la planète souffrent du capitalisme et de ses ratées multiples, entre autre dans leur secteur de santé. Il n’y a jamais eu de partage de richesse (10 000 000 de millionnaires, soit 0.15% de la population mondiale), et on nous demande une fois de plus de créer cette richesse un autre siècle de temps, pour payer les prochaines anomalies du système parasitaire bourgeois que l’on nomme, Capitalisme. Passons à autre chose.

Ne soutenez pas ce budget et venez manifester avec nous.

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Des décisions qui demanderaient du courage…

Posted by sylvainguillemette sur 31 mars, 2010

https://i1.wp.com/bibliobs.nouvelobs.com/files/BibliObs.com/Faucille-Marteau_vignette.jpg

Chères Québécoises, chers Québécois,

J’aimerais tout d’abord vous dire à quel point je suis heureux d’être parmi vous, et de vous faire part de mes prévisions annuelles et de mon compte rendu de l’économie du Québec. Les prochaines années nous demanderont du courage, je vous l’affirme dès maintenant.

Tout d’abord, comme vous le savez, l’économie est chancelante, et toujours fragile donc, à la reprise. Et pour cela, mon document  tiendra compte et sera rendu dans le dessein de corriger la situation. Vous serez peut-être offusqué de certaines mesures, mais celles-ci s’imposent, étant donné le mur auquel nous faisons face aujourd’hui. D’autres vous paraîtront coquettes, mais elles seront néanmoins productives et moins coûteuses pour toutes et tous au Québec. Commençons par le commencement, par une mise en contexte du système économique actuel, et par une analyse de celui-ci, afin là de pourvoir aux défaillances qui pourraient nous échapper.

Le système capitaliste, bâti sur une confiance mutuelle entre échangeurs de capitaux, est donc basé sur le capital. Nous savons qu’il permet à une minorité de tirer profit de la demande, par sa possession préalable de capitaux, en jouant finalement le rôle d’intermédiaire sur l’offre, qu’elle offrira des fruits mêmes du labeur du salarié qu’elle emploie. Nous savons donc également, que ce capital se concentre, peu à peu mais certainement, chez la classe dirigeante et propriétaire des moyens de production du Québec. Nous avons de toute façon, dénoté l’enrichissement d’une minorité, non par hasard, propriétaire des moyens de production québécois. Nous savons donc, par conséquent, que le modèle économique en place ne permet pas le partage équitable des richesses créées, puisque nous sommes à même de constater que ceux qui quémandent les richesses créées, sont en fait en bonne partie, ceux qui les ont créées de leur propre force de travail qu’ils ont vendu à la bourgeoisie apte à l’acheter. Il est d’ores et déjà convenu donc, de parler d’échec patent quant aux épopées ou aux promesses de ce système superflu et flou, pour la classe laborieuse. Mon document sera donc teinté de cette relativité.

Nous avons donc convenu, les élus au nom desquels je parle et moi-même, qu’il était temps d’appliquer des mesures courageuses, audacieuses et terminales en ce qui concerne nos moyens de production. Nous croyons, et nous le faisons au nom du peuple travailleur qui nous a élus, qu’il est temps de nationaliser les moyens de production et de dépouiller ainsi, les dépouilleurs de nos efforts communs. Cela ne se fera pas sans casser d’œuf, mais ce ne sera pas non plus, sans donner de généreuses compensassions aux actuels propriétaires, que nous le ferons.

Dans un premier temps, nous ne procèderons pas aux nationalisations dans l’immédiat du temps, mais avancerons secteur par secteur, pour s’assurer de bien comprendre chaque situation des propriétaires, et dans certains cas, ceux-ci auront même le droit de vendre leur force de travail à la collectivité, puisque nous ne prévoyons pas instaurer le communisme avant quelques générations encore. En attendant leur fin, les entreprises privées du Québec se verront imposées de ce qu’elles ont reçu en aide directe, ou en subventions, afin que les Québécoises et Québécois puissent retoucher le capital qu’ils n’ont pas consenti à investir au privé, comme ils nous l’ont affirmé aux dernières élections. Mais ainsi, les entreprises auront tout le temps désiré, de déplacer leurs capitaux dans les États qui demeurent capitalistes, malgré les torts que ce système puérile et sans but ait pu causer, sans toutefois, outrepasser de s’acquitter auprès de la population qui l’aura fait vivre durant ces décennies paradisiaques pour elles.

Nous annonçons cependant, et cela sera mis en efficacité immédiatement, la nationalisation des ressources naturelles restantes du Québec, et le moratoire relatif qui s’impose sur les extractions d’uranium, d’or et d’autres minéraux où les entreprises privées pullulent. Ces énormes corporations doivent déjà s’acquitter elles-mêmes, des redevances qu’elles n’ont jamais versées aux contribuables québécois qui leur ont permis d’extraire leurs ressources, en croyant pouvoir leur faire confiance. Elles n’ont pas non plus, décontaminés les vastes endroits qu’elles ont pollués et rendus inappropriés pour la vie en général. Elles n’ont pas expliqué leurs liens outremer, avec ces bandes armées qui profitent en Afrique et dans les pays en voie de développement. Cela vaut de même pour les compagnies forestières, qui nous ont dépouillés, elles aussi, de nos ressources, tout en nous promettant des emplois bien rémunérés à long terme, et un contrôle accru de nos forêts si chères à l’équilibre naturel sur Terre et donc, à la possibilité de la vie. De part et d’autres, les ressources n’ont pas été prises en charge comme un éventuel  éventail d’outils, qui étaient en réalité, limité. Nous l’avons vu partout sur Terre, la gestion des ressources par l’entreprise privée mène tout droit à des compromis réalisables et souhaitables, qui ne sont malheureusement pas réalisé, ni même souhaités par la minorité régnant au sommet de cette pyramide sociale, concoctée par, justement, ces mieux nantis de notre collectivité, qui le sont grâce à notre labeur commun.

Officiellement aujourd’hui, nous déclarons toute compétitivité privée au réseau de santé public, illégale. Les tenants du rôle de soignant auprès de la collectivité, devront s’exercer dans un cadre public, sans quoi, palier à la situation en déménageant dans un État le permettant. Il ne sera aucunement possible désormais, d’exercer le profit sur la maladie ou tout autre problème de santé d’autrui. Outre les outils de production que la bourgeoisie réclamera, vous n’êtes pas sans savoir que cette classe dominante a pu acquérir ses outils, en dépouillant les travailleurs qu’elle salariait, tel que le démontre la «Loi 1+1=2» sur les illégalités d’exploiter le labeur d’autrui, votée dernièrement. Cela va de pair avec la loi votée sur le mérite, qui nous aura permis à tous, de voir plus clair dans le mérite de chacun des travailleurs, vis-à-vis ses capacités physiques et psychologiques, ses besoins et le labeur qu’il apporte à sa communauté. Cette loi rappelez-vous, nous avait donné raison sur le mythe du mérite de l’employeur, qui n’était visiblement pas plus méritant que ses employés, sauf si le capital devait constituer une valeur de mérite, ce qui fut démenti, bien sûr!

Nous allons donc de l’avant, tel que promis, avec notre agenda socialiste, visant ni plus ni moins, un système meilleur, où ne seront possibles que les véritables partages de richesses, et où ne seront plus possibles, les exploitations de toutes sortes des humains par eux-mêmes. Les échecs multiples et récents du système capitaliste ont donné le coup de grâce à celui-ci, et les nombreux exemples de ratées  du côté international, ne nous suggère aucun désir de copier l’exercice. Les droits que s’étaient par exemple octroyé les bourgeois, avec le soutien du Parti Libéral du Québec, du Parti Québécois du Québec et de l’Action démocratique du Québec, ne seront plus que vague souvenir.

Ainsi, nous vous annonçons à l’avance la terminaison du ticket «pas modérateur» qu’avait imposé en 2010, le Parti Libéral du Québec. Certes, nous serons servis d’une vague de malades qui prendront d’assaut nos hôpitaux, mais comprenez camarades, que pendant des années déjà, ceux-ci n’ont pas eu accès aux soins de santé dont ils avaient droit en tant qu’êtres humains. Aussi, nous prendrons directement des pharmaceutiques, les sous qu’auront dépensés les québécois en ticket «pas modérateur».  Elles seront surtaxées de ces montants, puis si elles ne paient pas, nous envisagerons des poursuites, puisque nous avons également fait nos devoirs, et savons qu’elles ont augmenté radicalement leurs coûts de fabrication lorsque ce ticket a vu le jour. Elles s’y sont conjuguées, puis ont joué le jeu de Jean Charest, poussant ainsi le système à demeurer au gré du secteur privé. Et de toute façon, dans 5 mois exactement, Pharma-Québec sera prête à fabriquer les médicaments québécois, et ses recettes financeront le système de santé. Avec Pharma-Québec, c’est le monde entier qui nous attend comme client. Certainement que nous ferons des capitaux avec cet outil, mais ce n’est pas vraiment le but visé. Avec certains autres pays, nous ferons cartel contre le secteur privé, et ferons ainsi baisser les coûts du médicament à la surface de la Terre. Ces ententes vous seront rendues, tel que convenu, d’ici quelques jours.

Pour ce qui est d’Hydro –Québec, elle sera renationalisée, et les bourgeois s’ayant permis l’achat d’actions de notre société d’État, ne seront pas réconfortés d’apprendre, qu’ils devront rendre ces actifs, tels qu’ils valent aujourd’hui, sans même toucher quelconque compensation. Cette décision de privatiser notre société d’État rappelez-vous, avait été prise à l’encontre du mouvement populaire qui avait réuni des centaines de milliers de Québécoises et de Québécois dans les rues, et de Québec, et de Montréal et de plusieurs autres régions du Québec, entre autre cette manifestation sur les barrages visés par la vente d’actifs. De plus, Québec mettra un terme à ses plans d’expansion, et visera plutôt, à améliorer es performances de son système actuel, car certes l’eau coulant dans nos rivières nous paraissent éternelles, mais elles ne le seront pas. Il faudra donc, pallier à cela, et dans ce cas-ci, nous attendons encore le résultat des référendums qui auront lieu dans les prochaines semaines. Le bloc patrimonial ne tiendra plus compte, lui non plus, des prix du marché international. Les Québécoises et Québécois n’ont pas à souscrire à un modèle inefficace, qui ne fait que mener les populations laborieuses, à la quête de miettes du capital, auprès des bourgeois.

Depuis que nous faisons des référendums sur chacune des décisions importantes du Québec, les Québécoises et Québécois ont augmenté de façon substantielle  leur apport au cycle gouvernemental qui nous anime désormais. L’augmentation de la participation électorale des Québécoises et des Québécois est consternante. Il n’en fallait pas plus, pour redonner vie au système démocratique, qui ne l’était plus, mais qui reflétait plutôt, une dictature bourgeoise, que l’on pouvait stationner, puis changer aux 4 ans.

Nous annonçons par ailleurs, que la mondialisation des conditions de travail chinoises, ne sera plus un exemple que devront suivre les entreprises québécoises, et les travailleurs québécois par conséquent. La loi «Bouchard», votée par le parti alors majoritaire de Jean Charest, sera abolie, comme toute autre loi ayant profité à la bourgeoisie minoritaire et parasitaire.

Nous vous remercions de votre participation au nouveau gouvernement socialiste du Québec, et nous affirmons par la même, que sans votre participation chers prolétaires québécois, tout cela n’aurait jamais pu se réaliser!

Longue vie à la révolution! Merci!

Élu du Conseil populaire socialiste de Lanaudière

(Ce texte est bien sûr, une fiction.)

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«Toutes» les menaces nucléaires…

Posted by sylvainguillemette sur 26 mars, 2010

https://i2.wp.com/3.bp.blogspot.com/_m7q181LJU9Q/SwlsP3BIfuI/AAAAAAAAA_4/oTk6KwcpFZ0/s1600/756px-Upshot-Knothole_GRABLE.jpgCe matin, en lettre ouverte, des anciens ministres, députés et premiers ministres signent conjointement une lettre appelant à la vigilance vis-à-vis les menaces nucléaires, parlant là, de la possibilité que des  extrémistes fondamentalistes puissent s’emparer de matériaux radioactifs.

Cependant, aucune vigilance n’est demandée à l’endroit des pays qui ont manifesté, au cours du dernier siècle, de véritables envies d’utiliser de telles armes, ni même, contre ces pays qui ont mené vers une escalade de la production d’armes offensives, comme défensives, ou pire encore, de ce pays qui a osé utiliser l’arme atomique, à deux reprises, contre des villes bordées de civils, dans un pays qui tentait de se rendre quelque mois précédant la première frappe atomique. Israël également, pourtant absente du club select érigé par l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, possède de telles armes, auxquelles elle menace souvent de recourir contre ses ennemis. Les cosignataires s’en moquent toute de même.

Et pourtant, dans le cadre du traité Start-II, qui terminait l’engagement entre les deux États voyous des anciens blocs, les États-Unis d’Amérique ont démontré une fermeture féroce dans leurs négociations, et un mépris perceptible pour celles-ci, avec la Russie. Sous George Bush Jr, l’État voyou a largement dépassé les bornes, prônant même, à un instant, la production de nouvelles armes nucléaires portables à l’épaule. Sous Bush Jr aussi, Washington a tenté de mettre en place, non en vain, son bouclier anti-missile qui pourtant, porte à croire que cet État prépare une défense contre une riposte –brisant le pacte signé avec la Russie (START-II)-, poussant ainsi ses ennemis, dont la Russie, à courir également, pour s’accaparer des armes capables de transpercer ce bouclier anti-missile, ce qu’elle a fait. La course a depuis, repris de plus belle et les armes de Destruction Massive se multiplient à nouveau.

La menace nucléaire est une réalité, mais que les personnages signataires de cette lettre matinale ne conçoivent que du côté de leurs ennemis idéologiques. Pourtant, le seul pays à avoir utiliser l’arme atomique, est un de ceux que ces signataires citent en cible des extrémistes, et comme l’un de ceux qui font des efforts. Ces pays ont colonisé d’autres pays, envahi d’autres pays pour y imposer des dictatures sanguinaires, y ont installé des régimes dociles et serviles, y ont utilisé de larges gammes d’armes de destruction massive et y ont commis des tortures abominables. Encore en 2003, et durant les années suivantes, Washington menaçait d’utiliser ses armes nucléaires stratégiques contre ses ennemis de l’«Axe du Mal». Même dernièrement, Obama n’excluait pas l’utilisation de ses armes nucléaires au Pakistan. Barack Obama a également signé des ententes avec des pays membres, ou tentant de devenir membres de l’OTAN, pour y installer des parties de son bouclier anti-missile. Ces ententes brusquent d’autre part, la Russie dans ses négociations pour le prochain traité «START» qu’elle signera avec Washington. Moscou accuse là,  Washington de la pousser à la course aux armements, et lui avoue qu’elle se sent encerclée par les forces de l’OTAN. Bref, rien d’apaisant, pour ceux que ces signataires nommeraient «extrémistes»…

Jean Chrétien, Joe Clark, Ed Broadbent et Lloyd Axworthy ont cosigné cette lettre, félicitant au passage, les efforts des États-Unis, et d’anciens gouvernants de l’Australie, de la Belgique, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Pologne et du Royaume-Uni. Or, ces pays sont justement membres de l’OTAN, et disposent d’armes nucléaires, de boucliers anti-missiles, et organisent alors même que nous parlons, une ligne de défense contre ces pays qui n’adhèrent pas à leur doctrine du Nouvel Ordre Mondial capitaliste. Ils encerclent par exemple la Russie, en composant leur bouclier anti-missile en partie en Pologne et en République Tchèque. L’incident de la Géorgie n’était pas étranger à ce tout ce branle bas de combat. Les pays cités par les signataires, sont parmi les pires en ce qui concerne la paix dans le monde, et ne proposent en rien la fin de l’arsenal nucléaire.

C’est précisément le contraire que défendent ces pays, avec à leur gouverne, Washington, qui possède un arsenal nucléaire, qui modernise celui-ci, et qui compte contrer les armes de même envergure de ses ennemis idéologiques. Ces signataires ne sont que des imposteurs. S’ils veulent nous épater, qu’ils aillent demander à Tel-Aviv de se débarrasser de ses ADM «qu’elle ne possède pas», et Washington des siennes également. Que ces signataires sinon, condamnent fermement, toutes possessions d’armes nucléaires et d’armes de destruction massive.

Et à chacun ses extrémistes.

(La photo montre un exemple  des multiples tests qu’ont fait les États-Unis d’Amérique sur les armes nucléaires. Celui-ci en est un de tir d’obus nucléaire, donc de plus petite taille forcément.)

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Un cadeau empoisonné

Posted by sylvainguillemette sur 23 mars, 2010

https://i0.wp.com/2.bp.blogspot.com/_5Dvdo6a5iBU/Sqk48jncoSI/AAAAAAAAFJ0/eIqUY_bg_EA/s400/Obama+et+La+Sant%C3%A9.jpgÇa y est! La réforme de Barack Obama est passée! Les états-uniens se retrouvent donc, avec l’obligation de contracter une assurance au privé! Et oui!

39 millions d’états-uniens devront donc se plier aux nouvelles conditions du président Obama, et octroyer une entente aux entreprises privées, servant les assurances médicales. Ceux-ci n’auront aucun autre choix, sans quoi, ils devront s’acquitter d’une amende salée.

Cela n’est donc pas une mesure dont se réjouiront les états-uniens et même, seuls quelques uns de ces dizaines millions de gens, pourront véritablement acquérir une assurance privée, sans les mener à une faillite certaine.

Cette réforme n’a donc rien de progressiste en soi, et sert plutôt, comme toujours dans ce pays, les intérêts de la minorité parasitaire qui pullule au sommet de la hiérarchie sociale. Sans réforme réelle, portant les services publics avec elle, cette réformette n’a rien de révolutionnaire, ni de contraignant vis-à-vis les assureurs privées, qui du coup, recevront 39 millions de clients supplémentaires, qui leur seront désormais obligés. Le seul choix qu’auront les états-uniens, sera celui de choisir l’assureur qui les dépouillera de leurs capitaux.

Donc, les états-uniens resteront sur leur faim, et continueront de s’appauvrir, au profit des compagnies pharmaceutiques et des compagnies d’assurance privée qui dominent le secteur médical aux États-Unis d’Amérique.

Cette mauvaise nouvelle fait toutefois chez les démocrates, office de progressisme. Nous vous l’avions bien dit avant, et nous le redisons avec certitude désormais, les démocrates ne servent pas plus les intérêts des travailleurs que ne le font les républicains. D’une partie ou d’une autre, ce sont les intérêts de la bourgeoisie qui priment.

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Un Québec impossible

Posted by Libertad ! sur 20 mars, 2010

Il y a de ça 33 ans, Pierre Vallières publiait un livre du même nom qui critiquait durement le Parti Québécois et sa peur maladive de faire peur aux gens. Il parlait alors du «virage à droite» au PQ. Nous avons été témoins récemment de l’expulsion des syndicalistes et progressistes pour un Québec libre (SPQ-Libre) du PQ. Mais est-ce vraiment surprenant ? Certains journalistes se mettent à parler d’un «virage à droite» au PQ mais il faut le dire ; ils sont en retard de 30 ans !

Cette expulsion du SPQ-Libre est surtout symbolique. Si l’on savait le PQ à droite, il n’a fait que le confirmer aux yeux du Conseil du patronat et de l’Institut économique de Montréal avec cette manœuvre peu respectueuse envers les membres du SPQ-Libre. Le but non-avoué de Pauline Marois est d’aller chercher les 700 000 électeurs adéquistes qui ne sont pas allés voter à la dernière élection.

Pour combattre le capitalisme ici au Québec, il faut connaître ses ennemis et déconstruire les mythes qu’ils ont répandus dans la population québécoise. Maintenant que le PQ connait une crise de légitimité parmi la gauche syndicale, c’est le moment d’y aller avec un peu d’histoire, qui, comme on peut le constater, se répète. Voici 2 mythes tenaces : le préjugé favorable aux travailleurs et la volonté de faire la «souveraineté» du Québec.

Déconstruisons les mythes

Depuis sa fondation en 1968, le Parti Québécois s’est toujours présenté comme le parti de la classe ouvrière francophone au Québec. Malgré la présente d’une certaine gauche critique à l’époque, le PQ ne puise pas ses origines dans les partis et groupes populaires. Il est le fruit d’une défection de membres nationalistes du Parti Libéral, qui voulaient développer la bourgeoisie québécoise avec un parti qui lui est propre.
René Lévesque, à l’origine de la nationalisation de l’électricité , fut élu premier ministre du Québec en 1976. Celui qui disait avoir un «préjugé favorable» aux travailleurs à trompé tout le monde avec ses politiques répressives envers les travailleurs syndiqués et les étudiants.

Voyons-en quelques-unes :

1979 : la loi 62 est adoptée par le gouvernement Lévesque. Pour la première fois, on interdit une grève avant même qu’elle ne soit déclenchée ! Wow ! Bonjour le «préjugé favorable aux travailleurs» de René Lévesque.

1982 : Jacques Parizeau baisse de 14% à 20% le salaire des fonctionnaires. Les fonctionnaires sont mécontents, et avec raison !

1996 : Lucien Bouchard annonce le déficit zéro : coupures de centaines de millions de dollars dans la santé, dans l’éducation, dans les services sociaux. Il fait ce déficit au nom de la «souveraineté du Québec».

1996 : Dégel annoncé des frais de scolarité. Mobilisation étudiante énorme pour contrer le gouvernement Bouchard. Le gouvernement doit reculer mais impose sa taxe à l’échec.

Et ça, c’est sans compter toutes les fois où le gouvernement à envoyer la police pour mettre fin aux grèves, où il a coupé dans les services sociaux, et où il a fait voter des lois répressives qui interdisent le recours à la grève.

La souveraineté pour qui ?

L’article 1 du programme du Parti Québécois stipule que son but ultime est de faire la «souveraineté du Québec». Remarquez l’absence du mot «indépendance» du jargon péquiste. Ce n’est pas innocent. Il est possible pour le peuple québécois d’être souverain sans être nécessairement indépendant. Nous le sommes déjà jusqu’à un certain point (moins que les États américains cela dit). Le but du Parti Québécois est de faire une souveraineté-association (ou partenariat selon le cas) avec le Canada anglais dans des buts purement économiques. Comme bourgeoisie nationale, la bourgeoisie québécoise sent qu’elle a souvent les mains liées lorsqu’il est temps de brasser des affaires à l’intérieur ou à l’extérieur du Canada. C’est pour cette raison qu’elle souhaite avoir davantage d’autonomie dans le cadre canadien.

L’indépendance est, quant à elle, un geste de rupture clair avec le Canada. Pas d’institutions communes comme en rêvent en coulisse le Bloc Québécois. 2 pays distincts. Ce n’est pas ce que veut la bourgeoisie nationale du Québec. L’indépendance serait trop dangereuse pour elle, puisqu’elle y perdrait l’appui des capitalistes du Canada et accélérerait probablement un processus révolutionnaire au Québec qui risque de remettre en question son existence comme classe.

C’est pour cette raison qu’elle souhaite la «souveraineté» du Québec et non l’indépendance, que nous voulons. De plus, cette souveraineté n’offre pas grand-chose aux travailleurs, sinon d’être davantage soumis aux lois du marché américain (les péquistes sont de fervents partisans du libre-échange) et n’offre aucune garantie quant au respect de la langue française en milieu de travail. Nous aurions au plus les mêmes pouvoirs qu’un État Américain, qui possèdent chacun leur propre cour suprême.

Le Parti Québécois, dirigé pour et par la bourgeoisie québécoise, n’est qu’un Parti conçu pour diriger une province canadienne, sans réel projet de société. Le projet de souveraineté, différent de l’indépendance, n’est qu’une attrape pour les travailleurs du Québec, qui n’ont rien à gagner d’un partenariat économique avec la bourgeoisie canadienne anglaise et l’impérialisme américain et du renforcement de la bourgeoisie québécoise. Le fait que le SPQ-Libre ait persisté à croire à ce parti largement corrompu pouvait changer, à nuit au développement d’une alternative de gauche crédible au Québec. Laissons-leur une chance, en les invitant dans Québec Solidaire, mais s’ils refusent, laissons-les pleurer dans leur coin sans que l’on s’en mêle. Nous avons une révolution indépendantiste et socialiste à bâtir, avec ou sans eux !

Voir l’excellente texte d’Olivier Lachance : Le Parti québécois de René Lévesque : un mythe ! http://www.pressegauche.org/spip.php?article2852

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Israël, un régime sioniste à abattre

Posted by sylvainguillemette sur 17 mars, 2010

https://i1.wp.com/www.lesmotsontunsens.com/files/carte-territoire-palestinien-depuis-1946.jpgIsraël persiste et signe, malgré la condamnation de son plus cher allié, Washington. Israël a inauguré une nouvelle colonie, ou le prolongement des autres diront certains, sur un territoire bel et bien palestinien.

Le génocide à petit feu qu’impose Israël au peuple palestinien aura même, selon certains experts, réveillé un nouvel Intifada, mais sans pour autant donner aux palestiniens la moindre parcelle d’égalité au niveau des forces militaires.

Tel-Aviv perdure donc son acharnement à éradiquer les palestiniens de la surface de la Terre, et parle même déjà, de déporter les palestiniens restants, de leurs terres actuelles, que Tel-Aviv leur vole tranquillement, mais surement. La capitale israélienne va même jusqu’à menacer de pointer ses ogives nucléaires –qu’elle ne possède pas selon l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique- sur les capitales européennes qui leur tiendraient tête.

Benjamin Netanyahu n’est pas non plus, étranger à tout ce qui se trame au parlement israélien, et aux stratégies adoptées par Tel-Aviv vis-à-vis les arabo-musulmans de leur région. Son père, le professeur Ben-Tzion Netanyahu, fut le secrétaire personnel de Ze’ev Jabotinsky, le père du sionisme révisionniste. Autour des années 80-90, il prit part avec son fils Benjamin et George H. Bush (le père), le Jonathan Institute (du nom de son fils ainé Jonathan Netanyahu, décédé au combat) et élabora le concept médiatique de « terrorisme international ». Tous ensembles, les sionistes prônent ouvertement la domination de leur «race», un peu finalement, ce qui nous amène à penser que l’hitlérisme a donné des idées à quelques  juifs également, sans tous les inclure  dans ce lot. Le promoteur immobilier Larry Silverstein, qui avait acquis le World Trade Centre à New-York et qui avait souscris à une assurance spécifique sur des attentats sur ses tours, était également le trésorier du «Jonathan Institute». Après plusieurs procès, il toucha près de 4.5 milliards, soit donc une plus-value nette d’un milliard de dollars. Je vous laisse faire vos propres idées…

Qu’importe tous ces tracas, aujourd’hui, les palestiniens n’ont plus que des parcelles de terres sur lesquelles ils peuvent, quand ils le peuvent; cultiver, vivre, récolter l’eau de pluie, développer des moyens de production, et voire, s’émanciper. Aujourd’hui, nier l’apartheid qu’impose Israël aux palestiniens est devenu une risée. Aujourd’hui, nier les vols constants des territoires palestiniens par les israéliens est aussi risible.

Par le passé, la communauté internationale s’était offusquée de l’hitlérisme à l’encontre des juifs,  et s’était vue coordonnée en monumental effort guerrier contre le régime d’Adolf Hitler. Quand le fera t-elle à l’égard des palestiniens, aujourd’hui éradiqués par le régime sioniste de Benjamin Netanyahu?

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SPQ-Libre, libre de partir

Posted by sylvainguillemette sur 15 mars, 2010

https://i1.wp.com/www.plq.org/fr/images/actualites/logo_pq.jpgLe PQ est un parti bourgeois, il n’y a plus de doute là-dessus. Ses membres, en fin de semaine dernière, l’ont confirmé. Ils ont mis au rancart la seule branche critique de leur parti, le SPQ libre. Ils ont laissé à ses membres le choix d’être, parmi tant de concédés à la conciliation de classes, membres d’un parti indépendantiste, point final. Fini les liens avec les syndiqués, mais il était peut-être temps, après tout –de cesser de porter l’habit du moine-.

Le Parti Québécois n’a pas d’autre aspiration que celle de faire un pays. Un pays pour les prolétaires? Non, pas vraiment. Un pays pour les bourgeois de nationalité québécoise? Certes, et l’on a insisté cette fin de semaine sur l’intérêt du parti vis-à-vis les initiatives personnelles d’enrichissement, donc  sur des initiatives privées, quels qu’en soient la teneur, la provenance ou tout autre débat qui remettrait vite à leur place, ceux qui disent  ces initiateurs «méritants» du labeur d’autrui.

On désiste ainsi le parti, de son dogme jadis, celui de la nécessité de l’État pour palier où le capitalisme ne peut aller, où il ne peut servir les intérêts de classes subordonnées au patronat. Le PQ ouvre ainsi la porte au privé, dans tous domaines, liant ces initiatives à de potentiels «mérites», comme s’il fallait encourager les initiatives personnelles, alors qu’elles découlent en fait, du fait que certains individus possèdent les capitaux nécessaires pour ce. Tout comme le patronat n’a jamais créé d’emploi, mais qu’il répondait plutôt à une demande par ses capitaux, qu’il devait préalablement posséder. Le bourgeois n’est que l’intermédiaire entre la demande et l’offre et le seul fait observable, nous dénonce ses possessions préalables aux investissements qu’il fait.

Le PQ ne pourra donc plus se dire de gauche, ni de centre. Il est désormais condamné à vivre en chœur avec les autres partis de droite, et avouer que sa seule différence avec l’ADQ et le Parti Libéral du Québec, c’est sa soif nationaliste d’indépendance, et que celle-ci ne servira jamais que les intérêts de ce que certains péquistes nomment, les «méritants» et/ou les créateurs de richesses –alors que le prolétariat crée véritablement la richesse-.

Aussi, j’en profite pour inviter le SPQ-Libre à joindre les forces qui leur ressemblent, soit celles de Québec-solidaire. Ils n’ont plus leur place parmi les nationalistes étroits que sont devenus, au fil du temps, les membres du Parti bourgeois Québécois. Que les membres de ce parti bourgeois veuillent encore faire confiance au capitalisme, c’est une chose, mais que les membres avoués d’une cause des travailleurs en fassent autant, c’en est une autre.

Le capitalisme, depuis ses débuts, n’a jamais su partager les richesses, à ceux qui pourtant, la créaient. Le capitalisme transpire de contradictions de toute sorte, puis mène à la concentration de richesses chez une minorité d’individus, que les péquistes ici, nomment «méritants» ou «initiateurs personnels». Ce modèle économique est une plaie, celle de l’humanité. Il crée des guerres, autant réactives que préventives, ce que l’on nomme l’impérialisme. C’est d’ailleurs l’un des aboutissements inévitables du système capitaliste. Ensuite, le système capitaliste fait souvent faillite, et reprend ses forces en puisant du capital à ceux mêmes qu’il permet aux bourgeois d’exploiter tout au long de leur vie. Ce capitalisme, en 2007-2008, a encore fait faillite. Tout autour du globe, les banques tombaient, les unes après les autres. Et ce sont ceux qui prêtaient aux banques, pour ensuite leur emprunter, qui leur auront encore une fois, sauvé la peau. Mais cela, en donnant également un coup de barre à leur propre confort.

Par exemple, ici, les prolétaires canadiens ont vu Harper préparer la sauce qui allait alimenter tout le débat. En cessant de retenir l’impôt que les libéraux avaient instauré, Harper a vidé les coffres du gouvernement, pour transformer également, une entrée par une sortie massive de capitaux, cela, tout en aidant, lui aussi, le secteur privé de notre économie, au détriment bien sûr, de celle de la collectivité. Maintenant, on nous aborde le manque de finance au niveau public, et la nécessité, selon certains journalistes supposés impartiaux –Michel C. Auger à Radio-Canada-, d’ouvrir « absolument» les portes au privé dans tous les secteurs. La carotte et le bâton font encore guise d’actualité.

Le Québec  n’est pas dans le rouge comme le Journal de Montréal le prétendait. Encore moins comme certains économistes apocalyptiques dits lucides,  osaient le prétendre aussi.  Et ce n’est pas ici, un virage à droite du Parti Québécois, ce parti fut toujours un repère de capitalistes et n’a jamais mis de côté, ces principes tenus par les capitalistes, selon lesquels, un employeur est méritant des fruits du labeur de ceux qu’il emploie, les prolétaires.

Donc, rien de neuf à l’horizon. Des pré-arrangements ont été faits pour aménager le paysage au service du capital. Le Parti bourgeois Québécois est un autre de ces partis opportunistes, qui tente de saisir la balle au bond. Il ne sert pas nos intérêts de travailleurs, et même, se débarrasse de la seule branche qui aurait pu affirmer le contraire. Quand même le capitalisme a eu ses ratées au fil du temps, et partout dans le monde, quand même il a prouvé tout le contraire de ses prétentions, les dirigeants du Parti bourgeois Québécois ont décidé de conjuguer ces dogmes vénérés par les capitalistes, malgré tout. Le capitalisme moderne, tout droit sorti d’un anticommunisme primaire, est également à l’origine de nombreuses morts. Qu’il s’agisse de famine engrangée par un modèle inéquitable, de guerres pour des territoires, d’injustices sociales découlant, elles, d’injustices économiques, le capitalisme ne laisse pas sa place au socialisme quant aux morts qu’il aura créé, et le PQ persiste et signe, mais cesse au moins de se prétendre près des intérêts du peuple.

Le capitalisme a démontré ses limites, le SPQ-Libre devrait maintenant regarder vers le futur, et repérer ses véritables alliés de classe. Chez Québec-solidaire, ce «parti dans un parti» aurait sa place, comme les autres collectifs qui créent ce parti de gauche, près des intérêts des travailleurs salariés. SPQ-Libre ne doit pas avoir honte de ses positions tranchées vis-à-vis un modèle dépassé par le temps et par ses propres échecs. L’histoire se répète seulement, car par le passé aussi, les finances allaient comme ci comme ça, et on a souvent sorti la carte du privé, omettant de préciser qu’elle allait enrichir une minorité parasitaire, qu’elle allait coûter plus cher per capita, et qu’elle n’allait aucunement améliorer l’équité ou l’égalité des chances. Le SPQ-Libre n’est pas obligé de suivre sectairement, les erreurs décidées par la chefferie et ses membres, d’un parti obstinément bourgeois.

Le SPQ-Libre, est libre de choisir son avenir, mais il n’a point cette liberté dans le parti dont il détient la carte.

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Les limites de l’absurde

Posted by sylvainguillemette sur 12 mars, 2010

https://i1.wp.com/tech-max.fr/wp-content/images/chine.jpgL’absurdité du capitalisme n’a semble t-il, pas de limite et c’est avec stupeur et crainte que les québécois apprennent que leurs terres sont convoitées par le nouvel Empire ayant détrôné l’ancien, la Chine. Des agents chinois, accompagnés d’une pair d’agent de vente québécois, ont été mandatés par leur pays afin d’acheter 40 000 hectares de terre cultivable du Québec.

Ainsi, les terres internationales seront mises en pâture aux plus offrants, et comme ceux-ci ne sont pas nombreux, qu’ils forment une minorité, les terres appartiendront donc  à une minorité, capable de se permettre ces terres que les cultivateurs québécois délaissent de plus en plus, justement, faute de moyen ou par absence de relève. Mais même dans ces cas où la relève n’est pas au rendez-vous, elle ne l’est souvent pas, elle aussi, par manque de moyens.

Les quotas sur les terres coûtent une fortune, mais la Chine n’est pas en reste. Elle est la nouvelle puissance économique capitaliste, la nouvelle élite, qui mondialisera, au plaisir du patronat québécois et international, les conditions de travail crasses qui lui permettent de se hisser loin de la compétitivité.

Donc, avant longtemps, vous vendrez probablement votre force de travail à des chinois, dont le nom du pays rappelle que l’habit ne fait pas le moine. La Chine communiste n’est point communiste, même qu’elle est plus capitaliste que les États-Unis d’Amérique. Vous achèterez également, des fruits et les légumes produits au Québec, mais dont les profits iront tout droit en Chine. C’est l’essence même de l’impérialisme qui se dessine ici.

Que pouvons-nous faire pour éviter cela? Rien! C’est la loi du marché, elle est sensée réguler elle-même nos problèmes…, c’est ce qu’on dit. Le système capitaliste permet cela, c’est ainsi. Le plus offrant, peu importe ses mérites réels, et/ou ses ambitions, a le droit d’acheter les plus petits fabricants, les plus petits propriétaires, etc.. Le capitalisme à son plus beau fait son entrée au Québec. Sans attente trop longue, on vous annoncera également la vente d’eau, ou de terres où les arbres sont nombreux, que les chinois achèteront. Ainsi se joindra aux terres agricoles, l’ensemble du patrimoine québécois d’ici peu.

Avant longtemps, ces mêmes propriétaires privés auront leur police privée, et des barrières pour empêcher qu’on accède à leurs terres. D’un bout à l’autre du monde, vous aurez ces propriétés étrangères, surement chinoises, qui parsèmeront les pays du monde. Et puisque la police s’offre maintenant aux plus offrants, elle aussi, d’imaginer qu’ils protègent les terres privées de ces nouveaux propriétaires ne sera pas exagéré.

L’absurdité du capitalisme n’a pas de limite. D’abord, on nous a fait longtemps croire que le bourgeois méritait les fruits du labeur de la classe laborieuse, du prolétariat. Faussement argumenté, sinon même, inargumenté, le débat n’a pas vraiment eu lieu avec les capitalistes. On voit depuis longtemps l’inexistence du partage des richesses dans ce système et la concentration de cette richesse, chez une minorité parasitaire. Déjà, les bourgeois s’offraient des moyens de production qu’il était impossible d’acquérir pour la classe ouvrière. Ces mêmes bourgeois se sont payés des îles paradisiaques, des bateaux gigantesques, des terrains de Golf à même leur terrain, etc.., et aujourd’hui, c’est à leur propre jeu qu’ils perdront, aux mains des bourgeois chinois, leurs bébelles inatteignables pour la classe ouvrière.

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Dette publique : en finir avec la désinformation

Posted by sylvainguillemette sur 7 mars, 2010

https://i1.wp.com/www.radio-canada.ca/nouvelles/ressources/images/2006/normales/l/lo/070221louis-gill_n.jpgLa droite idéologique tente de nous faire avaler que le Québec est l’un des États les plus surendettés de la planète afin de nous faire entrer dans un délire de privatisations qui profiterait au monde des affaires.

Même Quebecor de Pierre-Karl Péladeau s’en mêle avec sa campagne propagandiste: Le Québec dans le rouge.

Cette entrevue de Paul Houde au 98,5 avec Louis Gill, économiste et membre du groupe Économie Autrement, tend à mettre en perspective notre endettement collectif en rapport à nos actifs financiers.

Selon son analyse et aussi celle de Léo-Paul Lauzon, notre dette NETTE approche les 42% du PIB, bien en deçà de la moyenne des pays de l’OCDE.

À écouter attentivement!    Entretien avec Louis Gill

À lire aussi:

Lettre à bébé Soliane de Léo-Paul Lauzon

Quebecor: une menace pour la démocratie

Convergence politico-médiatique

http://pourquedemainsoit.wordpress.com/2010/03/05/dette-publique-en-finir-avec-la-desinformation/#comment-4080

(Jimmy St-Gelais est l’auteur de cet article)

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Les islandais renvoient aux banques, leur propre fardeau!

Posted by sylvainguillemette sur 7 mars, 2010

https://i0.wp.com/www.e24.fr/multimedia/dynamic/00007/islande_manifestation_7050b.jpgEn Islande, au lendemain du référendum appelé par la grogne populaire sur le remboursement des dettes privées de certaines banques,  l’humeur est à la joie et la fierté. Majoritairement, les islandais rejettent à plus de 93% la loi qui aurait consenti au remboursement des dettes privées de banques, comme cela fut fait partout dans le monde, à l’instar de ce qui sauva Wall-Street de la faillite certaine.

Ainsi, les islandais rejettent le blâme et les responsabilités sur l’entreprise privée elle-même, n’ayant pas su gérer comme il se fallait ses propres affaires. Révolutionnaire en soi, ce jugement populaire donne encore une fois une leçon aux capitalistes, eux, tentés de tricher une fois de plus pour sauver leur règne via des gouvernements qui leur sont tout concédés.

Ici aussi, l’État eut à intervenir pour sauver les entreprises privées de la faillite, comme GM, qui nous aura coûté quelques milliards, au fil de son existence. Comme Bombardier, qui continue de nous coûter en subventions. Ainsi qu’aux autres, aux PME, etc..

Le soutien aux entreprises privées, appelées à exploiter notre labeur, n’est pas notre responsabilité. Tout au contraire. Comme celle qui veut porter la Burka, l’entreprise privée, surtout la banque, n’a qu’à s’accommoder de ses soucis, comme doit le faire, généralement, tous ménages pris à la gorge dans ces contextes économiquement voués au capitalisme.

Si l’inverse est impossible, pourquoi légitimer le remboursement de dettes privées des banques? Parce que soyons clairs, les banques, elles, ne rembourseront pas les hypothèques des islandais, ni les vôtres, où que vous soyez.

Il est certain, maintenant, que le FMI exercera une pression contre cette grogne populaire, qu’elle fera payer en ne versant pas une aide promise jadis. Mais c’est ainsi, dans un Empire totalitaire capitaliste. Et le FMI ne sera pas le seul acteur de cette pression qui rendra la vie difficile aux islandais.

Peu importe, les islandais peuvent aujourd’hui se clamer de cette fierté que devraient avoir tous les prolétaires de la Terre, s’ils étaient unis, comme dans une grande armée appelée à renverser la dictature bourgeoise.

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