Hôpitaux

Olivier Veran, le Ministre de la santé vient de dévoiler la deuxième série de mesures censées répondre à la crise du système hospitalier, révélée aux yeux de tous par l’épidémie de COVID 19.

Le mouvement de grève en cours a débuté à l’hôpital Saint-Antoine, dans le 12e arrondissement de Paris, le 18 mars, pour obtenir plus d’effectif, l’arrêt des fermetures de lits et l’augmentation des salaires de 300 euros par mois.
Austérité budgétaire, transformation de l’hôpital en entreprise, la mobilisation montante en défense de l’hôpital public situe bien les responsabilités.
À ce jour, près de 269 services d’urgences participent à la mobilisation rejointe depuis le 10 octobre par le corps médical. En lien avec le Collectif inter-urgences, le Collectif inter-hôpitaux coordonne les collectifs locaux qui fleurissent partout en France. 
La colère a éclaté à nouveau au centre hospitalier du Rouvray, établissement public de psychiatrie, à Rouen. 
Sept mois après le début de la grève des urgences, la mobilisation s’étend à l’ensemble des services hospitaliers. Il s’agit d’un mouvement sans précédent qui touche tous les soignantEs de l’hôpital, y compris les médecins.
Réunissant plus de 400 personnes dont de nombreux médecins à la fac de médecine de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP), l’assemblée générale appelée par le Collectif inter-hôpitaux (CIH) le 10 octobre a été un petit succès.
La colère monte dans les hôpitaux. La première assemblée générale, le 10 octobre, du collectif inter-hôpitaux a été un énorme succès.
Depuis mars, les grévistes des urgences ne désarment pas. Bien au contraire, le mouvement s’élargit et fausse tous les calculs d’un gouvernement qui pensait que l’été aurait raison de cette mobilisation.
La mobilisation se renforce sur le CHU de Toulouse. Les urgences de Purpan ont été complètement fermées par deux fois, et la mobilisation s’étend progressivement.

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