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mercredi, janvier 19, 2011

Archives en-ligne des publications francophones de la NEFAC


Avec la publication récente des numéros 1, 2 et 3 de la revue Ruptures sur notre site web, CauseCommune.net, celui-ci contient désormais la collection numérique complète de la revue francophone de la NEFAC, la Fédération des communistes libertaires du nord-est, dont l'UCL est aujourd'hui héritière.

On y retrouve aussi en format numérique tous les numéros publiés du journal Cause Commune, fondé par l'Union régionale de la NEFAC il y a sept ans, en 2004.

Les archives de ces deux publications peuvent être accédées à :

Pour l'occasion, nous avons élaboré une liste de suggestions de lecture tirées des sept premiers numéros de la revue Ruptures. Ces textes ont été choisis pour leur qualité et les débats qu'ils ont suscité tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de notre organisation.

Ruptures #1 : Question d'organisation : NOUS SOMMES PLATEFORMISTES!
Ruptures #2 : Les femmes, l'État et la famille
Ruptures #3 : La question de l'organisation révolutionnaire anarchiste
Ruptures #4 : Notes sur la maudite question nationale québécoise...
Ruptures #4 : Retour vers le passé : Portrait de l’extrême droite au Québec
Ruptures #5 : Chemin faisant, nous apprenons - Les cinq premières annéesde la NEFAC
Ruptures #5 : La gauche révolutionnaire et les mouvements sociaux
Ruptures #6 : Position de la NEFAC sur le syndicalisme et les luttes surles lieux de travail
Ruptures #7 : Une certaine conception de la Nature: Quand l’extrêmedroite se mêle de santé et d’environnement
Ruptures #7 : Autodéfense : la domestication de la violence commestratégie d'émancipation

D'autres textes sont aussi disponibles sur notre site web dans la
section « Éditions Ruptures », où des nouvelles brochures seront
ajoutées au fil du temps.

Bonne lecture!

vendredi, novembre 06, 2009

Nouveauté de l'UCL disponible à la Librairie L'Insoumise

L'Union Locale de Montréal assure la permanence tous les vendredi à la Librairie l'Insoumise.
2033 St-Laurent de 16 hrs à 20 hrs.
Venez nous visiter!


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En fait il y a aussi quelques vieilleries qui valent la peine d'être inclusent ici:

l'Abrégé du Capital de Karl Marx:

Cet Abrégé, rédigé en 1878 nous livre l’essentiel de l’analyse contenue dans le Livre I du Capital de Karl Marx.
Ce compendium de la critique du système capitaliste – « où ce ne sont pas les moyens de production qui sont au service du travailleur, mais bien le travailleur qui se trouve au service des moyens de production » – a été rédigé à destination d’un public populaire. Écrit dans un style simple et sans l’appareil scientifique qui rend parfois ardue l’approche de l’œuvre originale, ce résumé a d’ailleurs été approuvé par Marx en personne.
L’auteur, Carlo Cafiero (1846-1892), communiste libertaire italien, n’était pourtant pas un disciple du théoricien allemand auquel il s’était opposé lors de la scission de la Première Internationale en 1872.
L’avant-propos de James Guillaume nous rappelle le parcours de Cafiero et les tendances qui s’affrontèrent à l’époque au sein du mouvement ouvrier.
En Annexe, la correspondance entre Carlo Cafiero et Karl Marx.

Northeastern Anarchist #13:

Au sommaire de la treizième édition du magazine de nos camarades de la NEFAC

1. Change We Need, an Anarchist Perspective on the 2008 Election by NEFAC
2. Journal of a Long Struggle, the 2007-2008 student strike in Quebec by Julie Des
3. Sex Workers are Doing it for Themselves, Why the Radical Left Should Care about Sex Workers Rights by Susan Rohwer
4. Another Approach for Radicals, the Anti-Capitalist Bloc @ the RNC, an I.W.W. Report by Kieran
5. Class Struggle Anarchist Conference, New York City, May 31-June1, 2008 by Mitch
6. Must the Molecules Fear as the Engine Dies? Notes on the Wall Street "Meltdown" by Silvia Federici and George Caffentzis
7. Solidarity With the Bolivian People by FAG, FAO and FAU
8. Strengthening Anarchism's Gender Analysis, lessons from the trans-feminist movement by Rogue
9. Towards an Anarchist History of the Chinese Revolution by Andrew Flood
10. Students and Revolutionary Organization, an Interview with Alternative Libertaire
BOOK REVIEWS:
1. Dancing in the Streets, A History of Collective Joy, written by Barbara Ehrenreich
2. Free Comrades, Anarchism and Homosexuality in the United States, 1895-1917, written by Terrance Kissack

Ainsi que les deux nouveau t-shirt de l'UCL
(prendre en note qu'ils sont recto-verso):














Vous y trouverez aussi la revue du l'UCL Ruptures, notre journal Cause Commune, ainsi qu'une bonne trentaine de brochures

mercredi, juillet 29, 2009

Ruptures Hors-Série - Printemps 2009

L'intégral de ce numéro de Ruptures

En mai 2009, à l'occasion du Salon du livre anarchiste, la toute nouvelle Union communiste libertaire (UCL) a sorti un numéro hors-série de la revue Ruptures. Ce numéro est dorénavant intégralement en ligne!




Une nouvelle organisation au Québec: l'UCL




En guise d'introduction!

Comme vous le savez sans doute, les collectifs membres de la NEFAC au Québec ont amorcé un processus de refondation, visant à créer une nouvelle organisation communiste libertaire. Cette démarche, amorcée il y a un an, a porté fruit: au mois de novembre 2008, plus de 50 personnes provenant de sept villes différentes ont participé au congrès de fondation de l'Union communiste libertaire (UCL)


Les personnes présentes ont adopté une nouvelle constitution et des buts et principes. Ces documents réitèrent notre filiation au courant communiste dans l'anarchisme et aux principes organisationnels plateformistes. La constitution de l'UCL affirme également de manière prépondérante que le privé est politique et l'importance d'une éthique libertaire dans nos activités quotidiennes.

Toutefois, au-delà de l'adoption formelle de documents de base, le congrès a été précédé d'un intense travail de réflexion qui s'est notamment matérialisé dans un cahier de textes relativement élaboré. Les thèmes abordés vont d'un retour critique sur notre histoire commune à certaines questions plus pointues concernant la praxis d'une organisation révolutionnaire.

Lors du premier conseil fédéral de l'UCL, les délégué-e-s ont décidé de publier certains de ces documents de réflexion. Nous espérons que ces contributions permettront de mieux comprendre notre démarche. Après deux années de mise en veilleuse, Ruptures renaît donc de ses cendres pour vous les présenter. L'avenir nous dira si ce n'était que temporaire ou si la revue continuera d'être publiée sur une base régulière. En attendant, bonne lecture!




Au sommaire de ce numéro



lundi, juillet 27, 2009

Réflexion sur la Plate-forme

Un texte du hors-série de la revue Ruptures (mai 2009)

La Plate-forme d'organisation des communistes libertaires ou la Plate-forme d'Arshinov, écrite en 1926, eut beaucoup d'écho au sein du mouvement libertaire. Ce texte se présentait non pas comme une bible, ou un programme dogmatique, mais plutôt comme un guide suggérant aux anarchistes une voie d'organisation et d'efficacité.

Mais quelles étaient les raisons qui ont motivé à l'époque un groupe d'exilés russes et ukrainiens, ayant participé à l'un des épisodes les plus riches en enseignements révolutionnaires, pour ouvrir le débat sur l'organisation anarchiste?

Historique de la Plate-forme d'Arshinov

Mise en contexte

En 1926, un groupe d'anarchistes russes en exil en France, le groupe Dielo Trouda (Cause Ouvrière), publia dans son numéro de juin la première partie de la Plate-forme organisationnelle pour une Union Générale des Anarchistes. La publication de la Plate-forme se poursuit à travers les pages des numéros subséquents. Ce texte, contrairement à beaucoup de textes cruciaux du mouvement révolutionnaire, émergeait non pas d'une étude académique mais bien de leur expérience révolutionnaire en Russie et pour beaucoup de la guérilla qu'ils et elles avaient menée en Ukraine, dans un premier temps contre les blancs puis finalement contre les bolcheviques.

L'histoire a souvent omis le rôle crucial que le mouvement anarchiste a joué dans la révolution russe. À l'époque il y avait environ 10 000 militants et militantes anarchistes en Russie, en plus du mouvement en Ukraine dont la figure la plus emblématique fut Nestor Makhno. D'ailleurs, il est à noter que le Comité militaire révolutionnaire, dominé par les bolcheviques, qui organisa la prise du pouvoir en octobre 1917 à Moscou, comptait en son sein au moins quatre anarchistes. De plus, les anarchistes étaient impliqués dans les soviets, qui s'étaient multipliés après la révolution de février. Les anarchistes étaient particulièrement influents dans les mines, sur les docks, dans les postes, dans les boulangeries et ont joué un rôle important lors du Congrès pan-russe des conseils ouvriers qui s'est réunit à la veille de la révolution. C'étaient ces comités que les anarchistes voyaient comme base de la nouvelle autogestion qui serait mise en place après la révolution.

Dès 1918, les bolcheviques trahirent la révolution et les intérêts de classe des travailleuses et travailleurs, en éliminant toutes les tendances qui pouvaient s'opposer à eux. En avril, plus de 600 anarchistes furent emprisonnés et beaucoup furent assassinés par la Tchéka. À partir de ce moment, une partie des anarchistes joignirent les bolcheviques sur la base de l'efficacité et de l'unité contre la réaction, et une autre partie continua la lutte pour défendre la révolution. Le mouvement makhnoviste en Ukraine et l'insurrection de Kronstadt furent leur dernières grandes batailles, et toutes les deux se terminèrent dans un bain de sang face aux bolcheviques. Beaucoup d'anarchistes à ce moment quittèrent la Russie et s'exilèrent un peu partout en Europe, notamment en France. En 1925, plusieurs d'entre eux dont Nestor Makhno, Piotr Arshinov et Ida Mett fondèrent la revue Dielo Trouda.

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samedi, juillet 25, 2009

Du club politique à l'organisation de masse

Un texte du hors-série de la revue Ruptures (mai 2009)

Quelques réflexions sur les rapports sociaux dans les organisations politiques

Et si, pour comprendre les échecs et même les succès d'un mouvement social il fallait tout autant étudier les rapports sociaux internes à l'organisation que son rapport de force face à l'État et au capital? C'est moins glamour que le recours aux théories des grands intellectuels de ce monde et beaucoup plus imprévisible. D'autant plus que cela demande temps, énergie, et remises en question personnelles importantes. On est loin d'une science exacte! Mais peut-être est-il temps que le mouvement révolutionnaire, sans se déclarer vaincu, fasse une profonde remise en question de son organisation. Comment devenir une organisation de masse? C'est bien là notre leitmotiv; mais nos principes politiques, notre analyse lutte de classiste, une présence soutenue dans les mouvements de lutte et la volonté de les radicaliser suffisent-ils?

Pour élargir la réflexion, ce texte propose quelques avenues de remises en question à partir du principe féministe le privé est politique. Souvent associé à tort à la publicisation (rendre public) des gestes individuels, le privé est politique est plutôt une politisation de la sphère privée et surtout, une dénonciation de la division de la vie en deux sphères (publique et privée) comme si l'une et l'autre n'étaient pas interreliées.

Nous sommes tous et toutes inévitablement situé-e-s dans les rapports sociaux, et s'il ne faut pas s'en flageller, il faut plutôt savoir les décoder et utiliser à bon escient notre pouvoir d'action pour réorganiser l'ordre des choses. À partir de constats individuels et collectifs, de remise en question et de remise à sa place, de réflexions sur des lectures à saveur théorique tout comme d'expériences personnelles, voici un petit bréviaire pratico-pratique pour aider à faire vivre des organisations égalitaires. À vous, bien sûr, de le compléter!

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mardi, juillet 21, 2009

Pour un courant libertaire de masse - Quatre réflexions en marge d’une refondation.

Un texte du hors-série de la revue Ruptures (mai 2009)

Avant de penser avoir une influence sur la société, sans parler de faire la révolution, il faudra que les anarchistes puissent atteindre une certaine masse critique. Pour y arriver, l'accumulation de forces est insuffisante, il faut aussi faire un saut qualitatif voire une petite révolution culturelle. Malheureusement, certains traits caractéristiques du militantisme révolutionnaire sont de véritables repoussoirs pour l'immense majorité de la population. Il y aurait deux ou trois petits trucs à changer qui hypothèquent notre avenir...

Une question de vocabulaire

(feu sur la langue de bois!)

Qu'on le veuille ou non, les libertaires partagent un langage de spécialistes qui n'a aucun écho en dehors d'un petit cercle d'initié-e-s. En fait, pour être plus précis, une bonne partie de notre vocabulaire est carrément incompréhensible pour le commun des mortels et porte souvent à confusion pour les autres. Idéalement, on parle (et on écrit) pour être compris. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Prenons un exemple simple: propagande. Ce mot a une connotation éminemment positive dans l'extrême-gauche. Par contre, le même mot a une connotation négative chez l'immense majorité des gens et rime avec manipulation et mensonge. Et nous, on n’arrête pas de dire qu’on fait de la propagande! Il en va de même avec plusieurs de nos concepts clefs et une partie de notre propagande (décidément!) qui est mal comprise (même chez les militant-e-s), ce qui vient créer une barrière superflue entre ce que l'on veut dire concrètement et... ce que (presque) tous les autres comprennent.

Non seulement l'utilisation d'un langage spécialisé rend une partie de notre travail politique inefficace, en ajoutant un filtre qui brouille la communication, mais elle rend l’intégration au mouvement plus ardue. On fait peur à beaucoup de gens, qui craignent de ne pas être à la hauteur, tandis que d'autres pensent que ce n'est pas pour eux parce qu'ils n'ont pas un profil intellectuel. Bref, la langue de bois est non seulement rebutante mais également intimidante.

Il faut faire attention à ce que l'on dit et comment on le dit. En bref, si on veut devenir autre chose qu’un mouvement d’intellos, il faut utiliser un langage que tout le monde comprend, une langue neutre. Normalement, toutes nos idées peuvent s'exprimer simplement, dans un langage de tous les jours (si vous en doutez, retournez lire Malatesta...). Il serait utile, même à l'interne et «entre-nous», de systématiquement faire l'effort d'expliquer et présenter nos idées en langage courant (autrement dit, de vulgariser). Par exemple, plutôt que de parler d'agitation et de propagande, on pourrait parler d'information et de sensibilisation ou de diffusion des idées. Ça aura peut-être l'air moins hard-core mais au moins on s'assurerait d'être bien compris par tout le monde (incluant les nouvelles personnes impliquées dans nos groupes, qui n'ont pas tous et toutes de bac ès discours d'extrême-gauche (ni même de bac, d’ailleurs!)).

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Féminisme et luttes de classes - Enjeux des théories de l’identité

Un texte du hors-série de la revue Ruptures (mai 2009)

La position de la NEFAC sur le patriarcat n’a jamais été claire. Si parfois on se revendique de l’anarka-féminisme, c’est jamais sans définir le terme ni faire référence à des auteur-e-s, ni même à un courant précis issu du mouvement social. On préfère plutôt s’en tenir à des positions «contre l’oppression des femmes», au même titre que lors d’enjeux précis contre le racisme ou contre l’homophobie. Mais il faut se rendre à l’évidence, la NEFAC n’a jamais été capable de dépasser cette position et d’avoir une réelle et effective unité théorique sur l’interrelation des systèmes d’oppression. Loin de moi l’idée d’en arriver à une conclusion ici. Ce texte se veut plutôt une exposition au meilleur de mes connaissances des idées théoriques qui existent déjà sur cette question pour en démocratiser la réflexion (souvent monopolisées par les milieux universitaires). Ainsi, j’espère qu’il amorcera une réflexion plus globale sur les enjeux des luttes de classes et que d’autres le complèteront ultérieurement.

Luttes de libération

La NEFAC-Québec
Présentement, la NEFAC reconnaît politiquement la diversité des luttes de classe et des formes d’aliénation, en mettant tout particulièrement l’emphase sur la lutte des femmes, de genre et contre le racisme. On les appelle communément «oppressions sociales» dans ce sens qu’elles sont interreliées au système économique tout en étant autonomes. Leur logique de production et de reproduction est plutôt reliée à la socialisation (les stéréotypes, les institutions sociales, etc., bref, les rapports sociaux) qu’à une dénonciation économique et politique de leur système autonome. Pour ce qui est de la pratique politique, on est généralement à la remorque de l’actualité, c’est-à-dire qu’on va se mobiliser lorsqu’il y a des reculs face aux libertés individuelles, que ce soit C-484 (droit des femmes) ou Montréal-Nord (racisme) ou encore contre l’homophobie à Québec. L’organisation du Québec, pour sa part, n’a aucune structure spécifique tandis que la fédération a un comité femme.

Le contexte général
Il y a très certainement une perte de sens de l’universalisme qui traverse les mouvements sociaux. On nage en pleine fragmentation des mouvements sociaux où l’on se replie sur l’identité pour construire un contre-pouvoir, principalement basé sur la volonté d’être inclus-e-s dans le projet politique. Au plan théorique, la définition foucaldienne du pouvoir fait «des petits». On sort d’un cadre théorique macrosocial où les classes sont en lutte pour se concentrer sur une analyse individualisante. Dans le fond, c’est un rejet de la libération post-révolutionnaire et dans cette optique, il vaut mieux miser sur le pouvoir d’action des individus pour transformer les inégalités d’aujourd’hui.

L’interrelation entre les identités est un enjeu important. Le problème pour l’anarcho-communisme c’est que présentement, il ne développe pas de nouvelles «idées» ou, pour être plus précise, il ne réfléchit pas aux transformations sociales qui ont percé les rapports sociaux sous l’impulsion des revendications multiples des mouvements sociaux. Il faut dire que la réalité est complexe, certes, et que nous sommes davantage propulsé-e-s par les luttes concrètes que par des enjeux purement théoriques. N’empêche, notre vision des rapports sociaux et de l’interrelation des aliénations et des luttes de classe doit être débattue.

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vendredi, juillet 17, 2009

Ruptures Hors Série: La NEFAC à Québec (2001-2008) - Bilan d’une implication


Un texte du hors-série de la revue Ruptures (mai 2009)que nos camarades de Québec ont commencé à mettre en ligne.

Je m’implique dans le mouvement anarchiste depuis maintenant une dizaine d’années. Avant d’arriver à l’anarchisme, j’ai milité pendant 5 ou 6 ans dans ce qui tenait lieu de mouvance radicale au début des années 1990, un mélange de trotskisme, d’antifascisme et de luttes étudiantes. Après quelques années d’implication à l’UQAM avec le MDE (Mouvement pour le droit à l’éducation) puis avec le CAP (Comité d’action politique), je participe à la création du Groupe libertaire Frayhayt au mois de septembre 1999, puis de la CLAC au mois de mars 2000.

J’ai appris l’existence de la NEFAC quelques mois avant le Sommet des Amériques, au cours de l’été 2000 si mes souvenirs sont bons. J’avoue avoir été plutôt sceptique quant à ses chances de réussir. Combien pouvait-il y avoir d’anarcho-communistes au Québec? Une douzaine? Non, vraiment, ça ne pouvait pas fonctionner. Il faut dire que l’expérience dans laquelle j’étais plongé –la CLAC- était pour le moins prometteuse. Ce à quoi nous rêvions, un mouvement de masse anti-capitaliste, était en train de prendre forme sous nos yeux, porté par la vague anti-mondialisation. Nous étions en mesure de mobiliser des milliers de personnes, non plus sur de vagues mots d’ordre dénonçant les effets du néolibéralisme (comme c’était le cas depuis plusieurs années), mais bien sur un rejet clair des fondements du système capitaliste. Mieux encore, les principes de démocratie directe, d’auto-organisation et d’éducation populaire étaient au coeur de cette démarche. Si les mois précédant le Sommet ont pu être grisants (et stressants), autant le Sommet lui-même a été à la hauteur de mes espérances. C’est à peine si j’ai eu connaissance de la participation de la NEFAC à ces événements, tellement les rues de Québec foisonnaient d’anarchistes et de révolutionnaires en tout genre.

L’après Sommet m’a vite fait déchanter. Dès le mois de juin, je rejoins celles et ceux qui, à Québec, s’étaient regroupé-e-s sous l’acronyme CASA (Comité d’accueil du Sommet des Amériques) pour une fin de semaine de réflexion près de Valcartier. Une trentaine de personnes, pour la plupart des étudiants et des étudiantes à l’Université Laval, participent à cette assemblée d’orientation. Malgré des débats intéressants, aucune perspective claire ne se dégage de la rencontre. Le Sommet est maintenant chose du passé, et avec lui, plusieurs des personnes présentes vont peu à peu abandonner l’activisme. Cette perspective –ou cette absence de perspectives- ne m’enchantait guère. Je collaborais de plus en plus régulièrement au journal «Rebelles». Je pensais pouvoir poursuivre sur cette lancée à mon retour à Québec. Malheureusement, le collectif qui édite «Rebelles» cesse lui aussi ses activités au cours de l’été. Je me tourne alors vers la seule organisation susceptible d’amener une implication à long terme, pour laquelle un projet collectif commun – le communisme libertaire- n’est pas un «tabou», mais quelque chose de pleinement assumé.

Je deviens sympathisant de la NEFAC au mois de juillet 2001. Quelques jours plus tard, le 23 juillet, je prends la parole au nom du groupe anarchiste Émile-Henry dans une manifestation pour dénoncer l’assassinat de Carlo Giuliani, devant le consulat italien à Limoilou, Je deviens membre de la fédération peu de temps après. Malgré quelques bémols à propos de la plateforme de la NEFAC, il me semblait plus important de me joindre à un groupe souhaitant développer un courant anarchiste organisé que d’aller de sommet en sommet, d’une campagne à l’autre, sans perspective révolutionnaire.

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samedi, septembre 22, 2007

RUPTURES: La revue francophone de la NEFAC

Ruptures tente d'aborder un champ non couvert par la presse d'agitation: l'analyse et la théorie.

Cinq numéros ont été publiés à date:

#1:
Dossier spécial sur l'organisation
#2:
Dossier spécial sur le patriarcat
#3:
Dossier spécial sur les classes sociales
#4:
Dossier spécial sur le nationalisme, le racisme et l'extrême-droite
#5:
Dossier spécial sur les contre-pouvoirs
#6:
Mouvements communautaire et anarchiste : une rencontre fructueuse?
#7
S'organiser à l'école; Quand l'extrême-droite se mêle de santé et d'environnement; Oaxaca


Abonnement et distribution:

Une revue militante ne peut survivre que grace aux abonnements, alors, abonnez-vous! Québec/Canada régulier: 15$ pour 4 numéros, soutien et hors-Québec/Canada: 30$ et plus.



Pour la distribution:
5$ poste payée l'ex. (il reste encore des copies des six premiers numéros); pour plus d'exemplaires, contactez-nous. Les chèques peuvent être fait à l'ordre de "Groupe Émile-Henry".


Pssit : Nous sommes disposéEs à faire des échanges avec d'autres publications libertaires (genre 20 copies contre 20 copies).


Pour toute correspondance: Collectif anarchiste La Nuit, a/s E.H., C.P. 55051, 138 St-Vallier Ouest, Québec (Qc), G1K 1J0, Canada.