Lorsque le YMCA du Québec bafoue ses membres

Le 13 novembre dernier, à 6 semaines d’avis, le YMCA du Québec annonçait la fermeture de 3 YMCA, ceux de Guy Favreau, Hochelaga-Maisonneuve et Pointe-Saint-Charles pour le 31 décembreEt VLAN, le comité « Gouvernance et leadership » sous la direction du PDG Stéphane Vaillancourt a décidé de mettre la clé sous la porte (suite…)

Le Bâtiment 7 de nouveau menacé: le CHAT s’en mêle


Depuis son ouverture au public en mai 2018, la communauté émergente du Bâtiment 7 (17 collectifs et une centaine de membres) est engagée à faire vivre un « territoire libéré » dans l’esprit du Bien Commun. Dans cette longue bataille pour apprivoiser la récupération d’un territoire en créant un espace d’appropriation communautaire, autonome et en résistance, bref, une voie vers la sortie du capitalisme, le B7 ne peut pas ignorer les dimensions conflictuelles qui l’entourent et qui à l’occasion l’assaillent.

Ainsi, le Cercle général du Bâtiment 7 (assemblée générale des membres du B7) a mandaté le collectif 7 ÀNOUS sur la base d’une proposition pour négocier un compromis avec la Fonderie Darling/Quartier Éphémère, une association culturelle. Cette dernière refuse de négocier et menace le B7 de poursuites judiciaires.

Face à ce constat, le CHAT a décidé de s’en mêler.

Contexte du litige (suite…)

Sans équivoque, les éluEs laissent tomber le B7

Dans notre dernier article, le 7 ÀNOUS posait la question à ses éluEs (voir article précédent) « Les éluEs du Sud-Ouest soutiennent-illes vraiment le projet du Bâtiment 7? ».

Un petit groupe de militantes et de militants du collectif 7 ÀNOUS sont retournéEs interpeller les éluEs de l’arrondissement du Sud-Ouest le 12 août dernier réitérant la même demande d’appui des éluEs pour empêcher la construction de condos sur 2 lots adjacents au Bâtiment 7.
Les déléguéEs du B7 y ont rajouté 2 questions reliées au même dossier, à savoir que le groupe Mach (oui, oui le même qui tente agressivement de faire échouer la transaction Transat/Air Canada) doit obtenir une dérogation mineure pour avoir son permis de construction. Et bien nos éluEs nous ont annoncé, en primeur, qu’ils et elles voteraient CONTRE, même si des citoyenn-nes et la communauté mobilisé venaient au conseil s’y opposer. (suite…)

Les éluEs de l’arrondissement Sud-Ouest soutiennent-illes vraiment le projet du B7 ?

En 2011 au plus fort de la controverse avec le groupe Mach pour lui arracher le Bâtiment 7, le Collectif 7 ÀNOUS avait revendiqué sans succès la non-construction de logements de 2 terrains bordant le Bâtiment 7 (les lots 3 et 4 sur la photo), une aberration en termes d’aménagement urbain disait-on à l’époque.

8 ans plus tard, la controverse entre le plus gros propriétaire immobilier privé du Québec et le 7 ÀNOUS atteint un nouveau paroxysme. L’erreur de planification urbaine de 2011 apparaît encore plus flagrante aujourd’hui en regard de l’évolution concrète du Bâtiment 7. Bref, les militantEs avaient vu juste.

Il n’est donc pas étonnant que le 7 ÀNOUS (suite…)

Le turbo-capitalisme à un jet de pierre du Bâtiment 7 mais à des lunes de notre besoin d’humanité.

Nous reproduisons ci-dessous le message du Collectif 7 ÀNOUS (que vous apercevez sur la photo prise au Bâtiment 7) qui tient à se dissocier d’un événement (22 au 24 mai 2019) que certains auraient tendance à mêler volontairement, pourtant deux projets aux antipodes quant aux buts et à la philosophie.

DUR LENDEMAIN

Cette semaine s’est ouvert à Pointe-Saint-Charles, sous le thème de « demain », la version 2019 de C2 Montréal (C2, pour commerce et créativité). C2 Montréal, c’est la foire commerciale « la plus avant-gardiste au monde » (intelligence artificielle, biotechnologie, « écoresponsabilité », yoga avec chèvres, menu végétalien et ainsi de suite), à 1 600$ la journée. Alors que notre quartier est décimé depuis des années par l’embourgeoisement, la grande classe d’affaires vient se pavaner chez nous pour se donner une image d’avant-garde. C2 Montréal est en effet un habitué des lieux excentrés au fort potentiel de « développement » et de « créativité ». Il est donc tout naturel que la Pointe leur soit tombée dans l’œil. (suite…)

L’industrie immobilière veut notre bien et… l’aura.

Un beau stade pour nous
Le stade de baseball, ça fait les manchettes. Voilà l’image toute trouvée pour écarter élégamment la contestation sur l’enjeu majeur que représente le potentiel de développement immobilier du Bassin Peel, un secteur dans la partie Est de Pointe-Saint-Charles. Contrairement au déménagement raté du casino au même endroit en 2006 qui portait une charge sociale importante : le jeu et ses répercussions négatives sur un milieu de vie, ce n’est pas le cas pour le baseball. Présenté par ses promoteurs et les médias, qui en beurre épais, comme ayant uniquement des retombées positives (spectacle, emplois, consommation, image internationale et j’en passe) pour Montréal, qui pourrait s’opposer à un nouveau stade baseball à Montréal? Et ce, même s’il y en a un dans l’Est de la ville qui nous coûte les yeux de la tête, (on y prévoit d’ailleurs 750 millions$ d’investissement sur les 10 prochaines années).

Les groupes communautaires de Pointe-Saint-Charles ont bien compris que le baseball n’était pas l’angle de résistance à adopter, la plupart de leurs membres, semble-t-il, ne sont pas prêts à se mobiliser là-dessus. Le consensus médiatique fabriqué autour du stade est presque total en cette ère de société de consommation/spectacle, une normalité quoi! (suite…)

Les promoteurs immobiliers: menace permanente à la vie du Bâtiment 7 et de la communauté locale

En cette fin d’année 2018 où les changements climatiques ont fait un bond inespéré dans la trame politique locale et mondiale, aucune vague ou tsunami n’a frappé le « monde immobilier ». Au contraire, nous avons assisté à des records d’activités immobilières partout au Canada et à Montréal et conséquemment à la dégradation des conditions de logement pour une partie significative de la population. l’immobilier risque de rester un enjeu majeur pour la qualité et les conditions de vie dans les communautés locales.

Le Bâtiment 7 dans la tourmente
La récupération du Bâtiment 7 après 8 ans de lutte (2009 – 2017) est une victoire significative pour le militantisme local à Pointe-Saint-Charles. L’entente signée à l’Hôtel de ville en 2012 concédait le bâtiment au Collectif 7 à nous. Mais ce n’est que 41/2 ans plus tard que le Collectif 7 à nous en prenait possession. La fierté et la satisfaction étaient palpables au sein du Collectif 7 à nous, des membres du B7 et des sympathisantEs lors de l’ouverture « officielle » au public le 5 mai 2018.
Cela dit, cette date du 5 mai ne signifiait pas la fin d’une histoire de lutte, mais plutôt l’affirmation que l’aventure du Bâtiment 7 était entrée dans une démarche d’appropriation vers l’apprentissage à tâtons de l’AUTONOMIE collective. Il ne s’agit pas seulement d’un déroulement interne de l’écosystème du B7 mais également un processus visant à rejaillir dans la communauté locale, le quartier Pointe-Saint-Charles. Dans cet esprit, la vision d’aménagement urbain du Collectif 7 à nous (services collectifs auto-organisés, convivialité des espaces, sécurité urbaine collective, etc.) se trouve en confrontation avec les promoteurs immobiliers dont l’objectif principal est la recherche du profit maximum basé autour d’un urbanisme de « consommation » (commodités pour l’auto individuelle, propriété privée du sol, etc.). (suite…)

Autonomie et lutte à l’embourgeoisement au Bâtiment 7

La récupération du Bâtiment 7 après 8 ans de lutte (2009 – 2017) est une victoire significative pour le militantisme local à Pointe-Saint-Charles. La fierté et la satisfaction étaient palpables au sein du Collectif 7 à nous, des membres du B7 et des sympathisantEs lors de l’inauguration « officielle » le 5 mai dernier. Cela dit, cette date du 5 mai ne signifiait pas la fin d’une histoire de lutte, mais plutôt l’affirmation que l’aventure du Bâtiment 7 était entrée dans une démarche d’appropriation vers l’apprentissage de l’AUTONOMIE collective.

Cette notion est sans aucun doute comprise différemment selon les « réalités radicales » des unEs et des autres. Apprendre l’autonomie collective dans la « vraie vie » (suite…)

Ils sont dangereux, il faut les détruire

Le 22 janvier dernier, nous avions salué la victoire des zadistes de Notre-Dame des Landes (NDDL) contre le projet d’aéroport. Mais nous écrivions aussi que « l’État a reculé. Mais c’est un recul stratégique. Il est conscient que ce mouvement des ZAD percole le territoire français ici et là alors que parallèlement s’effrite la légitimité des appareils politiques de représentation dans la société ».

Ils et elles sont à peine 200 qui s’acharnent à construire un projet collectif d’agriculture, d’élevage et autres productions artisanales. Mais ils et elles sont dangereux, car ils et elles ont décidé de travailler la terre en dehors des cadres et des normes de l’agriculture productiviste, de l’endettement au Crédit Agricole et de la propriété privée. (suite…)

Des Notre Dame des landes partout

Un événement important pour le monde du militantisme alternatif s’est déroulé mercredi le 17 janvier. Le gouvernement français a renoncé à construire un nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes près de Nantes.

Quelques 300 occupantEs, dont les 5 derniers agriculteurs résistants, des 1800 hectares expropriés sont parvenuEs après 10 ans d’une lutte exemplaire à faire reculer l’État français ainsi que la multinationale Vinci à qui les terres avaient été cédées (l’État a exproprié 50 agriculteurs) pour réaliser un nouvel aéroport.

En ces temps ou les États et les multinationales s’activent dans la voie de la concurrence/fuite-en-avant du néolibéralisme, la victoire des zadistes (ZAD – Zone à défendre) de Notre-Dame des Landes est significative même si elle est fragile en regard des rapports de force existants. (pour en savoir davantage sur NDDL) (suite…)

Bâtiment7 : symbole de la résistance appropriative

Pour celles et ceux qui suivent les péripéties socio-politiques de l’appropriation du bâtiment 7 à Pointe-Saint-Charles, un party « intime » se voulant la toute première activité d’appropriation publique et collective à l’intérieur du B7 s’est déroulé dans la soirée et la nuit traversant 2017 à 2018. De 2 à 300 personnes y compris de nombreux enfants ont foulé ensemble et à divers moments du 31 et du 1er, les futurs locaux des Sans taverne (brasserie/bar/café) et de l’épicerie de quartier autogérée Le Détour, transformée en salle de danse pour l’occasion. Musique, boissons, bouffe, jasettes et jeux ont ponctué cet émouvant moment.

On voit ici les 12 membres de la chorale libertaire de la Pointe..

Au-delà de cette première fête qui se déroulait pour la toute première fois à l’intérieur, c’est bien la dimension politique du bâtiment 7 qui sous-tendait cette fête de solidarité. Et (suite…)

Élection municipale: Ils ont voté et puis après !

L’enthousiasme est palpable dans la gauche réformiste montréalaise à la suite de l’élection de Valérie Plante et de Projet Montréal. Avec raison, car on vient au moins de se débarrasser d’un « mon’oncle de la politique » en faveur d’un parti qui s’affiche beaucoup plus près des préoccupations de la vie quotidienne dans les quartiers. Dire que le départ de mon’oncle Denis n’est pas rafraichissant pour les progressistes serait de nier une évidence.

La plupart des chroniqueurs ont analysé sous toutes les coutures l’étonnant résultat électoral. Notant combien l’image de fraicheur de la nouvelle mairesse contrastait face au style politicien traditionnel, populiste et paternaliste de Denis Coderre. Pour les médias de masse, qui avait tous donné leur appui à Coderre, la conclusion générale est qu’on vient de voir surgir la génération X (1966-1976) au pouvoir à Montréal, essentiellement parce que Coderre a fait une mauvaise campagne et que l’image de Valérie et son style l’ont largement emporté sur celui de Denis. On a même eu droit à une émission d’analyse du sourire de Valérie à Radio-Canada, ce lundi 13 novembre. (suite…)

Disparition du Café l’Artère : la nécessité de sortir de l’économie capitaliste

Le café l’Artère ça vous dit quelque chose? Cette coopérative de solidarité, sise au 7 000 avenue du Parc dans Parc-Extension, a fermé ses portes en juin dernier. L’Artère était un lieu de rendez-vous apprécié des milieux sociaux et culturels militants. Six ans d’implication sociale « à réseauter, à créer des ponts solidaires et des projets créatifs novateurs,» comme le mentionne le communiqué de presse du 27 juin dernier. (suite…)

Le B7 : de quelques enjeux vers une sortie du capitalisme

Extirpé des mains d’un grand propriétaire immobilier un immeuble industriel voué à la démolition, c’est déjà un exploit. L’obtenir gratuitement avec en plus une indemnisation financière de 1 million$ par un rapport de force basé sur une lutte sociale et politique montre que le 7ànous et ses militant-e-s ont largement évité le cheminement commun emprunté généralement par les mouvements sociaux dans ce genre d’enjeu (demande d’expropriation par l’État ou la Ville). (suite…)

Le B7 : cession « officielle » et quelques leçons d’une lutte exemplaire

Qui dans les milieux de gauche alternatifs à Montréal n’a pas entendu parler du Bâtiment 7 (B7), et par ricochet du Centre social autogéré de Pointe-Saint-Charles (CSA)?
Petit rappel : Après 3 ½ ans et demi d’une bataille incessante menée par le Collectif 7àNous et le CSA, un accord de développement est obtenu à l’Hôtel de Ville de Montréal le 22 octobre 2012. Le groupe Mach, grand capitaliste immobilier, cédait alors le Bâtiment 7 pour 1$ + un don de 1 million$ et la décontamination du site. C’était une 2e défaite en 7 ans face au mouvement social du quartier qui, lors de sa victoire contre le casino, avait fait tomber du même coup une entente de 25 millions$ entre Loto-Québec et le groupe Mach. Cette longue bataille exceptionnelle est racontée dans un petit livre d’une centaine de pages publié aux Éditions Écosociété : « Bâtiment 7, victoire populaire à Pointe-Saint-Charles ». (suite…)

Blocage de la voie ferrée à Pointe-Saint-Charles

Par l’Agence de presse libre de Pointe-Saint-Charles

Dans un geste de solidarité avec les Premières Nations de Standing Rock un groupe de 15 militantes et militants allochtones ont bloqué vers 16h le 15 novembre la voie ferrée à Pointe-Saint-Charles. L’action de blocage a duré une vingtaine de minutes, au point de circulation ferroviaire le plus achalandé à Montréal. Les policiers ont menacé d’intervenir au moment ou un train de marchandises a dû s’immobiliser. (suite…)

Sud-Ouest: Appel à un rassemblement en solidarité avec Standing Rock

par l’Agence de presse libre de Pointe-Saint-Charles

now-is-the-timeUn appel à se rassembler est lancé par des résidents et résidentes du Sud-Ouest de Montréal en soutien à la lutte des protecteurs de l’eau à Standing Rock. Ci-dessous le contenu de l’appel qui circule sur Facebook.

ENGLISH BELOW

Rassemblement en soutien à la lutte des protecteurs de l’eau à Standing Rock à North Dakota.

Mardi le 15 novembre 2016 de 16h à 18h

Parc de la Congrégation (coin Wellington et Sébastopol)

AMENER VOS PANCARTES ET DE QUOI FAIRE DU BRUIT!

Appel – Call to action: https://youtu.be/pKQLnDJ1YzM

INFORMATION:

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Brique à brac au B7

RENDEZ-VOUS: 5 novembre de 10h à 16h au B7

Il y a longtemps qu’on avait parlé du projet B7 et du Centre social autogéré (CSA). Plusieurs dans le réseau militant radical le croient mort. Ce qui n’est pas le cas. Depuis la victoire politique qui confirmait l’obtention du Bâtiment 7,  le 22 octobre 2012 – et oui plus de 4 ans déjà – les militant-e-s ont dû affronter toute la panoplie des embûches inhérentes au système politico-administratif propre à notre système capitaliste. Une longue histoire pourrait et devrait être écrite là-dessus.
Résilience et ténacité
Autant les quelques militant-e-s du B7 que ceux et celles du CSA ont réussi jusqu’ici à maintenir la flamme face à l’inertie des pouvoirs publics et privés. (suite…)

Pour un espace autogéré à St-Henri !

La gentrification transforme St-Henri en un quartier de destination où les bourgeois.e.s des nouveaux condos et leurs ami.e.s viennent en BMW pour se montrer avec un expresso à la main ou une crème glacée de luxe !

La gentrification n’améliore pas les conditions de vie des locataires des quartiers populaires, elle les efface de l’espace public, derrière les « belles » vitrines, et elle les éloigne, à la marge, où les loyers sont encore un peu moins chers.

 Manif le 29 octobre 14h – métro Lionel-Groulx

Toute l’année, des résidant-e-s de St-Henri, des groupes communautaires, des Collectif luttent pour dénoncer la gentrification et ses impacts. Ils manifestent, ils déposent des mémoires, ils font de l’action directe. Inscrit dans ce mouvement de lutte, les membres du Collectif pour un Espace Autogéré veulent aussi développer une alternative à la gentrification commerciale de la rue Notre-Dame en (suite…)

Le chantier des possibles: un film de résistance

La cinéaste Ève Lamont a filmé durant 10 ans à la Pointe-Saint-Charles autour de deux expériences issues de luttes de résistance à l’embourgeoisement. Des résident-e-s du quartier, de générations diverses et liés aux luttes locales sont les protagonistes de ce film/documentaire.

Surnommé affectueusement La Pointe, Pointe-Saint-Charles est un quartier populaire du sud-ouest de Montréal actuellement pris d’assaut par les promoteurs immobiliers. Face aux tours à condos de luxe qui poussent comme des champignons aux abords du canal Lachine, les résidents de La Pointe sont menacés d’exclusion par un boom immobilier d’une ampleur jamais vue auparavant. (suite…)

Madeleine Parent: une lutte qui continue

Honorer Madeleine Parent avec un parc en son nom est l’excellente idée que viennent de concrétiser le maire Dorais et l’équipe d’élu-e-s de l’arrondissement Sud-Ouest.

Militante syndicale et féministe décédée en 2012, Madeleine Parent a laissé sa marque par son engagement à soutenir la syndicalisation dans les usines de textile (où travaillait une majorité de femmes) y compris dans le quartier St-Henri. C’était à l’époque (les années 1940-50-60) où le « Québec de Duplessis » était marqué par une répression furieuse du droit des travailleurs et travailleuses à la syndicalisation. Avec les conséquences que Madeleine Parent fut emprisonnée 5 fois et condamnées pour sédition à 7 reprises. Voilà un bel exemple de détermination militante. (suite…)

Exposition: Collages politiques et tripes ouvertes – Vernissage: jeudi 8 septembre

Collages politiques et tripes ouvertes est une exposition des œuvres de Tournesol Plante.

Les Peintures-collages de Tournesol Plante, sont inspirées par de nombreux mouvements artistiques et politiques, tels que l’expressionnisme allemand, DadA, les situationnistes et l’anarcho-punk.

Tout en travaillant la peinture sur de la toile, l’artiste ne s’empêche pas d’y coller une foule de matériaux trouvés dans la rue : images de magazines, bouts de métal rouillé, textes dactylographiés, tissus… pour donner une texture « vivante » à ses tableaux. Par les sujets de ses œuvres, il dénonce un système économique et politique dans lequel nous sommes prisonniers. (suite…)

Attaque d’un commerce à St-Henri : il y en aura d’autres

« L’attaque » par une trentaine de personnes masquées (Vincent Larouche, journal La Presse, 29 mai 2016) sur un commerce rue Notre-Dame dans le quartier Saint-Henri a fait du boucan auprès des médias. .Ce n’est pas la première fois (ni la dernière) qu’un tel type d’événement se produit. On peut logiquement supposer qu’avec l’aggravation continue des conséquences de l’embourgeoisement sur les conditions de vie d’une partie importante des populations locales dans les quartiers subissant l’embourgeoisement, de telles actions d’éclat risquent de perdurer et même de se durcir. (suite…)

Lettre au maire Dorais

Je vous fais parvenir ci-joint deux photos. Les images parlent. La première a été prise dernièrement sur un terrain, propriété de la ville. Il est situé tout au bout de la rue Island au nord de St-Patrick. On y voit la plus grande partie du terrain nivelé au sol par ce qui semble être un tracteur. Les traces sur le sol en font foi.
Belle job propre diront certains, mais en fait le résultat est plutôt le saccage d’une bonne partie d’un jardin de fleurs et d’épices, jardin que nous avons nommé « jardin de la liberté » et qui fut réalisé par des citoyens-nes sur une période de 4 ans entre 2007 et 2011. Depuis ce temps, il a été régulièrement entretenu (y compris les abords de la rue devenue un dépotoir avec le passage des années et l’herbe à poux qui y poussait allègrement) par certains passants et cyclistes qui empruntent la piste de la rue Island.

Durant les derniers mois une entreprise qui effectue des travaux de voirie dans les alentours entrepose des matériaux sur la rue Island et se sont permis sans gêne d’empiéter et de défigurer une entrée de la Pointe que plusieurs apprécient durant la belle saison. (suite…)

Dimanche, 14h00 : Contingent du Sud-ouest pour le 1er mai.‏

Dimanche, 14h00 : Contingent du Sud-ouest pour le 1er mai.

Appel à la formation d’un contingent anticapitaliste du Sud-ouest pour 1er mai, ce dimanche à 14h00, au métro Place-Saint-Henri. Une manifestation traversera le quartier avant de rejoindre le rassemblement de la CLAC au centre-ville.

Le 1er mai est à nos porte! Une manifestation anti-capitaliste est appelée au centre-ville à l’occasion de cette Fête internationale des travailleurs et travailleuses. (suite…)

La révolution arrive-t-elle par en-dessous?

Dernièrement à Montréal 2 événements plutôt discrets (lire : qui n’ont pas encore attiré les médias mainstream) ont rassemblé quelques centaines de personnes, des militant-e-s de la transformation sociale et économique qui se veulent alternatifs. Des anti-capitalistes, anars ou autres, des gens plus ou moins branchés entre l’économie sociale sauce québécoise ou économie post ou anti-capitaliste.

Voilà qui donne une certaine idée des gens qui ont fréquenté les rencontres « Transformer Montréal » à 5$ l’entrée, mais comprenant les repas et « Sortir du capitalisme » avec entrée gratuite (suite…)

Économie et anarchie

Une série de 4 soirées sera présentée dans le cadre de l’université populaire (UPOP Montréal) autour du thème de l’économie et l’anarchie. Petit rappel pour dire que l’anarchisme y va de propositions bien concrètes et diversifiées durant son histoire. Ce cours fera un tour d’horizon général des principales tendances théories et pratiques anarchistes en ce qui a trait à l’économie.

les soirées sont offertes à La Passe, 1214 de la Montagne, en plein centre-ville (métro Guy ou Peel).
lundi le 14 mars – La propriété, vol ou liberté ?
Lundi 28 mars – Collectivisme et anarcho-syndicalisme
Lundi 11 avril – Communisme et anarchie
Lundi 25 avril – L’économie anarchiste aujourd’hui (suite…)

À nous la Ville! : Recomposition d’une gauche politique municipale.

« À nous la ville », un slogan de la même lignée que celui qui a inspiré pendant un certain temps une lutte contre l’embourgeoisement sous l’appel de « À qui la ville ?», adapté au quartier « À qui la Pointe ? » Derrière cette idée, c’est l’appropriation du territoire qui est en jeu. Ainsi, À nous la ville! dit clairement que les citoyens-nes doivent se réapproprier la gestion des communautés locales.

On le sait, à l’échelle du Québec le portrait démocratique est désolant. Les politiques et les discours des divers partis néo-libéraux (parti libéral, parti québécois, Coalition démocratique) dominent outrageusement la scène. Au niveau parlementaire, seul Québec solidaire (gauche social-démocrate largement minoritaire) maintient une présence que (suite…)

Autocratie municipale

C’est le titre que porte le 63e numéro de la revue sociale et politique A Bâbord a produit un dossier d’une vingtaine de pages sur l’état de la politique municipale au Québec. La dizaine d’articles rassemblée par plusieurs auteur-e-s impliqué-e-s dans les enjeux locaux, couvrent autant des villes grandes et moyennes que des villages répartis sur le Québec.

Outre les critiques récurrentes que l’on observe généralement lorsqu’on parle de « démocratie » municipale ou locale, l’intérêt de ce dossier est de constater que les structures de la démocratie locale sont en quelque sorte le reflet de ce qui se passe aux « niveaux supérieurs » des autres gouvernements. En somme, même si les structures politiques locales sont les instances politiques le « plus près des gens », lorsque ces derniers tentent de faire valoir les intérêts communs, ils et elles font souvent face au même hermétisme caractéristique de l’État.

En somme une bonne synthèse de la condition déplorable de la démocratie représentative au niveau local à l’échelle du Québec.Babord63_Dossier

Controverse autour du 2155-2175 St-Patrick

Le Mardi 12 janvier 2016, les élu-e-s de l’arrondissement du Sud-Ouest ont rejeté un projet immobilier
décrit par le journal Le Devoir comme ceci « démolition d’un bâtiment existant et construction d’un immeuble de six étant comportant 185 condos, 77 logements sociaux, ainsi que des espaces à vocation communautaires et des bureaux ». Au-delà, de ce dossier particulier où sont en jeu la réalisation de logements sociaux dont ont grandement besoin les ménages du quartier, c’est toute l’ambiguïté qui persiste dans le milieu militant local sur l’absence d’une vision cohérente et d’une stratégie efficace pour lutter contre l’embourgeoisement dans le contexte actuel.

Un NON bureaucratico-politique

Cette décision des élu-e-s de Projet Montréal, majoritaires au conseil, contesté par le maire Dorais, est basé sur un principe tout à fait louable. Il faut arrêter le développement à la pièce autour du canal de Lachine et se donner une vision cohérente. Ce principe est sans doute partagé par tous les (suite…)

Yvon Lamarre : douteuse apologie du personnage

Lorsqu’une personnalité connue décède, on assiste à l’apologie du personnage oubliant volontairement ses travers, même les plus graves. Faire l’apologie d’Yvon Lamarre de son vivant, figure connue du Sud-Ouest, réjouira sans doute ses admirateurs, mais laissera un goût amer à d’autres.

Ce qui nous intéresse ici n’est pas son bénévolat ni ses années de services dans de belles entreprises capitalistes. Ça, on s’en fout un peu et même pour plusieurs, complètement. Ce qui nous interpelle par le communiqué des élu-e-s du 3 novembre dernier, ce sont les 20 années de ce politicien conservateur et néo-libéral qui a sévi sur la place publique.

On voit ici Yvon Lamarre
(suite…)

GRÈVE DU COMMUNAUTAIRE: Y aura-t-il une suite au moment historique ?

Moment historique comme l’affirmait François Saillant du FRAPRU à la tribune précédant le parcours de la manifestation. En effet, plus de 1350 groupes communautaires de services et de défense des droits à travers le Québec ont fermé leurs portes durant 2 jours. Cette première grève de l’histoire est-elle un aperçu de ce que pourrait être une grève sociale contre l’austérité? À Montréal, les quelque 350 groupes en grève ont mobilisé environ 7000 personnes à la marche. (suite…)

Le grand dérangement, ça suffit!

On le voit si peu. On ne s’en rend presque pas compte. Pourtant des dizaines sinon des centaines de ménages qui ne parviennent plus à trouver des logements abordables partent petit à petit du quartier, presque sans faire de bruit. Si on les rassemblait d’un seul coup de tous les quartiers populaires de Montréal sur deux ou trois ans, cela équivaudrait à un exode massif, une image telle que le « grand dérangement Acadien » de 1755, cette grande déportation coloniale de l’époque. (suite…)

Écoles : Piquets de grève à Pointe-Saint-Charles

par Anna Kruzynski

Piquet à l'École Charles-Lemoyne

Piquet à l’École Charles-Lemoyne

Enseignant.es, soutenu.es par des parents solidaires, ont tenu aujourd’hui des piquets devant les Écoles Charles Lemoyne et Jeanne Leber à Pointe-Saint-Charles. Il s’agit de la première journée de grève de cet automne qui risque d’être chaud.

Piquet à l'École Jeanne Leber

Piquet à l’École Jeanne Leber

34,000 enseignant.es sont en grève aujourd’hui: « La FAE n’a d’autre choix que d’utiliser ce moyen pour assurer à ses membres de meilleures conditions de travail, protéger les conditions d’apprentissage des élèves et défendre l’école publique » (Communiqué FAE, 8 septembre 2015). Un grand rassemblement suivi d’une manifestation sont prévus pour cet après-midi. Plus de 17,000 étudiant.es des CEGEPS et universités en grève viendront grossir les rangs.

Les parents impliqués au Regroupement Je protège mon école publique organisent des chaînes humaines autour des écoles tous les 1 du mois 30 minutes avant de début des classes: « Le 1ier septembre dernier, nous étions plus de plus de 21 000 personnes dans plus de 270 écoles primaires et secondaires de 16 des 17 régions du Québec » (http://jpmep.com/). A Charles-Lemoyne près de 175 personnes s’étaient mobilisé.

Continuons le combat.

CSA: l’alternative qui vient… la lutte se poursuit

Lutte, frustration et résilience ont été depuis 3 ans la combinaison qui a confronté les militantes et militants du Centre social autogéré de Pointe-Saint-Charles (CSA).

On voit ici le B7 photographié dernièrement avec les nouveaux remblais.

En effet, pour faire une histoire courte, mais qui en vaudrait sans doute une longue, rappelons que le mouvement de lutte populaire enclenché en 2009 en vue de l’accaparement du bâtiment 7 des (suite…)

La politique

Mercredi le 2 septembre 2015Peoples_Administration_Direct_Democracy_Self_Rule

Le Ministre de l’éducation n’a pas du tout la même conception du politique que moi en tout cas. Il dit qu’on instrumentalise les enfants à des fins politiques, qu’on ne devrait pas mêler les enfants à la politique. M. Blais, regardez autour de vous. Ne constatez-vous pas, avec moi et des analyses un peu partout dans les pays capitalistes avancés, qu’il y a présentement une crise de *votre* système politique?

N’entendez-vous pas les voix des jeunes et moins jeunes impliqué.es dans les révoltes qui secouent nos quotidiens depuis 2008? ‘Democracia Real Ya! ‘Que Se Yayan Todos! ‘Kefaya!’ ‘Nous sommes le 99%!’. Notre démocratie, notre politique n’est pas la vôtre. Nous sommes tanné.es des politiciens experts qui se pavanent (oui, avec des enfants sur le bras) prétendant prendre les bonnes décisions en notre nom.

Notre démocratie c’est celle du peuple qui se prend en main, qui délibère, qui prend des décisions sur les aspects qui touchent nos vies. Le processus d’auto-détermination est un processus politique. C’est un processus qui fait partie de notre quotidien, en tout cas. Notre fille de 6 ans y participe déjà. Quand on a un problème dans la maisonnée ou un enjeu a réglé, on se fait un conseil de famille. Chacun.e a la chance de s’exprimer librement, dans le respect de l’autre. On discute jusqu’à temps qu’on arrive à un consensus. Les décisions sont par la suite appliquées par tous les membres de la famille. Et ça marche. Notre fille fait preuve d’autonomie, d’esprit critique et de responsabilité. Bientôt elle pourra participer au conseil des élèves de son école. C’est ça la politique.

La politique c’est aussi apprendre dès un jeune âge que notre société est traversée par des rapports de pouvoir et que c’est notamment par la construction d’un rapport de force qu’on fait de petits pas vers la justice sociale. Vendredi, 5 enfants de l’école de ma fille se sont fait expulsés parce qu’ils et elles habitent dans le quartier voisin (à 5 minute de chez nous en vélo). Elle ne comprenait pas pourquoi. On lui a expliqué : « Les chefs font des coupes un peu partout dans les écoles. Et à cause de ça, ils ont décidé de fermer une classe ». Pas difficile à comprendre. En fait, oui. Mais c’est ça l’injustice. Elle a vu sa mère gauler avec d’autres parents pendant 48 heures pour organiser une manifestation pour contester cette décision injuste. Elle s’est levée plus tôt mardi matin pour aller à manif, carré rouge sur la poitrine. Et, tsé quoi? On a gagné! Les chefs ont fait volte-face. Les cinq enfants sont revenus en classe. Deux sont dans la classe de ma fille. Ce matin on en parlait au déjeuner. Émue, j’avais des larmes aux yeux : « Maman, pourquoi tu pleures? ». « Parce que tes ami.es sont revenus. Parce qu’on a gagné une lutte. Parce que je me sens maintenant plus proche des parents avec qui j’ai travaillé ». C’est aussi ça la politique.

Et je suis fière que ma fille en soit partie prenante.

Anna Kruzynski

Pétrole et catastrophe à la Pointe

Nous avons appris dernièrement qu’un nouveau projet d’exportation de pétrole des sables bitumineux de l’Alberta traversera le Québec pour alimenter un futur port à Belledune au Nouveau-Brunswick.

Les 2 convois par jour de 110 wagons chacun chargés de pétrole traverseront le Québec et le centre de nombreuses villes, dont le cœur du quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal.
(Ci-contre, une image de l’incendie à Lac-Mégantic)

Évidemment, comme le rapportent les médias, de très nombreuses municipalités s’inquiètent très sérieusement de la situation. Cette nouvelle inquiétude n’est pas étrangère au souvenir de la catastrophe de Lac-Mégantic (6 000 h) où un convoi de 80 wagons de pétrole a déraillé et explosé faisant 47 morts le 6 juillet 2013. (suite…)

L’embourgeoisement et ses effets

Le journal local la Voix Pop écrit que des commerces ont été vandalisés par une dizaine d’individus cagoulés, une reprise semble-t-il, de ce qui s’était passé en décembre dernier. La Voix Pop s’avance plus loin: « Certaines des attaques, dont ont été victimes des commerçants ont été revendiqués par des groupes dénonçant l’embourgeoisement de St-Henri » un quartier voisin de Pointe-Saint-Charles. À l’évidence il s’agit d’une grossière tentative d’aiguiller les soupçons sur des groupes locaux revendiquant du logement social et qui exigent la fin de l’embourgeoisement.

Pour sa part le maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais affirme « Que le message soit politique ou non on ne peut pas utiliser la violence pour faire valoir son point de vue ». En disant cela, le maire sait (suite…)

Victoire contre le Casino il y a 10 ans; la droite en bave encore.

Je reviens avec le même sujet périodiquement, mais je ne me tanne jamais de voir que notre victoire il y a bientôt dix ans contre le déménagement du Casino de Montréal dans notre quartier écœure toujours les grands bonzes du capitalisme et ses mercenaires de plumes; c’est encore pris dans le fond de leur gorge et ça ne passe pas. On devrait gagner nos luttes plus souvent…

Cette fois, c’est Chrisitan Dufour qui y va de son fiel dans le Journal de Montréal. On lui souhaite encore bien des indigestions. Pour être honnête, par contre, il faut dire qu’un de ses collègues, Claude Villeneuve, lui a pas si pire répondu par la suite.

C’est à chaque fois un plaisir.

Par Pascal Lebrun
Pour l’Agence de presse libre de Pointe-Saint-Charles

Les profs de Charles Lemoyne dans la rue

La situation chez les enseignant-e-s se dégrade sans doute beaucoup. En effet, dans un geste exceptionnel, des profs de l’école élémentaire Charles Lemoyne ont manifesté aujourd’hui contre l’austérité sur le parvis de l’église St-Charles au cœur de la Pointe.

On n’avait pas vu depuis des lunes des enseignant-e-s sortir de leur école et venir sur la rue. (suite…)

Une manif illégale « presqu’encouragée » par la police

Pegida (Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident) débarque au Québec. Sur motion de Québec solidaire, l’Assemblée nationale a affirmé unanimement son inquiétude et offert son soutien aux autorités montréalaises alors que Pegida Québec appelait à une manifestation à Montréal pour le 28 mars dans le « petit Maghreb ». Voilà pour la galerie. Mais autrement, les directives musclées donnés aux divers corps de police pour contrer les manifestations contre l’austérité se multiplient et la police ne fait pas dans la dentelle.

Et oui, Pediga Québec a donné son itinéraire à la police, ce qui en fait une manifestation légale selon le fameux règlement P-6. (suite…)

Gain militant contre le P-6

En février dernier, le juge Richmond de la cour municipale de Montréal a relaxé 3 accusés sous le règlement P-6, article 2.1 (itinéraire non dévoilé à la police).

Le juge en a profité, geste d’une rareté absolue, pour dénoncer vertement les dirigeants policiers qui ont permis à des policiers de signer des contraventions sans avoir été témoins des événements, faute grave en principe dans un État de droit, mais qui ne sera sans doute pas sanctionné. (On voit ici le maire Coderre) (suite…)

Déconstruire le message d’un produit qui cible notre enfant

Décider si un produit ou programme est cohérent avec nos valeurs[1]

clawdeen-wolf640Ca nous arrive à toutes et à tous. Notre enfant reçoit un cadeau qui ne reflète pas nos valeurs, est exposé à une émission ou à un film qu’on n’aime pas ou encore qu’après avoir choisi un produit pour notre enfant on a des regrets. C’est bien de se questionner sur le sens et les messages véhiculés par les médias et produits avec lesquels nous interagissons! Cette prise de conscience, à savoir qu’il s’agit de « plus qu’une simple poupée » et que des messages sont émis qui ne sont pas cohérents avec nos valeurs, est la première étape de l’émergence d’une consommatrice médiatique critique (critical media consumer).

(suite…)

A toutes les personnes qui habitent ou travaillent à la Pointe!

Les Sans-taverne
bar | brasserie artisanale
vous invitent à remplir ce court sondage
et à le diffuser massivement
auprès de toutes personnes de Pointe-Saint-Charles.
sanstavernes
Faisons ensemble des Sans-taverne
LE bar dont nous avons tant besoin.
Pointe-Saint-Charles fut longtemps le quartier aux cent tavernes…
A travers une histoire de profondes transformations et tant de luttes partagées
la coop des Sans-taverne est née, destinée à rameuter une communauté autrement restée tissée serrée.

http://www.sans-taverne.coop/

Fête pour célébrer la lutte de 12 ans de Kader Belouani

kader

(English below)

Vous êtes invité-e-s …

FÊTE, MUSIQUE, ART POUR CÉLÉBRER LA SOLIDARITÉ ET LA LUTTE DE 12 ANS DE KADER BELAOUNI

https://www.facebook.com/events/377363445778949/

samedi le 21 mars 2015 à 18h
Carrefour d’éducation populaire de
Pointe-Saint-Charles – 2356, rue Centre (métro Charlevoix)

Le 5 février 2015, Abdelkader Belaouni a obtenu sa citoyenneté canadienne après 12 ans de lutte, dont presque quatre en sanctuaire dans une église à Montréal.

(suite…)

Bloquons le Canada (Shutdown Canada)

Vendredi le 11 février, un petit groupe de militantes et de militants de la Pointe ont installé une banderole sur le viaduc Hibernia (passage achalandé au centre du quartier) pour appuyer une action pour obtenir une enquête sur l’assassinat de près de 2000 femmes, action qui s’est tenue dans une vingtaine de villes à travers le Canada. La banderole de la Pointe élargit l’idée de blocage autour de la lutte déjà commencée visant à bloquer la construction du pipeline trans-canada vers l’Atlantique. Aujourd’hui, le 17, la banderole est toujours en place. (suite…)

La Pointe marche contre l’austérité

Bonjour le quartier,

Action-Gardien (voir ici) invite les résidents, les groupes et les travailleurs du quartier à sortir dans la rue.
Dans le cadre de la semaine d’actions appelée par la Coalition Main-Rouge, une marche de quartier contre l’austérité se tiendra à Pointe-Saint-Charles le 25 février en début de soirée.

Le rendez-vous est donné à 17h au Carrefour d’éducation populaire d’où nous partirons pour une courte marche festive au flambeau dans les rues du quartier. (suite…)

Transport en commun : ça dort au gaz partout !

Augmentations régulières et annuelles des tarifs, dégradation de la vie urbaine et communautaire dans les quartiers, les dizaines de piétons et cyclistes tués et les milliers d’autres blessés par l’auto tous les ans. .

Qui n’a pas noté l’omniprésence grandissante de l’auto dans nos rues?Additionné à tous les autres aspects négatifs engendrés par l’auto (pollutions diverses, encombrement, stress, bruit, gaspillages des ressources, etc.), ça fait pas joli comme bouquet. (suite…)

Un héliport public dans la Pointe?

Le maire de Montréal Denis Coderre a annoncé hier qu’il envisageait la construction d’un héliport public à Montréal, un projet promu par l’Association québécoise du transport aérien (AQTA). Il n’en fallait pas plus pour que son  vis-à-vis dans l’arrondissement du Sud-Ouest, Benoît Dorais, affirme qu’il était « ouvert à l’idée que Montréal se dote d’un héliport et que celui-ci puisse se trouver dans son arrondissement ». L’éventuel héliport pourrait être réalisé dans le technoparc ou bien au coin des rues Bridge et Wellington, là où on voulait déménager le Casino de Montréal il y a maintenant dix ans.

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(suite…)

L’austérité néo-libérale magane les ambitions du maire Dorais

Transcontinental média (la voix POP) a invité le maire Dorais à faire son bilan 2014 en citant les 2 meilleurs bons coûts et deux moins bons (enfin ceux qui n’ont pas pris la tournure espérée). Sans remettre en cause la bonne volonté du maire Dorais, quelques commentaires s’imposent.

Les bons coups

Sans minimiser l’action municipale pour contrer l’agrile du frêne comme bon coup, celui de l’instauration du 30K/h sur les rues résidentielles présente une portée nettement plus emblématique puisqu’elle intervient (suite…)

Soirée de solidarité le 23 janvier

Bon bin voilà, les sentences sont tombées pour Amélie, Carlos et Fallon; 7ans et demi pour les charges fédérales et 2 ans et demi pour les charges locales. Évidemment, Il et elles vont aller en appel mais pour ça, bin ça prend du cash! Pas mal de cash! Des sentences complètements démesurées et absurdes as usual. Pendant que les vrais criminels à cravates et vêtus d’un uniforme nous pourrissent la vie, on a des camarades qui continuent de se battre derrière les barreaux. Soyons solidaires en leurs causes et idéaux. Bobette Production, en collaboration avec le Collectif Opposé à la Brutalité Policière, vous invite à ce show à saveur folk! Ni coupables! Ni innocentes!

Coop les Katacombes
1635 St-Laurent,
23 janvier – 20h.

Pour en savoir plus sur l’histoire… (suite…)

Un dernier verre avant la guerre

Ce n’est pas moi qui le dis. Sentant les vents froids de l’austérité néo-libérale qui frapperont de plein fouet lors du budget du 31 mars prochain le chroniqueur du Devoir, David Desjardins, écrit : « En attendant, il y aura Noël. Il y aura les fêtes. L’occasion d’un dernier verre avant la guerre ».En bon québécois attachez vos tuques semble-t-il écrire le 20 décembre dernier dans sa chronique. Étonnant, un journaliste « mainstream » en avance sur les leaders des mouvements sociaux. (suite…)

Désolant spectacle

Les opposants à la réforme Coderre ont été largement battus sur le plancher du conseil municipal. Selon ce que nous apprend le journal Le Devoir du 26 novembre, « la réforme a été entérinée dans une proportion de 38 voix contre 23 ». Dans le communiqué du 4 décembre, le Sud-Ouest indique que « la réforme du maire de Montréal a été adoptée par seulement cinq voix de majorité ». Quoi qu’il en soit, même avec une victoire sur le plancher du conseil, –>
l’arrondissement Sud-Ouest serait revenu au point départ c’est-à-dire sans avoir une véritable « alternative sociale budgétaire » à mettre sur la table. (suite…)

Transport: Toujours en danger

Un autre cycliste est mort hier dans le secteur du pont Wellington, happé par un camion-remorque,  presque un an pile après la publication d’un rapport du Bureau du coroner du Québec sur la dangerosité de la route en vélo. Le ministre des Transports avait alors annoncé une refonte du Code de la sécurité routière, mais on attend toujours; les « vrais affaires » dont promettait de s’occuper le Parti Libéral du Québec lors des dernières élections ont pris le bord pour ne laisser que l’austérité… En attendant, on meurt toujours.

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Source: Radio-Canada

 

Et on mourra encore. Dans un dossier connexe, le Bureau de la sécurité dans les transports a fait savoir cette semaine que les mesures prises par le gouvernement fédéral suite à la tragédie de Lac-Mégantic sont insuffisantes. Doit-on rappeler que 50 personnes y sont disparues dans une mer de flammes il n’y a pas encore deux ans, que les déraillements se succèdent depuis des années dans le Sud-Ouest, que la catastrophe nous pend toujours au-dessus de la tête? C’est ce qui se produit quand on continue année après année à élire des gouvernements qui servent les intérêts de l’argent sans se préoccuper du sort des populations…

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Par Pascal Lebrun

Pour l’Agence de presse libre de Pointe-Saint-Charles

 

Panique dans les CDEC ?

Ayant acquis une longue expérience de contacts et de lobbying auprès des instances gouvernementales, les corporations de développement économique communautaire (CDEC), dont le Regroupement économique et social du Sud-Ouest (RESO), voient leur stratégie mise en échec par les annonces de coupures du gouvernement Couillard. À la recherche du déficit zéro à court terme, mais également vers un démantèlement profond de « l’État social », la gang à Couillard considère, pour l’instant, que les CDEC et leur mission de développement local ne font plus partie du portrait. Conséquemment, l’économie sociale, fleuron politique d’une CDEC comme le RESO, risque d’en prendre pour son rhume. (suite…)

Être complice des symboles du désastre ?

Le 5 novembre dernier, les élus de l’Arrondissement du Sud-Ouest ont rendu hommage aux lauréats de L’Opération patrimoine architectural de Montréal 2014 dont le gagnant du prix d’excellence Ivanhoé Cambridge est le Groupe de ressources techniques Bâtir son quartier, une entreprise d’économie sociale localisée à Pointe-Saint-Charles.

Mais un prix dans le domaine de l’immobilier nous ramène justement à la (suite…)

Sauver le Carrefour

 

Depuis maintenant plus de 2 ans le Carrefour d’éducation populaire de Pointe-Saint-Charles lutte pour sa survie. Institution communautaire historique fondée en 1969 dans le quartier Pointe-Saint-Charles et toujours contrôlée par les gens du quartier, le Carrefour fait face à la disparition pure et simple. »]

Cette trajectoire semble inéluctable depuis que la Commission scolaire de Montréal (CSDM) se désengage graduellement du soutien aux 6 Centres d’éducation populaire disséminés dans la ville. (suite…)

Une taxe spéciale comme moyen de lutte ?

Dans la partie de bras de fer contre la réforme budgétaire de Denis Coderre, les élu-e-s du Sud-Ouest viennent de décréter une augmentation des taxes locales pour l’année 2015 et les suivantes. Cette nouvelle taxe ne vise pas à réaliser de nouveaux engagements politiques, mais ne servira qu’à pallier la réduction de 11% du budget qu’impose la ville centrale au Sud-Ouest. (suite…)

Réforme Coderre: une lutte de pouvoir bureaucratique

Les coupures de 11% de la dotation budgétaire à l’arrondissement du Sud-Ouest prévue par la « Ville centrale » ne sont pas une réelle surprise excepté peut-être par son ampleur.

Ci-contre, le maire Benoit Dorais

Depuis les années du maire Tremblay, les tendances néo-libérales en matière d’économie occupent tout le terrain et les budgets aux arrondissements sont gelés sinon diminués. (suite…)

Lancement de L’économie participaliste: Une alternative contemporaine au capitalisme

Il y a quelques années, des membres du collectif de la Pointe Libertaire animaient un atelier sur l’économie participaliste. Le collectif entretient en effet depuis quelques années, bien que de façon décousue, une certaine réflexion sur la façon d’organiser l’économie d’une communauté désirant s’autogérer.

Aujourd’hui, après quelque six années de travail, je suis heureux de vous inviter au lancement de mon livre sur le sujet, mon tout premier ouvrage. Si ça vous intéresse, le lancement aura lieu vendredi le 10 octobre de 18h00 à 20h00 à la librairie Le port de tête, située au 262 Mont-Royal Est. Le livre sera quant à lui disponible en librairie à partir du 2 octobre.

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