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dimanche, mars 18, 2012

APPEL POUR UN CONTINGENT ANARCHISTE
Prenez part à la manifestation du 22 mars avec des libertaires



L'Union communiste libertaire lance un appel pour l'organisation d'un continent anarchiste lors de la manifestation étudiante le 22 mars prochain. Joignez-vous à ...nous!

Rendez-vous à 12h30, au coin de la rue du Square Dorchester et de Peel, devant la caisse Desjardins. Pour nous trouver ensuite, cherchez les drapeaux rouge et noir.


La présence libertaire dans les mouvements sociaux

Les anarchistes prennent une part active à la lutte étudiante et leur influence directe et indirecte se manifeste de façon sentie : l’indépendance vis-à-vis des partis politiques, la démocratie directe, la place primordiale accordée à la mobilisation et les actions directes sont des principes et des outils au coeur de la lutte. Plusieurs idées libertaires font ainsi leur bout de chemin, et nous pouvons nous en féliciter collectivement! La manifestation sera un moment pour mettre de l’avant ces revendications et d’afficher notre présence!

Si vous êtes intéressé-e-s à préparer du matériel pour l’occasion (bannière, pancartes, tracts), nous vous invitons à venir nous rejoindre à notre atelier de travail la soirée précédant la manifestation, soit le mercredi 21 mars à 19h. Plus de détails sous peu.

Contre les reculs sociaux et la répression

Pour préserver leurs privilèges, les élites nichées au sommet des structures étatiques, capitalistes et patriarcales ne lésinent pas à utiliser tous les moyens. Outre le contrôle de l’agenda politique et social, les campagnes de peur et le profilage de militants et militantes,
le bras armé de l’État est mis à contribution pour intimider et réprimer les contestations.

Face à cette surveillance et cette répression, la formation d’un contingent libertaire permet d’éviter l’isolement de personnes et de créer un espace de sécurité et de solidarité. Au-delà de nos divergences respectives entre libertaires, nous subissons toutes et tous cette répression et pouvons lutter collectivement contre celle-ci.

C’est donc animé-e-s de cet esprit de soutien que nous vous invitons à vous joindre à nous!

Au plaisir de vous y voir,


Les militants et militantes de l’Union communiste libertaire

mercredi, mars 07, 2012

Manifestation étudiante : la meilleure nouvelle de la journée

Sur le site du 24h Montréal :
Selon ce que rapporte TVA Nouvelles, le porte-parole du module des relations avec les médias du SPVM, Ian Lafrenière, aurait été blessé lors de la manifestation.

mercredi, mai 25, 2011

Un statut pour toutes et tous!

Marche pour la justice et la dignité pour tout-es les immigrant-es et les réfugié-es

SAMEDI LE 28 MAI 2011

Rassemblement à MIDI

Jean-Talon et Boyer

(à quelques rues à l’est du métro Jean-Talon)

MONTRÉAL

Ni frontières, ni nations, arrêtons les déportations!

Nous marchons ensemble pour exiger la fin des déportations et des détentions et également pour dénoncer la double peine dont sont victimes les immigrant-e-s qui ont un dossier criminel. Nous revendiquons Un Statut pour toutes et tous et mobilisons pour construire une Cité sans frontières dans laquelle toute la population peut vivre dans la justice et la dignité.

Cette marche est un événement familial. Amenez vos enfants!

———-

Organisé par Solidarité sans frontières, Personne n’est illégal-Montréal, Dignidad Migrante, le Centre des travailleurs et travailleuses immigrant-es & JOC-Montréal (Dignidad Migrante et Solidarité sans frontières sont des groupes de travail du GRIP-Concordia).

POUR NOUS CONTACTER:

solidaritesansfrontieres@gmail.com

514-848-7583

www.solidaritesansfrontieres.org

Cette année, les activités organisées en mai visent à appuyer quatre demandes principales:

UN STATUT POUR TOUTES ET TOUS: La demande «Un Statut pour toutes et tous» constitue une demande pour un programme de régularisation complet, continuel et ouvert à toutes les personnes vivant à Montréal, au Québec et au Canada et qui n’ont pas un statut à part entière (c’est-à-dire qui se sont pas résidents permanents ou citoyens canadiens). En d’autres mots, cela veut dire que toute personne habitant au Canada pourra obtenir la documentation nécessaire pour avoir accès aux mêmes services et aux mêmes droits que toute autre personne. Exiger un Statut pour toutes et tous, c’est lutter et mobiliser pour que tout-es les résident-es, peu importe leur origine, puissent s’épanouir dans la pleine dignité en tant qu’êtres humains.

NON AUX DÉPORTATIONS: Nous affirmons notre solidarité avec celles et ceux qui résistent leur déportation ou leur ordre de renvoi. Nous croyons que toute personne a le droit de migrer, de résister au déplacement forcé et de retourner dans sa terre natale si elle le désire.

NON AUX DÉTENTIONS: À tout moment, on estime qu’il y a plus de 500 personnes gardées dans des centres de détentions pour immigrant-es situés un peu partout au Canada. Ainsi, jusqu’à 100 individus et familles peuvent être détenus au Centre de prévention de l’immigration à Laval. Nous exigeons la libération immédiate de toutes les personnes détenues dans des établissements de détention pour immigrant-e-s et luttons également pour la fermeture de tous les centres de détention.

NON À LA DOUBLE PEINE: La « double peine » est un terme qui décrit la politique injuste utilisée contre les personnes non-citoyennes qui font face à la déportation après avoir purgé une peine faisant suite à une condamnation criminelle. La double peine est bien souvent le résultat direct du profilage racial. Elle provoque dans nos communautés des sentiments de honte et d’isolement, à cause de la stigmatisation associée au fait d’avoir un dossier criminel. Nous voulons briser cet isolement en prenant position très clairement contre la double peine. Ensemble, nous voulons exposer cette injustice et soutenir les gens qui se battent pour pouvoir demeurer auprès de leur famille, ami-es et communauté ici à Montréal

Nous marchons aussi pour faire de Montréal une CITÉ SANS FRONTIÈRES:

Pour des milliers de migrant(e)s sans-papiers à travers le pays, les villes comme Montréal, Toronto et Vancouver sont de véritables ateliers de misère. Ces immigrant(e)s et ces réfugié(e)s occupent les emplois les plus précaires et les plus dangereux. L’économie canadienne ne peut pas se passer de cette main d’oeuvre, qui vit pourtant dans la menace constante de la déportation.

Construire une ville ou une cité sans frontières, c’est créer une communauté qui rejette un système qui engendre la pauvreté et la précarité, pas seulement pour les personnes immigrantes, mais aussi pour des milliers de Montréalais-es qui font face à ces réalités. Nous voulons contrer la peur, l’isolement et les divisions et répliquer par la solidarité, l’entraide mutuelle et l’action directe.

La campagne « Cité sans frontières » se veut une tentative de généraliser et d’élargir certains des principes de base qui ont guidé les luttes immigrantes à Montréal: la création de réseau et les prises de positions communes en faveur de demandes claires et concrètes, la pratique quotidienne de l’entraide mutuelle et de la solidarité (ce qui contraste avec l’approche de charité ou de « services »), la volonté de tenir responsables de leurs actes les décideurs politiques et l’utilisation de l’action directe pour obtenir justice.

Tous les individus et les groupes à Montréal peuvent jouer un rôle dans la construction d’une Cité sans frontières, en démontrant leur appui aux sans-papiers montréalais-e et en soutenant des campagnes plus vastes pour la justice sociale. Contactez-nous pour plus d’information.

vendredi, avril 29, 2011

Manifestation: Solidarité avec la Syrie!

Vendredi 29 avril, 2011
16:30 à 19h30
coin rues Guy et de Maisonneuve
métro Guy-Concordia
Montréal, Quebec

« Depuis le 15 mars 2011, le peuple syrien a courageusement manifesté dans les rues pour revendiquer la liberté et la justice, ainsi que la libération de tous les prisonniers et toutes les prisonnières politiques et l’abrogation de la loi d’urgence. Ces demandes légitimes ont été confrontées par une violence brutale menée par les forces de sécurité syrienne causant la mort de plusieurs centaines de personnes depuis le 11 avril 2011 selon Amnistie internationale. En une journée, le vendredi 22 avril 2011, plus de 100 manifestants-es pacifistes ont été tués-es par les forces de sécurité syrienne. »

Lisez la suite sur le site de Tadamon!

lundi, mars 21, 2011

[Vidéo] Contre les frais de scolarité : le 31 mars, dans la rue avec l'ASSÉ!

Nous relayons un appel de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) à prendre la rue, le jeudi 31 mars.



Le 31 mars sera le moment de lancer un ultime avertissement au gouvernement libéral : s’il ne fait pas marche arrière sur son projet de hausser les frais de scolarité, les étudiantes et les étudiants déclencheront un mouvement d’opposition généralisé.

Parce que nos frais de scolarité ne cessent d’augmenter ;
Parce que l’accessibilité aux études est attaquée de toute part ;
Parce que l’éducation est un droit et non un privilège ;
Parce que le gouvernement a lancé une attaque sans précédent contre l’ensemble de nos services publics ;

Parce que d’autres alternatives existent !
Manifestons le 31 mars !

Jeudi, 31 mars 2011

13h00

Rendez-vous devant le Centre de Commerce Mondial
747, rue du Square-Victoria, Montréal (métro Square-Victoria)

samedi, février 05, 2011

Entrevue avec un communiste libertaire sur la Place de la Liberté au Caire



«L'obstacle le plus difficile pour les révolutionnaires égyptiens est la coupure des moyens de communication. Les révolutionnaires de l'Ouest doivent mettre la pression sur leur gouvernement pour empêcher le régime égyptien de le faire. Pour le moment, personne ne peut dire ce qu'il va arriver dans le long terme. Si la révolution est un succès, les révolutionnaires de l'Occident devront faire preuve de solidarité avec leurs camarades égyptiens contre le risque d'agression des Etats-Unis et d'Israël. Si la révolution est défaite, ce sera le massacre de tous les révolutionnaires égyptiens.»

Lire l'entrevue sur causecommune.net

vendredi, janvier 28, 2011

Rallye en solidarité avec l'Égypte!


Vendredi, 28 janvier

14h-17h30
1000 rue De La Gauchetiere O.
(Metro Bonaventure)
Montreal, QC

Détails sur le site de Tadamon!

samedi, janvier 15, 2011

Manifestons samedi contre les massacres en Tunisie




L'Union communiste libertaire (UCL) participera aux manifestations de Québec et de Montréal organisées par le Collectif de solidarité avec les luttes sociales Québec-Tunisie. Pour nous trouver, cherchez les drapeaux rouge et noir.

Depuis plus d'un mois, les manifestations sociales se multiplient en Tunisie. La répression est féroce, les sources syndicales parlent de plus de 75 morts, le régime chancelle. En fait, tout indique que le pays est en pleine révolution.

Plus que jamais la solidarité internationale est essentielle pour stopper le bain de sang et l'instauration d'une dictature militaire.

Journée internationale contre les massacres en Tunisie

Montréal, rassemblement à 14h et départ de la marche au Square Dorchester (coin René-Lévesque et Peel)

Québec, rassemblement à 13h30 et départ de la marche au Centre Lucien-Borne (coin chemin Sainte-Foy et Salaberry)

samedi, octobre 23, 2010

[Photo-reportage no.2]: Mobilisation et blocage à Toulouse le 21 octobre.

Un camarade français de passage à Toulouse était présent lors des tentatives blocages des dépôts d'essence et de la gare routière jeudi dernier (21 octobre). Voici donc un autre photo-reportage avec un commentaire qui est repris de ce même camarade. Vous verrez donc, dans l'ordre, dans ce photo-reportage:

1-La tentative de blocage du dépôt d'essence et le refoulement des travailleur-euses en lutte par les flics. Les manifestant-es adoptèrent alors "une stratégie de guérilla", afin d'éviter l'affrontement direct et de couper au maximum les routes.

2-Le blocage de la gare routière, d'où partent les autobus pour toute la région.

3-Une assemblée générale publique des boîtes privées (Freesacal, Thales...) de la zone du Mirail.

4-Tentative et échec du blocage de la gare. Les flics bloquent tous les accès et les cheminots ont décidé de ne pas prendre le risque de la répression. Les cheminots ne sont donc entré que pour expliquer la situation aux usagers.

5-Un moment de détente après la bataille à l'invitation des cheminots de SUD (un syndicat très à gauche et fortement implanté chez les cheminots).

...à suivre...


mardi, juillet 13, 2010

Manifestation en solidarité avec les arrêté-e-s au G20 de Toronto

Samedi 17 juillet 2010 à 13h
Carré Phillips (Coin Sainte-Catherine et Place Phillips)

Face à la violence policière, aux attaques contre notre résistance et aux arrestations sans précédant des manifestant-e-s anti-G20, la Convergence des luttes anticapitalistes CLAC 2010 appelle l’ensemble des mouvements sociaux à se mobiliser en solidarité avec les victimes de l’appareil répressif tombé-e-s aux mains de l’armée policière.

La CLAC2010 exige la libération immédiate de tou-te-s les prisonnier-e-s politiques et l’annulation immédiate de toutes les accusations portées contre les personnes arrêtées lors du G20.

*Manifestation en solidarité avec les arrêté-e-s du G20 de Toronto, le 17 juillet 13h00 au Carré Phillips*

Environ 1090 arrestations ont eu lieu durant la fin de semaine du 25 au 27 juin à Toronto par kidnapping, profilage politique, raids dans des résidences privées et lieux d’hébergement, violence, brutalité, intimidation et harcèlement. C’est le plus grand nombre d’arrestation de masse dans l’histoire du Canada, et elles furent effectuées envers des manifestant-e-s qui n’ont fait qu’exprimer leur désaccord avec des politiques capitalistes, sécuritaires, sexistes, colonialistes et antisociales du G20 et des grands financiers de ce monde.

Ce dont nous avons été témoins à Toronto était une attaque en règle contre les forces progressistes dénonçant le G20 et ses politiques meurtrières. Cette répression sans précédant, ordonnée en haut lieu politique, visait à faire taire la dissidence et à criminaliser nos mouvements sociaux. Ce sont des tactiques bien connues pour diviser les populations, briser la résistance et imposer des politiques régressives. Nous avons franchi une nouvelle étape dans l’intensification de la répression policière et dans les concessions exigées des populations. À preuve, le chef de la police de Toronto a menti volontairement à la population en prétendant que sa police avait des pouvoirs étendus durant le G20 (Loi des travaux publics) et en exposant devant les médias des armes soit-disant "saisies" aux manifestant.e.s. Or, ces "armes" dont une arbalette et une scie à chaine n'appartenaient qu'à des passant.e.s et non pas aux manifestant.e.s anti-G20. Le mensonge et la suppression des droits humains est un premier pas vers un État totalitaire...

Il y a actuellement des centaines de personnes accusées, entre autres, de complot pour commettre des méfaits et des voies de fait sur des policiers, dont 17 avec des accusations plus sérieuses. Actuellement, 14 prisonniers.eres politiques croupissent toujours derrière les barreaux et se font mettre sur le dos tout ce qui s’est passé dans les rues de Toronto lors du sommet du G20, alors que la plupart ont été arrêtées avant même que les manifestations ne commencent. Si vous en doutiez encore, il y a bel et bien des prisonniers et prisonnières politiques au Canada!

La CLAC2010 veut donc dénoncer cette répression stratégique et politique et exprimer haut et fort sa solidarité avec tou-te-s les arrêté-e-s du G20 et surtout avec les 14 personnes qui demeurent encore incarcérées en attente de leur enquête sur le cautionnement. Nous exigeons la libération immédiate de tou-te-s les prisonnier-e-s politiques et l’annulation immédiate de toutes les accusations portées contre les personnes arrêtées lors du G20. Nous vous invitons à une manifestation en solidarité avec les arrêté-e-s de Toronto qui aura lieu le 17 juillet 2010 à 13h00 au Carré Phillips; pour réclamer leur libération, l'annulation des accusations et réaffirmer notre droit légitime à la dissidence politique.

Nous n’accepterons jamais la criminalisation de la dissidence.
Nous ne nous tairons pas face à la répression politique.
Libérez nos camarades!

NOUS EXIGEONS!
* Le retrait des accusations
* La libération immédiate des prisonniers.ères politiques du G20

Venez marcher avec nous!

Pour plus d'infos:
La Convergence des luttes anticapitalistes - CLAC 2010
www.clac2010.net

samedi, juillet 10, 2010

Marche de solidarité pour le vingtième anniversaire de la crise d'Oka


(Via Regroupement de solidarité avec les Autochtones)


Montréal, le 5 juillet 2010 - Le Regroupement de solidarité avec les Autochtones, un collectif de militants et de militantes formé au début de la crise de l'été 1990, invite la population à participer à la marche qui commémorera le vingtième anniversaire de cet événement à Oka et Kanehsatake, le dimanche 11 juillet. Des transports sont organisés en autobus à partir de Montréal. Le départ se fera à 8h30 du Parc-Émilie Gamelin, coin Berri et Maisonneuve, à Montréal. Il faut réserver une place en téléphonant au (438) 288-4081 ou en en ligne à l'adresse http://rsa.site.koumbit.net/content/marche-de-solidarité-avec-les-mohawks .
photo banniere
Ce sont des Mohawks de Kanehsatake, dont la porte-parole de la communauté à l'été 1990, Ellen Gabriel, qui organise la marche pacifique visant à rappeler l'attaque tragique de la Sûreté du Québec contre leur territoire traditionnel, vingt ans jour pour jour plus tôt.

Le Regroupement de solidarité avec les Autochtones est né au lendemain de cette attaque et a poursuivi ses activités tout au cours de la crise qui a suivi. Cette solidarité active a permis à des milliers de personnes, de tous âges et de toutes origines, de s'opposer aux gestes de leurs propres gouvernements et de faire entendre un contre-discours. Plusieurs personnalités en vue ont exprimé leur solidarité avec les Mohawks lors des nombreuses manifestations ou assemblées organisées par le Regroupement, dont le syndicaliste Michel Chartrand, les militantes syndicales et féministes Madeleine Parent et Léa Roback, l'écrivain Pierre Vallières, l'anthropologue Rémi Savard, le chanteur Richard Desjardins et le sculpteur Armand Vaillancourt.

Après la crise, le RSA a pendant une dizaine d'années appuyé activement plusieurs autres batailles menées par les peuples autochtones pour le respect de leur droit, multipliant les manifestations et les conférences données par des porte-parole des communautés en lutte.

Le Regroupement, qui a récemment repris ses activités, considère que la solidarité est toujours aussi nécessaire, parce que rien n'a été réglé pour les Mohawks de Kanehsatake et les peuples autochtones, malgré les belles promesses prononcées par les gouvernements au sortir de la Crise. Le Regroupement en veut pour preuves les projets de développement minier et domiciliaire qui menacent encore le territoire mohawk de l'ancienne Seigneurie des Deux Montagnes,  de même que le refus des gouvernements canadiens et québécois d'endosser sans conditions la Déclaration universelle sur les Droits des peuples autochtones pourtant adoptée à la quasi-unanimité par les pays membres de l'ONU.
François Saillant pour le
Regroupement de solidarité avec les Autochtones

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D'ailleurs pour ceux et celle qui voudraient voir ou revoir ce classique d'Alanis Obomsowin, Kanehsatake: 270 ans de résistance.

mardi, juin 29, 2010

Dénonçons les 900 arrestations des résistant-e-s au G20

 (source:CLAC2010.net)

Du jamais vu dans l’histoire du Canada

Manifestation contre la répression et en solidarité avec les arrêtéEs du G20

Jeudi le 1 juillet – 12h au Carré St-Louis à Montréal

Face à la violence policière, aux attaques contre notre résistance et aux arrestations sans précédant des manifestantEs anti-G20, la Convergence des luttes anticapitalistes – CLAC 2010 - appelle l’ensemble des mouvements sociaux à se mobiliser en solidarité avec les victimes de l’appareil répressif tombéEs aux mains de l’armée policière.

Plus de 900 arrestations ont eu lieu durant la fin de semaine à Toronto par kidnapping, profilage politique, raids dans des résidances privées et lieux d’hébergement, violence, brutalité, inditimidation et harcèlement. C’est le plus grand nombre d’arrestation dans l’histoire du Canada, et elles furent effectuées envers des manifestantEs qui n’ont fait qu’exprimer leur désaccord avec des politiques capitalistes, sécuritaires, sexistes, colonialistes et antisociales du G20 et des grands financiers de ce monde.

MANIFESTATION JEUDI 1er JUILLET À MONTRÉAL

CLAC 2010 dénonce la répression policière d’une ampleur sans précédent au Canada intervenue à Toronto lors du Sommet du G20. À la violence policière s’ajoute l’annonce d’une série de mesures d’austérité économique (réduction de déficits, hausses de taxes, coupes dans les services sociaux), qui constituent autant de violences économiques dirigées contre les populations. Les travailleuses et les travailleurs sont appelés à payer la note pour la dernière crise financière, alors que les banques et le secteur financier, qui en sont les responsables et qui ont bénéficié de 20 000 milliards $ en plans de relance, ne se voient imposer aucune nouvelle régulation.

Les 900 arrestations arbitraires et politiques à Toronto sont du jamais vu dans l’histoire du Canada, soit près de trois fois plus qu’en octobre 1970. Les policiers ont violé les droits fondamentaux, détenu des gens durant des heures sans accusations formelles, sans recours à un avocat, sans nourriture et sans eau. Les policiers se sont montrés coupables d’entrée par effraction sans mandat, de profilage, d’intimidation et de harcèlement, de kidnapping, d’usage démesuré de la force sur des manifestantes, des manifestants ainsi que des journalistes. Nous voyons bien qu’État policier et violence économique vont de pair.

lundi, juin 28, 2010

G20 de Toronto : un État policier à la défense du capitalisme

Nous reproduisons ici le communiqué diffusé aujourd'hui par la CLAC-2010 [le groupe qui organisait la mobilisation montréalaise contre le G20 à Toronto].

Appel à une manifestation de solidarité jeudi le 1 juillet à 12h au Carré Phillips

Convergence des luttes anticapitalistes – CLAC 2010

Montréal, le 28 juin 2010 - La CLAC 2010 dénonce la répression policière d’une ampleur sans précédent au Canada intervenue à Toronto lors du Sommet du G20. À la violence policière s’ajoute l’annonce d’une série de mesures d’austérité économique (réduction de déficits, hausses de taxes, coupes dans les services sociaux), qui constituent autant de violences économiques dirigées contre les populations. Les travailleuses et les travailleurs sont appelés à payer la note pour la dernière crise financière, alors que les banques et le secteur financier, qui en sont les responsables et qui ont bénéficié de 20 000 milliards $ en plans de relance, ne se voient imposer aucune nouvelle régulation.

« Les 900 arrestations arbitraires et politiques à Toronto sont du jamais vu dans l’histoire du Canada, soit près de trois fois plus qu’en octobre 1970. Les policiers ont violé les droits fondamentaux, détenu des gens durant des heures sans accusations formelles, sans recours à un avocat, sans nourriture et sans eau. Les policiers se sont montrés coupables d’entrée par effraction sans mandat, de profilage, d’intimidation et de harcèlement, de kidnapping, d’usage démesuré de la force sur des manifestantes, des manifestants ainsi que des journalistes. Nous voyons bien qu’État policier et violence économique vont de pair », explique Danie Royer, coporte-parole de la CLAC2010.

« Chaque jour, partout dans le monde, des gens meurent des conséquences directes des politiques sociales et économiques mises de l’avant par les élites regroupées dans cette instance illégitime qu’est le G20. Les réductions de déficit fièrement annoncées ne feront qu’empirer les conditions de vie de millions de personnes. Stephen Harper a d’ailleurs rappelé que l’objectif visé était de contenter et de rassurer les marchés financiers. Rien sur l’environnement, des miettes pour la santé des femmes, rien sur les conséquences sociales de la crise économique, dont les personnes migrantes sont les premières victimes. Tout pour consolider le capitalisme, un système économique qui privilégie une infime minorité au détriment de l’immense majorité », s’indigne Mathieu Francoeur, coporte-parole de la CLAC2010.

Ce dont nous avons été témoins à Toronto visait à faire taire la dissidence et à criminaliser les mouvements sociaux. Ce sont des tactiques bien connues pour diviser les populations, briser la résistance et imposer des politiques régressives. Nous avons franchi une nouvelle étape dans l’intensification de la répression policière et dans les concessions exigées des populations.

Nous appelons l’ensemble des mouvements sociaux à se mobiliser en solidarité avec les victimes de l’appareil répressif, qui n’ont fait qu’exprimer leur désaccord avec des politiques autoritaires, sécuritaires, racistes et antisociales.

La CLAC 2010 tiendra un rassemblement le jeudi 1er juillet 2010 à midi au Carré Phillips, à l’angle des rues Sainte-Catherine et Union, à Montréal.

* * *

La Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal 2010 (CLAC 2010) est un réseau de groupes et d'individus qui se sont réunis pour consolider leurs luttes respectives à l'échelle locale et mobiliser leurs communautés en vue des sommets du G8 et du G20.

mardi, avril 06, 2010

[video] Manif du 1er avril à Montréal

Via Voix de Faits
Une petite vidéo de la manif du 1er avril que des camarades de Québec ont produite.

mercredi, mars 10, 2010

La déontologie vue par un flic du SPVM

Un policier en uniforme en a profité le 8 mars dernier, à l'occasion d'un rassemblement pour la Journée Internationale des Femmes, pour se moquer de la déontologie policière devant la caméra.

Bon, on savait déjà qu'une plainte en déontologie policière contre un flic qui abuse de son pouvoir, ça finit presque toujours en « conciliation », quand elle n'est pas rejetée d'emblée. La « conciliation » c'est quand la victime obtient une rencontre avec le policier pour tenter de régler leur « différent ». On ne parle pas bien sûr de disputes du genre « ton chien a chié sur ma pelouse » mais plutôt d'amendes injustifiées, d'arrestations illégales ou encore de gestes violents de la part d'agents de la paix. Ce n'est que très rarement qu'un flic visé par une plainte soit cité devant le Comité de déontologie : en 2008, sur 650 plaintes, seulement 3 ont progressé jusqu'au Comité [1]. Puis encore là, les sanctions sont invariablement les mêmes : quelques jours de suspension avec ou sans salaire. Jusqu'à maintenant, on pouvait compter sur les membres de la force constabulaire pour défendre le processus de déontologie, ce supposé rempart contre les abus policiers et l'impunité.

Cependant, l'agent Pascal Tassé du SPVM, lui, il sait à quoi ça sert vraiment une plainte en déontologie. Pas à protéger protéger le public contre les abus policier, non madame! La déontologie, ça sert à accumuler du temps supplémentaire payé à $40/h!



Avancez à 2:30 pour visionner l'interaction avec l'agent Tassé

Avec un salaire médian d'environ $49000 (échelon 4) [2], on peut calculer que l'agent Tassé a probablement cumulé pas loin de 125 heures en déontologie l'an dernier. Avec notre aide, peut-être qu'on pourrait l'aider à battre son record cette année?

[1] Bilan du SPVM en chiffres
[2] Conditions de travail d'un policier permanent à la Ville de Montréal

Source du vidéo et transcription

samedi, décembre 19, 2009

La violence acceptable

Pour notre plaisir à tous, Mario Roy termine l'année par un texte à la hauteur de sa fonction professionnelle – soit celle de gardien idéologique du sommeil collectif (« La violence acceptable », La Presse, 18 décembre 2009*). Alors qu’à Copenhague les gouvernements s'entendent afin de ne rien faire pour sauver la planète (que voulez-vous, la terre n'a pas la chance de bénéficier des plans de sauvetage des banquiers), Mario Roy, dans un excès de sensiblerie typiquement petite-bourgeoise, dénonce l'action – vous l'entendez venir d'un pas lourd et tonitruant – du Black Bloc. Sans doute parce qu'il est un peu lui-même une marchandise – ou enfin, un produit authentique de la société capitaliste marchande –, Mario Roy dénonce – sans intelligence ni éloquence, mais quand même – la violence des manifestants à l'endroit de ce fétiche moderne.
[…] toute manifestation de rue, surtout à l'occasion des forums internationaux, est invariablement marquée d'une violence parfois très dure qui n'a d'autre contenu politique discernable que la violence elle-même.
Le fait que la terre surchauffe, que les forces de l'ordre aient procédé à des centaines d'arrestations et que les États aient délibérément décidé de poursuivre la destruction systématique de la planète ne cause manifestement aucun problème de conscience au terne scribouilleur en laisse. La violence inacceptable, c'est la violence aveugle à l'endroit des dirigeants de la terre. Ces derniers méritent le respect, aboie sans gène apparente Mario Roy en se grattant le derrière de l'oreille, et ce n'est pas parce qu'ils dominent le monde que ça nous donne le droit de présenter des vidéos mettant en scène leur assassinat (franchement!), de leur lancer des souliers (c'est moralement incorrect!) ou des statuettes (de la sauvagerie!).
Ces personnages sont alors délestés de leur dignité et de leurs attributs d'êtres humains. Ils sont privés de ce que le commun des mortels, lui, peut revendiquer: la protection de sa personne et de son image contre les agressions et les abus.
Le temps où les régimes pouvaient légitimement être critiqués dans leur fondement est bel et bien terminé. La seule violence légitime est celle qui part de la couronne et descend la chaine de commandement pour venir s'abattre sur la tête des sujets. Le prince peut anéantir des peuples entiers, voire la terre elle-même. Éclairée par la froide raison bourgeoise, la violence des puissants n'est plus, et depuis longtemps, « aveugle ». Leur raison est maintenant la Raison. Et l'acceptation de cette violence « raisonnable » a si intégralement colonisé tous les espaces de notre imaginaire collectif qu'elle n'a désormais plus besoin de justification. La logique étant désormais rangée du côté de la puissance et de l'assassinat systématique, les porte-paroles de l'ordre n'ont qu'à pourfendre ceux et celles qui ne sont pas « éclairés » par le phare lumineux de la raison d'État, celle qui permet aux puissants de le rester et aux journalistes de se faire une niche à leur côté.

dimanche, décembre 06, 2009

Vague de violence extrême ciblée envers les travailleuses du sexe : Refusons-la!


Maintenant plus que jamais, Stella, organisme par et pour les travailleuses du sexe, a besoin de vous. Pourquoi?
Deux présumés violeurs en série de travailleuses du sexe à Montréal attendent leurs procès.

Un présumé meurtrier de travailleuse du sexe à Montréal attend son procès.

Depuis août, les attaques contre les travailleuses du sexe sont dangereusement à la hausse : meurtre non-résolu, tentative de meurtre, agressions armées, séquestration, viol,menace…

Plus de 60 agressions à Montréal contre les travailleuses du sexe nous sont rapportées par année.

La criminalisation de nos métiers nous brime de plusieurs droits, dont le droit à la sécurité et crée un climat d’impunité pour la violence contre nous.Nous réclamons la décriminalisation afin que les travailleuses du sexe puissent travailler en santé, en sécurité et avec dignité.

Nous n’attendrons pas un autre Pickton pour réagir!
Allié-es et ami-es qui croyez en notre mission, SVP endossez nos actions en nous envoyant un courriel à stelladirection@videotron. ca et joignez-nous en grand
nombre:

7 décembre
Action afin de supporter les cinq travailleuses du sexe qui ont porté plainte contre Giovanni D’Amico :
10h : manifestation devant le palais de justice de Montréal (1, rue Notre-Dame Est).

9 décembre
Action afin de supporter les trois travailleuses du sexe qui ont porté plainte contre Marco Chevalier :
9h : départ de chez Stella en autobus pour aller manifester devant le Palais de justice de Saint-Hyacinthe (1550, rue Dessaulles); merci de confirmer votre présence à l’avance.

17 décembre
Journée internationale de dénonciation de la violence faite aux travailleuses et travailleurs du sexe :
16h : début de la Marche des parapluies rouges au métro Papineau
18h : au Café Cléopâtre, panel de discussion sur la violence faite aux travailleuses et travailleurs du sexe.

Plus d'infos.

dimanche, novembre 29, 2009

[Événements]Éteignons la flamme olympique! Pas de jeux sur des terres volées!

ÉTEIGNONS LA FLAMME OLYMPIQUE!
PAS DE JEUX SUR DES TERRES VOLÉES!

Événements à venir (Montréal):

Le SAMEDI 5 décembre, 17h
Enchère d’art : Résistance créative aux Olympiques 2010
La fête commence à 17h, l’enchère aura lieu de 19 h à 22 h
Au 3942 rue Sainte-Émilie, coin Saint-Augustin
http://www.facebook.com/event.php?eid=182621237549
Organisée par Ste-Emilie Skillshare

Le DIMANCHE 6 décembre, 18h30
Table-ronde et projection de films sur le thème « Pas de jeux sur des terres volées »
Avec des conférencières autochtones de l’intérieur de la « Colombie-Britannique ».
Au Cinéma De Sève, 1400 de Maisonneuve ouest (métro Guy-Concordia)
GRATUIT. Accessible aux fauteuils roulants. Traduction chuchotée de français vers l'anglais.

Venez écouter en personne des activistes et organisatrices autochtones engagées dans la défense de leur culture et de leurs territoires, ainsi que dans la résistance aux Jeux olympiques tenus sur des terres non cédées.

Les conférencières seront :
-> MIRANDA DICK : Miranda est mère de cinq enfants, fait partie du Conseil des femmes de Secwepemc et est une Guerrière pour la Terre et le Peuple. Les Secwepemc de l’intérieur de la « Colombie-Britannique » ont résisté à l’essor de la station balnéaire Sun Peaks sur leur territoire.
-> BILLIE PIERRE : Billie appartient aux nations Nlaka’Pamux et Ojibwae. Elle est impliquée dans le Native Youth Network et est co-fondatrice du magazine Redwire. Elle est également active dans diverses campagnes pour la défense du territoire et des droits de la personne.
-> GUILLAUME B. : Membre du Réseau de résistance aux olympiques à Vancouver.

Cet événement comportera également la projection de courts métrages des Défenseurs de la Terre et du Native Youth Movement (NYM).
Présenté par le Indigenous Solidarity Committee et Personne n’est Illégal - Montréal


Le MERCREDI 9 décembre, 18h30
Soirée film et discussion : La résistances de Vancouver à Montréal
Avec des extraits du film « Five Ring Circus » et d’autres films.
Au 3600 University, salle 112 (métro McGill)
http://www.facebook.com/event.php?eid=184893838998
Organisé par Ste-Emilie Skillshare et Q-Team


Et pour finir en beauté :

Le JEUDI 10 décembre, 17h30 (pile!)

Manifestons contre le passage de la flamme olympique à Montréal
Au coin de la rue Notre-Dame est et de la Place Jacques-Cartier,
Entre Saint-Laurent et Gosford (métros Champs-de-Mars ou Place D’Armes)

!! APPORTEZ DE QUOI FAIRE DU BRUIT !!

Nous encourageons tout le monde à arriver au plus tard à 17 h 30 afin que nous puissions efficacement « accueillir » l’arrivée de la flamme olympique devant l’Hôtel de ville. Les retardataires sont bienvenuEs, mais nous encourageons fortement tout le monde à faire des efforts pour arriver au plus tard à 17 h 30.

Le 10 décembre marque également le triste anniversaire de la démolition de deux sweat lodges, avec la complicité du GRC, par la Station balnéaire Sun Peaks, qui les a remplacés par des pistes de ski. Les sweat lodges sont considérés comme sacrés par les Secwepemc de l’intérieur de la « Colombie-Britannique ».
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Contexte :

À peine quelques mois avant le début des Jeux olympiques d’hiver à Vancouver/Whistler, en février prochain, et à quelques jours du passage du relais de la flamme olympique (commanditée par Coca-Cola et la Banque Royale du Canada) à Montréal, le JEUDI 10 DÉCEMBRE, des activistes de solidarité avec les peuples autochtones et des militantEs pour la justice sociale répondront à l’appel lancé par le Réseau de résistance aux Olympiques en manifestant contre le Relais de la flamme.

Nous soulignons particulièrement notre appui à la résistance autochtone contre les Olympiques en « Colombie-Britannique ». Nos alliéEs Autochtones ont bâti une campagne de sensibilisation et de résistance contre les prochains Jeux olympiques d’hiver à Vancouver/Whislter, et nous manifestons notre solidarité avec leur appel, sous la bannière « Pas de Jeux sur des terres volées! »

Nous dénonçons également tous les autres impacts négatifs de l’industrie olympique, ainsi résumés par le Réseau de résistance aux Olympiques à Vancouver : « Les Jeux ne sont pas qu’une innocente manifestation de la « noblesse du sport » : l’histoire des Jeux olympiques est complètement entachée par les déplacements forcés, l’avarice des entreprises, le fascisme, la répression et la violence. Seules les élites politiques et économiques (des promoteurs immobiliers aux commanditaires officiels) arrivent à tirer profit de l’industrie olympique. Les conséquences négatives des prochains Jeux olympiques d’hiver sont annoncées d’avance: l’expansion du tourisme sportif et de l’extraction des ressources sur des territoires autochtones non cédés; l’explosion de l’itinérance et de l’embourgeoisement des quartiers pauvres; la privatisation des services publics ; des pratiques anti-syndicales, des contrats imposés et des conditions d’exploitation pour la main d’œuvre migrante ; un appareil de sécurité coûtant au minimum 1 milliard de dollars, doublé d’une attaque vicieuse contre les libertés civiles fondamentales ; 6 milliards de dollars tirés directement des fonds publics; une destruction sans précédent de l’environnement ».
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POURQUOI NOUS ORGANISONS CONTRE LE RELAIS DE LA FLAMME OLYMPIQUE
(Tiré du Réseau de résistance aux Olympiques)

La Flamme olympique est un instrument de propagande servant à promouvoir l’embourgeoisement, la répression et la destruction environnementale. L’origine du relais de la Flamme olympique est peu glorieux : c’est à Berlin, lors des Jeux d’été de 1936, que le relais a été inventé pour répandre l’idéologie fasciste des Nazis et promouvoir le Troisième Reich. (Voir l’article du Globe and Mail reproduit ici : http://no2010.com/node/1113)

Le Relais de la Flamme olympique est un truc publicitaire de 25 millions $ servant à dorer l’image de la « Marque olympique » et celles de ses commanditaires principaux. La Banque Royale du Canada et Coca-Cola sont les principaux sponsors du Relais de la Flamme olympique en 2010. RBC est le plus important bailleur de fonds de la dévastatrice exploitation des sables bitumineux en Alberta, alors que Coca-Cola est responsable de la dégradation générale de la santé publique, de par sa place prépondérante dans l’industrie de la malbouffe, est coupable de l’épuisement de sources d’eau potable et de catastrophes environnementales en Inde, et est de connivence avec des groupes paramilitaires violents engagés pour réprimer l’activité syndicale dans ses usines en Colombie.
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Ironiquement, les flambeaux olympiques ont été conçus et fabriqués par la firme québécoise Bombardier, dont la branche aérospatiale est impliquée dans le complexe militaro-industriel québécois/canadien.

Nous vous encourageons à participer à la manifestation « Pas de Jeux sur des terres volées » à Montréal, contre le relais de la Flamme olympique, commanditée par Coca-Cola et la Banque Royale du Canada, le 10 décembre prochain, et à vous renseigner sur les autres événements organisés plus tôt.

Les événements contre le relais de la Flamme olympique à Montréal sont organisés par des membres du Indigenous Solidarity Committee et du Bloc AMP – Montréal (Action mondiale des Peuples), Reclaim!, Ste-Emilie Skillshare, Personne n’est Illégal – Montréal, Q-Team et plusieurs autres groupes.

Renseignements :
Montréal: blocampmontreal@gmail.com - 514-848-7583- www.amp-montreal.net
Pour plus d’information sur l’organisation et la résistance aux Olympiques de 2010: www.no2010.com - http://olympicresistance.net

samedi, novembre 07, 2009

Turcot: Vie ou mort de nos quartiers.


Demain, nous vous invitons à venir manifester pour forcer le gouvernement du Québec à refuser le projet actuel de l'échangeur Turcot. L'avenir de nos quartiers en dépend !!

DIMANCHE 8 NOVEMBRE
13H30
Métro Lionel Groulx


Rejoignez-nous sous les drapeaux rouges et noirs.

Pour de l'infos sur la lutte qui se mène dans le sud-ouest contre la réfection de l'échangeur Turcot, vous pouvez consulter nos textes ici.

samedi, octobre 03, 2009

Mexico: "dos de octubre no se olvida!"


Hier, partout au Mexique avait lieu les marches commémoratives du massacre de Tlatelolco ( la Place des Trois Cultures) qui a eu lieu en 1968. Des marches qui ont lieu chaque année depuis. Elles rassemblent toujours de milliers de personnes afin qu'on n'oublie jamais la brutalité de l'État, mais aussi pour que justice soit rendu aux victimes et que les coupables soient condamnés. C'est aussi une occasion pour dénoncer une situation qui perdure encore aujourd'hui au Mexique: la violence, les assassinats, les disparitions et la répression.

Faut dire aussi que cette année la marche avait une signification particulière avec la crise qui frappe fort la population mais aussi toutes les politiques d'austérité du gouvernement, l'augmentation des frais et des impôts et la militarisation complète du pays sous couvert du combat contre le narcotrafique.

Cette année, il y avait quatre marches qui partaient de différents point dans la ville de Mexico. Les marches n'avait pas encore commencé que les "fiers-a-bras" du gouvernement (les fameux "porros") étaient présents sur les lieux pour provoquer la foule et forcer l'intervention de la police. Finalement ce n'est que plus tard que la police interviendra, après qu'elle eut intimidé et harcelé les marcheurs: barrages, bousculades, gaz lacrimogènes. L'affrontement principal, qui eu lieu apres la fin de la marche, a mené a plus de 25 arrestations.

Voici quelques liens pour ceux qui lisent l'espagnol:
kaosenlared...
La Jornada...
centro independiente de noticias... avec plein de photos