18 octobre 2012
18 octobre 2012
Selon ce que rapporte TVA Nouvelles, le porte-parole du module des relations avec les médias du SPVM, Ian Lafrenière, aurait été blessé lors de la manifestation.
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Les honoraires des avocats des deux policiers impliqués dans la mort de Fredy Villanueva ont déjà coûté 610 000 $ aux contribuables montréalais, soit trois fois plus que prévu.
La Ville de Montréal a autorisé deux dépenses additionnelles de 200 000 $ pour les avocats qui représentent les policiers Jean-Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte à l'enquête du coroner sur la mort de Fredy Villanueva.
À l'origine, les frais prévus pour les avocats des deux policiers étaient de 200 000 $.
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Les sympathisant-es du Centre Social Autogéré qui ont participé hier soir à une "marche surprise" dans les rues du quartier organisée par le collectif du CSA ont pu constater qu'une présence policière considérable les attendait sur les terrains du CN. Les policiers du poste de quartier 15 craignent-ils toujours à ce point le CSA ou Vincent Chiara a-t-il fait affaire avec la section "privée" du SPVM pour protéger "son" bâtiment numéro 7?
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Le policier Jean-Loup Lapointe a déjà été impliqué dans un intervention au cours de laquelle il a dû asperger de poivre de Cayenne six jeunes de 16 à 20 ans parce qu'il craignait d'être désarmé et d'être tué.
Cet épisode étrange est revenu hanter le policier Lapointe, en portant ombrage à sa crédibilité, hier lors de l'enquête du coroner sur la mort de Fredy Villanueva.
En effet, lors de son contre-interrogatoire aux mains d’Alain Arsenault, en février dernier, Lapointe a déclaré sous serment qu’il avait eu peur d’être désarmé et tué une seule fois dans sa carrière. C’était le 9 août 2008, lorsqu’il a abattu le jeune Villanueva à la suite d’une intervention qui a mal tourné, à Montréal-Nord.
Contrairement à ses dires, Lapointe a déjà évoqué la peur d’être désarmé et tué, par le passé, pour justifier une intervention à grands renforts de poivre de Cayenne auprès de quatre jeunes filles de 17 à 20 ans, un adolescent de 16 ans, et un jeune homme de 18 ans.
Un rapport d’événement du SPVM dont Le Devoir a obtenu copie laisse entrevoir la possibilité que le policier ait commis un parjure. Ce document est rédigé et signé de la propre main de Jean-Loup Lapointe.
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[Veuillez afficher et transmettre cette mise à jour largement]Le 9 août 2009 prochain marquera le premier anniversaire de la mort de Fredy Villanueva, 18 ans, à Montréal-Nord, aux mains de la police. Plus de vingt ans après que Anthony Griffin, 19 ans, ait été abattu à NDG par le SPVM, l’impunité sévit toujours.
Bien que, quotidiennement, les agents du SPVM harcèlent, injurient, recourent au profilage, attaquent et même tuent, leurs actions n’entraînent pratiquement jamais de réprimandes sérieuses. Lorsque les familles des victimes exigent que des comptes soient rendus et que les enquêtes sur ces abus soient menées en toute transparence, la police recoure à l’intimidation juridique pour tenter d’empêcher les enquêtes publiques (à preuve la récente tentative par la Fraternité des policiers et policières de Montréal de faire annuler une enquête du coroner sur les circonstances entourant la mort de Mohamed Anas Bennis à Côte-des-Neiges, le 1er décembre 2005). Et comme c’est toujours des policiers qui enquêtent sur les abus et les bavures d’autres policiers, ces derniers bénéficient systématiquement d’un traitement préférentiel (voir les premières étapes de l’enquête dans l’affaire Villanueva, où il été révélé que les enquêteurs de la SQ n’ont jamais interrogé les officiers impliqués dans l’assassinat de Fredy).
Depuis son lancement, en avril 2009, ce site a retenu l’attention de la police, dont les porte-parole n’ont pas hésité a qualifié l’initiative de « haineuse » dans les médias de masse. Leur réaction révèle surtout leur paranoïa et leur peur : la même paranoïa et la même peur qu’ils manifestent brutalement dans nos rues et dont les membres de nos communautés font les frais.
Ce site Internet est voué au souvenir et s’oppose à l’oubli : nous voulons que la résistance à la brutalité policière s’enracine dans la connaissance particulière des victimes de l’impunité. Nous avons tenté d’accomplir cela en documentant et en rendant publique une campagne de graffitis portant simplement le nom et l’âge des personnes assassinées par la police de Montréal.
La suite, et tout le nouveau contenu, sur flics-assassins.net.
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Territoire Mohawk de Kanehsatà:ke
Pour le 11 juillet, 2009
Le vol frauduleux des terres Mohawk par la municipalité d’Oka
19 ans se sont écoulés depuis l’avènement de la « Crise d’Oka », lorsque les promoteurs de la municipalité d’Oka, de connivence avec les gouvernements provinciaux et fédéraux, ont tenté de priver frauduleusement les peuples Mohawk de Kanehsatà:ke de leurs Pins ancestraux afin de permettre l’expansion d’un terrain de golf de 9 trous et le développement de condominium.
19 ans plus tard, rien n’a changé puisque la municipalité d’Oka, avec l’approbation du gouvernement fédéral, continue de priver frauduleusement les peuples Mohawk de leur territoire et de ses ressources par les développements immobiliers, un vol effectué à travers la nationalisation du parc d’Oka et la Loi sur le gouvernement du territoire provisoire de Kanehsatake.
Durant la dernière année, j’ai rédigé 3 lettres à la municipalité d’Oka, en joignant une copie aux gouvernements fédéraux et provinciaux ainsi qu’à la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, concernant mes préoccupations quant à la fraude commise par la municipalité d’Oka et ses promoteurs. Jusqu’à maintenant, je n’ai reçu aucune réponse des paliers gouvernementaux ni des individus.
L’évènement qui a provoqué la crise a été le vol flagrant de nos terres d’origine, la souveraineté des peuples Mohawk sur ce territoire ainsi que les efforts continus des gouvernements pour nous retirer nos droits humains internationaux relatifs à nos terres d’origine.
L’accélération du développement depuis 1990 est incroyable, elle est basée sur l’exploitation de la détresse et des violations des droits humains dont les peuples Mohawk et leurs alliés ont souffert durant la crise de 1990. En effet, aucun palier gouvernemental, en particulier la Municipalité d’Oka, ne s’est excusé pour les violations flagrantes des droits humains, qui comprennent le refus d’offrir de la nourriture, des médicaments et la sécurité aux peuples Mohawks. Des hommes Mohawks ont été battus et torturés par la Sureté du Québec et les membres des forces armées canadiennes. À la mi-août 1990, les membres de la communauté de Kahnawake ont été assaillis par des pierres lorsqu’ils ont tenté de quitter leurs communautés en passant par le pont Mercier, tandis que la SQ est restée là sans rien faire. Durant la nuit, des effigies mohawks ont été brûlées par des citoyens racistes de Châteauguay qui ont refusé de comprendre que le blocus du pont Mercier protégeait la communauté de Kanehsatà:ke des attaques des policiers et de l’armée. Aujourd’hui, les gouvernements du Canada et du Québec, la Sureté du Québec et la Municipalité d’Oka doivent présenter leurs excuses pour les indifférences face aux violations des droits humains durant la crise d’Oka de 1990.
Les peuples Mohawks attendent depuis plus de 300 ans pour une paix qui jamais ne semble arriver. Une paix bloquée par des gouvernements arrogants et racistes et leurs politiques d’assimilation forcée qui consolident leur convoitise de nos terres et ressources à travers leurs législations.
Et alors, durant les 19 dernières années, qu’est-ce qui a changé? Il est évident que très peu a changé et que la fraude continue, non seulement envers les peuples Mohawks de Kanehsatà:ke pour nos terres et l’accès aux ressources, mais également envers tous les peuples autochtones au Canada.
Dans ce contexte, les recommandations suivantes sont présentées au gouvernement du Canada et aux autres paliers gouvernementaux qui tombent sous sa juridiction :
1. qu’une injonction soit placée sur tous les plans de développements futurs et actuels sur le territoire Mohawk, particulièrement sur ceux qui sont réalisés au sein de la municipalité d’Oka, comme le parc d’Oka, Pointe Calumet, Ste. Marthe, St. Joseph, St. Eustache etc.
2. que Loi sur le gouvernement du territoire provisoire de Kanesatake soit annulée vu que la validité du processus est questionnable et affectera défavorablement les droits des peuples de Kanienkehá:ka.
3. qu’une révision judiciaire soit conduite par un tribunal international des droits humains concernant le processus utilisé par le Canada pour l’adoption de S-24 et que le Canada paie les coûts de ce tribunal.
4. que l’on accorde du temps à la nation Kanienkehá:ka (Mohawk), et en particulier à la communauté de Kanehsatà:ke, pour entamer un processus de planification stratégique afin de protéger nos terres et ses ressources pour les générations futures
5. que l’on entame un processus afin de créer une politique pour l’approbation de développements sur nos territoires par le gouvernement traditionnel de la confédération Iroquoise.
6. que des excuses pour les violations des droits humains et toutes les propagandes criminalisant le peuple Mohawk soient présentées par le gouvernement canadien, le gouvernement du Québec et la municipalité d’Oka aussi vite que possible afin de commencer le processus de réconciliation.
7. qu’un programme de développement durable soit mis en œuvre à travers le territoire Kanienkehá:ka (Mohawk).
8. que le gouvernement du Canada mette en œuvre la norme du consentement libre et éclairé pour toute politique, législation ou développement qui peuvent potentiellement affectés défavorablement les droits des peuples autochtones au Canada.
9. que le gouvernement du Canada rende des comptes pour les fonds qu’il détient au nom des peuples autochtones, incluant le fond des Six Nations, et que ce soit rendu public de manière honnête et transparente.
Ce ne sont que quelques recommandations nécessaires pour que le processus de réconciliation et que l’état de droit soient respectés par le gouvernement du Canada. Il ne s’agit que du strict minimum pour que l’honneur de la Couronne soit conservé.
En paix,
Ellen Gabriel
Clan tortue
Kanienkehá:ka de Kanehsatà:ke
“ Il ne faut pas beaucoup de mots pour dire la vérité ” Chef Joseph, Nez
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Montréal, 15 mars 2009 - Le Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) a rarement été aussi scandalisé qu’aujourd’hui par le comportement des policiers lors d’une manifestation du 15 mars, Journée Internationale Contre la Brutalité Policière. Après la campagne de peur orchestrée depuis mardi par le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM), nous avions certaines appréhensions, mais les abus ont dépassé notre entendement.
COMMUNIQUÉ DU COLLECTIF OPPOSÉ À LA BRUTALITÉ POLICIÈRE – POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Dès le vendredi soir, la Gendarmerie Royale du Canada a réussi à convaincre le café-bar l’Escalier de fermer ses portes alors qu’une activité de financement pour le COBP y était organisée. Dimanche, avant même le départ de la marche, le ton était donné alors que de nombreux protestataires étaient fouillés illégalement, certains même brutalisés par des policiers dont le numéro de matricule était dissimulé. Au moins cinq individus ont d’ailleurs été arrêtés alors qu’ils n’enfreignaient aucune loi. Vingt minutes avant l’heure de ralliement, le métro de Montréal a été fermé entre les stations Berri-UQAM et Beaubien, et certains agents du SPVM en profitaient au métro Sherbrooke pour intimider et menacer de violences physiques quiconque irait à la manifestation. Malgré tous ces inconvénients et les discours démagogiques tenus par les responsables policiers la semaine dernière, le rassemblement a été le plus populeux de l’histoire du 15 mars, avec une participation minimale de 2000 personnes.
Le SPVM a cherché à culpabiliser le COBP d’avoir exercé, comme de nombreuses organisations le font, son droit constitutionnel à ne pas lui fournir d’avance le trajet de la manifestation. Or, notre organisation ne peut se permettre d’accorder sa confiance au SPVM, qui pourrait facilement profiter de ces informations pour faciliter des arrestations massives ou pour mettre fin brutalement à notre marche. D’ailleurs, la police n’a pas respecté concrètement notre droit à la manifestation puisqu’elle est parvenue à séparer notre marche dès le début en trois groupes distincts, pour ensuite nous empêcher d’aller où nous voulions et nous diriger consciemment vers le centre-ville, quartier symboliquement chargé. De nombreuses initiatives ont été prises tout au long de la manifestation pour prévenir les actes de vandalisme et lancer des appels au calme. Une partie du discours inaugural a notamment été consacré à ce sujet, comme l’a mentionné une porte-parole : « Il ne faut pas leur donner le prétexte qu’ils recherchent pour nous arrêter et ainsi porter atteinte à la sécurité de l’ensemble de la manifestation ». Deux appels à la dispersion ont aussi été lancés, mais sans efficacité parce que des agents de police avaient littéralement volé le mégaphone de notre organisation des mains d’une des participantes.
Nous espérons sincèrement que les médias prendront le temps de discuter sérieusement des graves enjeux que nous avons tenté de communiquer aujourd’hui à l’ensemble de la population. Le meurtre de Fredy Villanueva est certes chargé en émotion, mais il est surtout révélateur d’un problème plus large, l’impunité policière. Depuis 1987, 43 personnes ont été tuées par des agents du SPVM qui n'ont jamais été condamnés, dans aucun de ces cas, ni pour meurtre ni pour homicide involontaire. Depuis 2001, le Taser a été impliqué dans plus de 300 morts en Amérique du Nord. La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec a aussi reconnu la police montréalaise coupable de profilage racial l’année dernière. Quotidiennement, les pauvres, les immigrants, les marginaux et les protestataires sont victimes d’abus illégitimes de la part des polices à travers le monde. Nous serons donc encore là, toute l’année, pour surveiller le travail des policiers et le 15 mars 2010 pour souligner la 14e Journée Internationale Contre la Brutalité Policière.
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Le Blogue d’Information Politique du Collectif Local de Montréal, groupe membre de l'Union Communiste Libertaire (UCL), est un nouvel outil de la presse d’agitation montréalaise. La branche de Montréal aura donc, en plus du matériel de l'UCL et du journal Cause Commune, une présence sur le web. Cette nouvelle presse d’agitation nous permettra de réagir immédiatement à l’actualité, de pouvoir se positionner rapidement, de cracher nos coups de gueules autant à gauche qu’à droite, d’analyser l’actualité locale et internationale, de dénoncer, de revendiquer, de provoquer, de débattre et de diffuser le plus largement nos idées… Bref, un blogue d’agitation libertaire!
Le contexte politique étant de plus en plus moribond, il est plus que nécessaire d’agir sur tous les fronts et de tenter d’influencer et de radicaliser autant les mouvements sociaux et la gauche réformiste, que « Mr. et Mme tout le monde », nos voisins ainsi que nos collègues de travail. En tant que communistes libertaires, nous croyons qu’il existe une alternative politique radicale à la démocratie bourgeoise, à la droite sécuritaire et à l’extrême gauche autoritaire. Ce blogue nous permettra donc de continuer notre lutte pour une société libertaire, sans classes et sans État. La classe dominante et sa propagande néolibérale a maintenant un nouvel ennemi dans le maquis de l’information alternative. Nous ne ferons pas de quartier!! Nous en avons marre des compromis et des fausses alternatives, c’est pourquoi nous proclamons la Commune!
Restez branché-e-s, les communards montent aux barricades…