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mercredi, mars 10, 2010

Bouchard de mar…!

Lucien Bouchard, le vieux conservateur en canne, aurait reçu plus de 2,7 millions de dollars de l'UQAM pour ses services de négociateur dans le dossier de l'Ilot voyageur. Celui qui affirme que les Québécois et les Québécoises ne travaillent pas assez, alors qu'ils n'ont jamais travaillé autant, et que les étudiant-e-s devraient doubler, voire tripler leur frais de scolarité, semble parfaitement confortable dans la position du moraliste millionnaire et ne voit absolument aucune indécence à faire la leçon à ceux et celles qui ne gagnent pas le centième de son salaire.

Ajoutons que l'ancien « Cheuf » des bleus ne semble pas trop se tuer à l'ouvrage puisque le dossier qu'il a en main depuis trois ans n'est toujours pas réglé. Môsieur Bouchard serait-il plus performant dans son costume de moraliste que dans celui d'avocat ?

mardi, avril 07, 2009

Occupation de l'UQAM

Blog en direct de l'occupation de l'UQAM
occupationuqamlive.blogspot.com

Minuit tappant, nous occupons l'UQAM!

Une centaine d'étudiant-e-s occupent présentement le 2e étage du pavillon Hubert-Aquin. Les grévistes revendiquent un réinvestissement massif en éducation post-secondaire ains que la démocratisation des instances d'administration de l'université dans une perspective d'autogestion. Nous sommes en appui aux revendications des professeur-e-s en grève, ces dernières touchant la qualité de l'éducation prodiguée a l'université. Nous tenons régulièrement un conseil pour décider démocratiquement de la suite des événements. Des barricades ont été érigées très rapidement, mais non moins solidement, et sont tenues fermement par les grévistes déterminé-e-s à faire entendre leurs revendications et à démontrer par leur action l'extrême urgence d'un règlement de crise à l'UQAM.

D'après nos informations, l'anti-émeute se prépare à l'extérieur. Aucun avis d'éviction n'a encore été donné, et nous sommes en contact avec l'administration. Si vous lisez ce blog dans les minutes suivantes, venez à l'UQAM rapidement. Nous avons besoin d'appui extérieur.

vendredi, avril 03, 2009

Grève générale à l'UQAM


La débandade immobilière de l’UQAM, le sous-financement général des universités, le fameux plan de redressement adopté par le recteur Corbo et son conseil d’administration, l’augmentation des frais de scolarités des étudiant-e-s, sont encore sujets d’actualité pour la communauté uqamiène.

En effet, loin d’oublier et d’accepter de payer pour les erreurs d’un conseil d’administration d’intégrité douteuse et d’accepter que le gouvernement continue à se déresponsabiliser en finançant de moins en moins le système d’éducation, le corps professoral, suivi des associations étudiantes, vont de l’avant pour exiger le financement qui leur revient.

Le Syndicat des professeurs et professeures de l’Université du Québec à Montréal (SPUQ) a déclenché une grève afin d’obtenir le renouvellement de sa convention collective échue depuis déjà presque 2 ans (31 mai 2007) ! Parmi, les revendications des profs et maîtres de langues en grève, on retrouve principalement l’embauche de 300 nouveaux professeur-e-s afin de rattraper le ratio moyen professeur-e-s/étudiant-e-s des autres universités québécoises ainsi que des demandes d’augmentations salariales. Dans une lettre envoyée aux journaux, les membres du SPUQ soutenaient que « les enjeux de cette grève dépassent la seule question des salaires et des conditions de travail des professeurs. Il en va, croyons-nous, de l’avenir d’une institution qui, depuis sa fondation, a contribué à renforcer le visage francophone de Montréal et à démocratiser l’accès à l’éducation supérieure pour l’ensemble de la population québécoise. » (sources)

Ainsi, il semblerait qu’au-delà de l’attitude corporatiste habituelle du SPUQ, il y aurait une bonne volonté, dans la base, de remettre la mission sociale de l’UQAM à l’ordre du jour, ainsi que la question du réinvestissement massif en éducation.

Bref, c’est avec cet état d’esprit que plusieurs associations étudiantes ont décidé de rejoindre la grève initiés par les profs. Il y a en ce moment, 31 600 étudiant-e-s en grève sur un total de 39 235. Toutes les associations étudiantes à l’exception de sciences ont adopté un mandat de grève en assemblée générale. Les principales revendications des étudiant-e-s sont les suivantes (sources):

1. Appuyer les revendications du SPUQ, et plus particulièrementl’embauche de 300 professeur-e-s supplémentaires ainsi que ladiminution du ratio étudiant-e-s/professeur-e-s;
2. Dénoncer la mise en place d’une nouvelle gouvernance qui attaquedirectement les principes d’une gestion collégiale de l’université (projets de loi 107 et 110 et plan stratégique institutionnel del’UQÀM);
3. Revendiquer un réinvestissement public dans l’UQÀM afin d’empêcherl’augmentation des frais afférents et de favoriser une plus grandeaccessibilité aux étudiantes et étudiantes;
4. S’opposer à l’injonction dont fait l’objet le SPUQ et ses sympathisantEs.

Les étudiant-e-s sont maintenant de la partie, plusieurs actions et manifs ont été organisées afin de forcer le gouvernement et l’administration de l’UQAM à comprendre que c’est à eux de réparer les pots cassés et de mettre fin au sous-financement. D’ailleurs, l’administration de l’Université, fidèle à elle-même, a encore demandé une injonction à la Cour afin de miner le mouvement syndical.

Il reste maintenant à voir si l’idée de solidarité syndicale réussira à prendre le dessus sur le passé corporatiste associé au SPUQ, permettant ainsi au mouvement étudiant et professoral d’obtenir des gains concrets face à l’administration et au gouvernement.

mardi, mars 18, 2008

Des profs signent une lettre dénoncant l'injonction à l'UQÀM.


Une lettre signée par plusieurs professeurs de l'UQÀM qui s'oppose à l'injonction de l'UQÀM contre les étudiants.

Depuis plusieurs semaines, des associations étudiantes de l'UQAM sont en grève et pratiquent diverses formes d'actions militantes pour exprimer leur inquiétude devant la crise financière que traverse l'université et les dérives qu'impliquerait la mise en œuvre d'un plan de redressement irréaliste. Dans un coup de force sans précédent, l'UQAM a obtenu, vendredi dernier, un jugement de la Cour supérieure du Québec qui ordonne «aux membres des associations [étudiantes] défenderesses, à leurs représentants, officiers et à toute autre personne agissant ou non sous leurs instructions, direction, contrôle et participant ou non à leurs activités de cesser immédiatement tout attroupement ou manifestation aux accès, sorties et à l'intérieur des pavillons et résidences [...] et dans un rayon de 100 mètres de ceux-ci».


Cette ordonnance est la version temporaire d'une injonction demandée par l'UQAM. L'injonction est assortie d'une peine constituée d'une amende de 50 000 $ avec ou sans emprisonnement jusqu'à un an pour qui la transgresserait. Elle fait suite à de très nombreuses interventions du Service de police de la Ville de Montréal, dont les agents ont régulièrement investi l'établissement d'enseignement depuis quelques semaines.

L'épisode de l'îlôt Voyageur, les dérives immobilières, la réalité d'un sous-financement général de l'institution et maintenant le dépôt d'un plan de redressement génèrent une profonde inquiétude au sein de la communauté uqamienne, minent son esprit collectif et provoquent même un sentiment de panique. Cela semble servir de justification pour réprimer le mouvement étudiant, associé par certains à de la violence et à de l'intimidation.

Pour d'autres, dont des signataires de cette lettre qui soulignent n'avoir été la cible d'aucune contrainte ou intimidation, les mobilisations étudiantes ressemblent dans l'ensemble à celles qu'a connues l'UQAM dans le passé, avec leurs débordements occasionnels. Ce qui est nouveau, toutefois, c'est le choix de l'institution d'y répondre par la répression. On ne réglera pas les problèmes auxquels fait face notre université en marquant les esprits d'un tel précédent. L'enjeu dépasse la simple crise que traverse actuellement l'UQAM, l'injonction préparée par la direction de l'UQAM et imposée par l'ordonnance remet en question la légitimité même de l'action politique étudiante et de la vie politique universitaire. Son ampleur porte atteinte aux droits de la liberté d'expression et de manifestation que nous chérissons.

Nous considérons que cette injonction constitue une réaction tout à fait excessive à l'égard des faits et gestes reprochés aux mouvements étudiants. Nous considérons qu'il s'agit d'un déni du droit et de la liberté pour le corps étudiant de se constituer en acteur politique, redevable devant ses instances décisionnelles légitimes, que ce soit les assemblées délibératives ou les processus référendaires. Nous considérons enfin que le choix d'avoir recours à une injonction constitue un élément perturbateur qui entrave l'exercice normal de l'enseignement. Or nous ne voulons pas être associés à une campagne d'intimidation, ni devoir forcer des piquets de grève.

Nous ne débattrons pas ici des revendications et de la pertinence de la grève actuelle. Mais nous croyons que l'option de la répression judiciaire est révélatrice d'un échec collectif. Nous déplorons que notre institution participe d'une dynamique sociale plus vaste de gouvernance par décrets et de criminalisation du militantisme et des mouvements sociaux.

L'UQAM est bien connue pour être un terreau très fertile pour le militantisme étudiant. Selon nous, il s'agit là non pas d'une faiblesse, mais d'une force pour notre institution et pour la société québécoise, même si cela implique parfois une certaine effervescence. Le mouvement étudiant est un acteur des plus importants pour la société québécoise. L'approche répressive privilégiée en ce moment par notre institution constitue un déni de l'autonomie décisionnelle légitime des instances que se sont données depuis plus de trente ans les étudiants universitaires et remet en question plus largement la légitimité des formes de représentation dont se dotent les corps constitutifs de l'université, qu'ils soient étudiants, enseignants, employés ou autres.

Ce coup de force lance un message sans équivoque de fermeture de leur espace d'action, d'expression et de manifestation. Plus largement, il porte atteinte à la liberté politique qui caractérise l'université depuis qu'elle existe dans le monde occidental. En cela, cette décision fait passer la démocratie au bilan des pertes de l'UQAM... alors même qu'aucun de ceux qui sont à l'origine des graves difficultés dans lesquelles se débattent notre université et ses étudiants n'a subi la moindre sanction: deux poids, deux mesures?

***

Ont signé ce texte les professeurs de l'UQAM suivants :
Normand Baillargeon (sciences de l'éducation),
Luc Bonenfant (études littéraires),
Francis Dupuis-Déri (science politique),
Jean-François Hamel (études littéraires),
David Mandel (science politique),
Jacques Pelletier (études littéraires et président du SPUQ de 2003 à 2006),
Éric Pineault (sociologie),
George Lebel (sciences juridiques),
Marc-André Gagnon, (sciences économiques),
Sid Ahmed Soussi (sociologie),
Ellen Jacobs, (histoire),
Marcelo Otero (sociologie),
René Lapierre (études littéraires),
Jean-Marie Fecteau (histoire).

source

Les camarades de l'UQÀM poursuivent la lutte.


Un communiqué de l'action, fait hier à l'îlot voyageur, par les étudiants en grève de l'UQÀM.

À 12h30, des étudiant-es en grève de l'UQAM ont déroulé sur une des façades de l'Îlot voyageur une bannière rouge géante où était inscrit « Quand l'injustice devient loi, la résistance est un devoir » . Cette action se voulait une dénonciation de l’attitude fermée de l’administration et des mesures juridiques prises par celle-ci.

Après que le groupe d'étudiants eût installé l'imposante bannière, une centaine d'autres ont assisté à un concert de la formation Brasse Camarade au coin des rues Berri et Ontario. Le spectacle aura duré une trentaine de minutes, avant que les policiers ne procèdent à la dispersion de la foule.

« C’est inacceptable! Les libertés des membres des associations en grève sont attaquées directement par l’injonction. Ces mesures répressives sont dangereuses pour le mouvement étudiant au complet, voire tout mouvement de contestation. Nous avons le devoir de résister! » affirme Youri Couture, membre du collectif coordonateur de l'évènement.

Les étudiant-es veulent ainsi dénoncer l'injustice dont ils et elles sont victimes. La population étudiante est la première à être affectée par les compressions budgétaires découlant des erreurs administratives de l'UQAM et du sous-financement chronique des institutions post-secondaires. Le droit de protester est actuellement bafoué par la répression dont la population étudiante est victime. 14 000 étudiant-es sont actuellement en grève à l'UQÀM pour contester le second plan de redressement en préparation par l'administration de l'université. Ce dernier prévoit de nouvelles compressions budgétaires qui se solderont par une baisse des services et une hausse généralisée des frais aux étudiant-es. Les grévistes réclament un réinvestissement massif en éducation de la part du gouvernement afin de résorber la dette des universités ainsi que la participation large des étudiants-es au processus de consultation et de prise de décision sur le plan de redressement de l’UQÀM.

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Renseignements: Benoit Lépine

source

vendredi, mars 14, 2008

Injonction à l'UQÀM ...

Un communiqué provenant de nos camarades de l'UQÀM en grève.

Suite à l'action étudiante ayant interrompu la Commission des études de l'UQÀM qui cherchait à imposer un arrêt de la grève uqamienne, une injonction a été demandée de la part de l'administration. Cette injonction interdirait entre autres aux membres des associations étudiantes uqamiennes et à toute personne en ayant pris connaissance de manifester à moins de 100 mètres de l'UQÀM et à l'intérieur, d'en bloquer l'accès, d'intimider ou d'y « séquestrer » (sic) tout personnel. De plus, les exécutants et exécutantes ont l'obligation de prendre les mesures pour empêcher que toute forme de contestation de ce type ait lieu. Cette demande vise aussi à ce que toute personne qui contreviendrait à cette ordonnance de la Cour subisse une peine d'emprisonnement maximale d'un an et/ou 50 000 $ d'amende maximale.

Il est important de comprendre que l'injonction n'a pas encore été ordonnée par le juge qui se prononcera lundi à ce sujet. Cependant, de façon provisoire, ces mesures s'appliquent jusqu'à lundi. Il est donc déconseillé de contester ouvertement la présente injonction tant que celle-ci n'aura pas été précisée.

Tous les appuis, soutiens et manifestations de solidarité sont appréciés de la part des organisations, pour autant qu'elles respectent ce qui précède.

Solidairement,

Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH-UQÀM)
Association facultaire étudiante des lettres, langues et communications (AFELLC-UQÀM)
Association facultaire étudiante des arts (AFEA-UQÀM)
Association étudiante du module science politique (AEMSP-UQÀM)

jeudi, mars 13, 2008

Situation critique à l'UQAM !

Aujourd'hui, alors que deux associations facultaires (AFESH et AFEA) et d'autres modules sont en grève à l'UQAM, l'administration de cette université prévoit anéantir le droit de grève des étudiant-e-s. En effet, jeudi matin se tiendra une réunion de la commission des études qui visera à adopter des mesures drastiques, forçant ainsi la reprise des cours.

Voici un extrait des résolutions à l'ordre du jour :

ÉTAT DE LA QUESTION : (suite)

" La deuxième partie de la résolution réaffirme le principe que les cours et les activités de formation se donnent malgré le mouvement de grève des étudiantes et étudiants et que les membres de la communauté universitaire sont tenus d'agir en conséquence. "

" Le troisième point de forme demande que les professeures, professeurs et les chargées de cours, chargés de cours se présentent en classe et donnent les cours ou autres activités de formation prévus à toutes les étudiantes présentes, tous les étudiants présents, et ce, dès le vendredi 14 mars."

Concrètement, cela signifie que les étudiantes et étudiants qui ne participent pas au cours et qui n'effectuent pas les examens et les travaux requis s'exposent à subir un échec.

Avis du recteur

L'application de ces mesures commande la mise en oeuvre de moyens conséquents : séance d'information pour les enseignants, organisation de plages horaires supplémentaires pour les cours, renforcement de dispositif de prévention et de sécurité pour assurer un climat paisible pendant la tenue des cours.

Ce projet de résolution a pour but de sauver le trimestre d'hiver 2008 au bénéfice des étudiantes et étudiants qui désirent suivre et réussir leurs cours. Il réaffirme également les normes académiques qui doivent présider à toute forme de récupération de cours et d'évaluation des apprentissages. Les associations étudiantes n'ont aucunement le droit d'empêcher la tenue des cours et l'Université est justifiée d'agir en fonction d'un objectif de continuité de ses activité de formation.


Ceci est une attaque formelle à la reconnaissance des associations étudiantes et à la souveraineté des assemblées générales émanant de celles-ci. Face à ces mesures , les étudiant-e-s se mobilisent :

Jeudi 13 mars :
Action de perturbation à 9h45, rassemblement devant l'AFESH
Manifestation à 14h30, rassemblement au carré Berri

mardi, mars 11, 2008

Science Humaines-UQAM toujours en grève



Montréal, 10 mars – Réuni-e-s en assemblée générale, les étudiantes et les étudiants en sciences humaines de l’UQAM ont choisi de reconduire la grève générale illimitée pour lutter contre le plan de redressement, déposé mardi dernier par le conseil d’administration de l’UQAM, et pour un réinvestissement en éducation. C’est 62,3 % des membres présents et présentes qui ont voté en faveur de la poursuite de la grève.

En grève depuis plus de quatre semaines, l’AFESH a été rejointe par l’association étudiante de science politique, celle d’art visuel et celle d’étude littéraire. Au courant de la semaine, ce sont trois autres associations étudiantes facultaires qui tiendront des assemblées générales de grève. « L’administration nous disait d’attendre le dépôt du plan de redressement avant de s’y opposer. Maintenant que le plan de redressement a été déposé, on réalise que la situation est encore pire qu’on ne le craignait ! », s’exclame Étienne Guérette, secrétaire aux affaires uqamiennes de l’AFESH-UQAM.

Les étudiants et étudiantes de sciences humaines lancent un message à l’administration de l’UQAM, mais aussi au gouvernement libéral. « Au lieu de se battre pour obtenir un réel réinvestissement en éducation, l’administration continue de se plier aux moindres demandes du gouvernement. Non seulement le plan de redressement nuit à la mission éducative de l’UQAM, mais en plus il ne sert strictement à rien, car le gouvernement refuse de financer adéquatement notre université », explique Alex Bourdon-Charest, secrétaire à la coordination de l’AFESH-UQAM.

Suite à cette assemblée générale, plusieurs centaines de grévistes ont envahi les rues du centre-ville pour manifester leur mécontentement face au plan de redressement de l’UQAM. De nombreuses manifestations et actions sont prévues tout au long de la semaine.

30-

Renseignements :

Étienne Guérette, Secrétaire aux affaires uqamiennes de l’AFESH-UQAM, 514-435-9372

Alex Bourdon-Charest, Secrétaire à la coordination de l’AFESH-UQAM, 514-987-3000 poste 2633

mercredi, février 06, 2008

L'AFESH-UQAM déclenche la grève pour une durée illimitée.

Montréal, le 6 février 2008 - Réuni-e-s en assemblée générale le 6 février, les membres de l'Association Facultaire des Sciences Humaines de l'UQAM (AFESH-UQAM) se sont positionné-e-s en faveur du déclenchement d'une grève générale illimitée dès le 11 février. Cette grève vise à s'opposer aux politiques gouvernementales de désengagement face à l'éducation. Dans sa lutte, l'AFESH défend trois revendications : l'abolition du plan de redressement de l'UQAM par un réinvestissement massif de l'État, s'opposer à la hausse des frais de scolarité et en faveur de l'instauration d'un réseau de garde public, accessible et adapté aux besoins des parents-étudiants et étudiantes.

C'est dans une atmosphère survoltée que les étudiants et étudiantes de la faculté des sciences humaines ont voté dans une proportion de 62 % en faveur, 34 % en défaveur et 4 % en abstention de s'engager donc dans une lutte pour le droit à l'éducation et l'amélioration de la condition étudiante. « Au Québec, le droit à l'éducation s'est construit par la rue, et il sera défendu par la rue! », déclare Alex Bourdon-Charest, secrétaire à la coordination de l'AFESH-UQAM.

Le plan de redressement auquel l'AFESH s'oppose, compte notamment diverses mesures qui réduiront les services à la population étudiante, des hausses de frais de scolarité, des réductions dans les salaires et conditions générales des employé-e-s de l'UQAM. « Les menaces du plan de redressement menacent carrément la capacité de l'UQAM à poursuivre sa mission éducative; il est de notre devoir de la défendre », affirme Étienne Guérette, secrétaire aux affaires uqamiennes de l'AFESH-UQAM.

Dans son plan d'action, l'AFESH prévoit une série d'actions qui vise à favoriser l'élargissement de la grève et la mise en place d'un réel rapport de force face au gouvernement libéral et à l'administration de l'UQAM. D'ailleurs, l'AFESH est membre de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante qui organise une manifestation nationale à Québec le 21 février 2008. L'AFESH-UQAM regroupe près 5 000 membres de tous les cycles universitaires

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Contacts :
Alex Bourdon-Charest, Secrétaire à la coordination
Étienne Guérette, Secrétaire aux affaires uqamiennes, 514-757-0524
Bureau de l’AFESH : 514-987-3000 poste 2633
Courriel de l’AFESH : afesh@uqam.ca
Site Internet : http://www.uqam.ca/afesh/

jeudi, janvier 10, 2008

Vers une grève illimitée?

Montréal, le 10 janvier 2008 - L’Association Facultaire Étudiante des Sciences Humaines de l’UQAM (AFESH-UQAM), l’Association facultaire étudiante de science politique et droit (AFESPED), l’Association facultaire étudiante des arts (AFÉA), l’Association facultaire étudiante des langues et communications (AFELLC), l’Association étudiante du secteur des sciences (AESS) et l’Association étudiante du module de science politique (AEMSP) et l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) tiennent aujourd’hui une conférence de presse pour dénoncer les effets néfastes du sous-financement public des institutions d’enseignement postsecondaire au Québec. Exemple patent s’il en est un, l’UQAM est au bord de la faillite et seul un réinvestissement massif de l’État québécois pourra réchapper cette université.
Les associations étudiantes participantes dénoncent le désengagement de l’État dans la crise financière qui secoue l’UQAM. Même sans la dérive immobilière, cette dernière accumulerait, d’année en année, d’importants déficits. « Le gouvernement se cache derrière les erreurs de gestion du Conseil d’administration, de la direction de l’UQAM et des malversations du directeur des investissements de l’époque, M. Nicolas Buono, pour nier ses responsabilités dans ce dossier. », Étienne Guérette, porte-parole de l’AFESH.
Présentement, le gouvernement oblige l’UQAM à appliquer un plan de redressement qui comporte plusieurs mesures ayant un effet néfaste tant sur l’accessibilité que sur la qualité de l’éducation. Parmi les mesures imposées, notons un gel de l’embauche des professeur-e-s pendant au moins quatre ans, une dégradation des conditions de travail, une augmentation significative des frais afférents et une réorganisation académique qui entraînera la fermeture de cours et de programmes jugés non rentables.
Plusieurs associations étudiantes de l’UQAM ont déjà prévu des assemblées générales de grève pour faire pression sur le gouvernement afin qu’il réinvestisse massivement dans le réseau de l’éducation. « Il n’est pas question de rester les bras croisés alors que nous subissons des attaques de la part du gouvernement et de la direction de l’UQAM. L’État québécois force l’administration à faire des économies de bouts de chandelles alors qu’il est le seul à pouvoir régler la situation de l’UQAM » Marie-Eve Ruel, porte-parole de l’ASSÉ.
Les associations étudiantes participantes réclament l’annulation de la dette liée au Complexe des sciences Pierre-Dansereau et un réinvestissement public qui devra minimalement résorber les déficits de l’UQAM, mais aussi de l’ensemble des établissements d’enseignement postsecondaire au Québec.
Rappelons qu’à l’automne dernier cinq des sept associations étudiantes de l’UQAM, représentant près de 20 000 étudiants et étudiantes, ont fait la grève pendant au moins une semaine pour s’opposer au plan de redressement et revendiquer l’annulation de la dette de l’UQAM. De plus, environ 60 000 étudiants et étudiantes provenant de 38 associations étudiantes à travers le Québec ont tenu une journée de grève le 15 novembre dernier pour réclamer un réinvestissement massif de l’État québécois afin de financer une éducation gratuite, publique et de qualité.
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Renseignements :
Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications, ASSÉ ; (514) 835-2444 Porte-parole nationale : Marie-Eve Ruel Porte-parole locaux : Étienne Guérette, AFESH-UQÀM ; Guillaume Potvin, AFÉA-UQÀM Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110
Source

lundi, novembre 19, 2007

Bilan sur les mandats de grève reconductibles à l'UQÀM.

Il y'avait 3 assemblées de reconduction de grève à l'UQÀM aujourd'hui soit l'AFEA ( arts et lettres), l'AFELLC (lettres, langues et communications) et l'AFESH (sciences humaines) (voir ici). La proposition de reconduire la grève pour l'AFEA aurait été battue à forte majorité mais les étudiantEs auraient voté une levée de cours pour jeudi après-midi afin de participer à la manif.
L'
AFELLC et l'AFESH auraient aussi voté contre la reconduction. Les chiffres seront disponibles sous peu. Est ce la fin de la mobilisation à l'UQÀM?

mardi, novembre 13, 2007

Flics à l'UQÀM prise 2...

Hier soir à l'UQÀM, une occupation a eu lieu au pavillon Hubert Aquin. Les grévistes se sont solidement barricadés à l'intérieur de leurs locaux, afin de ne pas commettre les mêmes erreurs qu'en 2005. En parallèle, une manifestation spontanée, en appui aux camarades occupantEs, se déroulait dans les rues entourant l'UQÀM. Bref, vous voyez le topo, un bataillon de véhicules de flics dispersés dans le centre-ville, et quelques dizaines de manifestants gonfléEs à bloc, qui prennent la rue vers les 23h. Nous avons dénombré plus de 40 véhicules de flics en 2 endroits, sans compter ceux qui patrouillaient. Démonstration de forces, formation losange (ou carré ou triangle...) et les troupes qui marchent au pas, ils n'attendaient que le signal pour casser de l'étudiant. C'est vous dire la crainte que les étudiants universitaires inspire à l'État. Évidemment, la direction UQAMIENNE fidèle à sa tradition, a répondu en donnant le feu vert à la répression policière. Comme le dit le slogan: "Plus qu'ils coupent, plus qu'ils mettent de flics"...

Voici un communiqué publié cette nuit par l'UPAM(l'Université populaire à Montréal). Les chiffres et faits concernant les interventions suivront sous peu.


Alors qu’une réappropriation pacifique des lieux avait cours à dans le pavillon Aquin de l’UQAM, l’administration de l’université, suivant la ligne de conduite pour laquelle elle avait opté en début de journée, a fait appel aux forces de l’ordre de la ville de Montréal au lieu de dialoguer avec sa communauté étudiante. En 2005, l’UQAM avait usé des mêmes pratiques, qui avaient été vertement critiquées par l’ensemble des syndicats et associations.

L’occupation qui a commencé à 22h ne concernait qu’un espace modeste de l’université et les étudiant-es impliqués allait laisser libre cours à la circulation pendant le jour. De plus, cette occupation ne nuisait en rien aux activités centrales de l’université. Les activités qui s’y sont tenus n’ont pas compris de casse ou de geste qui mettraient en péril la sécurité des personnes présentes à l’UQAM. Pourtant, l’occupation a été écrasée dans une répression démesurée.

Cette occupation a lieu alors que 20 000 étudiant-es ont déclenché une grève d’au moins une semaine pour marquer leur opposition au plan de redressement adopté par l’UQAM et demandé un réinvestissement massif pour combler, entre autres, le déficit de l’université. Les étudiant-es ont tenté en vain d’établir un dialogue avec la direction.

En effet, une vingtaine d’autopatrouilles ont été mobilisées toute la journée pour surveiller et punir toute forme de contestation étudiante. D'ailleurs, les policiers sont intervenus cet après-midi lorsque les étudiant-es ont organisés un sit-in devant un local où le candidat au rectorat de l’UQAM, Claude Corbo, avait choisi de se retirer en refusant tout dialogues avec eux. Pendant la nuit, les policiers ont pénétré à nouveau les murs de l'UQAM pour mettre fin à l'occupation pacifique des lieux.

Cette obsession déplorable de l’UQAM qui fait intervenir les forces policières sous n’importe quel prétexte démontre à la fois son incapacité à négocier de façon sérieuse et la confusion qui règne dans ses rangs.

Renseignements:

Valérie Reine Marcil, attachée de presse

(514)265-8403

D'autres infos à Radio-Can

LCN

mercredi, novembre 07, 2007

AFESPED-UQAM en grève du 12 au 16 novembre

AFESPED-UQAM en grève du 12 au 16 novembre

Nous avons appris via la permanence de l'AFESH-UQAM que l'AFESPED-UQAM (science politique et droit) sera en grève du 12 au 16 novembre. Le gros des revendications se situe autour d'une opposition au plan de redressement de l'UQAM et pour un réinvestissement massif en éducation.

De ce qu'on sait, le vote, par référendum, aurait passé à env. 75% pour la grève.