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mercredi, novembre 11, 2009

Le cirque électoral perd un de ses clowns!


On apprenait hier la démission de Gilles Taillon, espèce d'incarnation symbolique du patronat québécois, récemment porté à la tête de l'ADQ grâce à l'appui du charmant (et défunt) Omar Bongo.

Bien sûr, c'est un parti comme les autres, avec un chef comme les autres; rien d'intéressant de ce côté-là. La lettre « dénonciatrice » qu'il a publié aujourd'hui est elle aussi sans intérêt. Mais ce qui mérite d'être partagé, c'est la citation ci-dessous, conclusion de la conférence de presse donnée hier par l'ex-chef des patrons :

Une voix:
Pensez-vous que l'ADQ va survivre?

M. Taillon (Gilles):
Non, il n'y a pas de questions. Merci beaucoup, messieurs!

Selon vous, quel moribond nous quittera le premier : le parti populiste ou le bourgeois cancéreux?

lundi, avril 27, 2009

Taillon à l'ADQ!


J'offre par la présente tout mon soutien à Gilles Taillon, qui s'est lancé ce matin dans la course à la direction de l'ADQ! Fort d'une expérience non-négligeable à la présidence du Conseil du Patronat du Québec, Misteur T est indéniablement l'homme de la situation.

« Il faut aider les mieux nantis, les cerveaux de la société, pour éviter qu’ils ne partent vers un autre pays où les avantages fiscaux sont plus alléchants. »
- C'était vrai en 2003, ce l'est toujours en 2009. Surtout avec toute cette histoire de crise qui mine les profits de nos pauvres riches...

Avec des déclarations comme celle-là, on sait qu'on a affaire à un homme (ou qu'on a un homme d'affaires?) qui veut notre bien (et qui l'aura si on s'laisse faire!).

Voilà pour ma dose de sarcasme quotidienne.


mercredi, mai 28, 2008

Travail, famille, patrie : ADQ et Front National même combat?


Le no.1 de Casse Sociale, le zine du RASH-Québec et du RASH-Montréal est maintenant disponible. Pour savoir comment vous pouvez vous le procurer, visitez leur page---ici.

Pour vous mettre en haleine, un des collaborateurs au zine nous a fait parvenir ce texte, traitant des similitudes entre le Front National français et de l'Action Démocratique du Québec.

Au Québec, aucun des partis officiels à l’Assemblée Nationale se s’affichent ouvertement d’extrême droite comme certains partis européens, tels que le FN (Front National) français, le NPD (Parti national-démocrate d'Allemagne/Nationaldemokratische Partei Deutschlands) allemand ou l’UDC (Union démocratique du centre-dont le nom camoufle sa véritable identité d’extrême droite) suisse. Cependant, en regardant plus en profondeur on peut retrouver de nombreuses similitudes entre les plateformes de ces partis européens et celles de certains partis ici, en particulier celle de l’ADQ (Action Démocratique du Québec). Cependant, avec la montée de la droite populiste à la sauce Dumont, les radios X, Huntington, les accommodements raisonnables et tous les réactionnaires de services des médias bourgeois (etc..), on ne peut que constater une montée dangereuse d’une droite bien organisée, qui commence tranquillement à se créer une base au sein de la population qui relaie à son tour un discours xénophobe, identitaire et réactionnaire.

Travail, famille, patrie, était la devise des collaborateurs allemands du régime de Vichy et celle du Front National, un slogan qui s’applique à merveille au programme officiel de l’ADQ. Comparons donc sur ces 3 points clés de leurs programmes, soient le travail, la famille et la patrie, la plateforme du FN et celle de l’ADQ.

Travail

Les politiques de l’ADQ concernant les conditions de travail et l’économie ne sont en fait que l’écho de l’idéologie vomi par le patronat, les « bigs boss » de l’économie néolibérale, le Fond Monétaire Internationale (FMI) et la Banque Mondiale. Il est évident que l’ADQ a depuis longtemps laissé tomber la subtilité dans son programme officiel quant à ses positions sur le travail et les soit-disantes contraintes à la néolibéralisation de l’économie.

La section « Économie » de leur plateforme avance qu’il est primordial d’«alléger la réglementation du travail, particulièrement celle qui constitue une contrainte à l’emploi et à la productivité ». Il est aussi nécessaire d’avoir une « adaptation aux nouvelles conditions de la mondialisation et l’amélioration significative de la compétitivité de nos entreprises manufacturières ». Bref, l’ADQ prône une marginalisation des syndicats et des structures de protection des travailleurs afin de permettre les mises à pieds, les restructurations, la diminution des salaires, l’interdiction du droit à la grève et ouvre la porte à l’abolition de la formule Rand. De plus, ils clament que «l’État doit créer un environnement propice à l’activité économique plutôt que se substituer aux forces vives d’une économie libérale(…) », puisque le Québec est au 9e rang sur 10 parmi les provinces canadiennes en matière de « conditions propices » à la prospérité et à la croissance.

En comparaison, le FN, considère quant à lui, que l’économie française est entravée par trois maux principaux soient l’étatisme et la mondialisation ultralibérale qui place la France en queue de peloton parmi les pays européens pour la liberté d’entreprendre et le développement des entreprises. Et finalement, un « syndicalisme archaïque et non représentatif », qui serait la cause principale du blocage de l’économie et un obstacle majeur aux réformes nécessaires de la société française.

Bref, d’un côté un État à la solde des compagnies et des employeurs et de l’autre, des individus sans organisations particulières afin de faire valoir leurs droits, puisqu’un État fort et répressif empêchera toute contestation et désordre social qui pourrait nuire à l’économie de marché.

Patrie

Récemment, le chef de l'ADQ, Mario Dumont, déposait une motion à l'Assemblée Nationale afin d'empêcher que le PLQ (Parti Libéral du Québec) augmente de 10 000 le nombre de nouveaux immigrants au Québec.

Dumont, dans son plaidoyer, citait d'ailleurs une étude du démographe Marc Termote qui estime que les francophones seront minoritaires à Montréal dès 2021. De son côté le ministère de l'immigration vient de publier un rapport qui indique que la proportion de nouveaux arrivants parlant français est passée à 60 % comparativement à 37 % en 1995.

Dans un rapport, gardé "secret", l'OQLF (Office québécois de la langue française) concluait que "les gens qui ont le français comme langue d'usage deviendront rapidement minoritaires dans l'île de Montréal si le gouvernement conserve son objectif de 55 000 nouveaux immigrants par année."

L’ADQ, en plus d’attaquer le PQ (Parti Québécois) et le PLQ sur cette proposition, s’est opposé de manière catégorique contre la «hausse drastique» de l’immigration proposée par le PLQ.

Parallèlement, le PQ s'est défendu en rejetant la proposition de l'ADQ de freiner l'immigration. Le PQ propose en échange une "meilleure intégration" des nouveaux arrivants dans un milieu francophone en plus de prôner le renforcement de la loi 101, notamment dans les petites et moyennes entreprises. De plus le PQ invoque qu’il faut «également diminuer le taux de transfert vers l'anglais des immigrants et améliorer la qualité de l'apprentissage du français dans nos écoles». Comme si l'assimilation forcée était une alternative acceptable face au discours anti-immigration de l’ADQ!

Une guerre de chiffres idéologique qui autant d'un côté que de l'autre n'annonce rien de reluisant pour les immigrantEs actuels et les futurs immigrantEs. L'état sécuritaire, le discours anti-immigration, la protection de la langue et la culture, tous des éléments clé d'un discours populiste qui tranquillement se banalise et deviennent des enjeux électoraux cruciaux.
Sous ce "faux" débat parlementaire se cache un discours identitaire similaire, tant au PQ qu'à l'ADQ. Un discours que les médias de masse nous présente comme un débat entre 2 partis nationalistes, mais qui en fait ne représente que les 2 facettes d'un même discours à peine voilé et typique d'une droite nationaliste et identitaire. Ce qui est encore plus terrifiant, c'est que personne ne semble réagir aux discours de plus en plus réactionnaire et xénophobe des politiciens au pouvoir.

Parallèlement, il est étrange de constater que le programme politique du FN corrèle en tout point à l'amalgame de la position des péquistes et des adéquistes:

«La mise en œuvre d’une politique réaliste d’inversion des flux migratoires demeure pour le Front National une priorité comme doit l’être, une fois réalisé le préalable de l’arrêt de toute nouvelle immigration, la mise en œuvre d’une nécessaire politique d’assimilation de ceux qui respectent nos lois et nos coutumes, acceptent les devoirs qui découlent des droits accordés, et considèrent la France comme leur Patrie, à l’exception de toute autre. »

Mais bien sûr, ici l'extrême droite n'existe pas. Une droite peut être un peu nationaliste, mais après tout c’est afin de préserver notre culture et nos valeurs contre l'immigration et leurs valeurs « anti-démocratiques»!Ouais et quoi encore??

Famille

L’ADQ, afin de compenser pour sa politique ouvertement anti-immigration, propose une politique nataliste tout à fait original.

« (...) en plus de l'allocation de 100 $ par semaine par enfant ne fréquentant pas la garderie, l'ADQ proposera une prestation non imposable de 5000 $ pour le troisième enfant. Il suggère aussi une carte rabais pour permettre aux familles de trois enfants ou plus de profiter de certains rabais dans les transports en commun, au restaurant ou au cinéma. (...) ».

Bref, en plus de préconiser le remplacement des immigrants par des petites québécoises pures souches, l’ADQ met de l'avant une politique patriarcale datant du siècle dernier consistant à favoriser le retour des femmes à la maison, afin qu'elles s'occupent des enfants comme à la « belle époque ».

Encore une fois cette proposition semble tout droit calquée du programme du Front National, à même titre que leur discours anti-immigration. Voici ce que le FN propose quant à lui pour la relance de la natalité française:

« Création d’un revenu parental destiné à offrir, pendant la période souhaitée, aux mères ou aux pères de famille la possibilité de choisir librement entre l’exercice d’une activité professionnelle et l’éducation de leurs enfants. Description du dispositif : versement du SMIC pendant 3 ans pour le 1er enfant, renouvellement d’une durée de 3 ans pour le 2e enfant et d’une durée de 10 ans pour le 3e enfant. »

Les similitudes entre ces 2 discours nous démontre de plus en plus la radicalisation du discours idéologique de droite et la dérive de certains partis, tel que l’ADQ, vers une droite de plus en plus sécuritaire

Perspectives

Nous devons commencer à réaliser que sous ce vernis populiste, c'est notre liberté d'expression, notre liberté de circulation, le droit à la grève, nos acquis sociaux, et bien plus encore qui est en danger. Le flicage, la répression, la lutte au terrorisme, les politiques anti-immigrations (...) sont les outils de contrôle du néolibéralisme et de l'état policier, et on nous impose ces politiques sans que personne ne puisse ou ne veuille réagir.

Le totalitarisme des années 30, n'est pas apparu du jour au lendemain, il a tranquillement cheminé, en abrutissant les gens avec un discours toujours un plus réactionnaire, jusqu'à se transformer en état policier. Oui bien sûr, les démocraties bourgeoises des pays dits "démocratiques" ont combattu le nazisme et le fascisme, mais seulement quand ceux-ci les ont menacés dans leurs intérêts impérialistes et capitalistes. Mais en ce moment, ce sont ces soi-disant pays "démocratiques" et les partis populistes tels que l’ADQ qui tentent d'instaurer une version réactualisée de l'état policier.

En tant que communistes et libertaires nous devons lutter autant politiquement que dans la rue, afin d'empêcher la banalisation du discours identitaire et l'ombre totalitaire de réapparaître de nouveau.

Au nationalisme opposons l'internationalisme!!

Historiquement le fascisme ne s’est jamais combattu par les urnes. Par contre le fascisme est souvent arrivé au pouvoir par les urnes.

-Yves Peirat-membre des Franc Tireur et Partisan (FTP) et militant antifasciste marseillais condamné en février 2001 à 5 ans d’emprisonnement et plus de 700 000 francs de dommages et intérêts, pour une demi douzaine d’actions contre les locaux et matériel du FN à Marseille.-

Durruti

mercredi, mars 12, 2008

Patrie, famille, travail!!


C'est aujourd'hui que le chef de l'ADQ déposait sa motion à l'Assemblée Nationale afin d'empêcher que les libéraux augmentent de 10 000 le nombre de nouveaux immigrants au Québec. D'ailleurs plus tôt cette semaine un billet était paru sur le blogue à ce sujet (ici).

Dumont dans son plaidoyer cite d'ailleurs une étude du démographe Marc Termote qui estime que les francophones seront minoritaires à Montréal dès 2021. De son côté le ministère de l'immigration vient de publier un rapport qui indique que la proportion de nouveaux arrivants parlant français est passée à 60 % comparativement à 37 % en 1995.

Une guerre de chiffres idéologique qui autant d'un côté que de l'autre n'annonce rien de reluisant pour les immigrantEs actuels et les futurs immigrantEs. L'état sécuritaire, le discours anti-immigration, la protection de la langue et la culture, tous des éléments clé d'un discours populiste qui tranquillement se banalise et deviennent des enjeux électoraux cruciaux.

Par ailleurs, Mario Dumont, afin de compenser pour la diminution de l'immigration, nous propose une politique nataliste tout à fait original. En effet, le chef de l'ADQ propose que :

"(...) en plus de l'allocation de 100 $ par semaine par enfant ne fréquentant pas la garderie, l'ADQ proposera une prestation non imposable de 5000 $ pour le troisième enfant. Il suggère aussi une carte rabais pour permettre aux familles de trois enfants ou plus de profiter de certains rabais dans les transports en commun, au restaurant ou au cinéma.(...)".

Bref, en plus de préconiser le remplacement des 10 000 immigrants par des petits québécois pure souche, il met de l'avant une politique patriarcale datant du siècle dernier consistant à favoriser le retour des femmes à la maison afin qu'elles s'occupent des enfants comme à la belle époque.

Encore une fois cette proposition semble tout droit calquée du programme du Front National, à même titre que son discours anti-immigration. Voici ce que le FN propose quant à lui pour la relance de la natalité française:

" Création d’un revenu parental destiné à offrir, pendant la période souhaitée, aux mères ou aux pères de famille la possibilité de choisir librement entre l’exercice d’une activité professionnelle et l’éducation de leurs enfants. Description du dispositif : versement du SMIC pendant 3 ans pour le 1er enfant, renouvellement d’une durée de 3 ans pour le 2e enfant et d’une durée de 10 ans pour le 3e enfant. "

La similitude est presque troublante...

Il ne manque que le slogan du régime de Vichy "Patrie, famille, travail" et nous revoilà replonger dans le vieux discours d'extrême droite. Parions que la radicalisation du discours idéologique de droite de l'ADQ, du PQ et du PLQ nous dévoilera bientôt la vraie nature réactionnaire des partis à l'Assemblée Nationale.

lundi, mars 10, 2008

Dumont et Marois seraient-ils des frontistes qui s'ignorent?


La semaine dernière, le "cheuffe" de l'Action Démagogique du Québec, faisait une grande sortie médiatique afin de jouer la carte populiste une fois de plus. Dans un article de la grosse presse de vendredi, Mario a commenté le rapport de l'Office québécois de la langue française (OQLF) sur la situation linguistique au Québec.

Dans son rapport, gardé "secret" l'OQLF conclue que "les gens qui ont le français comme langue d'usage deviendront rapidement minoritaires dans l'île de Montréal si le gouvernement conserve son objectif de 55 000 nouveaux immigrants par année."

Ducont en a profité pour accuser la chef du PQ d'appuyer le gouvernement libéral sur la hausse du seuil d'immigration et de leur signer un chèque en blanc sur la question de l'immigration. Il a ensuite indiqué l'opposition catégorique de l'ADQ d'accepter une «hausse drastique» de 10 000 nouveaux immigrants par année proposé par le PLQ.

De son côté, le PQ s'est défendu en rejetant la proposition de l'ADQ de freiner l'immigration. Le PQ propose plutôt une "meilleure intégration" des nouveaux arrivants dans un milieu francophone. Et la grande aristocrate poursuit en mentionnant qu'il «faut renforcer la loi 101», notamment dans les petites et moyennes entreprises. Il faut également diminuer le taux de transfert vers l'anglais des immigrants et «améliorer la qualité de l'apprentissage du français dans nos écoles». Comme si l'assimilation forcée était la solution acceptable face au discours anti-immigration!

Sous ce "faux" débat parlementaire se cache un discours identitaire presque identique, tant au PQ qu'à l'ADQ. Un discours que les médias de masse nous présente comme un débat entre 2 partis nationalistes, mais qui en fait ne représente que les 2 facettes d'un même discours à peine voilé et typique d'une droite nationaliste et identitaire. Ce qui est encore plus terrifiant c'est que personne ne semble réagir au discours sécuritaire ambiant, qui dévoile de plus en plus sa nature réactionnaire et xénophobe.

Parallèlement, il est étrange de constater que le programme politique du Front National (parti d'extrême droite français) ressemble en tout point à l'amalgame de la position des péquistes et des adéquistes:

"
La mise en oeuvre d’une politique réaliste d’inversion des flux migratoires demeure pour le Front National une priorité comme doit l’être, une fois réalisé le préalable de l’arrêt de toute nouvelle immigration, la mise en oeuvre d’une nécessaire politique d’assimilation de ceux qui respectent nos lois et nos coutumes, acceptent les devoirs qui découlent des droits accordés, et considèrent la France comme leur Patrie, à l’exception de toute autre." (source)

Mais bien sûr, ici l'extrême droite n'existe pas. Peut être un peu nationaliste, mais après tout c'est pour préserver notre culture et nos valeurs contre l'immigration...Ouais et quoi encore??

Nous devons commencer à réaliser que sous ce vernis populiste, c'est notre liberté d'expression, notre liberté de circulation, le droit à la grève, nos acquis sociaux, et bien plus encore qui est en danger. Le flicage, la répression, la lutte au terrorisme, les politiques anti-immigrations (...) sont les outils de contrôle du néolibéralisme et de l'état policier, et on nous impose ces politiques sans que personne ne puisse ou ne veuille réagir.

Le totalitarisme des années 30, n'est pas apparu du jour au lendemain, il a tranquillement cheminé, en abrutissant les gens avec un discours toujours un plus réactionnaire, jusqu'à se transformer en état policier. Oui bien sûr, les démocraties bourgeoises des pays dits "démocratiques" ont combattu le nazisme et le fascisme, mais seulement quand ceux-ci les ont menacés dans leurs intérêts impérialistes et capitalistes. Mais en ce moment, ce sont ces soit-disant pays "démocratiques" qui tentent d'instaurer une version réactualiser de l'état policier. Qui viendra nous sauver au nom de la liberté et de la démocratie?

En tant que libertaires nous devons lutter sur tous les fronts, qu'ils soient parlementaires ou dans la rue, afin d'empêcher la banalisation du discours identitaire et l'ombre totalitaire de réapparaître de nouveau. Au nationalisme opposons l'internationalisme...

No Pasaran!!

mardi, décembre 04, 2007

L'ADQ fait rire d'elle encore...

Un article de la grosse Presse rapporte aujourd'hui le contenu d'un communiqué que le député de l'ADCul dans St-Maurice a envoyé aux médias. Ces fervents adeptes des coupures dans l'éducation, ont prêché par l'exemple en envoyant un communiqué qui selon le journal en question:

"Le communiqué de presse compte au moins 20 fautes ou incorrections, ont confirmé les conseillers linguistiques de La Presse. C'est une moyenne de 2,2 fautes par phrase."

Qu'un député ne sache pas écrire, c'est plus ou moins grave. Cependant, il semblerait que la première version était truffée de fautes parce que "l'honorable député" Deschamps avait dicté rapidement à sa secrétaire quoi écrire. Évidemment, pourquoi prendre le blâme quand on peut accuser une de ses employés! Malheureusement, la version corrigée, contenait semble-t-il, autant de fautes!!Ouch!!

Bon jusque là, c'est cocasse mais sans plus, ca aurait pu être l'oeuvre d'un député de n'importe quel parti. Par contre, l'élément le plus absurde de cette histoire et que l'une des fautes était dans l'appelation de SON propre parti: l'Association (au lieu d'Action) démocratique du Québec. J'espère que ce crétin avant de crier aux coupures dans l'éducation, la prochaine fois, fera corriger son texte par un étudiant qui devra lui charger la note afin de payer son augmentation de frais scolarité...