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vendredi, juillet 26, 2013

Usine Mapei - Témoignage sur les lignes de piquetage





Lundi 22 juillet 2013, 7h20, Laval.

Nous sommes, de sources policières, autour de 80 individus à débarquer à l'usine Mapei pour démontrer notre solidarité envers les 115 travailleuses et travailleurs affiliéEs à la CSN en grève depuis plus de 14 mois. Nous sommes de divers horizons, du communautaire, des assemblées de quartier, des étudiantEs, des membres de l'IWW, des travailleuses et travailleurs syndiquéEs ou non, des sans-emplois. De diverses tendances aussi de la gauche radicale en passant par des féministes, des maoïstes, des marxistes, des communistes et jusqu'aux anarchistes. Notre but: bloquer les portes de l'usine pour arrêter la production qui continue toujours par l'utilisation de "scabs" et par les employéEs de bureau.

mercredi, juillet 18, 2012

Tournée canadienne sur la lutte étudiante au Québec (17 sept. au 1er oct. 2012)





L'Union communiste libertaire participe conjointement avec Common Cause (Ontario), Prairies Struggles et la IWW à une tournée canadienne sur la lutte étudiante au Québec.  Des anarchistes du Québec animeront ainsi des ateliers et discussions dans plus d'une douzaine de villes du 17 septembre au 1er octobre!


Voici l'itinéraire de la tournée :



Ottawa - 17 septembre
Toronto - 18 septembre
Kitchener 19 septembre
Hamilton - 20 septembre
London - 21 septembre
Thunder Bay - 24 septembre
Winnipeg - 25 septembre
Regina - 26 septembre
Saskatoon - 27 septembre
Edmonton - 29 septembre
Surrey - 30 septembre
Victoria- 1er octobre


mardi, juillet 03, 2012

Prairie Struggle : une nouvelle organisation communiste libertaire au Canada!


Pendant que passaient les grisantes fêtes nationalistes, plusieurs ont remarqué la présence récente d'une nouvelle organisation communiste libertaire au Canada : Prairie Struggle.

L'organisation a déjà publié le premier numéro d'une revue rassemblant des textes de réflexion.  Cet automne, elle organisera conjointement avec la IWW, Common Cause (Ontario) et l'UCL (Québec) une tournée dans les provinces canayiennes sur les luttes étudiantes au Québec.

Salutations libertaires camarades, et au plaisir de se voir bientôt!


Site Internet : http://www.prairiestruggle.org/about

*   *   *

Présentation 

We identify ourselves as anarchists within the platformist tradition as we broadly believe in its theoretical base and organizational practice, but not needfully in everything that has been done in its name. The primary ideas of this practice, namely theoretical and tactical unity, collective action, and federalism, are what we strive to develop.

We are revolutionaries that come from all walks of life, identifying deeply with the struggles of the working class, of which all our members are a part. The organization's activities are centred around not only theoretical development, but also direct action and education surrounding the struggles of the working class.

The Prairie Struggle Organization aim's to further anarchist communist ideas and put them into practice through a federation of anarchist groups that spreads across Canada.

As anarchist communists, we strive for a classless society, free from the shackles of a hierarchy put in place long before us. We are bold enough to see an international federation of radically democratic, self-managed communities and workplaces. We work against the divisions of labour that promote a life of limited activity dictated by the commodity economy. The abolition of markets will facilitate the satisfaction of basic human needs that elude so many – we believe, in keeping with the principle, “from each according to ability, to each according to need.”


vendredi, mars 11, 2011

[IWW] Lutte des classes au Wisconsin


[Un texte repris de nos camarades montréalais du Syndicat industriel des travailleurs et des travailleuses (IWW)]

La ville de la solidarité

Elizabeth Schulte et Lee Sustar
(Traduit par, et republié avec, l’accord de M. Bonhomme)

100 000 personnes du Wisconsin et d’ailleurs ont convergé à Madison samedi le 26 février pour une manifestation contre la loi du gouverneur républicain Scott Walker qui ferait disparaître les droits à la négociation collective des travailleurs du secteur public.


Dimanche soir [27 février], la police menaçait d’évacuer le bâtiment du Capitole [occupé depuis deux semaines par les travailleurs et les étudiants].  Mais les manifestants ont maintenu l’occupation grâce à des centaines de militants qui ont refusé de tenir compte des appels de certains leaders du mouvement d’abandonner.  La police a renoncé à ses menaces d’arrestations.

Mais le gouverneur Walker a fait monter la pression en menaçant de mises à pied dès le premier mars si les Démocrates du Sénat ne revenaient pas au Wisconsin pour voter sur sa proposition.  Quatorze sénateurs ont fui l’état plus tôt ce mois-ci empêchant un quorum permettant un vote.

La position pro-syndicale du syndicat de la police n’avait pas beaucoup d’importance le dimanche 27 février lorsque des centaines de flics se sont déployés pour tenter d’intimider les manifestants pour qu’ils abandonnent leur occupation.  La menace d’arrestations massives a suscité des débats sur la façon — et même la pertinence — de maintenir l’occupation.

La police avait annoncé qu’à compter de 16 heures le dimanche, ils fermaient l’accès au Capitole.  Vers midi, il était devenu évident qu’ils mettraient à exécution cette menace en empêchant quelque 2 000 personnes d’entrer au Capitole.

Au rez de chaussée, sous la rotonde, la prise de parole quotidienne au micro se transforma en une vive discussion.  Plusieurs orateurs [dont un élu démocrate qu’un candidat du Green Party avait failli défaire] appuyaient les ordres de la police de quitter le rez-de-chaussée. […]

Environ 100 personnes ont suivi l’élu Démocrate à l’extérieur du bâtiment où il a continué à plaider pour que la foule se disperse.  Mais à l’intérieur, les militants scandaient de « les laisser entrer » et la police a permis à environ 100 personnes d’entrer stimulant ceux qui voulaient maintenir l’occupation.

Néanmoins, plusieurs personnes qui avaient été parmi les dirigeants du mouvement — y compris des membres éminents du Teaching Assistants’ Association (TAA), le syndicat des employés diplômés de l’Université de Wisconsin — ont plaidé pour une retraite.

Plus tôt, le TAA avait accédé à une demande de la police de retirer les aliments du bâtiment, ce qui rendait beaucoup plus difficile l’occupation.  Dimanche après-midi, les membres de ce syndicat soutenaient que le seul choix était de quitter le bâtiment volontairement ou être arrêté. Plusieurs personnes qui ont voulu faire valoir le maintien de l’occupation et appeler à venir au Capitole se sont vues refuser l’accès au micro.

Malgré cela, des centaines étaient prêts à rester.  Cela est apparu clairement quand Katrina Flores, une chef de file du National Movimiento Estudiantil Chicano de Aztlán (MEChA) chapitre à l’UW, a réussi à obtenir le microphone et a fait valoir que si un nombre suffisant de gens étaient prêts à rester dans le bâtiment durant la nuit, la police ferait marche arrière.  Son argument a été repris dans le chant: « Stand our ground ! Stand our ground ! »

mardi, juillet 14, 2009

IWW: Syndicalisation d'un Starbucks.


Un article du Soleil parle auourd'hui de la demande d'accréditation déposée par les camarades des IWW. Il y'aura d'ailleurs un piquetage de solidarité ce soir (voir ce billet).

Québec) Après un mois de démarches, les employés du café Starbucks du 1200, avenue de Germain-des-Prés ont déposé hier matin leur demande d'accréditation syndicale auprès de la Commission des relations de travail.

La Commission devrait mener une courte enquête au cours des prochains jours pour s'assurer que les employés du café ont signé leur carte du syndicat en l'absence de toute contrainte et qu'ils ont acquitté leur droit d'adhésion.

Par la suite, la syndicalisation sera en vigueur, a confié au Soleil Simon Gosselin, un employé du café, à la tête du mouvement de syndicalisation.

«Dès que ce sera fait, le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Starbucks sera autorisé et nous pourrons négocier une convention collective avec l'employeur.»

Il s'agira du premier café Starbucks syndiqué au Québec.

«Il y a environ un mois que le projet est sur la table. L'enjeu majeur était que l'employeur voulait nous obliger à travailler un minimum de 24 heures chaque semaine, sinon nous aurions été rétrogradés, avec perte de salaire. On aurait même pu perdre notre emploi. Or, nous sommes tous des étudiants et c'était impossible pour nous de travailler un minimum de 24 heures par semaine avec nos cours», continue Simon Gosselin.

L'obligation imposée par l'employeur de demeurer sur les lieux de travail durant les pauses café non payées était un autre irritant qui a incité les employés à se syndiquer. «Le fait d'être syndiqués nous permettra de négocier de façon solidaire avec l'employeur au lieu de n'être que des individus dont le seul recours était de démissionner en cas de désaccord», poursuit Simon Gosselin.

La question salariale ne serait pas au coeur de la démarche des employés de Starbucks. «On verra en temps et lieu car on est moins bien payés que chez McDonald's.»

«On s'attend à une réponse de la part de l'employeur, peut-être à des représailles. Mais à l'heure actuelle on a tous payé nos cotisations et on est tous syndiqués.»

Étant donné les faibles salaires des travailleurs, la Confédération des syndicats nationaux et la Fédération des travailleurs du Québec auraient refusé d'intégrer le nouveau syndicat, qui s'est finalement tourné vers l'Industrial Workers of the World (IWW).

Le Soleil a tenté en vain d'obtenir les réactions de la partie patronale. Celle-ci nous a renvoyés au siège social de Starbucks, à Seattle, où nous avons abouti dans une boîte vocale.

Pour lire la suite...

lundi, juillet 13, 2009

Ce mardi, piquetage de solidarité contre Starbucks.


Nos camarades du Syndicat Industriel des travailleurs et travailleuses-Section montréalaise des IWW vous convie à un piquetage de solidarité.

Suite au dépôt d’une demande en accréditation syndicale pour un Starbucks à Québec, nous vous convions à un piquetage de solidarité pour les travailleurs du Starbucks, qui aura lieu mardi le 14 juillet, à 19h00, devant le Starbucks du 1709 Rue St. Denis, coin Ontario.
À Québec, une conférence de presse aura lieu mardi le 14 juillet, à 11h00, au 1200 Av de Germain des Pres, dans l’arrondissement Sainte-Foy.


Pour plus d'infos.