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mercredi, août 15, 2012

Pause musicale dans la morne campagne électorale

J'écoutais les "débats" entourant les commentaires de François Legault a propos des jeunes, du travail, de la belle vie et des valeurs ce midi à la radio. Je peux pas m'empêcher de m'emporter quand j'entends les riches se plaindre qu'on travaille pas assez quand on sait que pour eux travailler c'est aller au resto avec des "clients" important, signer de papiers, jouer au golf et comble de tout, appeler le broker pour leurs placements en bourse. Oh! eux ils travaillent vraiment fort... La même bullshit que Lucien nous radotait avec ses lucides.


J'en pouvait plus, alors j'ai mis un peu de musique puis je suis tombé sur un superbe morceau d'un bon vieux groupe punk belge, René Binamé. La chanson s’appelle TicTac. Donc spéciale dédicace a toi, celui qui vit du travail des autres.


Je préfère de nager dans la mer, de faire l'amour au bord de la rivière. Je préfère de câliner sans fin et de boire de la bière sans misère à noyer... que d'aller travailler. Plutôt plutôt jouir que d'aller travailler !
Je préfère de gambader dans la bruyère, de siffler sur la colline, de dormir sur la plage. Je préfère de retourner la terre, de manier la truelle, le ciseau, le laser... que d'aller travailler. Plutôt plutôt jouer que d'aller travailler !
Je refuse d'être tué à la tâche, affamé au chômage pour cracher du profit. Je préfère de suer sang et eau en choisissant pour qui pour quoi où et quand et comment... que d'aller me détruire pour produire des nuisances qui détruisent à leur tour !
Pour découvrir la vie plutôt que la survie, pour ne plus travailler, rien n'est à espérer, tout est à renverser, et sur la table rase, nous pourrons nous aimer...
La chanson fini, et là surprise! un autre bon titre qui cadre parfaitement avec la triste période des moutons qui pensent que les choses changeront le 4 septembre quand ils iront abdiquer leur pouvoir dans l'isoloir.Attention, les paroles sont écoeurante!

Si les élections n'étaient pas indispensables à la prospérité du capital, on ne nous les servirait pas partout, toujours, à coup de fric, à coup de flics.
Si le vote n'était pas le meilleur antidote contre nos grèves et nos révoltes, on ne nous l'assénerait pas, à tous les coups, à coups d'assemblées syndicales.
Si le spectacle électoral n'était pas si propice à l'extension du marché, on ne nous le parachuterait pas en casque bleu, sac de riz à la main, mitraillette à l'épaule.
Quand le cirque politicien ne suffit plus à nous faire parler, à nous faire taire, on maintient l'ordre à coups de sabre, on lâche la bride à la flicaille.
D'ailleurs, au sujet des élections, Hors D'oeuvre a sortie un court ( bon, pas si court) métrage qui fait le lien entre la lutte étudiante, la crise sociale et les élections; Lendemain de grève. Ça vaut le détour....

vendredi, août 10, 2012

Appel à la formation d'un contingent féministe libertaire


Le comité Femmes Montréalais de l'Union communiste libertaire lance un appel pour l'organisation d'un contingent féministe libertaire lors de la manifestation étudiante du 22 août prochain.

Joignez-vous à ...nous!

Le point de rendez-vous est à déterminer, mais tout près du contingent anticapitaliste…. Pour nous trouver cherchez les drapeaux mauve et noir.

Les féministes ont encore du chemin à faire dans une société capitaliste basée également sur le patriarcat ainsi que parfois même dans leur propre rang puisque la socialisation en fonction des genres n’a pas épargné nos camarades. Pour l’Union Communiste libertaire, la lutte anticapitaliste est indissociable de la lutte au patriarcat, puisque celui-ci persistera en dehors du système capitaliste et perpétuera des inégalités entre les sexes.


N'oublions pas que les femmes seront les premières touchées par la hausse des frais de scolarité.

Parce qu’on en a marre du patriarcat,

Parce que la lutte féministe doit être présente même dans les mouvements de gauche,

Féministes Libertaires, marchons ensemble!

mercredi, août 08, 2012

Rencontre internationale de l'anarchisme 2012


Du 08 au 12 août 2012 se tiendra à St-Imier (Suisse) une rencontre internationale entre libertaires de tout poils, ainsi que toutes personnes désirant faire connaissance ou connaitre davantage les différentes mouvances anarchistes.
Ce « Mondial de l'Anarchisme » sera en fait une commémoration de la première internationale anti-autoritaire qui fût organisée en 1872 en réponse à l'internationale de Marx. Depuis le monde a passablement changé, du moins sous certains angles, les courants libertaires ont su évoluer avec le temps et cette rencontre en sera représentative. Une chose est sûre, le temps n'a en rien diminué l'oppression des puissants vis-à-vis des plus faibles. Cette rencontre exposera de multiples moyens de résistance sous des formes variées et diverses.
La Fédération Jurassienne
L'Association Internationale des Travailleurs (AIT) se fonde en 1864. Très vite des sections se créent à la Chaux-De-Fonds, au Locle, à St-Imier et dans le reste du Jura suisse. Beaucoup d'ouvriers-ères qui y adhèrent sont encore des travailleurs-euses à domicile. Ils-elles ont le goût de la lecture et de l'indépendance. Lorsqu'en 1869 Bakounine vient dans la région, leur rencontre n'est pas sans conséquence. La convergence d'idées qu'ils-elles découvrent va faire de la Fédération Jurassienne le pôle libertaire de l'AIT qui s'oppose à la tendance marxiste. Excédé par cette opposition Marx fait tout ce qu'il peut pour éliminer ce courant. En 1872, il croit bien y parvenir. Au congrès de La Haye, il réussit à faire venir un maximum délégués-ées qui lui sont acquis, dont certains-nes sont censés-ées représenter des sections qui s'avèrent inexistantes. Grâce à cette majorité factice il fait voter l'exclusion de Bakounine et James Guillaume et manque de quelques voix pour celle d'Adhémar Schwitzguébel, tous-tes délégués-ées du Jura. Scandalisées, les sections de tendance anti-autoritaire de l'AIT, notamment d'Espagne, d'Italie, de France, de Belgique, des USA, organisent un congrès à St-Imier où les résolutions prises seront clairement libertaires. L'AIT anti-autoritaire survivra à la branche marxiste jusqu'à la fin du siècle.
140 ans après le congrès de St-Imier, l'exploitation et l'aliénation des travailleurs-euses sont toujours aussi brutales. L'illusion marxiste s'est dissipée au vu des dictatures communistes. Le capitalisme vit de crise en crise, crise sociale, crise politique, auxquelles s'ajoute désormais la crise écologique
Et le mouvement anarchiste ?
Ces rencontres internationales d'août 2012 seront l'occasion de faire le bilan de l'histoire du mouvement anarchiste, ses idées, ses réalisations, ses espoirs, ses défaites ; ce qu'il en reste aujourd'hui ; les combats qui sont les siens et ceux qu'il partage avec d'autres : antimilitarisme, antiracisme, antisexisme, autogestion, décroissance, éducation, féminisme, internationalisme, non-violence, etc.
Un certain nombre d'ateliers et de manifestations sont d'ores et déjà prévus : conférences historiques, conférences thématiques, théâtre, concerts, expositions, cinéma, salon du livre, radio, camping libertaire, foire à l'autogestion et aux produits bio, ateliers pratiques, réstauration, etc.
Cette manifestation internationale sera publique et se veut ouverte à l'ensemble du mouvement anarchiste international mais aussi à l'ensemble de la population, sans discrimination. Les zones gratuites et le prix libre seront favorisés afin de permettre à chacun-e de pouvoir y participer.
Le comité d'organisation se réserve le droit d'accueillir tel-lle ou tel-lle participant-te. Les décisions seront prises en fonction des idées et des pratiques qui nous sont propres et qui sont celles de l'Internationale antiautoritaire. L'expression et la manifestation du racisme, du sexisme, de la xénophobie, de l'homophobie et de toute forme de violence et de discrimination de ne seront pas tolérées.
Sur la base de ce qui vient d'être dit, toute personne, structure ou organisation peut demander à s'associer à cette initiative et proposer des lieux d'exposition, de débats ; des conférences, spectacles, intervenants ; des ateliers, etc. Nous sommes aussi à la recherche de bénévoles !
Le Comité d'organisation de la Rencontre Internationale de l'Anarchisme St-Imier 2012
*   *   *
Deux membres de l'UCL participeront à cette rencontre internationale, notamment à travers les activités du réseau Anarkismo.  Le 11 août, il y aura entre autres une conférence Québec-Chili et les luttes étudiantes.



vendredi, juillet 20, 2012

À propos de l' ''anarchisme'' de la CLASSE

Article publié dans Le Devoir du 20 juillet 2012,  en réaction à un autre article écrit quelques jours plus tôt.

*   *   *


Quelle ne fut pas ma surprise en lisant Le Devoir du 11 juillet de tomber sur la lettre signée par Louis Fournier, ce « vieux de la vieille ». Monsieur, qui se plaît à rappeler son statut de journaliste et de syndicaliste, nous offre un charmant petit billet… antisyndical et bien peu journalistique !

En s’appuyant sur « l’information » largement médiatisée de quelque chroniqueur de droite en manque de scandale, M.Fournier contribue à isoler et à diaboliser la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), la seule organisation étudiante actuellement à même de mettre le gouvernement libéral en échec. En tant que membre de cette « quasi clandestine » (ha !) Union communiste libertaire (UCL), je vous propose donc ces quelques éclaircissements sur l’anarchisme et, puisqu’il semble que ce soit nécessaire, sur le syndicalisme.

Anarchisme 101

L’anarchisme est un courant politique révolutionnaire ayant émergé au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, au sein de la Première internationale, et dont l’objectif est l’atteinte d’une société libertaire et égalitaire, débarrassée de toutes relations de pouvoir.

Tandis que la plupart des partisans du capitalisme et de l’institution étatique justifient la nécessité de ces systèmes coercitifs par une prétendue nature humaine foncièrement égoïste et lâche, nous croyons au contraire que l’être humain est d’abord le fruit de son environnement et de son éducation. Nous nous efforçons donc, dans nos milieux respectifs et chaque fois que l’occasion se présente, d’encourager et de susciter la réflexion critique, l’entraide et la solidarité. Nous savons bien que l’anarchisme a mauvaise presse, notamment grâce aux médias qui ne présentent généralement les anarchistes que comme de vulgaires vandales. Et pourtant, nous choisissons de revendiquer et d’assumer l’étiquette galvaudée.

Syndicalisme 101

Le syndicalisme n’a pas toujours été ce qu’il est actuellement au Québec, et M.Fournier, à titre d’ancien syndicaliste et de spécialiste des mouvements ouvriers, le sait certainement. Deux tendances principales ont marqué l’histoire de la province. D’une part, le syndicalisme dit « d’affaires », pleinement représenté par les grandes centrales syndicales d’aujourd’hui, où l’on croit notamment que la négociation se fait sur un pied d’égalité, que la crédibilité des chefs prévaut sur la mobilisation des membres et qu’il convient - discours à la mode par les temps qui courent ! - que chacun ait sa « juste part » du gâteau.

On retrouve, d’autre part, le syndicalisme de combat, prôné par exemple par la CLASSE, qui repose au contraire sur la reconnaissance que l’adversaire - État ou patronat - n’est pas neutre et a lui aussi des intérêts (généralement opposés aux nôtres), que notre meilleure arme est l’information et la mobilisation du plus grand nombre et que ce n’est généralement qu’en mettant suffisamment de pression qu’on réussit à faire plier une partie adverse intransigeante. Les syndicats de cette tendance ont toujours préconisé un fonctionnement authentiquement démocratique, où les décisions se prennent à la base, ainsi que leur indépendance de tout parti politique.

Et puis figurez-vous, M.Fournier, que même des syndicats révolutionnaires ont déjà existé, luttant à la fois pour l’amélioration immédiate des conditions de vie et pour le renversement de ce système économique qui engendre la misère, l’exploitation et la guerre ! Plusieurs centaines de milliers de membres, je vous dis ! Lux éditeur a récemment publié un excellent petit bouquin de Michael Schmidt à ce sujet-là.

La CLASSE et l'UCL

Pour conclure, je me contenterai de citer un extrait d’un communiqué publié sur notre site Web au mois de mai dernier, intitulé - tiens donc ! - « Rectificatifs sur les liens entre la CLASSE et l’UCL » : « En ce qui concerne le mouvement étudiant québécois, notre action est similaire à celle de bien d’autres militants : participation à des assemblées générales, manifestations, actions symboliques et de désobéissance civile, animation de réunions, d’assemblées, d’ateliers de formation, de conférences.

Notre approche n’est pas d’imposer des pratiques ou de “ noyauter ” des organisations en obtenant des postes de pouvoir (ce qui serait contraire à nos principes). Il s’agit plutôt de défendre la démocratie directe, d’insister sur le partage des connaissances et des responsabilités, d’inculquer une méfiance des dirigeants (étudiants ou autres), de promouvoir une vision non corporatiste de la lutte en allant au-delà de la défense des intérêts strictement étudiants, etc. »

Que des animateurs réactionnaires de radio-poubelle lancent une chasse aux sorcières contre la « terrible conspiration anarchiste », on peut le prendre avec humour, mais quand c’est repris par quelqu’un comme Louis Fournier, on se sent en droit de se poser des questions. On n’a peut-être plus les syndicalistes qu’on avait…

***
 
Jacques Phosphore - Militant lors de la grève étudiante de 2005 et membre de l’Union communiste libertaire

mercredi, juillet 18, 2012

Tournée canadienne sur la lutte étudiante au Québec (17 sept. au 1er oct. 2012)





L'Union communiste libertaire participe conjointement avec Common Cause (Ontario), Prairies Struggles et la IWW à une tournée canadienne sur la lutte étudiante au Québec.  Des anarchistes du Québec animeront ainsi des ateliers et discussions dans plus d'une douzaine de villes du 17 septembre au 1er octobre!


Voici l'itinéraire de la tournée :



Ottawa - 17 septembre
Toronto - 18 septembre
Kitchener 19 septembre
Hamilton - 20 septembre
London - 21 septembre
Thunder Bay - 24 septembre
Winnipeg - 25 septembre
Regina - 26 septembre
Saskatoon - 27 septembre
Edmonton - 29 septembre
Surrey - 30 septembre
Victoria- 1er octobre


vendredi, juillet 13, 2012

La démocratie est dans la rue!

 
Ces dernières années, les attaques contre les « services » publics furent nombreuses : augmentation des tarifs d’hydroélectricité, imposition de la taxe santé, hausse des droits de scolarité…Face aux mesures d’austérité, seul les étudiant-e-s ont su créer un mouvement de contestation pour résister face à la bourgeoisie qui n’a pas hésité à user de tous les moyens pour tenter de faire avaler de force la hausse des frais de scolarité. Le mouvement étudiant n’a pas lutté sur un seul front, ce qui a permis d’élargir celui-ci. La lutte étudiante est devenue le déclenchement d’un mouvement social qui maintenant dépasse l’enjeu des frais de scolarité. En effet, la solidarité entre étudiant-e-s, travailleurs, travailleuses, chômeurs, chômeuses et sans-emploi augmente le rapport de force face à la violence de l’État. Nombreux sont les gens qui n’ont pas hésité à désobéir à la Loi 78. Ensemble dans la rue et dans les assemblées générales ou de quartier, nous sommes en train de redéfinir les priorités souhaitées en tant que société. Le changement social est en train de se réaliser parce que des gens s’impliquent pour le mener à terme. Plusieurs d’entre nous sommes sortis de nos salons pour aller vers les autres. Et voilà maintenant que plane sérieusement la menace du déclenchement des élections au début de l’automne. Déjà, j’entends que les élections vont tout changer. En effet, le chèque en blanc que certain-e-s espèrent, risque de changer qu’au nom des élections on abandonne le projet de société qu’on est en train de construire. 
 Charest le problème?
Si a plusieurs endroits dans le monde, on assiste aux mêmes problèmes : destruction de l’environnement, sabotage des politiques et protections sociales… Le responsable de tous ces maux n’est sans doute pas Jean Charest! Les injustices reposent non sur une seule personne mais sur un système. Ce système, c’est le capitaliste qui est basé sur des inégalités sociales qui permettent d’assurer le profit de quelques-uns. Les élections ne peuvent pas être une option pour lutter contre la racine du problème puisqu’il n’existe pas de Parti anticapitaliste égalitaire. Il existe que des Parti de « patchage » qui peuvent saupoudrer ici et là de l’argent dans des programmes sociaux sans jamais régler le problème et surtout, sans jamais consulter la population. En effet, l’élection représentative se veut d’un mandat de 4 années sans droit de regard.
Aussi, voter pour le parti le « moins pire » ne peut pas être une victoire. L’élection d’un parti n’est jamais une solution à une lutte précise.À bien y penser, vous ne trouvez pas que le vote du « moindre mal » ressemble à l’argumentation pour la hausse; soit «les frais de scolarité du Québec sont bien moins chers qu’ailleurs au Canada, acceptons la hausse »?  À mon avis, on doit rester proactif et proactive, poursuivre et mener des actions afin de viser le meilleur pour nous. Le vrai changement viendra de nous-mêmes.  L’abstention est un geste politique qui refuse la démocratie représentative et qui refuse ce système politique en place.Face aux élections, ne tombons pas dans le panneau,notre pouvoir n'est pas dans l'isoloir. La lutte doit continuer!

vendredi, juillet 06, 2012

Projection-débat : The Weather Underground - Mercredi 11 juillet 19h



Mercredi prochain le 11 juillet à 19h au DIRA (2035 St-Laurent) aura lieu une projection-débat sur le documentaire sur le Weather Underground, une organisation clandestine issue d'un mouvement étudiant du débat des années 1970.

Au-delà des évidentes différences de contexte social et politique avec les luttes contemporaines, y a-t-il des enseignements à tirer de l'expérience du Weather Underground?

Venez en discuter autour d'un thé ou d'une bière au DIRA!


Quand?  Mercredi 11 juillet, 19h
Où?  DIRA, 2035 St-Laurent

mardi, juillet 03, 2012

Prairie Struggle : une nouvelle organisation communiste libertaire au Canada!


Pendant que passaient les grisantes fêtes nationalistes, plusieurs ont remarqué la présence récente d'une nouvelle organisation communiste libertaire au Canada : Prairie Struggle.

L'organisation a déjà publié le premier numéro d'une revue rassemblant des textes de réflexion.  Cet automne, elle organisera conjointement avec la IWW, Common Cause (Ontario) et l'UCL (Québec) une tournée dans les provinces canayiennes sur les luttes étudiantes au Québec.

Salutations libertaires camarades, et au plaisir de se voir bientôt!


Site Internet : http://www.prairiestruggle.org/about

*   *   *

Présentation 

We identify ourselves as anarchists within the platformist tradition as we broadly believe in its theoretical base and organizational practice, but not needfully in everything that has been done in its name. The primary ideas of this practice, namely theoretical and tactical unity, collective action, and federalism, are what we strive to develop.

We are revolutionaries that come from all walks of life, identifying deeply with the struggles of the working class, of which all our members are a part. The organization's activities are centred around not only theoretical development, but also direct action and education surrounding the struggles of the working class.

The Prairie Struggle Organization aim's to further anarchist communist ideas and put them into practice through a federation of anarchist groups that spreads across Canada.

As anarchist communists, we strive for a classless society, free from the shackles of a hierarchy put in place long before us. We are bold enough to see an international federation of radically democratic, self-managed communities and workplaces. We work against the divisions of labour that promote a life of limited activity dictated by the commodity economy. The abolition of markets will facilitate the satisfaction of basic human needs that elude so many – we believe, in keeping with the principle, “from each according to ability, to each according to need.”


vendredi, juin 29, 2012

2ième numéro de ''Acción Directa'', le porte-voix du FEL-Chili



Un conflit étudiant et des luttes populaires ont également lieu au Chili.  Des communistes libertaires regroupé-e-s au sein du Frente de Estudiantes Libertarios (FEL) ont produit le second numéro d'un court journal : à lire pour ceux et celles qui peuvent lire l'espagnol :).

*  *  *

Hyperlien vers le journal :  http://es.scribd.com/doc/98066019/AD-julio

Hyperlien vers le FEL : http://www.fel-chile.org/blog/



samedi, mai 12, 2012

Atelier - Diversité des tactiques

Afin d’appuyer les organisations étudiantes et les organisations communautaires dans leurs luttes, des membres de l’Union communiste libertaire offrent une formation sur la diversité des tactiques. Cette formation comporte un volet théorique et un volet pratique, et sera adaptée aux besoins exprimés par les organisations. 

Qu’est-ce que la «diversité des tactiques»? L’expression désigne plusieurs réflexions constantes qu’ont à se poser les personnes en lutte : quelles actions sont à privilégier selon les ressources et les contextes? comment bien préparer une occupation? quels sont les types de violence et quelles sont les positions sur la question de la violence? quels sont des exemples concrets d’utilisation de diversité des tactiques?



Quand?  Lundi 14 mai, 13h

Où?  Cafétéria du département de géographie de l'Université de Montréal, 520 Côte Sainte-Catherine

mercredi, avril 11, 2012

Vive les études libres! Vidéo en anglais sur la grève étudiante québécoise


Des camarades de l'Ontario ont réalisé un bon petit vidéo pédagogique sur la grève étudiante au Québec (pour lutter entre autres contre le silence médiatique ailleurs au Canada).

À faire circuler!


vendredi, avril 06, 2012

Mouvement étudiant : L'UCL dénonce la répression et appelle à défier les injonctions

Crédit photo: journal metro

« Le mouvement syndical est né dans l’illégalité, il a grandi dans l’illégalité et il devra continuer de vivre en marge de la légalité qui favorise une minorité au détriment d’une majorité »
- Michel Chartrand, 1972

C'est en 1972 que le syndicaliste Michel Chartrand fait cette déclaration alors que le gouvernement tente de mettre fin à la grève du Front commun des employé-e-s de la fonction publique québécoise par une loi spéciale forçant leur retour au boulot. Heureusement, cette loi spéciale fut défiée par les syndiqué-e-s, les chefs syndicaux furent emprisonnés et le résultat fut le déclenchement de la plus grande grève générale de l'histoire du Québec durant laquelle des villes entières telles que Sept-Îles et Joliette furent mises sous contrôle ouvrier.

Aujourd'hui, devant l'ampleur du mouvement étudiant, le gouvernement, ses sbires et son aile jeunesse réunie au sein du Mouvement des étudiants (sic) socialement responsables du Québec (MESRQ) tentent actuellement la même stratégie de judiciarisation de la grève étudiante à grand coup d'injonctions visant à rendre la grève illégale. Les étudiantes et étudiants du Cégep d'Alma, de l'Université Laval et de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) sont déjà sous le coup d'injonctions et la menace plane pour plusieurs autres institutions. Au sein du mouvement ouvrier, ces pratiques sont déjà très fréquentes et il fut possible de voir les employé-e-s d'Aveos à Montréal et de Rio Tinto Alcan à Alma en être les victimes.

Depuis le début de la grève étudiante, la stratégie du gouvernement est d'envoyer sa police sur les manifestations et lignes de piquetage. Le matraquage, les arrestations et la judiciarisation des grévistes n'ont cependant pas réussi à ébranler le mouvement étudiant. L'État a donc décidé de s'en remettre au système judiciaire et de laisser des individus attaquer devant les tribunaux des décisions prises collectivement et démocratiquement (certainement beaucoup plus que les élections qui ont permis à Jean Charest de prendre le pouvoir) par un mouvement de lutte.

L'Union Communiste Libertaire (UCL) tient à rappeler que les tribunaux et la « justice » dans une société capitaliste comme le Québec sont tout sauf neutres. Ils ne visent qu'à faire appliquer les lois qui, elles, sont votées par les membres du parlement. Les tribunaux et la police ne sont, en fait, que les chiens de gardes des intérêts de la classe dominante qui les contrôle politiquement. L'UCL croit donc qu'il est primordial pour les étudiantes et étudiants ainsi que les travailleurs et travailleuses de ne pas tomber dans le piège juridique que nous tend l'État et de demeurer sur le terrain politique de la rue, là où il est possible de bâtir un réel rapport de force face au gouvernement et aux patrons.

Par conséquent, l'UCL appelle les étudiantes et les étudiants à défier ces injonctions et à continuer la grève. Il apparaît clair que si on veut être assuré-e-s de perdre à un jeu, il suffit de jouer avec celui qui choisit les règles. L'UCL appelle également les travailleurs et travailleuses en lutte à défier les tribunaux et à faire front commun avec le mouvement étudiant. C'est en bâtissant une réelle solidarité au sein de l'ensemble de la classe ouvrière qu'il sera possible d'arracher des gains face au patronat et à leurs pantins que sont les politiciens et politiciennes. Il est important de rappeler que chaque gain, chaque « droit » qu'a acquis la classe ouvrière fut d'abord et avant tout arraché en faisant fi de la loi et en cherchant à construire un rapport de force dans la rue.

Après plusieurs semaines de grève, la seule compensation que le gouvernement a donné au mouvement est une maigre bonification, si on peut la qualifier ainsi, au régime de prêts étudiants. L'UCL soutient que pour une victoire totale, il est primordial que la lutte soit étendue à l'extérieur du simple cadre étudiant et que les travailleuses, travailleurs, chômeurs, chômeuses, sans-emplois, retraité-e-s s'y joignent en solidarité. Bref, il est temps de parler de grève sociale au Québec, car il est important de ne pas oublier que nous formons, ensemble, une seule et même classe d'opprimé-e-s et que c'est l'ensemble de cette classe qui doit réagir quand une attaque est portée contre elle.

L'union communiste libertaire

mercredi, mars 07, 2012

Manifestation étudiante : la meilleure nouvelle de la journée

Sur le site du 24h Montréal :
Selon ce que rapporte TVA Nouvelles, le porte-parole du module des relations avec les médias du SPVM, Ian Lafrenière, aurait été blessé lors de la manifestation.

mardi, mars 18, 2008

Des profs signent une lettre dénoncant l'injonction à l'UQÀM.


Une lettre signée par plusieurs professeurs de l'UQÀM qui s'oppose à l'injonction de l'UQÀM contre les étudiants.

Depuis plusieurs semaines, des associations étudiantes de l'UQAM sont en grève et pratiquent diverses formes d'actions militantes pour exprimer leur inquiétude devant la crise financière que traverse l'université et les dérives qu'impliquerait la mise en œuvre d'un plan de redressement irréaliste. Dans un coup de force sans précédent, l'UQAM a obtenu, vendredi dernier, un jugement de la Cour supérieure du Québec qui ordonne «aux membres des associations [étudiantes] défenderesses, à leurs représentants, officiers et à toute autre personne agissant ou non sous leurs instructions, direction, contrôle et participant ou non à leurs activités de cesser immédiatement tout attroupement ou manifestation aux accès, sorties et à l'intérieur des pavillons et résidences [...] et dans un rayon de 100 mètres de ceux-ci».


Cette ordonnance est la version temporaire d'une injonction demandée par l'UQAM. L'injonction est assortie d'une peine constituée d'une amende de 50 000 $ avec ou sans emprisonnement jusqu'à un an pour qui la transgresserait. Elle fait suite à de très nombreuses interventions du Service de police de la Ville de Montréal, dont les agents ont régulièrement investi l'établissement d'enseignement depuis quelques semaines.

L'épisode de l'îlôt Voyageur, les dérives immobilières, la réalité d'un sous-financement général de l'institution et maintenant le dépôt d'un plan de redressement génèrent une profonde inquiétude au sein de la communauté uqamienne, minent son esprit collectif et provoquent même un sentiment de panique. Cela semble servir de justification pour réprimer le mouvement étudiant, associé par certains à de la violence et à de l'intimidation.

Pour d'autres, dont des signataires de cette lettre qui soulignent n'avoir été la cible d'aucune contrainte ou intimidation, les mobilisations étudiantes ressemblent dans l'ensemble à celles qu'a connues l'UQAM dans le passé, avec leurs débordements occasionnels. Ce qui est nouveau, toutefois, c'est le choix de l'institution d'y répondre par la répression. On ne réglera pas les problèmes auxquels fait face notre université en marquant les esprits d'un tel précédent. L'enjeu dépasse la simple crise que traverse actuellement l'UQAM, l'injonction préparée par la direction de l'UQAM et imposée par l'ordonnance remet en question la légitimité même de l'action politique étudiante et de la vie politique universitaire. Son ampleur porte atteinte aux droits de la liberté d'expression et de manifestation que nous chérissons.

Nous considérons que cette injonction constitue une réaction tout à fait excessive à l'égard des faits et gestes reprochés aux mouvements étudiants. Nous considérons qu'il s'agit d'un déni du droit et de la liberté pour le corps étudiant de se constituer en acteur politique, redevable devant ses instances décisionnelles légitimes, que ce soit les assemblées délibératives ou les processus référendaires. Nous considérons enfin que le choix d'avoir recours à une injonction constitue un élément perturbateur qui entrave l'exercice normal de l'enseignement. Or nous ne voulons pas être associés à une campagne d'intimidation, ni devoir forcer des piquets de grève.

Nous ne débattrons pas ici des revendications et de la pertinence de la grève actuelle. Mais nous croyons que l'option de la répression judiciaire est révélatrice d'un échec collectif. Nous déplorons que notre institution participe d'une dynamique sociale plus vaste de gouvernance par décrets et de criminalisation du militantisme et des mouvements sociaux.

L'UQAM est bien connue pour être un terreau très fertile pour le militantisme étudiant. Selon nous, il s'agit là non pas d'une faiblesse, mais d'une force pour notre institution et pour la société québécoise, même si cela implique parfois une certaine effervescence. Le mouvement étudiant est un acteur des plus importants pour la société québécoise. L'approche répressive privilégiée en ce moment par notre institution constitue un déni de l'autonomie décisionnelle légitime des instances que se sont données depuis plus de trente ans les étudiants universitaires et remet en question plus largement la légitimité des formes de représentation dont se dotent les corps constitutifs de l'université, qu'ils soient étudiants, enseignants, employés ou autres.

Ce coup de force lance un message sans équivoque de fermeture de leur espace d'action, d'expression et de manifestation. Plus largement, il porte atteinte à la liberté politique qui caractérise l'université depuis qu'elle existe dans le monde occidental. En cela, cette décision fait passer la démocratie au bilan des pertes de l'UQAM... alors même qu'aucun de ceux qui sont à l'origine des graves difficultés dans lesquelles se débattent notre université et ses étudiants n'a subi la moindre sanction: deux poids, deux mesures?

***

Ont signé ce texte les professeurs de l'UQAM suivants :
Normand Baillargeon (sciences de l'éducation),
Luc Bonenfant (études littéraires),
Francis Dupuis-Déri (science politique),
Jean-François Hamel (études littéraires),
David Mandel (science politique),
Jacques Pelletier (études littéraires et président du SPUQ de 2003 à 2006),
Éric Pineault (sociologie),
George Lebel (sciences juridiques),
Marc-André Gagnon, (sciences économiques),
Sid Ahmed Soussi (sociologie),
Ellen Jacobs, (histoire),
Marcelo Otero (sociologie),
René Lapierre (études littéraires),
Jean-Marie Fecteau (histoire).

source

Les camarades de l'UQÀM poursuivent la lutte.


Un communiqué de l'action, fait hier à l'îlot voyageur, par les étudiants en grève de l'UQÀM.

À 12h30, des étudiant-es en grève de l'UQAM ont déroulé sur une des façades de l'Îlot voyageur une bannière rouge géante où était inscrit « Quand l'injustice devient loi, la résistance est un devoir » . Cette action se voulait une dénonciation de l’attitude fermée de l’administration et des mesures juridiques prises par celle-ci.

Après que le groupe d'étudiants eût installé l'imposante bannière, une centaine d'autres ont assisté à un concert de la formation Brasse Camarade au coin des rues Berri et Ontario. Le spectacle aura duré une trentaine de minutes, avant que les policiers ne procèdent à la dispersion de la foule.

« C’est inacceptable! Les libertés des membres des associations en grève sont attaquées directement par l’injonction. Ces mesures répressives sont dangereuses pour le mouvement étudiant au complet, voire tout mouvement de contestation. Nous avons le devoir de résister! » affirme Youri Couture, membre du collectif coordonateur de l'évènement.

Les étudiant-es veulent ainsi dénoncer l'injustice dont ils et elles sont victimes. La population étudiante est la première à être affectée par les compressions budgétaires découlant des erreurs administratives de l'UQAM et du sous-financement chronique des institutions post-secondaires. Le droit de protester est actuellement bafoué par la répression dont la population étudiante est victime. 14 000 étudiant-es sont actuellement en grève à l'UQÀM pour contester le second plan de redressement en préparation par l'administration de l'université. Ce dernier prévoit de nouvelles compressions budgétaires qui se solderont par une baisse des services et une hausse généralisée des frais aux étudiant-es. Les grévistes réclament un réinvestissement massif en éducation de la part du gouvernement afin de résorber la dette des universités ainsi que la participation large des étudiants-es au processus de consultation et de prise de décision sur le plan de redressement de l’UQÀM.

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Renseignements: Benoit Lépine

source

vendredi, mars 14, 2008

Injonction à l'UQÀM ...

Un communiqué provenant de nos camarades de l'UQÀM en grève.

Suite à l'action étudiante ayant interrompu la Commission des études de l'UQÀM qui cherchait à imposer un arrêt de la grève uqamienne, une injonction a été demandée de la part de l'administration. Cette injonction interdirait entre autres aux membres des associations étudiantes uqamiennes et à toute personne en ayant pris connaissance de manifester à moins de 100 mètres de l'UQÀM et à l'intérieur, d'en bloquer l'accès, d'intimider ou d'y « séquestrer » (sic) tout personnel. De plus, les exécutants et exécutantes ont l'obligation de prendre les mesures pour empêcher que toute forme de contestation de ce type ait lieu. Cette demande vise aussi à ce que toute personne qui contreviendrait à cette ordonnance de la Cour subisse une peine d'emprisonnement maximale d'un an et/ou 50 000 $ d'amende maximale.

Il est important de comprendre que l'injonction n'a pas encore été ordonnée par le juge qui se prononcera lundi à ce sujet. Cependant, de façon provisoire, ces mesures s'appliquent jusqu'à lundi. Il est donc déconseillé de contester ouvertement la présente injonction tant que celle-ci n'aura pas été précisée.

Tous les appuis, soutiens et manifestations de solidarité sont appréciés de la part des organisations, pour autant qu'elles respectent ce qui précède.

Solidairement,

Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH-UQÀM)
Association facultaire étudiante des lettres, langues et communications (AFELLC-UQÀM)
Association facultaire étudiante des arts (AFEA-UQÀM)
Association étudiante du module science politique (AEMSP-UQÀM)

vendredi, février 08, 2008

Ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on va se taire!

Un communiqué de l'ASSÉ
Ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on va se taire!

Montréal, le 8 février 2008 – L'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) tient aujourd'hui un rassemblement visant à dénoncer le copinage du Conseil du patronat (CPQ) et du gouvernement québécois. Le Conseil régional de l'ASSÉ à Montréal (CRAM) tient ainsi à promouvoir l'idée de gratuité de l'éducation post-secondaire et des autres services sociaux, en exigeant un réinvestissement public en la matière. Cette action s'inscrit dans le cadre ses semaines de perturbation politique organisées par l'association étudiante nationale, alors qu'une première association étudiante a choisi de déclencher une grève dès lundi prochain.

Le CRAM tient aujourd'hui une manifestation pour dénoncer le copinage de la classe politique et de l'élite économique lors du « déjeuner-causerie » du Conseil du patronat du Québec (CPQ). En participant à cet événement, le gouvernement, par le biais du ministère du Travail, nous démontre qu'il préfère rendre des comptes aux soi-disant « créateurs de richesse » plutôt que de s'asseoir avec les mouvements sociaux pour trouver une réelle issue à la misère économique et sociale que connait le Québec. « Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas suffisamment riches pour donner notre avis que nous allons les laisser décider en notre nom » explique Mathieu Melançon, porte-parole du comité organisateur du CRAM.

Contre le démantèlement sauvage du système public d'éducation et des autres services sociaux, le rassemblement d'aujourd'hui vise à obtenir une gratuité scolaire complète et universelle de l'éducation et de l'ensemble des services sociaux, ainsi qu'un réinvestissement public conséquent dans ceux-ci. Cette action dénonce non seulement la mainmise d'une élite politico-économique sur nos vies, mais aussi la loi 43 et les diverses mesures répressives adoptées par le gouvernement à l'égard des travailleurs et travailleuses et étudiants et étudiantes. L'ASSÉ revendique une amélioration de la qualité des ressources et services en éducation post-secondaire libre de l'emprise du privé, ainsi que l'établissement d'un système de garde public adapté à la condition étudiante.

Cette action s'inscrit dans le cadre des semaines de perturbation politique de l'ASSÉ. Dans la poursuite de l'escalade des moyens de pression, l'association étudiante nationale prend les moyens nécessaires pour faire entendre ses revendications. « Nous tenons à perturber cet ordre social qui roule au mépris d'une masse de gens appauvris, au profit d'une élite sans scrupules. Il est plus que temps de construire une véritable société démocratique. » précise Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications de l'ASSÉ. À ce titre, une manifestation est prévue le 13 février prochain, à Sherbrooke. Alors que le Congrès des 16 et 17 février permettra aux associations étudiantes locales de faire le point sur la campagne de grève générale illimitée, l'Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH-UQÀM) a choisi de déclencher une grève dès lundi prochain. Une manifestation aura aussi lieu le 21 février prochain, à Québec.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement 42 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

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Renseignements :
Porte-parole :
- Mathieu Melançon, délégué aux affaires internes de la Société Générale des Étudiants et Étudiantes du Collège de Maisonneuve (SOGÉÉCOM), (514) 806-3684
- Jessyka Boulanger, coordonnatrice du CRAM, (514) 918-8716 Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110.

Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

mercredi, février 06, 2008

L'AFESH-UQAM déclenche la grève pour une durée illimitée.

Montréal, le 6 février 2008 - Réuni-e-s en assemblée générale le 6 février, les membres de l'Association Facultaire des Sciences Humaines de l'UQAM (AFESH-UQAM) se sont positionné-e-s en faveur du déclenchement d'une grève générale illimitée dès le 11 février. Cette grève vise à s'opposer aux politiques gouvernementales de désengagement face à l'éducation. Dans sa lutte, l'AFESH défend trois revendications : l'abolition du plan de redressement de l'UQAM par un réinvestissement massif de l'État, s'opposer à la hausse des frais de scolarité et en faveur de l'instauration d'un réseau de garde public, accessible et adapté aux besoins des parents-étudiants et étudiantes.

C'est dans une atmosphère survoltée que les étudiants et étudiantes de la faculté des sciences humaines ont voté dans une proportion de 62 % en faveur, 34 % en défaveur et 4 % en abstention de s'engager donc dans une lutte pour le droit à l'éducation et l'amélioration de la condition étudiante. « Au Québec, le droit à l'éducation s'est construit par la rue, et il sera défendu par la rue! », déclare Alex Bourdon-Charest, secrétaire à la coordination de l'AFESH-UQAM.

Le plan de redressement auquel l'AFESH s'oppose, compte notamment diverses mesures qui réduiront les services à la population étudiante, des hausses de frais de scolarité, des réductions dans les salaires et conditions générales des employé-e-s de l'UQAM. « Les menaces du plan de redressement menacent carrément la capacité de l'UQAM à poursuivre sa mission éducative; il est de notre devoir de la défendre », affirme Étienne Guérette, secrétaire aux affaires uqamiennes de l'AFESH-UQAM.

Dans son plan d'action, l'AFESH prévoit une série d'actions qui vise à favoriser l'élargissement de la grève et la mise en place d'un réel rapport de force face au gouvernement libéral et à l'administration de l'UQAM. D'ailleurs, l'AFESH est membre de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante qui organise une manifestation nationale à Québec le 21 février 2008. L'AFESH-UQAM regroupe près 5 000 membres de tous les cycles universitaires

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Contacts :
Alex Bourdon-Charest, Secrétaire à la coordination
Étienne Guérette, Secrétaire aux affaires uqamiennes, 514-757-0524
Bureau de l’AFESH : 514-987-3000 poste 2633
Courriel de l’AFESH : afesh@uqam.ca
Site Internet : http://www.uqam.ca/afesh/

jeudi, janvier 10, 2008

Vers une grève illimitée?

Montréal, le 10 janvier 2008 - L’Association Facultaire Étudiante des Sciences Humaines de l’UQAM (AFESH-UQAM), l’Association facultaire étudiante de science politique et droit (AFESPED), l’Association facultaire étudiante des arts (AFÉA), l’Association facultaire étudiante des langues et communications (AFELLC), l’Association étudiante du secteur des sciences (AESS) et l’Association étudiante du module de science politique (AEMSP) et l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) tiennent aujourd’hui une conférence de presse pour dénoncer les effets néfastes du sous-financement public des institutions d’enseignement postsecondaire au Québec. Exemple patent s’il en est un, l’UQAM est au bord de la faillite et seul un réinvestissement massif de l’État québécois pourra réchapper cette université.
Les associations étudiantes participantes dénoncent le désengagement de l’État dans la crise financière qui secoue l’UQAM. Même sans la dérive immobilière, cette dernière accumulerait, d’année en année, d’importants déficits. « Le gouvernement se cache derrière les erreurs de gestion du Conseil d’administration, de la direction de l’UQAM et des malversations du directeur des investissements de l’époque, M. Nicolas Buono, pour nier ses responsabilités dans ce dossier. », Étienne Guérette, porte-parole de l’AFESH.
Présentement, le gouvernement oblige l’UQAM à appliquer un plan de redressement qui comporte plusieurs mesures ayant un effet néfaste tant sur l’accessibilité que sur la qualité de l’éducation. Parmi les mesures imposées, notons un gel de l’embauche des professeur-e-s pendant au moins quatre ans, une dégradation des conditions de travail, une augmentation significative des frais afférents et une réorganisation académique qui entraînera la fermeture de cours et de programmes jugés non rentables.
Plusieurs associations étudiantes de l’UQAM ont déjà prévu des assemblées générales de grève pour faire pression sur le gouvernement afin qu’il réinvestisse massivement dans le réseau de l’éducation. « Il n’est pas question de rester les bras croisés alors que nous subissons des attaques de la part du gouvernement et de la direction de l’UQAM. L’État québécois force l’administration à faire des économies de bouts de chandelles alors qu’il est le seul à pouvoir régler la situation de l’UQAM » Marie-Eve Ruel, porte-parole de l’ASSÉ.
Les associations étudiantes participantes réclament l’annulation de la dette liée au Complexe des sciences Pierre-Dansereau et un réinvestissement public qui devra minimalement résorber les déficits de l’UQAM, mais aussi de l’ensemble des établissements d’enseignement postsecondaire au Québec.
Rappelons qu’à l’automne dernier cinq des sept associations étudiantes de l’UQAM, représentant près de 20 000 étudiants et étudiantes, ont fait la grève pendant au moins une semaine pour s’opposer au plan de redressement et revendiquer l’annulation de la dette de l’UQAM. De plus, environ 60 000 étudiants et étudiantes provenant de 38 associations étudiantes à travers le Québec ont tenu une journée de grève le 15 novembre dernier pour réclamer un réinvestissement massif de l’État québécois afin de financer une éducation gratuite, publique et de qualité.
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Renseignements :
Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications, ASSÉ ; (514) 835-2444 Porte-parole nationale : Marie-Eve Ruel Porte-parole locaux : Étienne Guérette, AFESH-UQÀM ; Guillaume Potvin, AFÉA-UQÀM Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110
Source

lundi, novembre 26, 2007

Des photos de la nuit d'agitation au cégep du Vieux Montréal



Le conseil de grève qui a pris l'initiative.

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La barricade ferme la rue, mais ouvre la voie...


Pillage dans la joie.


Les flics encerclent le Vieux.


Le fameux boyau d'arrosage, quelques minutes avant son utilisation.


Le drapeau rouge et noir flotte devant le Vieux.



Un conseil de grève au pied des barricades.

D'autres photos

Les étudiantEs du Vieux Montréal font paraître un blogue judicieusement nommé « Le mardi de la Matraque ».
Pour l'instant, il n'y a rien dessus. Ce n'est qu'une question de temps, donc tenez vous au courant !