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mercredi, septembre 10, 2008

Action directe contre un patron: On veut notre pognon!


On vous transmet ici une invitation à une action Précaires en colère :
AXARA est une marque de mode parisienne. Implantée depuis peu au Québec avec déjà 7 boutiques, elle jouit d’une excellente réputation, notamment grâce à la qualité de travail offerte par son équipe de vente. D’ailleurs, le patron de la division canadienne, Mike Bouganim, a réussi à s’en mettre plein les poches au cours des dernières années : BMW, maison de luxe à Westmount, nourrice, femme de ménage, etc. C’est sans dire que des travailleuses en boutique ont dû faire énormément de sacrifices pour permettre l’expansion de l’entreprise; entre-autres accepter de travailler des heures supplémentaires sans frais, se déplacer à leurs propres comptes. Pourtant, les remerciements en furent entièrement contradictoires:

*Refus de remettre à des travailleuses mettant fin à l’emploi l’indemnité de vacances de 4%

*Obligation de s’acheter des vêtements de la saison en cours, par ailleurs très dispendieux

*Exigence de faire des heures supplémentaires sans rémunération ni temps et demi pour dépanner, sous prétexte qu’une employée réellement passionnée par sa job se doit d’accepter avec enthousiasme de travailler bénévolement

*Refus de payer l’indemnité de présence aux filles ne venant qu’ouvrir ou fermer une boutique

Avec près de quinze plaintes déposées contre lui à la Commission des Normes du Travail au cours du dernier mois, le patron n’a pas changé la politique du magasin pour autant. Les travailleuses faisant valoir leurs droits se font constamment rire en pleine face!

Or, ces petits cons auront une bonne leçon; vendredi, on ferme les portes de nos magasins et on va directement au bureau chef réclamer nos dus! Notre nombre et notre détermination assureront la réussite de cette action, alors SVP venez nous appuyer en grand nombre pour que justice nous soit rendue.

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Rejoignez-nous CE VENDREDI 12 SEPTEMBRE 2008 À 15H15

Au 555 rue Chabanel Ouest, Suite 1101
(À l’intersection de la rue Meilleur)
Métro Crémazie
Autobus 146 direction Ouest (6 minutes environ)

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BETTER NOT MESS WITH OUR CASH.

jeudi, novembre 01, 2007

Seule la lutte paie!

Aux patrons du Restaurant Devi, on vous surveille!

Le 27 octobre dernier, vers 17h30, environ 35 personnes ont participé à
une action de soutien à un travailleur, Dominic (nom fictif),

anciennement plongeur au Restaurant Devi. Le Devi est un resto chic

situé sur la non moins chic rue Crescent au centre-ville de Montréal.

Dominic n'a travaillé qu'un seul shift au restaurant, avant de

démissionner à cause des conditions de travail exécrables. Toutefois,

plutôt que de le payer pour les heures travaillées, le patron lui a dit

qu'il ne versait pas de salaire pour les "heures d'essai".


Le Restaurant Devi, comme plusieurs restos de la rue Crescent, est un

établissement huppé et au décor élégant, qui vend des assiettes à $22.
Derrière cette façade il y a toutefois un côté sombre, que l'on cache

aux yuppies qui viennent y manger. Ce côté sombre est bien sur celui des

conditions horribles du travail dans les cuisines.


Ainsi, le 27 octobre dernier, 35 personnes ont accompagné Dominic au

Restaurant Devi et ont rapidement pris place autour des tables de la

salle à manger. Pendant ce temps, Dominic à confronté le gérant du Devi,

et a exigé qu'on lui verse son salaire. Des clients qui sont arrivés au

Devi pendant l'action ont vite quitté après avoir constaté de quelle

façon le restaurant traite ses employé-es.


Comme le gérant était récalcitrant, des gens ont commencé à taper sur

les tables et sur les murs. Voyant que les manifestant-es ne partiraient

pas les mains vides, le gérant a finalement ouvert la caisse et a payé

Dominic. La manifestation a quitté le restaurant en scandant des slogans.

En bout de ligne, même si le montant que Dominic a obtenu était

relativement petit, c'était pour lui davantage une question de dignité

et de justice pour les travailleurs et les travailleuses dans sa situation.

Plusieurs actions de ce type ont eu lieu à Montréal au cours des

dernières années. Certaines de ces actions ont été organisées par le

Réseau de solidarité des travailleurs et des travailleuses, et d'autres

par des groupes autonomes d'individus qui ont décidé de s'unir et de se

tenir face aux patrons. Toutes ces actions ont connu beaucoup de succès.

Il est important de continuer à bâtir des réseaux d'action et de soutien

directs, par lesquels les travailleurs, les travailleuses et les autres

personnes opprimées peuvent lutter pour la justice alors que le présent

système ne leur donne rien.


Pour plus d'information sur des actions et campagnes semblables, contactez:

Le Centre des travailleurs et des travailleuses immigrant-es: iwc_cti@yahoo.com
Le Réseau de solidarité des travailleurs et des travailleuses: rst.wsn@gmail.com
Pour un compte-rendu d'une action semblable...

jeudi, octobre 18, 2007

Action directe contre un patron véreux !

Vendredi passé, un peu plus d'une vingtaine de militantEs et sympathisantEs du Réseau de Solidarité des Travailleurs et des Travailleuses (RSTT) sont parvenus à faire cracher 120 $ à un patron qui n'avait pas payé les deux jours de travail de deux employés-camarades. Une action similaire avait déjà été posée dans le passé lorsqu'un travailleur immigrant du restaurant Double-Pizza de la rue St-Denis s'était vu refusé sa paye. Dans ce cas comme dans l'autre, les deux actions furent un authentique succès. Comme quoi la solidarité et l'entraide ne sont pas de vains mots lorsqu'il est temps de confronter ceux qui n'hésitent pas à être sans scrupules.

Voici le communiqué de presse et quelques images significatives.

Un sous-traitant de Bell ne paie pas ses salariés :
25 personnes dénoncent la situation
Montréal, le 12 octobre 2007

Aujourd’hui, vers 13h00, 25 personnes sont venues dénoncer l’entreprise Centre d’appel Argenta inc., sous-traitant de Bell Mobilité, qui utilise des stratégies pour ne pas payer ses travailleurs-euses et contourner la Loi sur les Normes du Travail.

Deux travailleurs immigrés, appuyés par des militant-e-s du Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses, sont venus réclamer leur dû au patron, M. Hallak, dans son bureau du 4200, St-Laurent, bureau 403.

« L’employeur engage beaucoup de personnes, il leur fait faire une formation et un quart de travail, puis il les congédie sans les payer. Quand je suis allé leur demander mon salaire, M. Hallak m’a dit qu’il ne me connaissait pas, » explique M. Ousmane Thiam, ex-travailleur du Centre d’appel qui a réclamé son salaire aujourd’hui.

« Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation. Quand j’ai été demandé mon salaire, on m’a dit que de tous les travailleurs congédiés, nous étions les seuls à être venus chercher notre salaire. Cette situation est une pratique courante du monde du télémarketing. Que Bell encourage cette pratique est totalement scandaleux, » explique Pierre-Luc Junet aussi ex-travailleur du Centre d’appel.

M. Hallak ne voulait pas payer les salariés et a appelé les policiers. À l’arrivée des policiers, ceux-ci ont reconnu que l’employeur avait tord et les salariés sont repartis avec leur chèque de deux jours de salaire (sans déductions). Le Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses défend les droits et intérêts des travailleurs et travailleuses précaires et ose aller sur le terrain défendre la justice sociale.

Pour plus d’informations :
Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses
Tél : 514-830-0066


mardi, octobre 16, 2007

Un sous-traitant de Bell ne paie pas ses salariés : 50 personnes dénoncent la situation.

Montréal, le 12 octobre 2007

Vendredi vers 13h00, 50 personnes sont venues dénoncer l’entreprise Centre d’appel Argenta inc., sous-traitant de Bell Mobilité, qui utilise des stratégies pour ne pas payer ses travailleurs-euses et contourner la Loi sur les Normes du Travail.

Deux travailleurs immigrés, appuyés par des militant-e-s du Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses, sont venus réclamer leur dû au patron, M. Hallak, dans son bureau du 4200, St-Laurent, local 403.

« L’employeur engage beaucoup de personnes, il leur fait faire une formation et un quart de travail, puis il les congédie sans les payer. Quand je suis allé leur demander mon salaire, M. Hallak m’a dit qu’il ne me connaissait pas, » explique M.Ousmane Thiam, ex-travailleur du Centre d’appel qui a réclamé son salaire aujourd’hui.

« Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation. Quand j’ai été demandé mon salaire, on m’a dit que de tous les travailleurs congédiés, nous étions les seuls à être venus chercher notre salaire. Cette situation est une pratique courante du monde du télémarketing. Que Bell encourage cette pratique est totalement scandaleux, » explique Pierre-Luc Junet aussi ex-travailleur du Centre d’appel.

M. Hallak ne voulait pas payer les salariés et a appelé les policiers. À l’arrivée des policiers, ceux-ci ont reconnus que l’employeur avait tord et les salariés sont repartis avec leur chèque de deux jours de salaire (sans déductions). Le Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses défend les droits et intérêts des travailleurs et travailleuses précaires et ose aller sur le terrain défendre la justice sociale.

Pour plus d’informations : Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses
Tél : 514-830-0066

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