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lundi, avril 05, 2010

Islande: les féministes ont raison des bars de danseuses

La lutte des féministes islandaises a été âpre, mais elle a finalement porté ses fruits: la semaine dernière, les parlementaires ont adopté une loi qui interdit les bars de danseuses nues dans la «terre de glace».

Pas pour des raisons religieuses, comme c'est le cas ailleurs dans le monde. Mais bien parce que ce commerce est contraire aux valeurs d'équité entre hommes et femmes. «Il est inacceptable que des femmes, ou des personnes en général, soient des produits destinés à la vente», a déclaré la semaine dernière la députée Kolbrún Halldórsdóttir, à l'origine du projet de loi.
(Suite de l'article sur cyberparesse.)

dimanche, décembre 06, 2009

Vague de violence extrême ciblée envers les travailleuses du sexe : Refusons-la!


Maintenant plus que jamais, Stella, organisme par et pour les travailleuses du sexe, a besoin de vous. Pourquoi?
Deux présumés violeurs en série de travailleuses du sexe à Montréal attendent leurs procès.

Un présumé meurtrier de travailleuse du sexe à Montréal attend son procès.

Depuis août, les attaques contre les travailleuses du sexe sont dangereusement à la hausse : meurtre non-résolu, tentative de meurtre, agressions armées, séquestration, viol,menace…

Plus de 60 agressions à Montréal contre les travailleuses du sexe nous sont rapportées par année.

La criminalisation de nos métiers nous brime de plusieurs droits, dont le droit à la sécurité et crée un climat d’impunité pour la violence contre nous.Nous réclamons la décriminalisation afin que les travailleuses du sexe puissent travailler en santé, en sécurité et avec dignité.

Nous n’attendrons pas un autre Pickton pour réagir!
Allié-es et ami-es qui croyez en notre mission, SVP endossez nos actions en nous envoyant un courriel à stelladirection@videotron. ca et joignez-nous en grand
nombre:

7 décembre
Action afin de supporter les cinq travailleuses du sexe qui ont porté plainte contre Giovanni D’Amico :
10h : manifestation devant le palais de justice de Montréal (1, rue Notre-Dame Est).

9 décembre
Action afin de supporter les trois travailleuses du sexe qui ont porté plainte contre Marco Chevalier :
9h : départ de chez Stella en autobus pour aller manifester devant le Palais de justice de Saint-Hyacinthe (1550, rue Dessaulles); merci de confirmer votre présence à l’avance.

17 décembre
Journée internationale de dénonciation de la violence faite aux travailleuses et travailleurs du sexe :
16h : début de la Marche des parapluies rouges au métro Papineau
18h : au Café Cléopâtre, panel de discussion sur la violence faite aux travailleuses et travailleurs du sexe.

Plus d'infos.

jeudi, avril 03, 2008

Sexe et politique.


Un autre texte intéressant tiré du mensuel de nos camarades d'Alternative Libertaire et qui porte sur le conditionnement patriarcale de nos relations sexuelles auquel nous sommes tous-tes soumis-ses.

Faire de la pénétration vaginale la norme de la sexualité et conditionner les gens, à grands renforts de publicité, à vouloir toujours plus de sexe entraîne souffrances et frustrations. La libération sexuelle n’est pas finie mais la libéralisation sexuelle est bien installée.

L’orgasme vaginal serait-il un mythe ? On sait que le clitoris est le principal organe à l’origine de l’orgasme des femmes. Même s’il arrive que certaines jouissent lors de la pénétration, c’est que celle-ci permet indirectement la stimulation du clitoris. En faisant de la pénétration vaginale le paradigme de la relation sexuelle, nos sociétés n’ont-elles pas empêché l’accès des femmes à une sexualité heureuse et épanouie en les rendant dépendante du savoir de leurs partenaires ? [1]

Les mythes de l’orgasme vaginal

Il y a une vieille version freudienne du mythe de l’orgasme vaginal : « Si tu ne jouis pas lors de la pénétration, c’est que tu es restée infantile. » Pour répondre aux injonctions de Freud, Marie Bonaparte, une de ses fidèles disciples, s’est fait déplacer chirurgicalement le clitoris. Elle sentait bien qu’elle jouissait grâce à son clitoris, mais elle voulait jouir du vagin. Elle a donc rapproché l’un de l’autre. Ça n’a pas marché, étonnant, non ? Cette vieille version a depuis laissé place à la version moderne : « Si tu ne jouis pas, c’est que tu n’as pas trouvé ton point G » ou plutôt qu’il ne l’a pas trouvé.

Pour lire la suite.