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jeudi, décembre 09, 2010

Le FRAPRU occupe présentement les bureaux du ministre Laurent Lessard à Montréal, Québec et Thetford-Mines

Montréal, le 9 décembre 2010 – C’est pour réclamer que le ministre responsable de l’Habitation, Laurent Lessard, se fasse le porteur de demandes ambitieuses d’investissement en logement social en vue du prochain budget du gouvernement Charest que le Front d’action populaire en réaménagement urbain occupe depuis 10h15, ce matin, trois bureaux du ministre à Montréal, Québec et Thetford-Mines. Le FRAPRU entend maintenir ses occupations, tant et aussi longtemps qu’il n’aura pas obtenu un rendez-vous avec le ministre.

À Montréal, l’occupation a lieu au bureau du Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, à la Place Victoria, 800, rue du Square Victoria, troisième étage. À Québec, elle se déroule au Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation dont M. Lessard est aussi titulaire, au 200, chemin Sainte-Foy, douzième étage. À Thetford-Mines, c’est le bureau de comté du ministre qui est occupé. Il est situé au 309, boulevard Frontenac Ouest, bureau 200.

Depuis plusieurs mois déjà, le FRAPRU demande en vain une rencontre avec M. Lessard pour lui faire part de ses revendications, mais aussi pour connaître les demandes que le ministre entend porter auprès du ministre des Finances, Raymond Bachand. L’organisme ne cache pas son inquiétude depuis que le dernier budget a annoncé le financement de 3000 logements supplémentaires dans le cadre du programme AccèsLogis, mais en spécifiant que c’était pour toute la durée du deuxième Plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, c’est-à-dire cinq ans.

Si elle devait devenir réalité, une telle annonce signifierait rien de moins que l’arrêt du développement de nouveaux logements sociaux à partir de 2011. Au 31 octobre dernier, il ne restait en effet que 356 logements qui n’étaient pas déjà livrés, en voie de réalisation ou en développement à l’échelle du Québec. Au moment du prochain budget, il n’en restera probablement aucun, ce qui signifierait qu’aucun nouveau projet de logement coopératif ou sans but lucratif pourrait être présenté et voir le jour pour les années à venir.

Le FRAPRU considère qu’il s’agirait d’un véritable désastre. La SCHL évalue que 260 700 ménages locataires québécois ont des besoins urgents de logement, parce qu’ils paient un pourcentage trop élevé de leur revenu pour se loger ou parce qu’ils habitent dans des logements qui ne sont pas de qualité ou de taille convenables. La Communauté métropolitaine de Montréal estime que 111 505 de ces ménages résident à Montréal. Selon le FRAPRU, de tels chiffres démontrent la nécessité que le prochain budget Bachand annonce de nouveaux investissements en logement social et que ceux-ci soient réellement à la hauteur des besoins. Il réclame pour sa part le financement de 50 000 nouveaux logements sociaux en cinq ans.

mardi, octobre 27, 2009

Occupation de l'université de Vienne

19 octobre, Académie des Beaux-Arts de Vienne, des étudiantes et des étudiants en ont assez. Assez d'étudier dans des institutions sous-financées, peu accessibles et dirigées par des gestionnaires-bureaucrates. Marre des inégalités. Des assemblées sont organisées, on cherche à faire bouger les choses. Les profs donnent leur appui.

21 octobre, ça décolle. L'amphithéâtre principal de l'université de Vienne, l'Audimax, est sous occupation. À ce jour, au moins six universités autrichiennes sont en partie occupées. Leurs revendications ont l'intérêt de déborder le cadre strictement corporatiste auquel nous a habitué (au moins) une partie du mouvement étudiant de chez nous.
  • Pour un enseignement qui ne soit pas exclusivement professionnalisant (pas facile de traduire « Bildung statt Ausbildung » !)
  • Libre accès aux études
  • Démocratisation des universités.
  • Meilleur financement des universités.
  • Application de la loi permettant aux étudiants handicapés d’avoir les mêmes droits que les autres.
  • Fin des contrats précaires dans les universités.
  • 50% de femmes dans tous les métiers représentant le personnel de l’université.
L'occupation et ses alliéEs de partout ont jusqu'à maintenant réussi à se coordonner de façon assez intéressante, notamment grâce aux sites Twitter, Facebook et cie. Certaines personnes ont vraisemblablement tenu à rappeler le caractère bien réel de la lutte, faisant écho au célèbre poème chanté de Gil Scott-Heron, The revolution will not be televised.

Site web de l'occup : unibrennt.at (« l'uni brûle! »)
Petit montage vidéo (3m14s).
Pour les plus voyeurs, des livestreams diffusent ce qui se passe dans l'Audimax, en direct.
Le blogue d'un type qui a eu la gentillesse d'écrire un article là-dessus et de traduire quelques informations pertinentes.
Ledit type a aussi pris quelques photographies (en date du 26 octobre).

samedi, juillet 11, 2009

Le vol frauduleux des terres Mohawk par la municipalité d’Oka


Il y a dix neuf ans aujourd'hui, la Sureté du Québec donnait l'assault sur les barricades des mohawk de Kanehsatake, deux barricades érigées sur une route en terre insignifiante mais qui allait devenir tristement célèbre par la suite.

Vous voulez vous remémorer ces extrèmement tristes évènements? Je vous conseille fortement de vous louer ce soir 270 ans de résistance d'Alanis Obomsawin ou encore de suivre ce lien pour consulter les archives de Radio-Canada.

Malheureusement, après 19 ans rien n'est réglé...

D'ailleur voici une lettre écrite par Ellen Gabriel dans le cadre de cet anniversaire:

Territoire Mohawk de Kanehsatà:ke


Pour le 11 juillet, 2009


Le vol frauduleux des terres Mohawk par la municipalité d’Oka


19 ans se sont écoulés depuis l’avènement de la « Crise d’Oka », lorsque les promoteurs de la municipalité d’Oka, de connivence avec les gouvernements provinciaux et fédéraux, ont tenté de priver frauduleusement les peuples Mohawk de Kanehsatà:ke de leurs Pins ancestraux afin de permettre l’expansion d’un terrain de golf de 9 trous et le développement de condominium.


19 ans plus tard, rien n’a changé puisque la municipalité d’Oka, avec l’approbation du gouvernement fédéral, continue de priver frauduleusement les peuples Mohawk de leur territoire et de ses ressources par les développements immobiliers, un vol effectué à travers la nationalisation du parc d’Oka et la Loi sur le gouvernement du territoire provisoire de Kanehsatake.


Durant la dernière année, j’ai rédigé 3 lettres à la municipalité d’Oka, en joignant une copie aux gouvernements fédéraux et provinciaux ainsi qu’à la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, concernant mes préoccupations quant à la fraude commise par la municipalité d’Oka et ses promoteurs. Jusqu’à maintenant, je n’ai reçu aucune réponse des paliers gouvernementaux ni des individus.


L’évènement qui a provoqué la crise a été le vol flagrant de nos terres d’origine, la souveraineté des peuples Mohawk sur ce territoire ainsi que les efforts continus des gouvernements pour nous retirer nos droits humains internationaux relatifs à nos terres d’origine.


L’accélération du développement depuis 1990 est incroyable, elle est basée sur l’exploitation de la détresse et des violations des droits humains dont les peuples Mohawk et leurs alliés ont souffert durant la crise de 1990. En effet, aucun palier gouvernemental, en particulier la Municipalité d’Oka, ne s’est excusé pour les violations flagrantes des droits humains, qui comprennent le refus d’offrir de la nourriture, des médicaments et la sécurité aux peuples Mohawks. Des hommes Mohawks ont été battus et torturés par la Sureté du Québec et les membres des forces armées canadiennes. À la mi-août 1990, les membres de la communauté de Kahnawake ont été assaillis par des pierres lorsqu’ils ont tenté de quitter leurs communautés en passant par le pont Mercier, tandis que la SQ est restée là sans rien faire. Durant la nuit, des effigies mohawks ont été brûlées par des citoyens racistes de Châteauguay qui ont refusé de comprendre que le blocus du pont Mercier protégeait la communauté de Kanehsatà:ke des attaques des policiers et de l’armée. Aujourd’hui, les gouvernements du Canada et du Québec, la Sureté du Québec et la Municipalité d’Oka doivent présenter leurs excuses pour les indifférences face aux violations des droits humains durant la crise d’Oka de 1990.


Les peuples Mohawks attendent depuis plus de 300 ans pour une paix qui jamais ne semble arriver. Une paix bloquée par des gouvernements arrogants et racistes et leurs politiques d’assimilation forcée qui consolident leur convoitise de nos terres et ressources à travers leurs législations.


Et alors, durant les 19 dernières années, qu’est-ce qui a changé? Il est évident que très peu a changé et que la fraude continue, non seulement envers les peuples Mohawks de Kanehsatà:ke pour nos terres et l’accès aux ressources, mais également envers tous les peuples autochtones au Canada.


Dans ce contexte, les recommandations suivantes sont présentées au gouvernement du Canada et aux autres paliers gouvernementaux qui tombent sous sa juridiction :


1. qu’une injonction soit placée sur tous les plans de développements futurs et actuels sur le territoire Mohawk, particulièrement sur ceux qui sont réalisés au sein de la municipalité d’Oka, comme le parc d’Oka, Pointe Calumet, Ste. Marthe, St. Joseph, St. Eustache etc.


2. que Loi sur le gouvernement du territoire provisoire de Kanesatake soit annulée vu que la validité du processus est questionnable et affectera défavorablement les droits des peuples de Kanienkehá:ka.


3. qu’une révision judiciaire soit conduite par un tribunal international des droits humains concernant le processus utilisé par le Canada pour l’adoption de S-24 et que le Canada paie les coûts de ce tribunal.


4. que l’on accorde du temps à la nation Kanienkehá:ka (Mohawk), et en particulier à la communauté de Kanehsatà:ke, pour entamer un processus de planification stratégique afin de protéger nos terres et ses ressources pour les générations futures


5. que l’on entame un processus afin de créer une politique pour l’approbation de développements sur nos territoires par le gouvernement traditionnel de la confédération Iroquoise.


6. que des excuses pour les violations des droits humains et toutes les propagandes criminalisant le peuple Mohawk soient présentées par le gouvernement canadien, le gouvernement du Québec et la municipalité d’Oka aussi vite que possible afin de commencer le processus de réconciliation.


7. qu’un programme de développement durable soit mis en œuvre à travers le territoire Kanienkehá:ka (Mohawk).


8. que le gouvernement du Canada mette en œuvre la norme du consentement libre et éclairé pour toute politique, législation ou développement qui peuvent potentiellement affectés défavorablement les droits des peuples autochtones au Canada.


9. que le gouvernement du Canada rende des comptes pour les fonds qu’il détient au nom des peuples autochtones, incluant le fond des Six Nations, et que ce soit rendu public de manière honnête et transparente.

Ce ne sont que quelques recommandations nécessaires pour que le processus de réconciliation et que l’état de droit soient respectés par le gouvernement du Canada. Il ne s’agit que du strict minimum pour que l’honneur de la Couronne soit conservé.


En paix,

Ellen Gabriel

Clan tortue

Kanienkehá:ka de Kanehsatà:ke


“ Il ne faut pas beaucoup de mots pour dire la vérité ” Chef Joseph, NezPercé



SOLIDARITÉ AVEC NOS SOEUR ET FRÈRES QUI LUTTENT ENCORE AUJOURD'HUI!

vendredi, juin 26, 2009

Industrie automobile, crise et combativité

Depuis mardi, une vingtaine de slaquéEs occupent les terrains de BBI Entreprises, compagnie de pièces automobiles. On comprendra la colère de ces travailleurs et travailleuses de la ville de Ajax, en Ontario, qui s'étaient fait dire, la semaine dernière, que l'entreprise n'était plus « viable » et qu'elle fermerait ses portes à la fin juillet.


Pourtant, dès lundi matin, en arrivant au travail avec toute la motivation qu'on doit avoir quand on sait qu'on fonce tout droit vers l'insécurité économique, les plans avaient changé. Fini, fermé, plus d'ouvrage pour personne. Aucun dédommagement, aucune compensation.

On se souviendra que l'année dernière, pas mal à pareille date, une barricade avait été érigée devant le siège social de GM, non loin de là, à Oshawa, pour mettre de la pression sur la compagnie qui allait à l'encontre d'une convention collective signée trois semaines plus tôt. En mars dernier, c'est à Windsor qu'une cinquantaine d'ouvriers et d'ouvrières miSEs à pied ont bloqué l'accès à deux usines pour empêcher les machines et les outils d'en sortir. Chryslter avait consenti à verser 400,000$ aux slaquéEs.

À suivre..!

lundi, mai 04, 2009

Les ravages des minières canadienne chez nos voisin

Des nouvelles de notre antenne mexicaine:
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Des situations comme celle-ci, il y en a des tonnes, dans la région de la Cuicateca, dans la Cañada, à Oaxaca, une compagnie Canadienne a comme projet d’exploiter une mine à ciel ouvert. Ils ont acheté 3500 hectares de terres communal (terre encore une fois qui ne peuvent se vendre) Ce genre de projet de mort, contamine l’eau de toutes les communautés de la région, leur fait perdre leurs terres et une partie de leur autonomie, car nous savons que ses gens vivent entre autre de la chasse et l’agriculture, contamine l’environnement, tue la faune, augmente les maladies due aux produits chimiques…Encore une fois l’accord a été signé à l’insu des communautés.

Plusieurs compagnies Canadiennes font des ravages partout en Amérique Latine, elles délogent des centaines de personnes de leurs terres natives. La majorité des terres sont achetés sans leur consentement, et l’argent qui est donné est évidemment pour le bénéfice de ceux qui ont trahis leur communauté pour leur propre intérêt. Tout les processus de résistances qui sont entrepris sont accompagné de répression, d’intimidation fait par la police ou les militaires et paramilitaire pour cela il est important d être attentifs car la pression et l’action internationale à un rôle important dans notre lutte, d’ autant plus que les racines de ses entreprises sont au Canada.

Alors devant ses actes criminelles qui ne viennent pas de ceux et celles d’en bas mais bien de ceux et celles d’en haut, nous disons YA BASTA, les terres appartiennent au peuple, à ceux et celles qui l’a travail, la protège et la partage. Nous allons résister car nous savons très bien que ces entreprises prennent ce qu’ils veulent, détruisent tout ce qui a une valeur et ensuite s’en vont. Mais nous, nous ne voyons pas la terre comme un signe de dollars. Nos ancêtres ont vécus sur ces terres, nous vivons sur ces terres et les générations futures vont vivre sur ces terres.
Nous exigeons la fermeture de la mine de San José del Progreso, et de toutes les mines du monde.

Nous appelons à la solidarité, à la diffusion de ces informations, à l’action directe et a votre esprit créateur en contestation aux projets néolibéral qui se développe partout dans le monde.

TERRE ET LIBERTÉ


Communiqué

La coordination de défense des ressources naturelles et de notre mère terre dénonce:

Le 20 avril 2009, à la première heure, la municipalité de San José del Progreso et les autres villages et organisations en solidarité ont initiés un blocage indéterminé, de la route fédérale Oaxaca-Miahuatlán, comme mesure nécessaire pour continuer la lutte que nous avons initié le 16 mars dernier pour la fermeture de la mine “La Trinidad”. Ceci est due a l`exploitation de la mine qui génère un désastre environnemental, quand ils dynamitent les terres « ejidales » (terres communales et qui ne peuvent se vendre) pour faire une série de tunnels qui affaiblissent et dans certains cas, fracture le ciment des maisons, mettant en danger la vie des habitantEs.

À Oaxaca, en se moment, il existe plus de 29 projets d’exploitations minières, 16 dans Valle Central, région où se trouve la ville de Oaxaca, dont un sur les ruines de Monte Alban (lieu archéologique). Il existe aussi l’antécédent de la mine de San Jerónimo Taviche, Ocotlán de Morelos, où 38 travailleurs sur 40 sont morts suite à l`utilisation de divers produits chimiques comme du cyanure, mercure, A31, sulfate de cuivre, arsenic. Jusqu`à se jour, les résidus lâchés par l`exploitation continue de provoquer la mort du bétail, des plantes et à contaminer l`eau.
Il est de notre droit que nous soyons consultés par les gouvernements sur tout les niveaux, mais le gouverneur du PRI( Parti Révolutionnaire Institutionnelle) Ulises Ruiz Ortiz nous donne comme seule réponse la répression comme le démontre les faits suivant:

Le 21 mars, pendant que les habitantEs faisaient une réunion sur le terrain de San José del Progreso, le président municipal Priiste (du PRI), Venancio Oscar Martinez Rivera, agresse et menace les compagonNEs Maria Del Carmen López Almazán, Agustin Rios et Ernesto López, membres de l´organisation CODEP (Comité de défense des droits des peuples) et la Coordination. Ils ont aussi menacés les compagnonNEs Apolinar Garcia Vásquez, et Hilario Vásquez Gómez.

Le 24 mars, ils ont tentés séquestrer le compagnon Agustin Rios Cruz ; à 8hoo du matin, des hommes en civil sont arrivés au campement de la mine, avec des pistolets et des armes longues. Quand ils leurs ont demandé le mandat d`arrêt, ils ont dit: “On n’a pas besoin d`un foutu papier, se sont les ordres du gouverneur”

Le 25 mars, ils ont tenté de séquestrer le compagnon José David Hermández Álvarez, quand, à 8h30 du matin, il allait porter ses enfants à l`école primaire “ General Vicente González”. Les agresseurs n`ont pas réussi grâce à l`intervention des profs et des parents qui l`ont défendue.
Entre le 25 mars et le 9 avril, les compagnons Agustin Rios Cruz et José David Hernández Álvarez, ont reçus un mandat d`arrêt sous l´enquête 19/2009. Le 9 avril les compagnons Apolinar Garcia Vásquez et Hilario Vásquez Gómez et autres ont été notifiés de l`enquête préalable 106(0.m)/2009.

Plusieurs mandats d`arrêts ont été émis contre les habitantEs dont Agustín Ríos Cruz, José David Hernández Álvarez, Apolinar García Vásquez, Hilario Vásquez Gómez, qui sont rendus à 5 mandats d`arrêts.

Le gouvernement Priiste et assassin Ulises Ruiz Ortiz, a essayé par tout les moyens de diviser le mouvement de résistance de San José del Progreso, en utilisant des programmes fédéraux comme Opportunité, Piso Firme, 70 et plus, et autre, à travers la député local Eva Diego Cruz, mais ils se sont retrouvés avec un peuple qui jour après jour est de plus en plus conscient que l`établissement de la mine, représente la destruction de la vie et de l`environnement dans la région.

Ils violent les droits humains, communautaires et environnementales établis dans la constitution Mexicaine et les normes et traités signés par le Mexique.

Ils violent notre droit à l`information, à prendre des décisions éclairés et suffisantes sur le travail réalisé et l´impact social et environnemental que cela représente.

Nous savons que la lutte que nous avons entrepris n´est pas seulement contre les criminels du gouvernement mais aussi contre les grandes compagnies multinationale qui maintiennent à genoux le gouvernement de Calderón.

Nous savons que le projet de San José del progreso n`est pas le seul cas de résistance contre les entreprises prédatrices de l`environnement de Oaxaca et du pays mais chacun luttent de son côté.

Nous avons compris que nous ne pourrons retenir les intérêts des grandes entreprises étrangères si nous ne faisons pas une union régionale, nationale et internationale, de tout ceux et celles qui défendent la mère terre et notre environnement, échanger nos expériences de résistances et arriver à coordonner nos luttes, non seulement dans chaque état, sinon dans le pays et dans le monde, pour cela nous exigeons:

1. Le Secrétaria de l`environnement et des ressources naturelles, ainsi que le Secrétaria de l`économie fédérale de dialoguer avec nous, pour accorder la fermeture et le retrait immédiat de la compagnie minière Cuzcatlan, S.A, de C.V.

2 Le gouvernement fédéral et de l’état retirent les mandats d`arrestation contre les compagnons jugés comme responsables de la fermeture de la mine en se moment.



mardi, avril 07, 2009

Occupation de l'UQAM

Blog en direct de l'occupation de l'UQAM
occupationuqamlive.blogspot.com

Minuit tappant, nous occupons l'UQAM!

Une centaine d'étudiant-e-s occupent présentement le 2e étage du pavillon Hubert-Aquin. Les grévistes revendiquent un réinvestissement massif en éducation post-secondaire ains que la démocratisation des instances d'administration de l'université dans une perspective d'autogestion. Nous sommes en appui aux revendications des professeur-e-s en grève, ces dernières touchant la qualité de l'éducation prodiguée a l'université. Nous tenons régulièrement un conseil pour décider démocratiquement de la suite des événements. Des barricades ont été érigées très rapidement, mais non moins solidement, et sont tenues fermement par les grévistes déterminé-e-s à faire entendre leurs revendications et à démontrer par leur action l'extrême urgence d'un règlement de crise à l'UQAM.

D'après nos informations, l'anti-émeute se prépare à l'extérieur. Aucun avis d'éviction n'a encore été donné, et nous sommes en contact avec l'administration. Si vous lisez ce blog dans les minutes suivantes, venez à l'UQAM rapidement. Nous avons besoin d'appui extérieur.