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mardi, mars 16, 2010

L'acceptation béate de la brutalité policière

Surprise! Des voyous cagoulés en train de procéder à...
l'arrestation d'un camarade? Bonjour, la police!

Une lettre d'opinions publiée sur cyberpresse.

La manifestation contre la brutalité policière est chaque année victime... de brutalité policière. Tout comme l'an dernier, la campagne de dénigrement mise en oeuvre par le Service de police de la ville de Montréal fut des plus efficaces. Avant même que le moindre manifestant n'ait pensé participer à la manifestation annuelle, le SPVM, relayé par son puissant service de relations publiques, mettait tout en oeuvre afin de justifier d'éventuelles arrestations. 

vendredi, décembre 11, 2009

Urgent Communique from Athens Anarchists

Désolé pour celles et ceux qui auraient du mal avec l'anglais. Voici un communiqué émis par des anarchistes d'Athènes à propos de la répression à laquelle ils et elles font face :

9-12-2009 : RECENT DAYS HAVE SEEN INCREDIBLE JUNTA ORGIES IN GREECE

EXAMPLES:

1 ) Cops with guns in the demonstrations.
2 ) Motorbike raids against protesters.
3 ) Cops following peaceful demonstrators in their tracks, wild and indiscriminate arrests.
4 ) Staged events such as the alleged assassination attempt against the rector of the Pritanea.
5 ) An enormous number of vague and even criminal charges and arresting people young and old.
6 ) Closing schools on the pretext of swine flu and the merciless beating of students who wanted to get to their schools.
7 ) Undercover cops kidnapping young protesters.
8 ) Higher level visible collaboration between Golden Dawn neo-nazis and the Police.
9 ) Secret meetings between Chrysohoides and the bosses of the TV channels and journalists to decide on how TV reporting was going to be done over these days.
10 ) Secret covert cameras and helicopters hovering constantly.
11 ) Zero tolerance makes a bitter orange and a stone against a bank a felony and a pretext for a police attack.
12 ) BAN on demonstrations and political gatherings in the conversion areas with massive police intimidation and outrageous controls/databasing.
13 ) Hacker attacks on indymedia, and sites of squatted places and TVXS (no borders TV), deleting comments.
14 ) Invasion and PREVENTIVE ARRESTS in many self-managed spaces.
15 ) In an Orwellian way anarchists and the rebels are referred to “fascists and Nazis!”.
16 ) Junta-like removal of asylum [in the universities].

AND HOW MUCH MORE!

Some of these things happened in isolation, and some only happened before under the junta in 1967-1974; others have never happened before, only now.

They never ever happened altogether in such a short space of time!

It seems that the crash which happened here and they are hiding, like the indomitable December, has the power to activate an emergency plan, a new ‘PLASTER CAST’ [repeating the pronuncement of the junta in 1967].

These moments are more than historical. We are witnessing for the first time since 1967 an attempt to impose a fascist police coup. If a parliamentary democracy are able to commit those crimes, the junta is something different and we have all have begun to understand that. The anarchist slogans in the streets are beginning to say bluntly: “DOWN THE JUNTA”.
A collusion of prosecutors, rectors, the upper classes, TV media and police, and still we do not know what other local and foreign forces have been mustered. You hear of missing people. The climate is heavy like under the junta.

THIS IS NOT THE TIME TO BE SILENT! THIS IS NOT THE TIME TO RELAX!
EVERYBODY IN THE STREETS - SQUATS EVERYWHERE!
PLEASE HELP TO SMASH DOWN THE GREEK JUNTA!
THE REGIME IS GOING THE WAY OF 1967!


mercredi, décembre 09, 2009

La version de Jean-Loup Lapointe

Mise en garde, l'image suivante est très troublante : on y voit l'ampleur des blessures subies par le courageux, vaillant et téméraire Jean-Loup Lapointe, agent de la paix n'ayant eu d'autre choix que d'assassiner Fredy Villanueva au mois d'août 2008. L'écart entre l'évènement et le dévoilement public de sa version? Pas grave, le pauvre chou a vécu toute une aventure, valait mieux lui laisser le temps de se ressaisir. Pendant la dernière année et demie, on a vu la famille Villanueva et un tas de tatas défiler dans les rues et pleurer aux nouvelles; on n'a jamais pris un instant pour se demander comment s'en sortait le brave constable!! Comme je le disais, la photographie efface tout soupçon que nous, braves citoyennes et honnêtes citoyens, aurions pu avoir face au charmant flic ou à son sécuritaire corps policier.

Pour ne pas trop brusquer, d'ailleurs, voici quelques extraits du rapport de Jean-Loup Lapointe. Vous saurez donc un peu à quoi vous en tenir avant d'être exposéE directement à la brutalité à laquelle il a dû faire face.

«Frappé au dos, dans les côtes et sur la mâchoire»
« étranglé »
«agrippé et serré au niveau de la gorge»
il craignait que ces assauts le « blessent gravement » et le « fassent perdre connaissance, ne serait-ce qu’un instant »
« À cet instant, la peur d’être blessé gravement et de mourir m’envahit », ajoute-t-il.

C'est pourquoi il prétend avoir été forcé de tirer dans les « masses de corps ».

Ça a vraiment pas dû être drôle, hein. Le pauvre agent voulait seulement faire respecter la loi et empêcher de vilains d'jeunes de voir leurs âmes corrompues par le jeu des dés et il se fait sauter dessus, machin-machin, jusqu'à avoir peur pour sa vie. T'sais..! Alors voilà, finit le faux suspense plate, voici la photo qui vaut mille mots, qui explique mieux que n'importe quel rapport ce qui a bien pu se passer ce jour-là.


Eh oui. C'est tout. Le comble, c'est que sa collègue-complice prétend n'avoir rien vu de tout ça, trop occupée qu'elle était à tenir Dany Villanueva au sol (pendant qu'il frappait l'autre porc au visage, je présume).

jeudi, septembre 24, 2009

Le G20 de Pittsburgh vu d'en bas


Dans le cadre du G20 qui a lieu aujourd'hui et demain (24-25 septembre) à Pittsburgh, le centre des médias indépendants du coin a mis sur pied le projet G-Infinity, qui rassemble articles, vidéos, photos et une « google map » offrant un portrait d'ensemble des différentes activités anti-G20 (allant jusqu'à l'annonce de certains déplacements de la police!).

À voir, par là.

lundi, mai 25, 2009

Pauvre tueur

Supposons que je me promène en voiture. Je décide de m'arrêter et d'aller voir un groupe de jeunes, par exemple, qui jouent aux dés dans un parc. Je les fais chier un peu, et l'histoire se termine avec une mort et des blessures, causées par les balles de mon arme à feu.

En temps normal, je me fais arrêter, et si on parvient à prouver que j'ai bel et bien tiré quatre coups de feu sur ces gens, je peux dire bonjour à une peine d'emprisonnement. Par la suite, pas grand'monde ne va se préoccuper de ma santé mentale ou de mon intégrité physique.

À moins bien sûr d'être flic au SPVM!


On apprenait aujourd'hui que Jean-Loup Lapointe, le porc qui a tué Fredy Villanueva, a reçu la permission de porter son arme en dehors de ses heures de travail, parce que le pauvre a dit être inquiet pour sa sécurité, malgré qu'il n'ait reçu aucune menace de quoi que ce soit. Et les gens, dans les parcs de Montréal-Nord et d'ailleurs, qui ressentent de l'inquiétude pour leur sécurité lorsque des flics s'approchent, est-ce qu'ils et elles ont le droit de porter une arme pour se défendre?

Au mois d'avril, les avocats des flics ont obtenu du tribunal une interdiction de publier des photos des assassins. J'pense que vous pouvez arrêter d'en rajouter : on l'a compris que les flics peuvent nous tuer en toute impunité. Malheureusement (?), leurs photos sont déjà un peu partout sur internet.

J'en profite pour vous inviter à aller lire la lettre de la Coalition contre la Répression et les Abus Policiers envoyée au coroner Robert Sansfaçon responsable de l'enquête sur la mort de Fredy Villanueva, qui explique les motifs de son retrait de l'enquête et d'une «désagréable impression que vous êtes animé d'un parti-pris en faveur de la police. »

vendredi, février 06, 2009

Messages des Villanueva et des 2 vicitmes des balles de L'agent Lapointe

Rendez-vous au parc Henri-Bourassacoin Pascal et Rolland, à Montréal-Nord, le samedi 7 février, à 13h.

Ce n'est pas en utilisant une ampoule de couleur bleue police que l'enquête Sansfaçon pourra faire toute la lumière sur la mort de Fredy Villanueva !Messages des Villanueva et des 2 vicitmes des balles de L'agent Lapointe

Vidéo réalisé par Montréal-Nord Républik au sujet du refus du gouvernement de payer une représentation légale des deux autres victimes et témoins du 9 août 2008. Entrevue avec la famille Villanueva et les témoins de l'évènement.

mardi, janvier 27, 2009

Le SPVM veut se faire respecter

Le Service de Police de la Ville de Montréal fait face à un constat : le monde les aime pas. C'est d'ailleurs là-dessus que s'est penchée leur Fraternité. Normalement, dans un cas semblable, quiconque souhaitant être appréciéE davantage se poserait la question : «Ai-je fait quelque chose pour mériter ça?»

Hélas, faudrait pas leur en demander trop, à ces agentes et ces agents de la paix sociale. Se poser trop de questions ébranlerait la structure-même de leur fonction de chiens de garde de l'État. Ça fait qu'au lieu de se demander si leur harcèlement, leur profilage, leur brutalité, leurs meurtres, leurs tickets, leur intimidation et tous leurs privilèges peuvent avoir quelque chose à voir là-dedans, les «Cochon[s], poulet[s], mangeux d'beignes»1 tentent une fois de plus de faire passer une loi qui leur permettrait de remettre un constat d'infraction à quiconque les insulterait.

«Le but est d'inculquer la notion de respect envers les policiers, une notion qui se perd à Montréal», a affirmé M. Francoeur, président de la Fraternité.

Oui, M. Rancoeur, on en a plein le cul d'endurer les agissements abusifs de vos paramilitaires. Vous avez choisi de travailler à faire appliquer bêtement des lois qui nous font chier, qui servent d'abord et avant tout à protéger la sacro-sainte propriété privée de vos patrons pis d'leur gang; vous pouvez ben m'endurer, quand je vous croise, et que je m'exclame sur mon envie soudaine de bouffer des cuisses de poulet.

D'ailleurs, là-dessus, une suggestion (avec une mise en garde) tirée du site du Collectif Opposé à la Brutalité Policière : «Ce qui veut dire qu'il faut en profiter pour insulter les policiers car ce qui n'est pas (encore) interdit est (toujours) permis, bien que cela peut vous entraîner des désagréments tels que: tickets, brutalité, voire la mort.»


1 - Je ne fais que citer un article de cyberpresse, jamais je traiterais un policier ou une policière comme ça, hein!

lundi, décembre 08, 2008

L'occupation de la Polytechnique d'Athènes publie un communiqué

Vous avez peut-être entendu parler de ce qui se passe en Grèce? Sinon, le billet d'un camarade de Voix de Faits fournit une introduction : .

Bref, ça brasse. L'université polytechnique d'Athènes est sous occupation, et un communiqué vient d'être publié. Ma traduction :

Samedi, 6 décembre 2008, dans le quartier d'Exarchia, Alexandros Grigoropoulos, un camarade âgé de 15 ans, a été assassiné, de sang froid, d'une balle policière à la poitrine.

Contrairement aux dires des politiciens et des journalistes, complices de ce meurtre, il ne s'agit pas d'un "incident isolé", mais d'un débordement de la répression étatique qui cible, systématiquement et de façon organisée, ceux et celles qui résistent, qui se révoltent, les anarchistes et les anti-autoritaires.

C'est la pointe du terrorisme d'État qui s'exprime par l'amélioration du rôle des mécanismes de répression, leur armement continu, l'augmentation du niveau de violence qu'ils utilisent, avec la doctrine de la "tolérance zéro" et la propagande médiatique diffamatoire qui criminalise celles et ceux qui luttent contre l'autorité.

Ce sont ces conditions qui préparent le terrain pour une intensification de la répression, en tentant d'abord d'extraire le consentement social, et en armant les assassins en uniforme de l'État.

La violence létale dirigée contre le peuple dans les luttes sociales et de classes a pour objectif la soumission de toute la population, servant de sentence exemplaire et répandant la peur.

Ce meurtre fait partie de l'attaque plus large de l'État et des patrons contre l'ensemble de la société, et vise à imposer des conditions d'exploitation et d'oppression plus rigides, à consolider leur contrôle et leur répression. Des écoles et universités aux donjons de l'esclavage salarié, avec ses centaines de morts dans les prétendus "accidents de travail" et une bonne partie de la population vivant dans la pauvreté... des champs de mines situés aux frontières, des pogroms et des meurtres de réfugiéEs, d'immigrants et d'immigrantes aux nombreux "suicides" dans les prisons et les commissariats de police... des "coups de feu accidentels" des barrages policiers à la répression violente des résistances locales... La démocratie montre les dents!

Immédiatement après le meurtre d'Alexandros, des manifestations et des émeutes spontanées ont éclaté dans le centre d'Athènes, la Polytechnique, les Écoles d'Économie et de Droit sont occupées et les attaques contre l'État et le capitalisme se propagent dans les différents quartiers et dans le centre de la ville. Manifestations, attaques et affrontements éclatent à Thessalonique, Patras, Volos, Héraklion et La Canée en Crète, en Giannena, Komotini et de nombreuses autres villes. Dans la ville d'Athènes, sur la rue Patission - où se trouvent la Polytechnique et l'École d'Économie - des affrontements se poursuivent toute la nuit. Les brigades anti-émeutes tirent avec des balles de plastique.

Dimanche le 7 décembre, des milliers de personnes manifestent en direction des quartiers généraux de la police à Athènes et attaquent l'escouade anti-émeute. Des affrontements d'une ampleur sans précédent se multiplient dans les rues du centre de la ville et durent jusqu'à tard dans la nuit. Plusieurs manifestantes et manifestants sont blesséEs, dont une partie est détenue par la police.


Nous maintenons l'occupation de l'École polytechnique, qui dure depuis samedi soir, offrant ainsi un espace de rassemblement pour toutes les personnes qui luttent, et un centre permanent de résistance de plus dans la ville.
Sur les barricades, dans les occupations d'universités, dans les manifestations et dans les assemblées, nous gardons vivante la mémoire d'Alexandros, mais aussi celle de Michalis Kaltezas et des autres camarades assassinéEs par l'État, renforçant la lutte pour un monde sans maîtres ni esclaves, sans police, sans armées, sans prisons, sans frontières.

Les balles des meurtriers en uniforme, les arrestations et les contrôles musclés des manifestants et manifestantes, la guerre de gaz chimique lancé par les forces de police, non seulement ne peuvent imposer le silence et la peur, mais deviennent pour le peuple la raison de soulever contre le terrorisme étatique les cris de la lutte pour la liberté, d'oublier leurs craintes et de se rejoindre - de plus en plus à chaque jour - dans les rues de la révolte. Pour laisser déborder la rage, jusqu'à ce qu'elle les noie!

Le terrorisme de l'État ne passera pas!

Nous demandons la libération immédiate des camarades arrêtéEs les 7-8 décembre.

Nous envoyons notre solidarité à celles et ceux qui occupent les universités, qui manifestent et qui affrontent les assassins de l'État d'un bout à l'autre du pays.

- L'occupation de l'École polytechnique d'Athènes

Source : Libcom.

vendredi, mai 02, 2008

Quand le droit de manifester est sauvagement réprimé ou chroniques d'un état policier...

Un bref résumé de la manifestation d'hier, d'autres informations suivront...

Hier se déroulait la manifestation révolutionnaire et autonome dans le cadre du 1er mai. Cette manifestation fut le travail d'une coalition de différentes forces anarchistes et communistes sous le slogan unitaire « un monde meilleur est possible, sans le capitalisme! »

Après quelques discours et de la bonne bouffe au carré Valois, au coeur d'Hochelaga-Maisonneuve, un quartier populaire frappé de plein fouet par la gentrification depuis quelques années, les gens commencèrent à défiler. Quelques centaines de personnes marchèrent en scandant slogans et chants révolutionnaires sous les drapeaux noirs et rouges (et/ou noirs ou rouges!) le long de la rue Ontario.

Les flics fidèles à leurs habitudes étaient légions à nous accompagner tout au long du parcours. Baveux, arrogants et méprisants, comme à l'habitude, mais jusque là rien d'anormal. Une manifestation enthousiaste mais sans problèmes et sans casse.

Moins de 45 minutes après le départ, la manifestation fut stoppée nette à la hauteur de la rue Delorimier par une première charge de l'anti-émeute. Personne n'a trop compris pourquoi les fascistes de l'anti-émeute du SPVM décidèrent de nous faire goûter à la bonne vieille recette des états répressifs. Matraquage en règle et poivre de cayenne commencèrent dès lors d'une façon aussi brutale qu'aléatoire à s'abattre sur nos camarades, sans aucune discriminations d'âge ou de sexe. Chacun tentant alors de fuir les coups dans une dispersion assez chaotique. Quelque uns tentèrent bien de résister, mais sans grands résultats face à l'armée de flics casqués qui nous fonçaient dessus tant à la tête qu'à la queue de la manif. Oui bien sûr, ils auraient donné un avis de dispersion mais qui évidemment n'a été entendu que par une minorité de personnes au sein de la manif.

Des scènes de violences aussi absurdes que révoltantes. Les flics ont tabassé tout ce qui leur passait à portée de main. Des camarades ont été témoin de divers arrestations brutales et totalement illégales. Et tout ça à proximité de parents qui avaient des enfants en poussette. Un camarade fut même témoin d'un tabassage en règle d'un itinérant qui ne faisait même pas partie du contingent. Trois agents du SPVM auraient même été jusqu'à battre son chien à grand coup de bottes, parce que le chien japait en réaction au rossage de son maître!!!D'autres on vu un caméraman indépendant se faire détruire à grands coups de pied sa caméra. Les gens dispersé-es en petits groupes furent alors écoeurés et intimidé-es par les flics qui tentaient de gonfler leur "prise de guerre" de militant-es. Puis, ils y'auraient eu par la suite quelques arrestations au métro Papineau.

Une fois l'opération terminée, ils quittèrent à tout allure dans leurs véhicules avec gyrophares et sirènes comme si une catastrophe venait d'arriver.

Aucun bilan, n'est jusqu'à maintenant dévoilé. Les médias, à l'exception de CTV, sont demeurés silencieux. Peut être devrions-nous, à l'exemple des médias lors de la finale des Bruins contre le Canadien, demander à la population sa collaboration pour fournir photos et films incriminants contre cette pourriture en uniforme. Et pourquoi pas médiatiser les agissements et le visage de ces dignes représentants de la répression, afin de démontrer à Mr et Mme Tout le Monde, que la vrai violence, ce n'est pas 2-3 voitures de flics qui crament, mais bien la répression violente et gratuite que ces salopards nous ont fait subir au nom de la soi-disante sécurité de la population. Et d'ailleurs où sont-ils ce matin tous ces connards de parlementaires qui s'insurgeait contre les agissements de quelques casseurs lors du match à Montréal?

Le fait que l'État et ses flics nous empêchent de participer à une manifestation non encadré nous démontre bien encore une fois le glissement vers l'État policier. Le droit de manifester est un droit fondamental des soi-disants pays "démocratiques", et encore une fois ce droit a été bafoué violemment.

Comme gueulait un camarade hier aux flics qui faisaient leur sale besogne :"C'est la journée des travailleur-euses, pourquoi vous faites pas comme nous, pis que vous vous trouvez pas une crisse de job au lieu d'être des parasites improductifs?"...