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vendredi, juillet 26, 2013

Usine Mapei - Témoignage sur les lignes de piquetage





Lundi 22 juillet 2013, 7h20, Laval.

Nous sommes, de sources policières, autour de 80 individus à débarquer à l'usine Mapei pour démontrer notre solidarité envers les 115 travailleuses et travailleurs affiliéEs à la CSN en grève depuis plus de 14 mois. Nous sommes de divers horizons, du communautaire, des assemblées de quartier, des étudiantEs, des membres de l'IWW, des travailleuses et travailleurs syndiquéEs ou non, des sans-emplois. De diverses tendances aussi de la gauche radicale en passant par des féministes, des maoïstes, des marxistes, des communistes et jusqu'aux anarchistes. Notre but: bloquer les portes de l'usine pour arrêter la production qui continue toujours par l'utilisation de "scabs" et par les employéEs de bureau.

mardi, juillet 14, 2009

IWW: Syndicalisation d'un Starbucks.


Un article du Soleil parle auourd'hui de la demande d'accréditation déposée par les camarades des IWW. Il y'aura d'ailleurs un piquetage de solidarité ce soir (voir ce billet).

Québec) Après un mois de démarches, les employés du café Starbucks du 1200, avenue de Germain-des-Prés ont déposé hier matin leur demande d'accréditation syndicale auprès de la Commission des relations de travail.

La Commission devrait mener une courte enquête au cours des prochains jours pour s'assurer que les employés du café ont signé leur carte du syndicat en l'absence de toute contrainte et qu'ils ont acquitté leur droit d'adhésion.

Par la suite, la syndicalisation sera en vigueur, a confié au Soleil Simon Gosselin, un employé du café, à la tête du mouvement de syndicalisation.

«Dès que ce sera fait, le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Starbucks sera autorisé et nous pourrons négocier une convention collective avec l'employeur.»

Il s'agira du premier café Starbucks syndiqué au Québec.

«Il y a environ un mois que le projet est sur la table. L'enjeu majeur était que l'employeur voulait nous obliger à travailler un minimum de 24 heures chaque semaine, sinon nous aurions été rétrogradés, avec perte de salaire. On aurait même pu perdre notre emploi. Or, nous sommes tous des étudiants et c'était impossible pour nous de travailler un minimum de 24 heures par semaine avec nos cours», continue Simon Gosselin.

L'obligation imposée par l'employeur de demeurer sur les lieux de travail durant les pauses café non payées était un autre irritant qui a incité les employés à se syndiquer. «Le fait d'être syndiqués nous permettra de négocier de façon solidaire avec l'employeur au lieu de n'être que des individus dont le seul recours était de démissionner en cas de désaccord», poursuit Simon Gosselin.

La question salariale ne serait pas au coeur de la démarche des employés de Starbucks. «On verra en temps et lieu car on est moins bien payés que chez McDonald's.»

«On s'attend à une réponse de la part de l'employeur, peut-être à des représailles. Mais à l'heure actuelle on a tous payé nos cotisations et on est tous syndiqués.»

Étant donné les faibles salaires des travailleurs, la Confédération des syndicats nationaux et la Fédération des travailleurs du Québec auraient refusé d'intégrer le nouveau syndicat, qui s'est finalement tourné vers l'Industrial Workers of the World (IWW).

Le Soleil a tenté en vain d'obtenir les réactions de la partie patronale. Celle-ci nous a renvoyés au siège social de Starbucks, à Seattle, où nous avons abouti dans une boîte vocale.

Pour lire la suite...

jeudi, octobre 09, 2008

Le Collège Lionel-Groulx ferme ses portes sous de faux prétextes, l’État policier débarque en banlieue !


Ste-Thérèse - Mercredi 8 octobre - Alors que des étudiants et étudiantes de plusieurs polyvalentes, cégeps et universités ont prévu de converger vers le Collège Lionel-Groulx pour assister à un événement politique, la direction de l’établissement, afin de s’assurer que ce dernier n’aura pas lieu, choisit de fermer ses portes pour la journée en s’embourbant dans toutes sortes de manigances.

L’administration a d’abord prévu de changer le lieu du Conseil d’administration du 7 octobre vers l’Hôtel Hilton de Laval prétextant de faux problèmes techniques, ce qui a effectivement été fait hier. Puis, il s’agissait de fermer l’institution pour la journée du 8 octobre toujours et encore sous de faux motifs.

Elle le fait en ayant préalablement manigancé un quelconque problème de force majeur et ainsi, déjoue et ment délibérément à toute la communauté collégiale. Il est ici essentiel de se demander ce qui peut motiver, ce qui peut pousser ces gestionnaires à agir de cette façon.

La direction du cégep a eu peur que nous tenions un événement politique, libre et ouvert à tous et toutes permettant de discuter, d’échanger et de débattre sur les enjeux qui touchent et le mouvement étudiant et la jeunesse en général, en dépassant le cadre trop étroit de la politique qu’on nous présente lors des élections.

Aujourd’hui cette direction ferme le Cégep sous de faux prétextes en ayant au préalable manigancé un plan construit sur des mensonges.

L’Administration a d’abord déplacé la réunion du Conseil d’Administration du 7 octobre à l’Hôtel Hilton de Laval, en prétextant de graves problèmes techniques dans la Salle du Conseil (alors que celle-ci était parfaitement fonctionnelle). Aujourd’hui, elle continue à utiliser des mensonges pour justifier sa décision de fermer tout bonnement le Cégep en prétextant un quelconque cas de force majeure. La direction du Cégep ment délibérément aux étudiantes et étudiants et à toute la communauté collégiale.

Ce comportement hypocrite ne fait que témoigner de la mauvaise foi de la direction.

Malgré de nombreuses rencontres avec des étudiants organisateurs de l’événement, l’administration du Collège Lionel-Groulx sans raison justifiée a décidé de bafouer le droit à la liberté d’expression dans un établissement d’éducation et d’ouverture intellectuelle, l’administration a aujourd’hui fait le choix de fermer l’établissement.

Le comité organisateur du 8 octobre, dont la section locale est composé d’une dizaine d’étudiants et étudiantes du Collège souhaite tenir diverses activités de discussions, d’échanges et de débats sur des thématiques alternatives, dans le cadre du quarantième anniversaire des occupations d’octobre 68, qui avait débuté au Collège Lionel-Groulx. L’Association des Étudiants et Étudiantes du Collège Lionel-Groulx (AGEECLG) a appuyé l’événement, car elle y a vu une occasion pour les jeunes d’aujourd’hui de s’approprier la politique à leur manière, au-delà du contexte électoral, d’occuper politiquement c’est-à-dire par leur simple présence et les débats qui s’y feront, un espace libre et disponible dans une institution qui se veut publique.

L’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante appuie l’Association générale des étudiants et étudiantes du Collège de Lionel-Groulx (AGEECLG) dans sa dénonciation de l’attitude répressive de la direction du Collège Lionel-Groulx

30-

Renseignements :
Porte-parole de l’Association générale des étudiants et étudiantes du Collège de Lionel-Groulx (AGEECLG) : (819) 660-1687

source

samedi, juillet 12, 2008

Un gros bourg québécois licencie des travailleurs en France.


Nos camarades de la CNT viennent de nous contacter au sujet des agissements d'un requin bien de chez-nous: M. Marc DeSerres.Brièvement, le propriétaire d'Omer DeSerres s'est porté acquéreur d'une compagnie française, Artacréa SA, pour se faire un pied-à-terre dans les vieux pays. Or, le monsieur a annoncé le 2 juillet dernier aux membres du Comité d'entreprise qu'il n'injecterait pas une cenne dans la trésorerie de l'entreprise. Concrètement, comme l'été est la période creuse, ça signifie le licenciement d'environ 180 salariés (sans compter les effets en cascade sur les fournisseurs).

(...)Leur notoriété a explosé au moment où le virage grand public a
été amorcé pour passer du matériel d'artiste, destiné à 10 %
de la population, à celui de matériel artistique, qui en rejoint
plutôt 50 %. En démocratisant le matériel artistique et en ciblant
de nouveaux créneaux de marchés, tels que celui des enfants et
des passe-temps comme le scrapbooking et les bars à perles, les
magasins DeSerres sont résolument orientés sur l'expérience client(...)

Démocratiser le matériel, mais pas la gestion patronnal, à ce que je comprends. Selon la grosse Presse, au moment de l'acquisition :
"Artacréa, qui exploite trois bannières - Rougier & Plé, Créa et Graphigro, employait 175 personnes dans sept magasins à Paris et six autres en province."
Et voilà que ce gros bourg ferme les 13 boutiques françaises et licencie 180 employés, afin d'ouvrir ses bannières en France. Foutre des travailleur-euses à la rue afin d'imposer son marché, c'est le néolibéralisme dans toute sa splendeur.

Et toujours selon leur communiqué:

"(...)En plus d'être un détaillant d'envergure internationale, Desseres est une source de fierté pour toute notre communauté(...)"

Les 180 licencié-es n'ont peut être pas compris qu'ils devaient être fières de perdre leur emploi?

La CNT exige que M. DeSerres verse à chaque salarié licencié une
indemnité de dédommagement matériel et moral. Elle nous demande aussi
de diffuser l'information au Québec.

Voici le contenu du tract de la CNT parisienne:

« Liquidation » pendant les soldes !

La direction de DeSerres France (ex-Artacréa SA) a annoncé mercredi 2 juillet 2008 aux membres du Comité d’entreprise que la trésorerie de l’entreprise était exsangue, et, qu’avant la fin de la semaine, l’état de cessation de paiement serait déclaré près du greffe du Tribunal de commerce de Paris par l’avocat du P-DG. Aujourd’hui, c’est chose faite.

La situation était officiellement devenue très délicate depuis l’annonce faite par M. Marc DeSerres, P-DG du groupe DeSerres, et son avocat, lors du conseil d’administration du 11 juin dernier de sa décision de ne plus injecter d’argent frais dans la trésorerie de sa filiale française, la privant ainsi du fonds de roulement absolument nécessaire pour passer l’été, la période traditionnelle de faible activité commerciale.

La CNT tient avant tout à remercier M. Marc DeSerres pour le brillant et emblématique exemple de management (ce qui signifie manœuvrer, manipuler, ndlr) qu’il vient de donner aux salariés français. La CNT alerte des conséquences dramatiques de cette décision : quelque 180 emplois sont en voie d’être supprimés et autant de familles de se trouver dans la détresse.

M. Marc DeSerres est un homme bourré de ressources. Il a même entraîné dans la catastrophe (sans l’en avertir, c’est plus drôle) le groupe Dalbe à la tête duquel opère son « ami » de vingt ans, M. André Jamet. Nous n’oublions pas tous les fournisseurs (leurs salariés surtout), à commencer par Pébéo, qui risquent de souffrir de cette décision coupable.

Patron exemplaire en France mais aussi au Canada.

Courant juin, DeSerres Inc. a procédé à la fermeture de son entrepôt et a licencié une partie des salariés de son tout nouveau siège social. Bilan : 25 à 30 victimes. Bravo l’artiste ! L’ennui, c’est que cette réalité fait désordre l’année du centenaire de l’entreprise québécoise, un anniversaire à la fois célébré par une concurrence faussement admirative, des autorités politiques obséquieuses à souhait, et des médias vraiment collaborateurs. Vive le Québec… libéral et capitaliste !

La CNT a une pensée émue pour tous ceux qui ont loué ostensiblement le grand homme d’avoir acheté la société Artacréa SA en mai 2007, ou encore sont allés le remercier personnellement. Émouvant ?… non : pathétique !
« Ah, avec Marc, c’est différent. C’est son argent qu’il met dans l’entreprise. Il sait ce qu’il fait. Il connaît les produits. C’est un pro. C’est un commerçant… Schlurps ! »
M. DeSerres est-il si différent d’Apax Partners, le fond d’investissement anglo-saxon de sinistre mémoire qui finançait Artacréa voilà trois ans ? Pas sûr. Les deux se signalent par une âpreté au gain et une obsession du profit rapide ; une même méconnaissance des marchés des beaux-arts et des arts graphiques en France ; une incompétence identique en ce qui concerne la politique économique et sociale d’une entreprise ; ils partagent un mépris sournois des salariés ; ils révèlent une similitude vulgaire dans l’approche globale des problématiques culturelles.

Ajoutons pour terminer quelques éléments de réflexion notamment à destination des étudiants de la prestigieuse chaire de commerce Omer DeSerres à HEC Montréal. Intitulé du cours : "Le mégalomane canadien et les conséquences françaises" :
Marc DeSerres : « Je pense que la France on a une opportunité extraordinaire. »
Une opportunité qu’a en effet saisie M. DeSerres pour démontrer son immense capacité de semer le trouble et de gâcher la vie des salariés.

MD : « Notre première stratégie est d’avoir une gamme de produits intéressante. »
Si des centaines de références de scrapbooking qui se vendent moyennement ont envahi les rayons, des fac-similés de piètre qualité (fabriqués dans des conditions de travail inacceptables dans des pays émergents par des entreprises peu soucieuses des normes environnementales) alimentent nos familles de produits les plus demandés et sur lesquelles nous réalisons plus de 70% de notre chiffre d’affaires (beaux-arts, arts graphiques, librairie). La stratégie produit DeSerres se résume ainsi : vendre cher des articles médiocres aux clients français.

MD : « On va rénover les magasins, mettre de l’informatique à jour. »

Venez visiter les magasins, et notamment GGO Damrémont, GGO Voltaire, R&P Nanterre : fuites d’eau, postes informatiques obsolètes, etc. Vous vérifierez l’adage syndicaliste : quand DeSerres promet, DeSerres ment.

MD : « Je crois fermement qu’on pourrait doubler le commerce d’ici 4/5 ans. »

Après 13 mois d’un redressement remarquable, le très visionnaire Marc DeSerres nous lâche sans plus d’explications. La fermeté n’est plus ce qu’elle était.

MD : « Mais je pense qu’il y a de la croissance possible. »

Les salariés aussi qui l’ont amplement démontré en permettant de redresser progressivement le chiffre d’affaires, la fréquentation et le panier moyen dans les magasins. Le problème vient du paradoxe DeSerres : je ne fais pas ce que je pense et je ne pense pas ce que je dis.

MD : « [2008] ça va être une année de consolidation et de rentabiliser la France. »
Nous ne le saurons jamais car M. DeSerres, dans son omnipotence de patron, a décidé que l’année 2008 s’arrêtait le 11 juin.

(Les affaires TV, émission « Les entrevues PME », entretien Denis Lalonde, 20 février 2008)

Marc DeSerres : « [Nous] n'achetons pas toujours des entreprises en bonne santé. Nous nous procurons avant tout des parts de marché. »
Rappelons avec profit la « philosophie » de l’ancien patron de TF1 pour notre jeu « les curieuses similitudes des exploiteurs » :
"Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible [...].

Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise." (Patrick Le Lay, alors P-DG de TF1 dans Les dirigeants face au changement, Paris, Ed. du Huitième jour, 2004)
MD : « Il y avait beaucoup de problèmes au sein de cette chaîne, précise-t-il. Les dirigeants ont déposé leur bilan et effectué une restructuration. L'actionnaire de l'époque, un groupe financier, a refusé d'injecter de l'argent neuf dans la société. Les dépenses et le repositionnement ont été revus en bonne partie, mais le travail n'était pas terminé. En janvier 2007, leurs affaires étaient plus en ordre. »

M. DeSerres, c’est l’hôpital qui se moque de la charité. Il vient lui-même de refuser d’injecter de l’argent dans ladite société. Un salarié nous souffle : « Tous patrons, tous pareil, tous pourris ! » (cette sentence demanderait une analyse) M. DeSerres reconnaît implicitement que sa politique a détérioré nos « affaires qui étaient plus en ordre » depuis son rachat d’Artacréa SA en mai 2007 juqu’au dépôt de bilan de juillet 2008.

MD : « Nous travaillons à notre circulaire pour la rentrée scolaire 2008 et 75 % des produits offerts des deux côtés de l'Atlantique seront les mêmes. »

La CNT plaint les travailleurs canadiens et les invite prestement à vérifier que M. Marc DeSerres n’est pas en train de liquider DeSerres Inc. en douce.

MD : « Il faudra investir des montants supérieurs [aux millions déboursés pour Artacréa]. Nous devrons emprunter, rénover, investir dans l'inventaire et changer le système informatique. »

Poisson d’avril ou aliénation mentale ?

MD : « Je suis peut-être de la vieille école, mais je crois que le magasinage est à la mode, répond Marc DeSerres. Les gens aiment passer 45 minutes dans un magasin. Le client Internet, c’est un autre animal. Notre clientèle aime se promener, découvrir, toucher. Nous sommes le contrepoids de l’informatique. Les gens aiment le fait que nous n’ayons pas d’écrans cathodiques. »
À défaut d’une chaire de commerce, c’est une chaire de zoologie que M. Marc DeSerres devrait financer, voire une chaire d’anthropologie néodarwiniste. Le client est un « animal ». Les clients qui nous font vivre apprécieront. « Le client », « les gens » ; cette sémantique patronale choisie concourt à l’impersonnalisation et à la subjectivation des rapports socio-économiques, à leur traitement purement marketing et comptable. Comme P. Le Lay, M. DeSerres surfe sur la mode aussi navrante soit elle : le tourisme marchand (« magasinage »). Pour M. DeSerres, les clients seraient apparemment des badauds décérébrés, des consommateurs de marchandises uniquement mus par des sensations et des affects archaïques que le marchand assouvirait contre argent. Pour la CNT : DeSerres-Le Lay, c’est blanc bonnet et bonnet blanc.

(Les Affaires, « La toile française de Marc DeSerres », 1er avril 2008)

La CNT exige que
M. DeSerres verse à chaque salarié licencié
une indemnité de dédommagement matériel et moral

Paris, le 7 juillet 2008

Pour télécharger le tract de la CNT: Ici

Pour terminer, voici un petit vidéo afin de voir et entendre Marc Desseres, le proprio, parler de ses ambitions internationales. Étrange, à travers tout ce beau discours et ce charabia financier de plan de redressement, jamais il ne parle de licenciements...Comme quoi de la PME à la grande multinationale, un capitaliste demeurera toujours un capitaliste et seule la lutte-des-classes pourra un jour nous débarrasser de toute cette pourriture vivant du labeur des autres.

Solidarité avec touTes les travailleur-euses licencié-es et avec nos camarades de la CNT!

jeudi, mai 01, 2008

Cause Commune #20 enfin disponible!


Le numéro 20 de Cause commune, le journal de la NEFAC au Québec, est maintenant disponible sur le web. 4000 exemplaires papier de ce journal sont distribués gratuitement par des militantEs libertaires, membres ou non de l’organisation. Cause Commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement.

Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de la NEFAC le plus près de vous.
Un pdf à basse résolution --format tabloïd-- est disponible sur notre site (Ici).

Au sommaire du no 20


À Montréal, Cause Commune est disponible entre autre à la Librairie L'Insoumise (2033 boul. St-Laurent) , au DIRA (2035 boul. St-Laurent 3e étage), et au Resto-Coop Touski ( 2361 Ontario est.)

jeudi, avril 03, 2008

Dico anticapitaliste : Qu’est-ce que l’action directe?

Nos camarades d'Alternative Libertaire, définissent chaque mois dans leur mensuel, un concept du mouvement libertaire. Ce mois-ci c'est le concept d'action direct qui est défini. Un court texte qui résume bien la façon dont ce concept a émergé au sein du syndicalisme révolutionnaire.

Émile Pouget, militant anarchiste et secrétaire adjoint de la CGT au début du XXe siècle, donne de l’action directe la définition suivante : « L’action directe, manifestation de la force et de la volonté ouvrière, se matérialise, suivant les circonstances et le milieu, par des actes qui peuvent être très anodins, comme aussi ils peuvent être très violents. C’est une question de nécessité, simplement. Il n’y a donc pas de forme spécifique à l’action directe ». On ne saurait donc la réduire à « un abattage copieux de carreaux » disait-il en référence aux vitres brisées par les grévistes en colère. Elle ne correspond ni à un légalisme étroit ni à un illégalisme de principe.

L’action directe est d’abord la manifestation d’un combat de masse et de classe : « Aussi disons-nous d’abord que la grève, le sabotage, la grève générale, qui sont les moyens de pratiquer l’action directe, sont des formes de lutte tirées du mouvement ouvrier lui-même, écrivait en 1909 Victor Griffuelhes, secrétaire de la CGT. Puisqu’avec l’une et l’autre, c’est le travailleur, et seulement le travailleur qui agit ; ensuite, que pour rendre ces formes d’action puissantes et efficaces, il faut avoir confiance en elles et apprendre à s’en servir ».

L’action directe court-circuite toute forme de représentation et cherche à libérer ses acteurs des pièges symboliques de la loi, de la représentation et de la négociation. Elle est la traduction stratégique de la maxime de la Première Internationale : « L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ».

L’action d’un militant et d’un groupe n’a rien à voir avec l’action directe si, dans le discours ou dans les faits, celui-ci se met en posture d’avant-garde, de représentant du prolétariat ou s’il prétend se substituer à lui pour mener la lutte.

Les syndicalistes révolutionnaires du début du XXe siècle, confrontés aux difficultés de la lutte de classe, insistaient sur le caractère pédagogique de l’action directe, qu’ils qualifiaient volontiers de « gymnastique révolutionnaire ». « Reconnaissons-le ! disait Griffuelhes. Si le prolétaire est, même malgré lui, contraint d’avoir recours à ces armes, il le fait d’une main malhabile. Il ne sait pas ! Il n’a pas appris ou n’a pas retenu. Aussi ne sommes-nous pas étonnés des insuccès qui jalonnent notre route ! Nous luttons poussés par les nécessités, mais nous luttons mal. »

La pratique de l’action directe et en particulier de la grève doit permettre à une fraction de la classe ouvrière de prendre conscience de sa force. Le paroxysme de ce mouvement se trouve dans le déclenchement de la grève générale qui verra le renversement de la république et du capitalisme.

La notion d’action directe est une clé essentielle pour saisir la nature du projet libertaire.

lundi, mars 31, 2008

Un pamphlet sur l'organisation en milieu de travail.

Un pamphlet intéressant produit par la FAU (Freie Arbeiter Union--Union Libre des Travailleurs) allemande conjointement avec l'AG hollandaise. Il y décrivent des exemples et des analyses d'actions directes à petites échelle pouvant servir aux travailleurs de divers secteurs dans leurs luttes contre le patronat. De bons exemples de créativité et d'organisation combative en milieu de travail par le biais du syndicalisme révolutionnaire.
Pour télécharger le pamphlet.

vendredi, novembre 30, 2007

La cour supérieure rejette la loi 30!

La CSN (Ici) et la CSQ (Ici) se réjouissent de la décision rendue par la cour supérieure concernant la loi 30. Rappelons que cette loi faisait passer à un maximum de 4 accréditations syndicales par établissement de santé, brimant ainsi le droit des travailleurs et des travailleuses de décider eux et elles-mêmes de leur association. Qui plus est, cette législation restreint le droit de grève et par le fait même le rapport de force des travailleurs et des travailleuses. ( Article)

Les grandes centrales oeuvrant en santé reconnaissent en cette décision une «[...] grande victoire pour le mouvement ouvrier!» Il faut bien entendu saluer cette décision, mais restons tout de même critique. Premièrement, les grandes centrales tout en attaquant cette loi ont participé à la mascarade de maraudage qui s'imposait et les nouvelles unités syndicales qui en sont sorties ne seront certainement pas prêt à revenir en arrière. Deuxièmement, le gouvernement va fort probablement porter en appel la décision, prolongeant encore davantage la saga et réduisant de plus en plus les chances qu'une nouvelle décision puisse changer quoique ce soit.

Puis, encore plus grave, ce genre de soi-disant victoire conforte les têtes syndicales dans leurs stratégies de confrontation judiciaire des législations antisociales. Les luttes syndicales deviennent de plus en plus des luttes entre avocat-e-s et les travailleurs et les travailleuses sont de plus en plus dépossédé-e-s de leurs outils d'émancipation que sont les syndicats. Dans les assemblées syndicales, les dirigeants et les dirigeantes lancent à qui veut l'entendre que l'état de la mobilisation est trop faible pour tenter quoique ce soit de trop revendicatif. C'est ce qui s'est passé pour la loi 142 (le décret des conventions collective 2004). Au lieu de redoubler d'effort en mobilisation, les syndicats utilisent leurs gros moyens financiers pour payer quelques avocats qui feront la lutte à leur place.

Nous nous réjouissons donc face à une telle victoire, mais nous disons que celle-çi a un goût amer. Nous devons oeuvrer à remobiliser les travailleurs et les travailleuses pour leur permettre de se réapproprier et leur lutte émancipatrice et leurs outils que sont les syndicats!

mardi, novembre 27, 2007

Une brochure sur le congrès d'Amsterdam.



Il y a quelque temps nous avions publié un billet pour les 100 ans du congrès d'Amsterdam. La Federazione dei Comunisti Anarchici (La Fédération Communiste Libertaire italienne) a produite une traduction anglaise qui regroupe les principaux débats de ce congrès historique. Un congrès qui poussa l'essort du communisme libertaire et qui donna lieu à un affrontement historique entre Malatesta et Monnate sur la question du syndicalisme révolutionnaire. Une excellente brochure pour tous ceux et celles qui s'intéresse à l'histoire de l'anarchisme et à sa question organisationnelle.
Pour obtenir une copie .pdf(en anglais).

lundi, novembre 26, 2007

Le droit à la grève en péril pour les syndiquéEs du transport en commun.

Dans la Presse d'aujourd'hui, on apprend que le ministre du travail envisage d'enlever le droit de grève à tous les syndiqués du transport en commun et de le remplacer par un régime d'arbitrage. Je ne peux pas vraiment dire que je suis surpris. Depuis, quelques années l'État aidé par les médias de masse font une campagne de salissage en règle contre ces syndiqués et plus particulièrement contre ceux de la STM. J'aimerais rappeler à tous ces crétins néolibéraux que le droit à la grève n'est pas un caprice dont l'état peut disposer à sa guise.
Des milliers de travailleurs sont morts pour défendre ce droit inaliénable. Un petit message à tous ces politiciens qui nous gouvernent, je leur conseille vivement d'aller lire l'article 8 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels de l'ONU ratifié par le Canada qui stipule entre que:

1. Les Etats parties au présent Pacte s'engagent à assurer:
a) Le droit qu'a toute personne de former avec d'autres des syndicats et de s'affilier au syndicat de son choix, sous la seule réserve des règles fixées par l'organisation intéressée, en vue de favoriser et de protéger ses intérêts économiques et sociaux. L'exercice de ce droit ne peut faire l'objet que des seules restrictions prévues par la loi et qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, dans l'intérêt de la sécurité nationale ou de l'ordre public, ou pour protéger les droits et les libertés d'autrui.
b) Le droit qu'ont les syndicats de former des fédérations ou des confédérations nationales et le droit qu'ont celles-ci de former des organisations syndicales internationales ou de s'y affilier.
c) Le droit qu'ont les syndicats d'exercer librement leur activité, sans limitations autres que celles qui sont prévues par la loi et qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, dans l'intérêt de la sécurité nationale ou de l'ordre public, ou pour protéger les droits et les libertés d'autrui.
d) Le droit de grève, exercé conformément aux lois de chaque pays.

En plus de devoir lutter pour le droit à la grève et contre la loi 43 pour les services publics, aurons nous aussi bientôt à nous battre pour préserver la journée de 8 heures? Plus que jamais, un renouveau du syndicalisme de combat s'impose pour combattre ces mesures néolibérale...

jeudi, novembre 01, 2007

Seule la lutte paie!

Aux patrons du Restaurant Devi, on vous surveille!

Le 27 octobre dernier, vers 17h30, environ 35 personnes ont participé à
une action de soutien à un travailleur, Dominic (nom fictif),

anciennement plongeur au Restaurant Devi. Le Devi est un resto chic

situé sur la non moins chic rue Crescent au centre-ville de Montréal.

Dominic n'a travaillé qu'un seul shift au restaurant, avant de

démissionner à cause des conditions de travail exécrables. Toutefois,

plutôt que de le payer pour les heures travaillées, le patron lui a dit

qu'il ne versait pas de salaire pour les "heures d'essai".


Le Restaurant Devi, comme plusieurs restos de la rue Crescent, est un

établissement huppé et au décor élégant, qui vend des assiettes à $22.
Derrière cette façade il y a toutefois un côté sombre, que l'on cache

aux yuppies qui viennent y manger. Ce côté sombre est bien sur celui des

conditions horribles du travail dans les cuisines.


Ainsi, le 27 octobre dernier, 35 personnes ont accompagné Dominic au

Restaurant Devi et ont rapidement pris place autour des tables de la

salle à manger. Pendant ce temps, Dominic à confronté le gérant du Devi,

et a exigé qu'on lui verse son salaire. Des clients qui sont arrivés au

Devi pendant l'action ont vite quitté après avoir constaté de quelle

façon le restaurant traite ses employé-es.


Comme le gérant était récalcitrant, des gens ont commencé à taper sur

les tables et sur les murs. Voyant que les manifestant-es ne partiraient

pas les mains vides, le gérant a finalement ouvert la caisse et a payé

Dominic. La manifestation a quitté le restaurant en scandant des slogans.

En bout de ligne, même si le montant que Dominic a obtenu était

relativement petit, c'était pour lui davantage une question de dignité

et de justice pour les travailleurs et les travailleuses dans sa situation.

Plusieurs actions de ce type ont eu lieu à Montréal au cours des

dernières années. Certaines de ces actions ont été organisées par le

Réseau de solidarité des travailleurs et des travailleuses, et d'autres

par des groupes autonomes d'individus qui ont décidé de s'unir et de se

tenir face aux patrons. Toutes ces actions ont connu beaucoup de succès.

Il est important de continuer à bâtir des réseaux d'action et de soutien

directs, par lesquels les travailleurs, les travailleuses et les autres

personnes opprimées peuvent lutter pour la justice alors que le présent

système ne leur donne rien.


Pour plus d'information sur des actions et campagnes semblables, contactez:

Le Centre des travailleurs et des travailleuses immigrant-es: iwc_cti@yahoo.com
Le Réseau de solidarité des travailleurs et des travailleuses: rst.wsn@gmail.com
Pour un compte-rendu d'une action semblable...

jeudi, octobre 18, 2007

Action directe contre un patron véreux !

Vendredi passé, un peu plus d'une vingtaine de militantEs et sympathisantEs du Réseau de Solidarité des Travailleurs et des Travailleuses (RSTT) sont parvenus à faire cracher 120 $ à un patron qui n'avait pas payé les deux jours de travail de deux employés-camarades. Une action similaire avait déjà été posée dans le passé lorsqu'un travailleur immigrant du restaurant Double-Pizza de la rue St-Denis s'était vu refusé sa paye. Dans ce cas comme dans l'autre, les deux actions furent un authentique succès. Comme quoi la solidarité et l'entraide ne sont pas de vains mots lorsqu'il est temps de confronter ceux qui n'hésitent pas à être sans scrupules.

Voici le communiqué de presse et quelques images significatives.

Un sous-traitant de Bell ne paie pas ses salariés :
25 personnes dénoncent la situation
Montréal, le 12 octobre 2007

Aujourd’hui, vers 13h00, 25 personnes sont venues dénoncer l’entreprise Centre d’appel Argenta inc., sous-traitant de Bell Mobilité, qui utilise des stratégies pour ne pas payer ses travailleurs-euses et contourner la Loi sur les Normes du Travail.

Deux travailleurs immigrés, appuyés par des militant-e-s du Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses, sont venus réclamer leur dû au patron, M. Hallak, dans son bureau du 4200, St-Laurent, bureau 403.

« L’employeur engage beaucoup de personnes, il leur fait faire une formation et un quart de travail, puis il les congédie sans les payer. Quand je suis allé leur demander mon salaire, M. Hallak m’a dit qu’il ne me connaissait pas, » explique M. Ousmane Thiam, ex-travailleur du Centre d’appel qui a réclamé son salaire aujourd’hui.

« Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation. Quand j’ai été demandé mon salaire, on m’a dit que de tous les travailleurs congédiés, nous étions les seuls à être venus chercher notre salaire. Cette situation est une pratique courante du monde du télémarketing. Que Bell encourage cette pratique est totalement scandaleux, » explique Pierre-Luc Junet aussi ex-travailleur du Centre d’appel.

M. Hallak ne voulait pas payer les salariés et a appelé les policiers. À l’arrivée des policiers, ceux-ci ont reconnu que l’employeur avait tord et les salariés sont repartis avec leur chèque de deux jours de salaire (sans déductions). Le Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses défend les droits et intérêts des travailleurs et travailleuses précaires et ose aller sur le terrain défendre la justice sociale.

Pour plus d’informations :
Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses
Tél : 514-830-0066


mardi, octobre 16, 2007

Un sous-traitant de Bell ne paie pas ses salariés : 50 personnes dénoncent la situation.

Montréal, le 12 octobre 2007

Vendredi vers 13h00, 50 personnes sont venues dénoncer l’entreprise Centre d’appel Argenta inc., sous-traitant de Bell Mobilité, qui utilise des stratégies pour ne pas payer ses travailleurs-euses et contourner la Loi sur les Normes du Travail.

Deux travailleurs immigrés, appuyés par des militant-e-s du Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses, sont venus réclamer leur dû au patron, M. Hallak, dans son bureau du 4200, St-Laurent, local 403.

« L’employeur engage beaucoup de personnes, il leur fait faire une formation et un quart de travail, puis il les congédie sans les payer. Quand je suis allé leur demander mon salaire, M. Hallak m’a dit qu’il ne me connaissait pas, » explique M.Ousmane Thiam, ex-travailleur du Centre d’appel qui a réclamé son salaire aujourd’hui.

« Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation. Quand j’ai été demandé mon salaire, on m’a dit que de tous les travailleurs congédiés, nous étions les seuls à être venus chercher notre salaire. Cette situation est une pratique courante du monde du télémarketing. Que Bell encourage cette pratique est totalement scandaleux, » explique Pierre-Luc Junet aussi ex-travailleur du Centre d’appel.

M. Hallak ne voulait pas payer les salariés et a appelé les policiers. À l’arrivée des policiers, ceux-ci ont reconnus que l’employeur avait tord et les salariés sont repartis avec leur chèque de deux jours de salaire (sans déductions). Le Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses défend les droits et intérêts des travailleurs et travailleuses précaires et ose aller sur le terrain défendre la justice sociale.

Pour plus d’informations : Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses
Tél : 514-830-0066

Source

mardi, octobre 09, 2007

Le congrès d'Amsterdam et l'essort du communisme libertaire

Une article intéressant qui parle du congrès d'Amsterdam qui a donné l'essort à la création de Fédérations Communistes Libertaires dans plusieurs pays. De plus, ce congrès fortifia la mouvance du syndicalisme révolutionnaire. Le principal débat du congrès portera sur l'organisation, et se terminera sur un triomphe sans surprise des communistes libertaires au détriment des anarchistes individualistes. Comme quoi le débat sur l'organisation ne date pas d'hier, et que la nécessité de s'organiser est toujours aussi nécessaire. Ce sera aussi un affrontement entre Monatte et Malatesta sur le syndicalisme révolutionnaire. Monatte y prônera l'intégration des anarchistes dans les organisations syndicales comme groupe révolutionnaire et défendra l'action directe comme moyen d'émancipation pour les travailleurs. Malatesta de son côté demandera aux anarchistes d'intégrer les syndicats afin de radicaliser les luttes de ces mouvements, qu'il qualifiera de légalitaires et conservateurs, et y décrira la grève générale comme une pure utopie.

Il y a 100 ans : Le congrès d'Amsterdam veut clarifier l'anarchisme
par Guillaume Davranche - Alternative Libertaire Montrouge

En août 1907, le congrès d'Amsterdam fait le point sur le mouvement anarchiste mondial, et augure de la naissance du courant communiste libertaire. C'est également un temps fort pour le syndicalisme révolutionnaire.

Le 26 août 1907 s'ouvre à Amsterdam, pour cinq jours, un congrès anarchiste international qui fera date. C'est le premier de cette ampleur.

Pour lire la suite

Article publié dans Alternative libertaire n°164 (Juillet-août 2007)

Si vous voulez lire les débats du congrès d'Amsterdam sur le syndicalisme révolutionnaire

samedi, octobre 06, 2007

Suggestion de lecture : Bakounine, fondateur du syndicalisme révolutionnaire

Bakounine, fondateur du syndicalisme révolutionnaire

On peut lire dans ce texte, le "vrai" Bakounine, celui qu'on aime tant à la NEFAC. Pas question de pan-slavisme, de républicanisme ou de sociétés secrètes obscures...

Gaston Leval nous plonge dans les années de fondation de la 1ère Internationale et expose comment Bakounine fut un précurseur des idées syndicalistes révolutionnaires que l'on conçoit généralement comme étant fondées au tournant du 20ième siècle.

Parmi plusieurs citations juteuses de Bakounine, on retrouve toujours la même ligne de pensée révolutionnaire, que "l'émmancipation des travailleurs-euses sera l'oeuvre des travailleurs-euses eux et elles-mêmes". Ainsi, il insiste que les libertaires doivent avoir un prise sur le réel, sur les conditions d'exploitation et que finalement...ils doivent apprendre comment transformer les luttes immédiates pour de meilleurs conditions en des luttes pour le renversement de la bourgeoisie et de l'état.

à lire ici : http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1281