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dimanche, mars 06, 2011

Libye...

Les Comités populaires libyens devraient être le fondement d'une nouvelle vie, 
pas seulement une mesure provisoire !

La lutte du peuple libyen, dans le cadre de la vague de révoltes populaires qui se répand comme un incendie dans l'ensemble du monde arabe, prend un tour réellement dramatique vraiment, avec le peuple qui progresse dans sa lutte contre un régime déterminé à rester au pouvoir par tous les moyens nécessaires. Kadhafi, en dépit de son passé comme une épine dans le pied des États-Unis, était devenu un allié clé dans leur « guerre contre le terrorisme », comme cela a été prouvé par la réaction tardive et maladroite des États-Unis face aux événements se développant en Libye et la suspension tardive par l'UE de son considérable commerce d'armes avec le régime libyen. Bien que les États-Unis et les puissances occidentales re-découvrent, pour préserver leur image publique, qu'après tout ils n'aimaient vraiment pas Kadhafi, (après une décennie de relations amicales), les discussions ont commencé sur une éventuelle intervention et les transporteurs américains ont pénétré dans les eaux près de les côtes libyennes. Dans l'intervalle, les États-Unis et leurs alliés occidentaux étudient la manière de faire en sorte que la révolte de la Lybie et des masses arabes ne s'ancre pas dans une dimension révolutionnaire, ainsi que de s'assurer que leurs intérêts économiques et stratégiques soient servis dans le meilleure façon possible dans le scénario post-Kadhafi.

Pour mieux comprendre ce qui se passe là-bas, nous avons dialogué une nouvelle fois sur le blog de Février 27 avec notre ami et camarade, l'anarchiste syrien
Mazen Kamalmaz, qui travaille sur le blog révolutionnaire http://www.ahewar.org/

José Antonio Gutiérrez D.     3 mars 2011


Qu'est-ce qui se passe réellement en Libye et dans le reste du monde arabe?
C'est une révolution. Après 42 ans sous la coupe du régime de Kadhafi, les masse sont descendues dans la rue.. Le point négatif ici est qu'en raison de la répression brutale du régime, la révolution n'a été couronnée de succès que dans la partie orientale, qui comprend également des différentes tribus de l'ouest et du centre de la Libye. Rapidement, les forces du régime ont surmonté l'effet de surprise et ont maté la révolte à Tripoli, la capitale, et dans le reste de la Libye par une force extrême et brutale. Les masses ont essayé de sortir à nouveau ce vendredi dernier, qui était une journée de protestations indignées dans beaucoup de pays arabes et de villes, mais elles ne sont pas parvenues à vaincre les forces du régime. Il y a maintenant un statu quo entre les deux puissances, celle du peuple et celle du régime, bien que les deux cherchent à gagner du terrain à nouveau.

Outre la Libye, le Yémen est en feu depuis plusieurs semaines maintenant. I Dans ce pays il y a beaucoup de tribus et de minorités religieuses, en plus du conflit entre le nord gouvernant et le sud marginalisé qui exige l'autonomie. Les élèves des Lycées et des universités pourrait parvenir, avec leur dévouement total à la liberté pour tous et leur volonté de se sacrifier pour cette cause, à réunir toutes les factions de la nation autour de l'objectif d'éliminer la dictature.

Vendredi dernier a été aussi très chaud en Irak, où des milliers de jeunes irakiens, d'origines sunnites et chiites qui étaient au bord de la guerre civile quelques années en arrière-, sont descendus dans la rue pour protester contre le gouvernement pro-américain corrompu . Les policiers ont utilisé les mêmes mesures répressives qu'ailleurs, ce qui a causé la mort de plusieurs manifestants.

Le Sultanat d'Oman vient de rejoindre le concert des pays révoltés aujourd'hui, les jeunes y sont descendus dans la rue demandant, comme partout ailleurs, des emplois, plus de liberté et des conditions de vie décentes.

Beaucoup voient encore Kadhafi en tant que socialiste et anti-impérialiste ... Est-ce vrai?
C'est une affirmation très trompeuse et erronée , forgée par la gauche autoritaire dans le passé et qui vit encore aujourd'hui. Et cela est dû, en partie, à la renaissance de cette gauche autoritaire autour de personnalités comme Chávez.

Nous devons garder à l'esprit que les relations entre le régime de Kadhafi et les principales puissances de l'Ouest se sont améliorées sensiblement après 2003 après que le dictateur libyen ai renoncé à son programme nucléaire, la secrétaire d'Etat américaine de l'époque Condolezza Rice a déclaré ces étapes comme un modèle à suivre pour rétablir des relations normales entre les États-Unis et les Etats du tiers monde, y compris ceux étiquetés comme « voyous » par les États-Unis. Cela a ouvert la voie permettant à Berlusconi, Blair et Sarkozy de se rendre en Libye, pour signer des contrats de plusieurs milliards, notamment de vente d'armes, avec des sociétés occidentales. Cela a conduit Kadhafi à assister à un sommet du G8 où il a rencontré Obama. Comme pour Ben Ali et Moubarak, les grandes puissances capitalistes ont tout simplement ignoré les violations des droits de l'homme par le régime de Kadhafi contre son propre peuple. Même lorsque Kadhafi s'est déclaré lui-même un anti- impérialiste, il ya longtemps, c'était juste une affirmation pour la forme alors qu'il se prêtait, comme un régime autoritaire,à des actes terroristes triviaux qui n'ont jamais eu pour but de soutenir les objectifs libertaires des victimes de l'impérialisme.

Nous devons faire la distinction entre être anti-américain, anti-capitaliste et être un réel socialiste (révolutionnaire), car il ya beaucoup d'anti-Américains qui sont aussi autoritaires et répressifs que le système fasciste des entreprises multinationales ou que les régimes pro-américains. Ici nous devons garder à l'esprit le stalinisme. Kadhafi lui-même arrivé au pouvoir alors que le nationalisme arabe était à son sommet, qui a été anti-impérialiste sur le plan rhétorique, alors qu'il a conduit les pays arabes d'une défaite à l'autre dans toutes ses confrontations contre l'impérialisme et ses agents locaux les plus importants, en Israël. La dernière occasion a été en 2003 en Irak. Après la défaite de Juin 1967 de l'Egypte, la Syrie et la Jordanie face à Israël, beaucoup de gauchistes sont parvenus à la conclusion que la répression des régimes et leur nature d'exploitation ont été responsables de cette défaite. L'année suivante, la jeunesse égyptienne et les étudiants ont commencé leurs manifestations contre le régime de Nasser, qui avaient un caractère libertaire. Le fait est que l'Egypte sous Nasser, l'Irak sous Saddam Hussein et la Syrie sous Assad, tous étaient de simples exemples de capitalisme d'Etat bureaucratique, à savoir, des régimes qui répriment et exploitent leur propre peuple.

Quel a été le rôle des États-Unis et de l'Union européenne dans cette crise? On sait que Kadhafi a été en bons termes avec eux très ces derniers temps...
Lors de la guerre froide, les deux superpuissances de répression, les États-Unis et l'URSS, ont pratiqué un double jeu: ils ont été réprimé les gens dans leur sphère dominante et "soutenu" la lutte des peuples pour la liberté dans le domaine dominé par l'adversaire. . Ainsi, l'Union soviétique a appuyé la lutte peuple vietnamien contre l'intervention américaine et la révolution cubaine, ainsi que d'autres rébellions en Amérique du Sud et les lieux qui étaient soumis à dictatures mises en place par les Etats Unis. D'autre part, les États-Unis et le bloc capitaliste ont appuyé la vague de révoltes en Europe de l'Est, etc Ce double jeu est encore joué jusqu'à présent. Les États-Unis sont prêt et désireux de à soutenir de telles rébellions en Iran par exemple, mais jamais, jamais en Arabie Saoudite par exemple. En Irak, l'administration Bush a aidé Saddam Hussein à reprendre le pouvoir en Irak après sa défaite lors de la première guerre du Golfe de 1991, alors qu'il faisait face à une révolution populaire massive et que seule une petite partie de l'Irak était sous son contrôle . Elle voulait le renverser quand cela semblerait plus facile, et quand cela ne risquerait pas de compromettre sa suprématie régionale.

Mais les choses se produisent à tout moment, parfois contre la volonté des États-Unis, comme cela s'est passé en Egypte et en Tunisie. Malgré tous leurs efforts pour maintenir Ben Ali et Moubarak au pouvoir, les masses ont créées ici une nouvelle réalité, et les États-Unis tentent de s'y adapter. En Libye, cela semble quelque peu différent. Les États-Unis sont maintenant tels un prédateur, comme le régime Kadhafi semble très faible et tellement détesté par son propre peuple, et surtout, parce que le territoire libyen est plein de pétrôle, il semble être une cible très grosse et très facile. En outre, cela peut aider le principal soutien des dictatures dans notre région, les États-Unis, à se faire passer pour un combattant de la liberté aidant à libérer une nation sans défense de son dictateur sanguinaire, le même qu'ils considéraient jusqu'à récemment comme un nouvel ami. La mauvaise chose liée au fait d'être un prédateur, c'est que celui ne peut s'empêcher de s'en prendre à des cibles faciles, en dépit de toutes les expériences douloureuses du passé. Une chose très importante concernant ce plan éventuel des Etats-Unis, est que personne en Libye aujourd'hui, ni les masses révoltées, ni même l'opposition libyenne qui se trouve dans l'Ouest, n'accepte une quelconque intervention militaire étrangère.

Bien sûr, ce serait un coup dur pour toute la lutte de la nation libyenne, non seulement il porterait préjudice à sa lutte indépendante pour sa liberté, mais elle menacerait son avenir. . Les Libyens sont près de renverser le régime et reprendre possession de leur pétrole et leur vie, je ne pense pas qu'ils, du moins la plupart d'entre eux, sont prêts à sacrifier ce qu'ils ont gagné jusqu'à maintenant pour une victoire facile qui ne soit pas la leur.

Quelle est la nature du gouvernement civil-militaire a déclaré aujourd'hui à Benghazi?
Jusqu'à présent, il n'y a toujours pas d'institutions formelles de l'État, en tant que telles, dans les zones libérées. Il y a eu quelques tentatives d'installer leur domination élitiste, mais sans succès pour le moment.

Tout récemment, la presse américaines et pro-américaine arabe a commencé à parler d'un conseil provisoire à Benghazi dirigé par un ex-ministre du cabinet de Kadhafi, uniquement pour mettre en évidence sa position se félicitant d'une éventuelle intervention des États-Unis. A part ce soit disant conseil provisoire, aucune autre force ou groupe dans les zones libérées n'accepte ou n'appelle à une telle intervention.

Quel est le rôle des comités populaires lybiens ? Les masses créent elles leurs propres moyens pour la démocratie directe ?
En fait, ces comités sont devenus partie intégrante de toute révolution partout dans le monde arabe. Je reconnais que ce sont de bons exemples de démocratie directe, l'ensemble des zones libérées sont gérées de cette manière aujourd'hui, comme c'était le cas après la chute du régime de Ben Ali en Tunisie et après que Moubarak ai ordonné à ses forces de sécurité d'ouvrir la voie à des voyous pour qu'ils pratiquent le pillage partout pour intimider les masses révoltées. Ce qu'il faut maintenant, c'est d'en faire un mode de vie, pas seulement une mesure provisoire: ce doit être notre message aux masses.

Les Drapeaux de la monarchie ont été brandis avait été soulevée . Un retour de l'ancien régime d'Idriss est-il envisageable ?
En vérité, tout peut arriver. Je pense que les Libyens révoltés eux-mêmes n'ont pas une idée claire de qui doit diriger leur pays et comment après qu'ils aient réussi à renverser Kadhafi. Ils doivent tracer eux mêmes leur voie. Ce que je ressens, c'est que cela (le retour de l'ancien régime) est peu probable, qu'ils ne se soumettront jamais facilement à n'importe quel nouveau régime. Ils ont appris à connaître leur force et ce ne sera pas facile de leur retirer à nouveau.

Quelle est la perspective immédiate de cette révolte?
Cela dépend. Jusqu'à présent la bataille contre la dictature n'est pas terminée, pas encore gagnée. Mais devons réaliser le potentiel élevé qui existe. La victoire de la révolution fera une grande différence dans la région. Nous devons garder à l'esprit que le nouvel ordre mondial a été déclaré et mis en œuvre ici pour la première fois lors de la crise du Golfe de 1990-1991. Cette région a, depuis lors, remplacé l'Amérique du Sud comme arrière cour de Washington. Ajouté à ce qui a déjà eu lieu en Tunisie et en Egypte, les modifications seront profondes et durables. Il existe deux principales possibilités comme toujours, soit l'installation d'un nouveau régime élitiste, soit que les masses arrivent à se frayer leur chemin vers une société vraiment libre, organisée sur le modèle de ces comités populaires que les gens ont eux-mêmes créé dans le feu de la lutte .

Traduction Bergman, CGA

repiqué sur www.anarkismo.org

mardi, novembre 16, 2010

Invitation : réunion suite à l'assemblée contre le budget!

Lors de l'assemblée publique qu'on a organisée, dimanche le 7 novembre dernier, l'idée a été lancée de se réunir de nouveau pour mettre ensemble nos idées et nos énergies pour lutter contre le budget.

lundi, novembre 02, 2009

Qui est le Terroriste ? Criminalisation des mouvements sociaux à l'heure de la croisade anti-terroriste

JEUDI LE 5 NOVEMBRE
18h30
au Pavillon J-A-DeSève (DS) de l'UQAM

Salle DS-1580

320, rue Sainte-Catherine Est

À l’heure où les crimes d’État sont de plus en plus banalisés sur la scène internationale et que le sécurité nationale prime sur les droits individuels et collectifs, le discours médiatique tend à façonner l’opinion publique en faisant un dangereux amalgame entre résistance populaire et terrorisme. Militer pour les droits sociaux, environnementaux ou humains est alors assimilé à des actes criminels, voir potentiellement terroristes.

Dans le cadre de la tournée au Canada d’une membre du Comité de Solidarité avec les Prisonniers Politiques de Colombie, le PASC, Tadamon!, le Comité de Solidarité autochtone de Montréal, et la Commission populaire souhaitent contribuer à l’analyse des conséquences qu’ont les politiques et pratiques de sécurité sur les mouvements sociaux, dans un contexte mondial dominé par le discours sur la « guerre au terrorisme ».

Quel impact a le discours anti-terroriste sur nos organisations ou sur les communautés avec lesquelles nous travaillons ?

Quel espace reste-il aux organisations sociales et politiques qui tentent de résister aux politiques de régimes répressifs et injustes en Colombie ou en Palestine ?

Pourquoi les organisations autochtones qui entreprennent des actions pour revendiquer leur autodétermination, sont-elles identifiées comme de potentielles organisations terroristes par les services de renseignements canadiens?

Comment le discours de « guerre au terrorisme » sert-il à justifier la mise sur pied de lois qui briment les droits fondamentaux et permettent le profilage racial et politique ?

Comment la chasse aux sorcières dirigée par l’Occident au nom de la lutte au terrorisme justifie et banalise des pratiques de terrorisme d’État telle que la torture ?

Ce discours des États visant à associer mouvements de résistance et terrorisme, afin de délégitimer l’action politique et la criminaliser, pose de nouveaux défis aux mouvements sociaux. Nous espérons que cette réflexion puisse nous mener à proposer ensemble des pistes de réflexion quant aux stratégies que nous devons mettre de l’avant ensemble pour réaffirmer la légitimité de nos actions et identités face à la potentielle criminalisation de nos organisations ou des luttes que nous appuyons.

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Cet événement est organisé par :

Le Projet Accompagnement Solidarité Colombie - PASC – est un collectif basé à Montréal qui travaille à créer un réseau de solidarité directe avec des organisations sociales et communautés paysannes colombiennes en résistance pour la défense de leurs droits à la terre, à la vie, à l'autodétermination, à la justice et à la dignité. INFO : www.pasc.ca

Tadamon! (« solidarité » en arabe) est un collectif montréalais qui travaille en solidarité avec les luttes pour l’autodétermination, l’égalité et la justice, au « Moyen-Orient » et dans les communautés de la diaspora à Montréal et ailleurs. INFO : http://www.tadamon.ca

The Indigenous Solidarity Committee (Comité de Solidarité Autochtone), travaille dans une perspective anti-coloniale et anti-capitaliste, en solidarité directe avec des organisateurs autochtones et des communautés qui se battent pour la terre, la liberté et l’autodétermination. Nous sommes actuellement composé du Tyendinaga Support Committee-Mtl, Friends of Grassy Narrows-Mtl, Friends of Elizabeth Penashue-Mtl, Support for Six Nations-Mtl et avons contribué aux efforts de résistance autochtone contre les Olympique de 2010. INFO: indigenoussolidaritymontreal@gmail.com

Le Réseau de la Commission populaire est un réseau Montréalais de surveillance et d’opposition aux pratiques et politiques de l’État au nom de la «sécurité nationale». Le réseau est un espace pour les individus et les groupes qui font face à l'oppression au nom de la «sécurité nationale» - comme les populations autochtones, les immigrantEs, les communautés racisées, les organisations politiques radicales, les syndicats - et leurs alliéEs, de former des alliances, d’échanger des informations, et coordonner les stratégies pour défendre leurs droits et leur dignité.

Certain Days : Calendrier pour la Liberté des Prisonniers-ères Politiques. Ce calendrier est un projet éducatif et de levée de fonds dans lequel participent des organisateurs-trices externes à Montréal et Toronto ainsi que 3 prisonniers politiques détenus dans des prisons de sécurité maximale dans les états New York et de Californie aux Etats-Unis : David Gilbert, Robert Seth Hayes and Herman Bell. Nous travaillons selon une perspective anti-impérialiste, anti-raciste, anti-capitaliste, féministe, et dans une position respectueuse des queers et trans-genres. www..certaindays.org

jeudi, septembre 24, 2009

Le G20 de Pittsburgh vu d'en bas


Dans le cadre du G20 qui a lieu aujourd'hui et demain (24-25 septembre) à Pittsburgh, le centre des médias indépendants du coin a mis sur pied le projet G-Infinity, qui rassemble articles, vidéos, photos et une « google map » offrant un portrait d'ensemble des différentes activités anti-G20 (allant jusqu'à l'annonce de certains déplacements de la police!).

À voir, par là.

samedi, juillet 11, 2009

Le vol frauduleux des terres Mohawk par la municipalité d’Oka


Il y a dix neuf ans aujourd'hui, la Sureté du Québec donnait l'assault sur les barricades des mohawk de Kanehsatake, deux barricades érigées sur une route en terre insignifiante mais qui allait devenir tristement célèbre par la suite.

Vous voulez vous remémorer ces extrèmement tristes évènements? Je vous conseille fortement de vous louer ce soir 270 ans de résistance d'Alanis Obomsawin ou encore de suivre ce lien pour consulter les archives de Radio-Canada.

Malheureusement, après 19 ans rien n'est réglé...

D'ailleur voici une lettre écrite par Ellen Gabriel dans le cadre de cet anniversaire:

Territoire Mohawk de Kanehsatà:ke


Pour le 11 juillet, 2009


Le vol frauduleux des terres Mohawk par la municipalité d’Oka


19 ans se sont écoulés depuis l’avènement de la « Crise d’Oka », lorsque les promoteurs de la municipalité d’Oka, de connivence avec les gouvernements provinciaux et fédéraux, ont tenté de priver frauduleusement les peuples Mohawk de Kanehsatà:ke de leurs Pins ancestraux afin de permettre l’expansion d’un terrain de golf de 9 trous et le développement de condominium.


19 ans plus tard, rien n’a changé puisque la municipalité d’Oka, avec l’approbation du gouvernement fédéral, continue de priver frauduleusement les peuples Mohawk de leur territoire et de ses ressources par les développements immobiliers, un vol effectué à travers la nationalisation du parc d’Oka et la Loi sur le gouvernement du territoire provisoire de Kanehsatake.


Durant la dernière année, j’ai rédigé 3 lettres à la municipalité d’Oka, en joignant une copie aux gouvernements fédéraux et provinciaux ainsi qu’à la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, concernant mes préoccupations quant à la fraude commise par la municipalité d’Oka et ses promoteurs. Jusqu’à maintenant, je n’ai reçu aucune réponse des paliers gouvernementaux ni des individus.


L’évènement qui a provoqué la crise a été le vol flagrant de nos terres d’origine, la souveraineté des peuples Mohawk sur ce territoire ainsi que les efforts continus des gouvernements pour nous retirer nos droits humains internationaux relatifs à nos terres d’origine.


L’accélération du développement depuis 1990 est incroyable, elle est basée sur l’exploitation de la détresse et des violations des droits humains dont les peuples Mohawk et leurs alliés ont souffert durant la crise de 1990. En effet, aucun palier gouvernemental, en particulier la Municipalité d’Oka, ne s’est excusé pour les violations flagrantes des droits humains, qui comprennent le refus d’offrir de la nourriture, des médicaments et la sécurité aux peuples Mohawks. Des hommes Mohawks ont été battus et torturés par la Sureté du Québec et les membres des forces armées canadiennes. À la mi-août 1990, les membres de la communauté de Kahnawake ont été assaillis par des pierres lorsqu’ils ont tenté de quitter leurs communautés en passant par le pont Mercier, tandis que la SQ est restée là sans rien faire. Durant la nuit, des effigies mohawks ont été brûlées par des citoyens racistes de Châteauguay qui ont refusé de comprendre que le blocus du pont Mercier protégeait la communauté de Kanehsatà:ke des attaques des policiers et de l’armée. Aujourd’hui, les gouvernements du Canada et du Québec, la Sureté du Québec et la Municipalité d’Oka doivent présenter leurs excuses pour les indifférences face aux violations des droits humains durant la crise d’Oka de 1990.


Les peuples Mohawks attendent depuis plus de 300 ans pour une paix qui jamais ne semble arriver. Une paix bloquée par des gouvernements arrogants et racistes et leurs politiques d’assimilation forcée qui consolident leur convoitise de nos terres et ressources à travers leurs législations.


Et alors, durant les 19 dernières années, qu’est-ce qui a changé? Il est évident que très peu a changé et que la fraude continue, non seulement envers les peuples Mohawks de Kanehsatà:ke pour nos terres et l’accès aux ressources, mais également envers tous les peuples autochtones au Canada.


Dans ce contexte, les recommandations suivantes sont présentées au gouvernement du Canada et aux autres paliers gouvernementaux qui tombent sous sa juridiction :


1. qu’une injonction soit placée sur tous les plans de développements futurs et actuels sur le territoire Mohawk, particulièrement sur ceux qui sont réalisés au sein de la municipalité d’Oka, comme le parc d’Oka, Pointe Calumet, Ste. Marthe, St. Joseph, St. Eustache etc.


2. que Loi sur le gouvernement du territoire provisoire de Kanesatake soit annulée vu que la validité du processus est questionnable et affectera défavorablement les droits des peuples de Kanienkehá:ka.


3. qu’une révision judiciaire soit conduite par un tribunal international des droits humains concernant le processus utilisé par le Canada pour l’adoption de S-24 et que le Canada paie les coûts de ce tribunal.


4. que l’on accorde du temps à la nation Kanienkehá:ka (Mohawk), et en particulier à la communauté de Kanehsatà:ke, pour entamer un processus de planification stratégique afin de protéger nos terres et ses ressources pour les générations futures


5. que l’on entame un processus afin de créer une politique pour l’approbation de développements sur nos territoires par le gouvernement traditionnel de la confédération Iroquoise.


6. que des excuses pour les violations des droits humains et toutes les propagandes criminalisant le peuple Mohawk soient présentées par le gouvernement canadien, le gouvernement du Québec et la municipalité d’Oka aussi vite que possible afin de commencer le processus de réconciliation.


7. qu’un programme de développement durable soit mis en œuvre à travers le territoire Kanienkehá:ka (Mohawk).


8. que le gouvernement du Canada mette en œuvre la norme du consentement libre et éclairé pour toute politique, législation ou développement qui peuvent potentiellement affectés défavorablement les droits des peuples autochtones au Canada.


9. que le gouvernement du Canada rende des comptes pour les fonds qu’il détient au nom des peuples autochtones, incluant le fond des Six Nations, et que ce soit rendu public de manière honnête et transparente.

Ce ne sont que quelques recommandations nécessaires pour que le processus de réconciliation et que l’état de droit soient respectés par le gouvernement du Canada. Il ne s’agit que du strict minimum pour que l’honneur de la Couronne soit conservé.


En paix,

Ellen Gabriel

Clan tortue

Kanienkehá:ka de Kanehsatà:ke


“ Il ne faut pas beaucoup de mots pour dire la vérité ” Chef Joseph, NezPercé



SOLIDARITÉ AVEC NOS SOEUR ET FRÈRES QUI LUTTENT ENCORE AUJOURD'HUI!

jeudi, juin 11, 2009

Massacre au Pérou


Après deux mois de grève générale et d’actions contre les nouvelles politiques du gouvernement d’Alan Garcia qui permettront d’exploiter plus facilement les ressources naturelles de l’Amazone, les 30 000 autochtones mobilisés ont du faire face aux attaques de la police et des militaires le 5 juin dernier. Les autochtones demandent simplement d’avoir droit sur leur terres ancestrales et communales, eux qui sont protecteur de la Terre-mère.

Entre 30 et 115 personnes sont mortes suites aux attaques et plusieurs autres sont blessés. Les rapports font état d’hélicoptères ouvrant le feu sur la foule, d’hôpitaux refusant les soins aux blessés et de corps jetés dans les rivières par les militaires.

On peut faire un lien entres ces tristes évènements et la signature du Traité de Libre-Échange entre les gouvernements Péruvien et Américain. Le libre-échange est toujours synonyme d’une augmentation de l’exploitation, dans ce cas-ci, des gens vivant dans la région mais aussi de la destruction de la forêt pour son bois et pour faire place a des cultures servant a fabriquer des bio-carburants et l’extraction de ressources pétrolières et minières.

La majorité des compagnies qui veulent prendre part au pillage des ressources sans tenir compte de l’opinion des gens qui y habitent sont américaines mais aussi canadiennes comme Pétrolifera une compagnie basé en Alberta.

On fait aussi état de plusieurs personnes « disparu » et de mandats d’arrestations dans une région maintenant en état de siège ou l’armée impose un couvre feu.

Les anarchistes Péruvien appel à la solidarité. Voici leur communiqué :

Déclaration internationale libertaire


Le communiqué suivant est une initiative de solidarité libertaire internationale avec les peuples originaires et amazoniens du Pérou dans leur lutte en défense de leurs terres et culture ancestrale. Celle-ci est atteinte et menacée par le gouvernement péruvien en alliance avec l’impérialisme, les multinationales et la droite (principalement l’APRA, l’Union nationale et le fujimorisme), à travers des décrets législatifs inconstitutionnels et violateurs, dans le cadre de la signature du Traité de Libre Commerce avec les Etats-Unis. ».

Nous, Unión Socialista Libertaria, exhortons les organisations anarchistes, libertaires et proches du monde entier à signer ce document, à le faire vôtre et à diffuser son contenu à travers vos espace virtuels, listes e-mail, journaux, revues, bulletins, communiqués, peintures murales, forums, actions publiques, culturelles, politiques, etc… avec l’objectif d’établir une claire position libertaire et militante sur ce qui se passe au Pérou

Pour cela nous appelons les camarades libertaires à organiser, en relation avec d’autres secteurs proches et en lutte, des mobilisations et des rassemblements devant les ambassades du Pérou dans chaque pays, pour dénoncer les actions de l’Etat et des multinationales dans notre pays.

Nous en appelons à la vocation solidaire qui nous caractérise comme révolutionnaires libertaires pour faire cause commune, pour nos frères amérindiens et pour leur faire savoir qu’ils ne sont pas seuls, que leurs luttes sont les nôtres, jusqu’à parvenir à la véritable société de pleine liberté, autonomie, progrès humain, sans exploités ni exploiteurs.


Solidarité avec la lutte des peuples de l’Amazonie du Pérou !


Les communautés amazoniennes et originaires de la forêt péruvienne (en particulier à Loreto, San Martín, Amazonas, Ucayali, Huánuco, Cuzco et Madre de Dios) font de nouveau sonner leurs tambours de lutte et de résistance contre les assauts du modèle économique néo-libéral préconisé par le gouvernement péruvien (avec le parti apriste à sa tête) et comme une moyen de force lancent l’appel à la rébellion populaire après la grève générale illimitée massivement suivie depuis le 9 avril de cette année. Ces communautés sont depuis plus de 50 jours engagées dans une lutte qui ne manquera pas de représenter un clair exemple de courage, d’héroïsme et d’organisation.

Ce processus intense de la lutte indigène et amazonienne a commencé après que l’État péruvien, en contradiction avec ses propres traités internationaux, ait violé systématiquement la Convention 169 de l’Organisation internationale du Travail (OIT), qui prévoit une consultation préalable des peuples amérindiens ou originaires avant toute intervention dans leurs territoires par des instances étrangères à leurs propres communautés.

Cela signifie que le gouvernement apriste a lancé (ou plutôt, a relancé) une nouvelle phase de pillage et de vente au plus offrant auprès des multinationales des terres qui, de par la tradition et l’histoire, appartiennent à chaque communauté (Awajun-Wampis, Quechua , Arabela, Huaronis, Pananujuris, Achuar, Murunahus ou Chitonahuas, Cacataibo, Matsés, Candoshis, Shawis, Cocama-Cocamilla, Machiguenga, Yines, Ashaninkas, Yanesha et autres, y compris les “sans contact” ou isolés) qui affirment leur droit à l’existence et à la résistance.

lire le reste ici...

plus de photos ici...

lundi, février 23, 2009

Anarchists Against the Wall - Retour sur la conférence de samedi

Samedi dernier, 21 février, avait lieu à Montréal la conférence d'un membre du groupe Anarchists Against the Wall, un groupe israélien luttant contre l'apartheid en Israël et dans les territoires occupés. Nous vous présentons ici l'enregistrement audio de cette conférence en anglais, incluant la période de questions, pour une durée d'un peu plus de 90 minutes. Les photos et vidéos mentionnés durant la conférence peuvent être visionnées dans la section vidéo du site web d'AATW et sur ActiveStills.org.

Last Saturday, February 21st, was held in Montreal a conference by a member of the group Anarchists Against the Wall, an israeli group which struggles against apartheid in Israel and the occupied territories. We present here the recorded audio of this conference in English, including the question period, for a total of a little over 90 minutes. Photos and videos mentionned during the conference can be viewed on AATW's website and at ActiveStills.org.






L'objectif de cette conférence était de ramasser des fonds pour AATW. Pensez à faire un don si vous avez apprécié!

The objective of this conference was to raise funds for AATW. If you enjoyed it, please consider making a donation!

Le fichier podcast en format MP3 peut être téléchargé directement ici. You can directly download the MP3 podcast file here.

lundi, février 09, 2009

Plus qu'un an avant les JO de Vancouver 2010...


Pourquoi résistons-nous aux Jeux Olympiques de 2010

Les Jeux Olympiques sont une industrie multi-milliardaire supportée par de puissantes élites, par l'industrie de la construction, l’hôtellerie, l’industrie du tourisme et les corporations médiatiques qui travaillent main dans la main avec leurs partenaires de crime, soit les gouvernements et les membres du Comité International Olympique (CIO).

10 Raisons de Résister aux Olympiques de 2010

1. Colonialisme et Fascisme

Les Olympiques modernes sont marqués d’une longue histoire de racisme, à commencer par ses membres fondateurs (Pierre de Coubertin, Baron français qui promu le sport comme moyen pour renforcer le colonialisme) à ses membres récents, notamment ceux du CIO. Les Jeux Olympiques de Berlin (1936) renforcèrent le régime nazi d’Hitler. Les Jeux de Séoul (1988) et de Bejiing (2008) aidèrent à légitimer la sévérité des régimes en Asie.

Les Jeux de Mexico (1968) (où plus de 300 étudiantEs, manifestantEs, furent massacréEs par des soldats quelques jours avant le début des Jeux) furent eux aussi tributaires du renforcement étatique et du règne de sa terreur. Le président du CIO de l’époque, Avery Brundage, un américain raciste (partisan du nazisme), refusa de reconnaître l’hécatombe. Aussi, lorsque deux athlètes américains noirs levèrent leur poing au podium en recevant leur médaille pour signifier leur appui au mouvement d'émancipation en cours dans leur pays, il les disqualifia et les expulsa immédiatement.

Un autre président bien connu est Juan Antonio Samaranch (Président du CIO de 1980-2001), qui fut membre du gouvernement fasciste espagnol du dictateur Franco.

2. Pas d’Olympiques sur des Terres Volées

En Colombie-Britannique (CB) il demeure des terres et des peuples autochtones qui ne cèdent pas. Selon la loi canadienne, la CB n’a ni le droit légal ou moral d’exister en s’appropriant toute la terre et en gouvernant les Autochtones. Mais grâce à des traités et autres procédures crapuleuses, le gouvernement continue de vendre, de louer et de se développer sur les terres autochtones pour que la société profite des mines, du bois, du pétrole, des stations de ski, etc. Pendant ce temps, les peuples autochtones souffrent de pauvreté, de chômage, de répression, de violence policière, de maladies, de suicides, etc…

3. Destruction écologique

Malgré les déclarations du genre « les Olympiques seront plus verts que jamais », et les discours portant sur la « viabilité » et le « long-terme », les Olympiques de 2010 figurent parmi les plus destructeurs de l’histoire; des dizaines de milliers d’arbres seront coupés et des versants de montagne dévastés, ainsi l’autoroute "Sea-to-Sky", par exemple, se développera davantage pour la venue des Olympiques dans la Vallée Callaghan (près de Whistler). A l'été 2007, un nombre record d’ours noirs ont été abattus sur cette autoroute.

4. Itinérance

Depuis que les Jeux d’hiver de 2010 furent gagnés (2003), Vancouver perdu plus de 850 unités de logements à bas prix; et à ce même moment, l’itinérance augmenta de 1 000 à 2 500 personnes. Il est estimé que d’ici 2010 le nombre d’itinérants sera de 6 000. Les Jeux Olympiques de 1980 causèrent l’expropriation de plus de 2 millions de personnes (rapport de Fair Play for Housing Rights, 2007). À Séoul en 1988, quelques 750 000 pauvres furent déplacéEs, à Atlanta en 1996 ils/elles furent plus de 30 000 et à Beijing en 2008 l’on estime qu’un million et demi d’individuEs ont été destituéEs. Néanmoins, les autorités Olympiques continuent de parler de « viabilité » et d’ « héritage olympique », …!

5. La Criminalisation de la Pauvreté

Pour nettoyer les villes des pauvres et des indésirables, les villes hôtes des Olympiques introduit une campagne pour criminaliser la pauvreté. À Vancouver, la ville a lancé "Project Civil City" et de nouveaux règlements pour criminaliser la mendicité, l'itinérance, etc. Ça a aussi impliqué l’investissement de centaines de milliers de dollars pour intensifier la sécurité privée (ex. Ambassadeurs du Centre-Ville). De nouvelles poubelles rendent plus difficiles l’accès aux déchets. Ce genre de mesures vont de pair avec les plans du gouvernement de nettoyer le centre-ville des pauvres et d’emprisonner ces derniers dans des instituts psychiatriques, centres de désintox situés sur d’anciennes bases militaires, ou tout simplement d’exproprier ces gens sous prétexte qu’ils sont recherchés, en fugue ou sous mandat, … Toutes les raisons sont bonnes, dans le cadre d’un nettoyage social, pour déporter les improductifs !

6. L’impact sur les Femmes

Des événements tel les Olympiques réunissent des centaines de milliers de spectateurs, ce qui provoque de grosses augmentations dans l’industrie de la prostitution et du trafic des femmes. À Vancouver, plus de 68 femmes sont disparues ou ont été tuées. Plusieurs d’entre elles étaient autochtones, et on en compte plusieurs qui étaient des prostituées. En 2007, le procès de William Pickton déclara coupable celui-ci de six de ces meurtres et peut-être 20 de plus. Au nord de la CB, plus de 30 jeunes femmes, majoritairement autochtones, sont disparues ou ont été tuées dans les environs de l’autoroute 16 (the highway of tears). Les Olympiques de 2010 et l’invasion touristique et industrielle que ces jeux engendrent vont de toute évidence augmenter la violence faite aux femmes.

7. État Policier en 2010

Quelques 12 500 polices, militaires et officiers de la sécurité seront déployés pour 2010, incluant les unités d'urgences, anti-émeutes, hélicoptères, véhicules blindés, etc. Le RCMP planifie l’édification d’une clôture de 40 km pour contrôler la foule, bordée de caméras de surveillance. Des zones spéciales, pour la sécurité, seront établies pour contrôler l’entrée près des lieux Olympiques. Pendant trois semaines, Vancouver sera occupée par l’armée ! Une fois les Olympiques terminés, il y a de bonnes chances que des mesures de sécurité appliquées aux Olympiques perdureront (ex. CCTV).

Toute cette répression implique aussi des attaques contre les groupes anti-olympiques et individus rebelles, comprenant des arrestations de masse, saisies dans des locaux de groupes, surveillance, coupures dans diverses programmes sociaux, campagnes de propagande, etc., tout ça dans l’effort de saper la résistance aux Olympiques de 2010. Cette répression est déjà mise en place contre des groupes anti-pauvreté, environnementalistes et autochtones à Vancouver.

8. Dette publique

COVAN et les officiers du gouvernement déclarent que les Jeux de 2010 coûteront quelques deux milliards de dollars. Cela ne comprend pas l’agrandissement de l’autoroute Sea-to-Sky, le Centre Vancouver Convention ou le Gateway Project. Incluant ces coûts, les réelles dépenses des Jeux s’élèvent à 6 milliards, ce qui deviendra une dette publique, alors que cette somme aurait pu servir à financer des services sociaux, logements, traitements de drogue, santé, etc.

9. Corruption Olympique

Les Olympiques modernes sont bien connus pour leur corruption, incluant les officiers de haut niveau du CIO impliqués dans des scandales (ex. Salt Lake City, 2002) ou des athlètes qui se droguent pour être plus performants (ex. stéroïdes) Jusqu’à maintenant, le CIO déclare que la jeunesse a besoin d’être inspirée, a besoin de « modèles »… de bon sportifs ! Malgré les publications qui portent sur ces corruptions, qui reconnaissent les responsables de ces scandales, y compris les membres du CIO et les villes hôtes , les Olympiques continuent d’être perçus telle une honorable et noble entreprise; merci aux médias de perpétuer ce mythe!

10. Invasion des Entreprises

Le gouvernement et les entreprises utilisent les Olympiques comme prétexte pour attirer les investissements corporatifs. En CB, le gouvernement libéral a profilé le processus d’application, coupé les taxes et encouragé l’implantation de certaines industries telles que celles des mines, du pétrole, des centres de ski. Cela comprend d’importantes augmentations pour le système de transport, incluant de nouveaux ports, ponts, autoroutes plus larges et davantage de rails. Tout cela fait partie de l’Investment to 2010 Strategy. Les résultats sont dramatiques ; les entreprises pètent des scores en ce qui concerne la destruction de la terre, ainsi que l’influence et le pouvoir qu’ils ont sur nos vies de tous les jours.

Plusieurs des entreprises, telles que McDonalds, Coca-Cola, Petro-Canada, TransCanada, Dow, Teck Cominco, General Electric, General Motors, etc. qui financent les Olympiques sont responsables de la destruction massive de l’environnement (humains compris).

RÉSISTONS!

« Ce qui pousse l’adversaire à conquérir, c’est le gain. Ce qui décourage l’adversaire de s’imposer, c’est le mal qu’il aura. »
Sun Tzu, The Art of War

Texte trouvé sur le site de no2010.com