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dimanche, avril 11, 2010

Présence policière sur les terrains du CN hier soir

Lu sur le site de la Pointe libertaire.

Les sympathisant-es du Centre Social Autogéré qui ont participé hier soir à une "marche surprise" dans les rues du quartier organisée par le collectif du CSA ont pu constater qu'une présence policière considérable les attendait sur les terrains du CN. Les policiers du poste de quartier 15 craignent-ils toujours à ce point le CSA ou Vincent Chiara a-t-il fait affaire avec la section "privée" du SPVM pour protéger "son" bâtiment numéro 7?


mercredi, juin 03, 2009

Une réaction populaire intéressante face à l'éviction du CSA.









POUR un centre social autogéré, CONTRE un autre projet de condos

Le comité BAILS Hochelaga-Maisonneuve et le POPIR-Comité Logement dénoncent l'intervention policière brutale qui a mis fin à l'occupation légitime du Centre social autogéré (CSA) samedi le 30 mai dernier. Encore une fois, la Ville de Montréal et son service de police ont démontré que les intérêts des grands promoteurs et des riches spéculateurs immobiliers l’emportent sur les initiatives populaires.

Vendredi dernier, le 29 mai, le centre social autogéré prenait place dans des locaux laissés à l'abandon par leur propriétaire. Cet acte de réappropriation avait reçu l'appui de plus de 50 organismes de partout à Montréal et de centaines de résidents et de résidentes de différents quartiers populaires. Le comité BAILS et le POPIR-Comité Logement faisaient partie de ces organismes et continuent à appuyer les différentes démarches du CSA.

Le bâtiment revendiqué, puis socialement réapproprié, était très symbolique, puisqu'un projet de nouveau développement de condos y est prévu. Alors que de plus en plus de mal-logé-e-s subissent les conséquences d'une crise du logement à bas prix, on laisse les propriétaires spéculer sur l'immobilier et ensuite vendre pour la réalisation de nouveaux condos. Ceux-ci n'apporteront rien de nouveau aux résidents et aux résidentes mal-logé-e-s du sud-ouest qui vivront encore l'attente interminable pour un logement social.

Le CSA quant à lui, offrait, offre et continuera d'offrir une gamme variée de services à la population, comme une salle de cinéma, un cabaret, une flotte de vélos totalement gratuits, des activités d'éducation populaire et un centre de médias alternatifs. Ces activités et services étaient autogérés par les membres de la collectivité sans qu'aucune intervention municipale ou provinciale n'y soit nécessaire. C'est peut-être justement parce que cette initiative était entièrement autonome que la ville et le SPVM ont fait preuve d'autant d'intransigeance! Pourtant, il y avait là un projet qui ne coûtait rien à personne, sinon un peu de tolérance!

On se fera peut être répondre qu'il faut respecter la propriété privée. Pourtant, le gouvernement n'a aucun problème éthique à exproprier des résident-e-s pour son projet d'échangeur Turcot. Pourquoi alors refuser de même envisager l'expropriation éventuelle d'un spéculateur pour permettre un projet aussi rassembleur et nécessaire que le centre social autogéré!

Alors que les populations de Pointe Saint-Charles, du Sud-ouest et de l'ensemble des quartiers populaires de Montréal ont un grand besoin d'initiatives sociales comme celle du CSA, le SPVM et les autorités ont préféré défendre coûte que coûte, la propriété privée et un projet de condos qui ne bénéficiera qu'à une infime partie aisée de la population.

Le comité BAILS Hochelaga-Maisonneuve et le POPIR-Comité Logement réitèrent leur soutien au CSA. Que ce soit dans Hochelaga-Maisonneuve, dans Pointe-St-Charles ou dans Saint-Henri, l’embourgeoisement est un phénomène face auquel nous devons opposer une vigoureuse résistance populaire et solidaire.

Comité BAILS-HM:514-522-1817

POPIR-comité logement: 514-933-4649

Centre social autogéré : retour et suite

Sur le site du CMAQ, un vidéo sur la réappropriation d'un bâtiment par le CSA et la répression policière qui a suivi. Notez, à la fin, les nouvelles armes des flics, qui attaquent littéralement la manif avec... leurs vélos!

Invitation à une manif, jeudi 4 juin, à 19h
devant le 2985 St-Patrick (Édifice du CSA)

Merci beaucoup d'être venuE nombreux/ses à la manif d'hier au conseil d'arrondissement. La mairesse Jacqueline Montpetit était stressée et elle nous a montré encore une fois que nous ne vivons pas dans une démocratie :

  • les portes du conseil d'arrondissement étaient fermées.
  • seulement 50 personnes ont pu rentrer dans l'édifice.
  • nous avons pu poser seulement 10 questions par rapport au 2985 St-Patrick (l'édifice du CSA)
  • elle n'a pas arrêté de couper nos interventions.
  • elle n'a pas répondu à nos questions.

Les éluEs ne se sont pas prononcéEs sur l'édifice 2985 St-Patrick. Si ce dossier est remis à l'ordre du jour, nous reviendrons et nous nous ferons entendre! Voici un article qui vous donnera plus de détail : http://www.lapointelibertaire.org/node/1001

Maintenant, la lutte continue.

Le promoteur SERACON organise une rencontre au 2985 St-Patrick (édifice du CSA) afin de montrer leur projet. Un comité de citoyens et de citoyennes de la Pointe POUR LA PROTECTION DE L’ACCÈS AU CANAL a été mis sur pied et dénonce le projet que la Ville s’apprête à approuver.

Le CSA sera présent également à cette rencontre afin de dire haut et fort que nous voulons un Centre Social Autogéré au lieu de deux tours de condos à 6 étages!

C'est un rendez-vous!

Jeudi 4 juin à 19h00 au 2985 St-Patrick


dimanche, mai 31, 2009

EVICTION BRUTALE DU CENTRE SOCIAL AUTOGÉRÉ : l’anti-émeute gaze les squatteurs


COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le 30 mai 2009 à 16h45 – pour diffusion immédiate.
Les escouades d’anti-émeute ont brutalement évincé les gens qui occupaient l’édifice au coin de Saint-Patrick et Atwater cet après-midi. Hier soir, une centaine de personnes ont pris le bâtiment pour y installer le Centre social autogéré. A l’heure qu’on est, toutes les personnes qui étaient à l’intérieur ont réussi à sortir du bâtiment et à rejoindre la manifestation d’appui. Celle-ci, forte de quelques centaines de personnes, a présentement pris la rue.

Vers 15h, les policiers ont promis qu’ils allaient discuter avec les « diplomates » du Centre social avant d’intervenir. Au moment du rendez-vous, la police a foncé sur la clôture qui entoure la cour. A ce moment-là, plusieurs dizaines de personnes, dont quelques familles avec jeunes enfants, profitaient du soleil pour jouer de la musique, jaser ou manger. Les policiers ont coupé le cadenas de la clôture, ils ont foncé sur la porte d’entrée du bâtiment tout en lisant le premier avis d’éviction reçu par les occupant.es.

Les gens qui se trouvaient à l’intérieur ont réussi à fermer la porte et à la barricader. Après maints essais, la police a réussi à franchir la barricade. Ils ont entouré le bâtiment, installé des « snipers » sur le toit et lancé du poivre de cayenne par les fenêtre (qu'ils ont ensuite immédiatement rescellées). Les gens à l’intérieur ont réussi à contenir les gaz dans une seule partie du bâtiment. En assemblée générale d’urgence, ils et elles ont décidé de tenter de quitter les lieux. Plusieurs personnes ont réussi à sortir et ont été accueillies chaleureusement par la manifestation d’appui de renfort. Une autre vague de militant.es sont rentré.es à ce moment-là pour continuer à défendre le bâtiment. L’intervention policière s’intensifiant, ils et elles ont finalement décidé de sortir par Saint-Patrick et de rejoindre la manifestation d’appui. Tout le monde à réussi à sortir du bâtiment avec leurs bagages et quasiment tout l’équipement.
Nous avons su que la police tente de justifier ses actes illégitimes auprès des médias. Elle clame que les occupant.es auraient utilisé des extincteurs pour se défendre contre eux et qu’ils n’avaient donc pas le choix d’intervenir. Cette allégation est fausse. Ce sont les policiers qui ont attaqué le Centre social et pas vice-versa. L’utilisation de force excessive est preuve que nous vivons dans une société autoritaire qui ne tolère pas la dissidence et qui cherche à étouffer tout projet qui remet en question les fondements de ce système.

Le projet du Centre social continue. La lutte continue. Nous ne nous laisserons pas écraser par ce qui est arrivé aujourd’hui. Au contraire, notre volonté de mettre en pratique nos rêves pour une société sans rapports d’autorité, basée sur des valeurs d’autonomie, d’aide mutuelle et de respect, est renforcée. Longue vie au Centre social autogéré!Pour les suites, visitez notre site Internet : http://www.centresocialautogere.org/.

Pour plus d’informations aujourd’hui contactez les porte-paroles aux numéros suivants :
514-623-5126
514-623-5163

vendredi, mai 29, 2009

Communiqué du CSA : Installation réussie!

Montréal, le 29 mai 2009, 20h heure, pour diffusion immédiate

L’équipe du Centre Social Autogéré a réussi en début de soirée à s’emparer d’un bâtiment abandonné dans Pointe Saint-Charles et l’occupe actuellement. En effet, malgré le temps plutôt incertain, environ 500 personnes ont participé à la manifestation d’appui qui a finalement permis au groupe d’entrer dans le bâtiment, situé au 2985 rue St-Patrick.

Jusqu’ici, donc, le Centre Social Autogéré peut crier victoire dans la première étape de sa lutte contre l’embourgeoisement du quartier et pour une société meilleure basée sur ses principes d’autonomie, de démocratie, de respect et de refus de l’autorité.

Des activités extérieures se tiennent sur place toute la soirée et tout le monde y est invité. L’ouverture officielle du Centre Social Autogéré ne se fera par contre que demain, samedi le 30, lors d’une grande fête commençant à 20h00. En effet, pour l’instant, le Centre Social Autogéré demeure fermé pour rénovation. Les portes seront ouvertes samedi pour la fête et le spectacle qui suit.

(la suite sur le site du CSA)

vendredi, mai 15, 2009

Plus de 50 organisations appuient l’installation du Centre social autogéré dans un bâtiment abandonné


Pointe-Saint-Charles – 14 mai 2009.

L’ouverture du centre social autogéré (CSA) de Pointe-Saint-Charles dans un bâtiment abandonné le 29 mai prochain est appuyé par plus de 50 organisations communautaires, sociales et politiques qui ont signées sa Déclaration publique d’appui (*). La plupart d’entre elles mobiliseront leurs membres et leurs réseaux pour venir appuyer l’ouverture par une manifestation festive et familiale.

Dans sa déclaration le Centre social autogéré prend position contre l’embourgeoisement des quartiers ouvriers du Sud-Ouest de Montréal « provoquée par des développeurs toujours à la recherche de plus hauts rendements économiques ». S’inscrivant dans la tradition des groupes populaires qui ont pris en main l’avenir et se sont donné des services communautaires, le CSA de Pointe-Saint-Charles prendra un bâtiment abandonné du quartier pour y établir le siège de ses activités.

Depuis le printemps 2008 le Centre social autogéré tient des activités culturelles et politiques dans des locaux prêtés par des organisations locales ou dans des espaces vides squattés temporairement. Constatant dans sa Déclaration que « plusieurs tentatives de création de projets autonomes à l’intérieur du système social actuel ont éprouvé de sérieuses difficultés dues aux loyers trop élevés et aux problèmes de financement », le CSA entend s’approprier un espace laissé vacant pour s’établir et pérenniser ses activités.

Le CSA va y poursuivre ses projets autonomes, soit un café-bar-spectacle, une salle de cinéma, des jardins potager et une cuisine collective, un centre des médias indépendants, des ateliers d’éducation populaire et des ateliers de travail (menuiserie, soudure, vélo). D’autres projets pourront s’ajouter avec la prise du bâtiment : des locaux pour tenir n’importe quelle activité politique ou culturelle seront disponibles gratuitement moyennant le respect des principes du Centre social autogéré et une implication dans le projet.

Le Centre social autogéré de Pointe-Saint-Charles veut prendre en main de façon autonome ses affaires, sans demander la permission aux pouvoirs publics et aux spéculateurs immobiliers qui s’appuient sur la logique de la rentabilité et du profit. Le CSA affirme que les communautés locales ne doivent pas être vendues à des intérêts privés, « mais doivent rester sous le contrôle des membres de la collectivité ». Il prône la gouverne des collectivités locales par les personnes qui les habite, par les mécanismes de la démocratie directe, de la participation volontaire et de l’horizontalité de l’organisation.

Tous et toutes sont invité-es à venir appuyer l’ouverture du squat par une manifestation familiale et festive qui partira du Parc Saint-Gabriel (à deux pas du Métro Charlevoix) le vendredi 29 mai. Rassemblement à partir de 17h30.

Information, entrevues : media@centresocialautogere.org

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* Vous pouvez consulter la liste des groupes qui appuient le CSA par ici.