Le Devoir, 22 octobre 2011 — Patrick Lafontaine a vu son recueil La grève du zèle remporter cette
semaine le prix de poésie Estuaire-Bistro-Leméac, accompagné d'une
bourse de 3000 $.
De mauvaises langues racontent que les grandes centrales syndicales auraient aussitôt contacté l'auteur pour lui demander comment il avait fait.
Ouff! Bon, je dois me confesser. Vous le savez, l'UCL et les révolutionnaires en général ne croient pas aux élections comme moyen de changer quoi que ce soit. J'espère vraiment que mes camarades ne m'en voudront pas trop pour ce billet, c'est plus fort que moi, je peux pas garder ça en d'dans.
Un autre événement vient confirmer un fait bien connu, et parfois dommage : le ridicule ne tue pas. Avertissement : ce n'est pas le moment de prendre une gorgée de café, vous risqueriez d'en recracher un peu partout et c'est pas recommandé pour le bon fonctionnement de votre clavier d'ordi...
C'est la Table Jeunesse Outaouais qui a mis en ligne un nouveau site web pour susciter le sentiment du devoir citoyen chez les jeunes de la région. D'après la TJO : « Si Roger vote, pourquoi les jeunes n’iraient pas voter eux aussi? » Pourquoi, en effet, puisque comme on le sait, la jeunesse est attardée et n'a donc pas besoin de bonnes raisons pour prendre une décision. Elle n'aspire qu'à faire comme Roger. (?!)
Doit-on comprendre que les gens comme [Roger] sont des imbéciles et qu’il faut donc aller voter pour compenser leur choix nécessairement irréfléchi? Ou doit-on plutôt comprendre qu’ils nous invitent à être aussi idiots que [lui] et aller voter?
Allez savoir... (ce sera déjà mieux que d'aller voter).
On vous a parlé des séquestrations de patrons qui ont récemment eu lieu en France. Le Financial Times, quotidien économique britannique, s'est intéressé à ce phénomène peu connu en Grande-Bretagne, et a publié ses Conseils de survie, si le pire devait arriver.
Si vous lisez l'anglais, l'article original est par ici.
Sinon, voici les huits conseils du FT pour un patron séquestré :
- Réfléchissez soigneusement à l'endroit où vous allez réunir vos employéEs. Faire un meeting dans une usine qui va fermer peut enflammer une situation déjà tendue.
- Préparez le lieu en stockant discrètement des vêtements de rechange, une brosse à dents et des lingettes près de l'endroit où vous serez assis. Ayez si possible un vaporisateur d'eau et quelque chose à grignoter.
- Enregistrez les numéros de téléphone de la famille dans la mémoire de votre cellulaire.
- Allez aux toilettes avant toute rencontre avec les salariéEs. Récemment, un otage a raconté son humiliation de devoir demander à ses salariéEs l'autorisation d'aller aux WC. Le philosophe de gauche Jean-Paul Sartre, qui avait encouragé les séquestrations de patrons dans les années 1970, faisait remarquer que « quand un patron en est rendu à demander la permission d'aller pisser, un grand pas en avant a été fait. »
- Restez calme. La plupart des séquestrations se passent paisiblement, avec des salariéEs qui souvent fournissent des boissons et de quoi manger. Le principal objectif de ce type d'action est souvent de médiatiser les revendications des syndicats. Les otages sont généralement libéréEs dans la journée.
- Si vos ravisseurs deviennent menaçants, signez tout ce qu'ils demandent. Les textes signés sous la contrainte ne sont pas valables, d'après la loi française.
- Faites venir des observateurs extérieurs, comme des médiateurs, lors des négociations. Ils peuvent empêcher par leur présence les actions radicales.
- Dernier conseil, n'oubliez pas que les prises d'otages restent rares. Dix en deux mois, ça ne représente pas grand chose quand des centaines de sociétés françaises suppriment des emplois et ferment des usines. Si vous avez été finalement retenus par vos salariéEs, c'est peut-être que vous n'avez pas vu venir les signaux d'alarme...
En visite en Irak, le président États-Unien, s'est fait lancer une paire de chaussures durant une conférence de presse. Le journaliste, Muntadar al-Zeidi, un correspondant pour la chaîne de télévision iraquienne Al-Baghdadia, basée en Égypte, lui aurait d'ailleurs gueulé en arabe: "C'est le baiser de l'adieu, espèce de chien !" après lui avoir balancé ses chaussures, quitte à ne pas pouvoir lui foutre son pied au cul... Malheureusement, ni la chaussure droite, ni la chaussure gauche n'ont atteint le futur ex-président, puisque le journaliste visait comme un pied! On peut dire que l'expression, se mériter une paire de "claques", prend ici tout son sens.
Un ami m'a envoyé un petit texte "pédagogique" qui explique de façon imagée ce que beaucoup ne parviennent pas encore à comprendre...les causes de la crise des subprimes. Bien entendu ce texte est humoristique, mais représente tout de même bien la logique absurde de ceux qui nous dirigent...À lire comme une fable!
Alors voilà, Mme. Ginette a un bar à Chibougamau, « Chez Ginette ». Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.
Vu qu'elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base de la grosse bière et du « shooter de tequila ».
Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui, pense que les "crédits des clients" du petit bar constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes des clients réguliers comme garantie.
Au siège de la banque, des courtiers avisés transforment ces actifs recouvrables en REER, FEER, CPG, FNB, SPVM, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Toronto et de Montréal, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c.à.d., les « bill non payés » des clients de Mme Ginette).
Ces "dérivés" sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du bar de Chibougamau n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.
Le bar de Mme. Ginette fait faillite.
C'est la crise financière mondiale et le monde entier est dans la merde jusqu’au cou ... !
Nous avons appris avec surprise que vos policiers et vos policières ont décidé de mener des moyens de pressions afin de revendiquer une nouvelle convention collective face à votre administration. Les demandes syndicales doivent, comme vous le dites souvent, tenir compte de la capacité de payer des contribuables, les employé-e-s doivent être responsables. Nous sommes sensibles à vos arguments.
Lorsque des syndiqué-e-s font des moyens de pression afin de satisfaire des revendications, votre administration et vos compères fédéraux ou provinciaux ont souvent recours aux divers services de Polices afin de maintenir l’ordre public et la sécurité de nos cher-ère-s concitoyen-ne-s. Mais que pouvez-vous faire lorsque ce sont ces protecteurs de notre sécurité qui sont en moyens de pression ? Là ils commencent par des casquettes affreuses et des pantalons dépareillés, mais qu’en sera-t-il plus tard ?
Nous comprenons votre inquiétude, nous sommes solidaires de vos craintes. Cessez de vous en faire, car nous avons la solution à vos problèmes de Policiers et de Policières. Nous vous offrons notre aide. Nous vous offrons nos services pour assurer la sécurité publique, entre autre lors de manifestations.
Nous sommes des gens professionnel et expérimentés. En effet, ayant des centaines de manifestations à notre actif, nous avons pu apprendre les diverses techniques utilisées par les policiers et les policières. Nous sommes conscients de leur droit à manifester et de leur liberté d’expression, nous ferons tous pour préserver ces droits. Il faut dire que nous avons de bons exemples à suivres.
Nous saurons quand nous devons utiliser notre matraque, quand utiliser notre poivre, nos teaser… et si besoin est… notre arme à feu ! Jamais nous ne commettrons de la brutalité injustifiés, nous serons soucieux de sévir et protéger le bien public.
Au cours de notre expérience de manifestations, nous avons pu nous familiariser avec les différentes charges judiciaires, ce qui nous sera utile pour bien repérer les différents actes criminels qui pourraient être commis par ces gens. Car il ne faut surtout pas oublier que les agent-e-s du SPVM ont déjà manifester armé-e-s dans les rues de Montréal ! Nous savons que tout attroupement de trois personnes et plus peut être illégal et que tout et n’importe quoi peut être considéré comme un méfait ! Alors nous serons intransigeant pour le respect de l’ordre public et pour la protection des citoyens.
Nous garantissons que toutes ligne de piquetage, toute manifestation et toute insubordination seront puni à l’image de ce que le SPVM nous a appris au cours des dernières années. Soyez assurés que si une manifestation présentent des signes d’hostilité ou de dangerosité, nous serons en mesure d’encercler efficacement ce rassemblement et d’écrouer les participant-e-s afin qu’ils puissent répondre devant les tribunaux de leurs gestes !
Nous vous offrons nos services, afin que la police ne police pas la police ! Nous vous offrons nos services afin que les policiers connaissent le même traitement que nous travailleurs et travailleuses, étudiants et étudiantes, immigrants et immigrantes, sans-emplois, sans-logis, etc. Nous vous offrons nos services afin que vous n’ayez pas à vous demander si la lutte policière doit être considérer au même niveau que tout autre lutte.
Enfin nous vous offrons nos services parce que nous avons un sale besoin… DE NOUS VENGER ET DE LEUR FAIRE GOÛTER CE QU’ILS NOUS SERVENT !
Merci et veuillez accepter nos salutations les moins sincères !
Un petit vidéo très drôle dont des camarades français m'ont fait part. Une caricature de miliciens qui se font une petite excursion à la campagne. Les 15 dernières secondes sont particulièrement très drôles. Selon certaines sources, il semblerait que ce parti soit un vestige du bon vieux stalinisme made in France. Tiens, ça me fait penser à un certain parti ici...
L'anarcho-primitivisme est une doctrine politique qui s'appuie sur un rejet radical de la civilisation industrielle, celle-ci étant considérée comme la source principale des différentes formes d'aliénation qui pèsent sur la liberté humaine.
Les anarcho-primitivistes prônent alors l'avènement d'une société qui s'inspirerait des sociétés pré-industrielles, en arguant que les sociétés primitives étaient des exemples convaincants de sociétés anarchistes.
Les principaux "arguments" des anarcho-primitivistes sont les suivants : -Critique de la culture symbolique. -Rejet de la domestication de l'environnement (agriculture et élevage) -Rejet du pouvoir patriarcal vu comme conséquence de la domestication. -Critique de la division du travail et de la spécialisation des tâches. -Rejet de la science moderne et mécaniste. -Critique de la technologie. -Rejet de la production et de l'industrialisation. -Rejet de la société de masse. -Défense de la révolution comme moyen de changement social. etc etc etc...
(source--et oui, ils utilisent largement l'internet pour diffuser leurs propagande anti-civilisationnelle et anti-technologie..)
Quelques citations pour agrémenter le tout:
« De plus est-il possible de préserver et de "démocratiser" l'écriture sans nuire à l'environnement? » La Mauvaise Herbe vol.7 no.1
« Tel un cancer, la multiplication de ces cellules comporte la possibilité grandissante de tuer l'organisme hôte qu'est la Civilisation. » La Mauvaise Herbe vol.7 no.1
En attendant que nous devenions tous et toutes des chasseurs-cueilleurs, vous pouvez toujours en apprendre un peu plus sur « l'idéologie » primitiviste et sur leur "gourou" idéologique, John Zerzan, en lisant l'excellente critique en anglais d'Andrew Flood, un camarade de la Workers Solidarity Movement.
Une traduction approximative en français a aussi été faite.
Au Népal, les ex-rebelles maoïstes sont en ce moment sur le point de devenir le premier parti de l'assemblée constituante, élue jeudi, qui permettra la transformation de la monarchie en République et contraindra le roi à abdiquer. Les maoïstes ont gagné ou sont en tête dans 98 conscriptions actuellement. Ils sont d'ailleurs sur le point d'obtenir une majorité simple, devançant même les vieilles formations politiques que sont le Congrès et le parti communiste du Népal marxiste-léniniste unifié (centre gauche). (source)
On se souviendra que la guerre populaire mené au Népal par le Parti communiste népalais d'obédience maoïste est considéré comme "(...) un brillant espoir non seulement pour les masses népalaises mais aussi pour l'ensemble du prolétariat international et des peuples opprimés (...)"!(PCR(Co)--Arsenal no.2).
Le Journal Le Monde, publiait cette semaine, un entretien avec le grand idéologue maoïste Népalais, Baburam Bhattarai, le bras droit du no.1 du parti. Selon cet entretien, l'un des points forts de leur programme révolutionnaire, serait d'ailleurs "(...) d'initier une politique transitoire dominée par la révolution capitaliste (...)"!Ah oui! La fameuse période de transition qui après des années de propagande finira par devenir la fameuse révolution tant souhaitée...
Après l'accord de paix en 2006, qui a mis fin au conflit qui a fait plus de 13000 morts en 10 ans, les maoïstes népalais proclament maintenant que leur but à court et à moyen terme n’est ni le socialisme, ni même une social-démocratie, mais bien d'ériger un capitalisme triomphant!!Pour une révolution encensée par les partis maoïstes, comme étant l'embryon de la nouvelle vague de la révolution mondiale qui se lève avec de plus en plus de force, et qui devait permettre de construire un nouveau monde enfin libre de toute forme d'exploitation, on peut dire que c'est plutôt mal parti.
Après Révolution, seule solution est ce que le modo des maoïstes népalais est devenu consommation seule solution? Après Staline, Mao, Pol Pot etc..combien faudra-t-il encore d'exemple désastreux et de génocides afin de démontrer aux militants que le maoïsme n'est en rien un espoir pour les masses opprimées, mais bien une dictature instaurée et maintenue par la force? --------------------------------------------------------------------------------- Voici l'article du journal le Monde...
Baburam Bhattarai reçoit dans une villa de trois étages aux tuiles rouges, située dans un faubourg de Katmandou où de modestes maisons en dur s'étagent à flanc de ravine. A observer la galerie de portraits de saints rouges qui orne son salon, on se dit que cet homme-là, numéro deux du Parti communiste népalais d'obédience maoïste (PCN-M), doit être un sacré dogmatique. Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao : l'affichage des références est clair. Yeux mi-clos, fine moustache coiffant une lippe sévère, Baburam Bhattarai affecte la sécheresse des anciens guérilleros modelés par la vie dans le maquis.
Et pourtant, l'homme maîtrise avec brio les contorsions de la dialectique. Ce n'est probablement pas un hasard si cet ancien étudiant en architecture, titulaire d'un doctorat à l'université Jawaharlal Nehru (JNU) de New Delhi, grand amateur de jeu d'échecs, passe pour l'idéologue du maoïsme népalais. A 53 ans, il est devenu un personnage-clé, au côté du numéro un du parti, Pushpa Kamal Dahal, alias "Prachenda" (le Terrible), de la recomposition de la vie politique du Népal autour d'un calendrier républicain qu'ils ont su imposer aux partis traditionnels sous la menace des armes.
M. Bhattarai respire la confiance. Il est sûr de son affaire : abolir la monarchie et accéder au pouvoir. Il est même si confiant dans la bonne étoile - rouge - du PCN-M, qu'il peut s'offrir le luxe de polir le jargon révolutionnaire. Puisque le pouvoir, croit-il, est proche et qu'il va encore falloir quelques utiles marchepieds pour s'en saisir, il faut savoir tendre la main, se montrer accommodant. Ainsi, si "l'abolition de la monarchie" et "l'élimination du féodalisme" reviennent comme des leitmotivs dans son discours, il parle assez étrangement peu du "socialisme".
"POLITIQUE TRANSITOIRE"
Certes, l'objectif demeure à "long terme", mais, en attendant, la priorité sera d'initier une "politique transitoire" dominée par la "révolution capitaliste". Ironie suprême, les maoïstes ont donc vocation, si l'on comprend bien M. Bhattarai, à implanter le capitalisme au Népal ! "Nous ne nationaliserons pas la grosse industrie et nous respecterons la libre entreprise", annonce-t-il. L'offensive de charme à l'endroit des patrons a d'ailleurs commencé : les dirigeants du PCN-M viennent de rencontrer le bureau de la Fédération de l'industrie et du commerce. " précise-t-il, Nous les avons rassurés,et ils sont prêts à travailler avec nous." Une telle ouverture n'est-elle pas en flagrante contradiction avec le marxisme-léninisme orthodoxe professé par le PCN-M ? "Absolument pas", proteste M. Bhattarai. "Marx, Engels et Lénine ont déjà écrit sur le sujet, explique-t-il. Entre le féodalisme et le socialisme, il y a le capitalisme. Or il n'y a pas encore de capitalisme au Népal. Il faut donc le développer."
D'ailleurs, l'idéologue du PCN-M se méfie désormais des modèles. S'il vénère toujours Mao - un buste en porcelaine du Grand Timonier trône sur une table du salon -, il dit vouloir "aller au-delà de Mao". "Nous devons élaborer notre propre modèle, souligne-t-il. Le marxisme n'est pas une religion, c'est une science. Nous voulons développer le marxisme." Et ce "marxisme à développer" s'accommodera-t-il de la démocratie ?
M. Bhattarai dit accepter le "système multipartite compétitif". Bien sûr, les maoïstes, critiques d'un système parlementaire de type Westminster, "source d'instabilité", veulent réformer les institutions pour instaurer un "régime présidentiel à la française". Mais M. Bhattarai assure n'avoir rien contre la démocratie. Intoxication ? Conversion sincère ? L'histoire jugera assez rapidement.
--------------------------------------------------------------------------------- Aussi, si cela vous intéresse, vous pouvez lire le message de solidarité du PCR(co) à l'occasion du 8ième anniversaire de la guerre au Népal, paru dans la revue Arsenal... Parlent-ils de la même révolution?
Chers camarades,
Nous vous adressons nos chaleureuses salutations à l'occasion du 8e anniversaire du déclenchement de la guerre populaire.
Partis de presque rien, mais armés de ce qui est le plus important - un Parti, une ligne idéologique et une ligne politique correctes, ainsi qu'un lien profond et soutenu avec les larges masses populaires - les combattantes et combattants de ce qui allait devenir la puissante et glorieuse Armée populaire de libération ont entrepris avec beaucoup de courage un combat long et ardu qui représente aujourd'hui un brillant espoir non seulement pour les masses népalaises mais aussi pour l'ensemble du prolétariat international et des peuples opprimés.
En avançant constamment dans la lutte contre les classes réactionnaires et les puissances impérialistes qui les soutiennent et en construisant, pas à pas, un nouveau pouvoir populaire, les masses opprimées népalaises dirigées par votre Parti ont établi une base d'appui solide au service de la révolution mondiale.
Les succès considérables que vous avez d'ores et déjà remportés prouvent une fois de plus, comme le disait Mao, qu'une cause juste bénéficie toujours d'un large soutien, et que lorsqu'elle est menée correctement, il est possible de combattre et de l'emporter même contre les ennemis les plus despotiques et dans les conditions les plus difficiles qui soient.
La guerre populaire que vous menez depuis maintenant huit ans constitue une démonstration vivante de la grande puissance du marxisme-léninisme-maoïsme, i.e. de l'idéologie du prolétariat international renforcée par l'expérience de plus de 150 ans de lutte pour le socialisme et le communisme.(Pour lire la suite).
Y'a des nouvelles comme ça qui vous font sourire plus que d'autres...
La nuit dernière, vers 3h du matin, 6 voitures du Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) ont été incendiées dans la cour du poste de quartier numéro 23, dans l'arrondissement Mercier/Hochelaga-Maisonneuve. Les incendies seraient d'origine criminelle puisque des traces d'accélérateur ont été retrouvées. Les coûts des dommages seraient dans la dizaine de millier de dollars. Un vieux classique des Bérus m'est immédiatement venu en tête en lisant cette brève.
(...)Les hooligans des stades préparent les jerrycans Les jeunes chômeurs s'la donnent aux cocktails Molotov Des iraniens inflamment le corps de l'Oncle Sam Des squatters s'tapent un boeuf au-tour d'un grand feu d'keufs Un gang de pyromanes se croit au paradis Les pompiers en ont marre c'est la grève aujourd'hui (...) -Vive le Feu-Bérurier Noir
Un petit brin d'humour politique provenant d'une scène d'un classique de l'humour british. The Holy Grail un film des Monthy Python. Dans cette scène le roi Arthur, dans son périple, croise une commune anarcho-syndicaliste...
Une petite vidéo très intéressante qui explique bien la lutte des classes et qui a été fait à l'aide d'un montage de différents dessins animés. L'analyse des classes marxiste expliquée de manière amusante...Bon visionnement!!
Dans une conférence, il y a quelques mois, GWB se fait questionner au sujet des compagnies de sécurité privés opérant en Irak. Il est totalement incapable de répondre à la question sur les lois qui réglement les actions militaires de ces compagnies et mentionne. Comme si ce n'était pas assez, il réplique qu'il demandera la réponse à son secrétaire d'état. Avec le dossier Blackwater qui a fait surface, on se demande si ce crétin attend toujours la réponse au sujet des 180 000 mercenaires contractants du gouvernement américain présents sur le territoire irakien...?
En entrevue(Ici), le brave chef de l'ADCul aurait dit qu'il n'aimait pas les blogues. Le leader incontesté du parti, y verrait «une façon idéale pour quelqu'un d'aller gaspiller beaucoup de son temps» et croit qu'il serait préférable de travailler sur le terrain plutot que sur le web. Déjà que Ducon gaspille son temps sur le terrain, alors imaginez le sur un blogue! Longue vie aux blogues!!
Écrivez-nous par courriel à ucl.montreal@causecommune.net ou, encore mieux, écrivez votre adresse courriel dans la barre réservée à cette fin en visitant le www.causecommune.net
Journal Cause Commune #34: Spécial 8 mars
Cliquez sur l'image pour le lire en ligne
Cause Commune Express #23
Les Éditions Ruptures
Brochures téléchargeables en français
Nouvelle publication de l'UCL
clique sur l'image pour en savoir plus sur cette nouveauté disponible à l'Insoumise
Moteur de recherche
La Commune : Le blogue du Collectif Local de Montreal
Le Blogue d’Information Politique du Collectif Local de Montréal, groupe membre de l'Union Communiste Libertaire (UCL), est un nouvel outil de la presse d’agitation montréalaise. La branche de Montréal aura donc, en plus du matériel de l'UCL et du journal Cause Commune, une présence sur le web. Cette nouvelle presse d’agitation nous permettra de réagir immédiatement à l’actualité, de pouvoir se positionner rapidement, de cracher nos coups de gueules autant à gauche qu’à droite, d’analyser l’actualité locale et internationale, de dénoncer, de revendiquer, de provoquer, de débattre et de diffuser le plus largement nos idées… Bref, un blogue d’agitation libertaire!
Le contexte politique étant de plus en plus moribond, il est plus que nécessaire d’agir sur tous les fronts et de tenter d’influencer et de radicaliser autant les mouvements sociaux et la gauche réformiste, que « Mr. et Mme tout le monde », nos voisins ainsi que nos collègues de travail. En tant que communistes libertaires, nous croyons qu’il existe une alternative politique radicale à la démocratie bourgeoise, à la droite sécuritaire et à l’extrême gauche autoritaire. Ce blogue nous permettra donc de continuer notre lutte pour une société libertaire, sans classes et sans État. La classe dominante et sa propagande néolibérale a maintenant un nouvel ennemi dans le maquis de l’information alternative. Nous ne ferons pas de quartier!! Nous en avons marre des compromis et des fausses alternatives, c’est pourquoi nous proclamons la Commune!
Restez branché-e-s, les communards montent aux barricades…
Le site web de l'UCL
L'Union Communiste Libertaire (UCL)
L’Union communiste libertaire (UCL) a été fondée en novembre 2008. La nouvelle organisation révolutionnaire prend la relève de l’Union régionale de la NEFAC au Québec.
L’Union communiste libertaire (UCL) est une organisation de militantEs provenant de divers mouvements de résistance, qui s’identifient à la tradition communiste dans l’anarchisme et qui ont comme objectif commun une rupture révolutionnaire avec l’ordre établi. L’activité de l’UCL est organisée autour du développement théorique, de la diffusion des idées anarchiste et de l’intervention dans les luttes de notre classe, que ce soit de façon autonome ou par le biais d’une implication directe dans les mouvements sociaux.
Au plan théorique, l’Union communiste libertaire s’identifie aux principes communistes libertaires et s’appuie sur les bases théoriques de cette tradition particulière. Au plan tactique, L’UCL préconise l’implication dans les luttes sociales dans une perspective de radicalisation des mouvements sociaux et de construction de contrepouvoir.
Cause Commune, le journal de l’UCL, est un porte-voix libertaire dans les luttes sociales et les quartiers. À cheval entre le tract et l’organe de presse plus élaboré, c’est un outil souple, peu coûteux, adapté aux besoins d’aujourd’hui. Il permet à des collectifs bien implantés, comme à des militantEs isoléEs, de faire un travail d’information et de sensibilisation à grande échelle. Le journal sort 6 fois par année et est diffusé gratuitement à 4 000 exemplaires.
L’UCL organise des tournées de conférences et d’autres événements publics, développe des campagnes socio-politiques, produit du matériel d’information-sensibilisation comme des livres ou des brochures et s’implique dans les luttes sociales.
Pour contacter le Collectif Local de Montreal Union locale de Montréal / Montreal Local Union Groupe La Commune ucl.montreal@causecommune.net
-------------------
Inscrivez-vous à la liste info@listes.causecommune.net et recevez des informations hebdomadaires (pas plus de 8 courriels par semaines) vous tenant au fait de nos activités. Envoyez un courriel à cette adresse pour vous inscrire à cette liste.
Roberval : Pas de micro pour le colonialisme
-
L’agression par une ou deux personnes d’un livreur de la cantine Capitaine
Bob de Roberval survenue dans la communauté autochtone de Mashteuiatsh
suscite ...
L'Union Locale de l'UCL de Montréal assure la permanence tous les samedi de 13hrs à 17 hrs. Venez nous y visiter au 2033 St-Laurent!
DIRA Bibliothèque Anarchiste
DIRA a été créé dans le but de favoriser l’esprit critique afin de contrer la désinformation dont est victime la pensée libertaire. Il s’agit d’une bibliothèque libre et gratuite diffusant ces idées et contenant de nombreuses variétés de documents portant sur différents thèmes. C’est aussi un lieu fournissant un espace où les gens peuvent se rencontrer et discuter gratuitement. 3 ème étage du 2035 St-Laurent, Métro St-Laurent, Montréal;
anarkismo.net
portail web international d'organisations communiste libertaires
Ο αναρχικός Aron Davidovich Baron
-
[image: aaron_baron.png]Ο Aron Davidovich Baron γεννήθηκε το 1891 στο χωριό
Hlynets στην επαρχία Κιέβου στην Ουκρανία σε μια φτωχή εβραϊκή οικογένεια.
Εργά...